70 réponses (0.0% du corpus) en rapport avec "buzyn" ont été trouvées et analysées en temps réel pour produire cette page, en respectant les filtres choisis. 
66 personnes (0.0% des répondants) se sont exprimées sur votre requête.


Comment utiliser l'outil ?

Vous pouvez filtrer les résultats de la recherche par zone géographique (en haut à gauche) ou par source de données (à droite).
Les premières parties de cette page visent à donner une information agrégée sur les résultats de la recherche. Le bas de page permet de se plonger directement dans les différentes contributions qui répondent à votre recherche.


Thématiques associées aux réponses

Les répondants ont eu la possibilité de remplir plusieurs questionnaires, regroupés en 4 grandes thématiques.

Il est toutefois possible que des réponses ayant un rapport avec votre requête buzyn soient présentes dans une thématique différente de celle lui étant naturellement attribuée.

D'autres sources de données, complémentaires à celles recueillies sur la plateforme du grand débat, sont amenées à être ajoutées à cet outil par la suite.

Origine des réponses

Les réponses proviennent de 90 questions différentes, réparties dans quatre questionnaires.

Ci-contre, vous trouverez le top 5 des questions dans lesquelles votre requête buzyn est présente.

1) Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ? (9 réponses)

2) Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ? (8 réponses)

3) Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée : (7 réponses)

4) Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ? (5 réponses)

5) Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ? (5 réponses)

+

Répartition des réponses dans le temps

Ci-contre, vous trouverez la répartition des réponses associées à votre requête buzyn, par date de mise en ligne.

Rappelons que la plateforme du Grand Débat était accessible du 22 janvier au 8 mars avec un important pic de participation dans les premiers jours.

Thèmes associés

La requête buzyn est associée à différents concepts. Ci-dessous, vous trouverez les principaux concepts souvent évoqués en lien avec la requête.

La taille des mots est proportionnelle à l'importance du thème, et la couleur à la positivité moyenne des réponses dans lesquelles le thème apparaît. Plus d'informations sont disponibles dans la rubrique ("Analyse de sentiments") ci-dessous. 

mme (29 réponses)
agnès (23 réponses)

Types de répondants

Répartition des résultats de la recherche buzyn selon le type de répondant, parmi les catégories suivantes :

- Citoyen / Citoyenne
- Elu / Elue et institution
- Organisation à but lucratif
- Organisation à but non lucratif

Densité de réponses

La carte ci-contre présente la surreprésentation de votre requête buzyn par département. Plus la part de réponse traitant de votre requête est élevée dans un département, plus sa couleur est foncée.



Created with Raphaël 2.2.0 Les moins densesIntermédiairesLes plus denses
Chargement de la carte...

Répartition géographique

La carte ci-contre permet d'analyser la répartition géographique des réponses en lien avec votre requête buzyn. Elle indique les villes dans lesquelles on retrouve le plus de fois des réponses pertinentes par rapport à votre recherche, avec le top 10 suivant :

Paris (4 réponses)
Besançon (3 réponses)
Montesson (2 réponses)
Saint-Cloud (2 réponses)
Saint-Molf (2 réponses)
Strasbourg (2 réponses)
Adissan (1 réponses)
Annecy (1 réponses)
Audignies (1 réponses)
Barzan (1 réponses)

Created with Raphaël 2.2.0 Moins de 5 réponsesEntre 5 et 100 réponsesEntre 100 et 500 réponsesPlus de 500 réponses

La visualisation des réponses pour les régions d'outre-mer sera très bientôt disponible.



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Analyse de sentiments

(A titre indicatif)

La carte ci-contre présente la positivité moyenne des réponses retrouvées dans la recherche, agrégées au niveau des départements. Pour ce faire, l'ensemble des réponses ayant un rapport avec votre recherche buzyn a été analysé. Selon le lexique et les tournures de phrases employées dans ces réponses, un algorithme détermine si celles-ci sont plutôt négatives, positives, ou neutres (voir encadré pour une explication sur la méthode).
Du fait de l'imperfection de ces méthodes, en français notamment, les résultats sont à interpréter avec précaution.

Comment fonctionne l'analyse de sentiments ?

L’analyse de sentiments permet de déterminer la tonalité émotionnelle qui se cache derrière une phrase ou un paragraphe. L’algorithme apprend à identifier la positivité des phrases à partir de corpus annotés (les critiques de cinéma par exemple). Ce qui a été appris peut ensuite être réexploité dans des bases non annotées, comme celle du Grand Débat.



Created with Raphaël 2.2.0 Les plus négatifsIntermédiairesLes plus positifs
Chargement de la carte...

Détail des réponses

Ci-dessous, la liste des réponses associées à votre requête buzyn.

Chaque encadré correspond à une réponse qui fait figurer les termes de votre recherche, accompagnée de la question associée. En cliquant sur « Ouvrir », vous pourrez accéder à l’ensemble du questionnaire de la personne concernée, pour les quatre thématiques.




En savoir plus


Démocratie Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?


Dans la lettre de notre Président de la République celui-ci évoque brièvement le « vivre ensemble » avec les poncifs habituels (tradition d’accueil, participation des immigrés d’après-guerre à la reconstruction, développement et richesse de notre Pays etc. etc.) INDÉNIABLE ! ÉVIDEMMENT ! Qui pourrait le nier ? Sauf que ces immigrants là avaient la même culture judéo-chrétienne que la notre, que les aides sociales à tiroir ouvert n’existaient pas (ou très peu) qu’il y avait un réel marché du travail, et que durant les années 50 à 70 le trafic de stupéfiants, notamment, était le domaine réservé d’une pègre établie (corso-marseillaise). Depuis les années 80/90 ces garde-fous ont disparu et le moyen d’existence consistant à organiser le trafic de stupéfiants s’est très fortement … vulgarisé. Et si tous les immigrés (Afrique noire ou du Nord) ne sont certainement pas des terroristes ou des voyous, 80 % de ceux qui remplissent nos prisons (quoique généralement français) sont issus de ces pays pauvres et ont été pour la plupart d’entre-eux -de près ou de loin- mêlés au trafic de Stups et en tous cas à l’origine de notre insécurité. Elles résident LÀ les causes du rejet par une majorité de français. LE PACTE DE MARRAKECH : Le Président N. SARKOZY avait fait ratifier en 2007 le Traité de Lisbonne contre l'avis majoritaire des français en 2005 (54,67% d'entre eux ayant manifesté leur opposition au référendum européen) En 2018 -contrairement aux autres Etats membres- le Président E. MACRON, faisant fi des dispositions de l'article 53 de la Constitution (consultation obligatoire du Parlement), signe le Pacte de Marrakech qui contraindra tôt ou tard notre Pays en matière de migrations. Le préambule « non-contraignant » qui se voudrait rassurant étant un leurre afin de n'effrayer personne. Ce Pacte avait été échafaudé au Forum Economique Mondial de DAVOS en février 2013, au travers du volet « Conseil de l'agenda global sur l'immigration ». Le souhait du monde entrepreneurial était de « libérer les flux potentiels de travailleurs » De préférence sud-nord, bien évidemment. Il s'agit là ni plus, ni moins, que d'une nouvelle traite négrière du XXIème siècle. Plus grave : les 23 objectifs contenus dans ce Pacte s'inscrivent dans le droit fil de la mondialisation et, à terme, conduiront inévitablement à une gouvernance mondiale au détriment du droit des pays (perte de souveraineté) en matière d'immigration. L’Algérie, par exemple, a parfaitement compris la perte de souveraineté qui se profilait derrière ce projet et sur ce seul motif a refusé de signer le Pacte. PROPOSITIONS : En matière de sécurité : - une Loi spéciale en faveur de la défense de nos forces de Police et de Gendarmerie : tolérance 0 en matière d’agressions physiques, d’insultes, de menaces écrites ou verbales, d’insultes, gestes ou signes offensants. Avec obligation pour la Justice de traiter ce type de plaintes prioritairement sans remise en liberté immédiate. IMMIGRATIONS - retrait de la France du Pacte de Marrakech, eu égard à terme, à notre perte de souveraineté. - remise en cause du droit du sol par une démarche volontaire à l’âge de 18 ans des immigrés pour solliciter la nationalité française (avec obligation de justifier d’ un certain nombre d’acquits : parlé, écrit,connaissance sommaire de notre Histoire etc.) - fixer annuellement, après avis et vote du Parlement un quota d’immigrés répartis par origine. - revoir toutes les libertés (Lois PLEVEN, GAYSSOT, TAUBIRA, LELLOUCHE, PERBEN) qui ont été petit à petit retirées aux français sous des prétextes divers (stigmatisation, cohésion nationale (?), etc.) et plus généralement la « muselière légale » mise en place dans leur pouvoir d’expression. POUVOIR D’ACHAT : Une distorsion peut être mise en lumière dans le monde du travail français : les salariés du secteur privé voient leurs revenus régulièrement augmentés, tandis que la fonction publique a vu le gel de son point d’indice depuis le quinquennat HOLLANDE, confirmé par le gouvernement actuel (PHILIPPE). Toutefois le salaire moyen net mensuel dans la fonction publique d’État est supérieur à celui du secteur privé. Avec une caractéristique importante : les salaires nets du privé, au niveau de l’encadrement, dépassent très vite ceux du secteur public. Pour ce qui a trait plus particulièrement aux retraités, l’augmentation des pensions fonction publique a été parfois bloquée ou très fortement ralentie depuis 4 années ( mini-saupoudrages : 0,8 % en 2017 et 0,3 % en 2019 ). Les « pensionnés » AGIRC/ARRCO, quant à eux, étant pénalisés depuis 2015 par une sous-indexation de révision de leurs retraites de 1 % par rapport au taux annuel de l’inflation. Blocages aggravés par l’augmentation, au 1/1/2018, des taux de CSG. OR : Le COÛT de la VIE a, depuis 2014, augmenté de 5 % (selon UFC Que Choisir) alors que l’État (INSEE) affiche un coût de la vie de 3,65 % (?!!) Pour l’INSEE de nombreux secteurs de prix ont baissé (ameublement, électroménager, biens audiovisuels et informatiques) alors que d’autres affichent des taux d’augmentation irréels (alimentaire, carburants, etc.) A contrario il n’est pas inintéressant de citer un haut responsable du département des comptes nationaux de l’INSEE, qui reconnaît : « En moyenne, les français n’ont pas eu de gain de pouvoir d’achat depuis 10 ans » (Mensuel QC n° 577) Nos concitoyens jugeront … PROPOSITIONS : - Le principe, abandonné en 1983, de l’indexation des salaires sur les prix a conduit incontestablement à une diminution des pouvoirs d’achat. Il convient donc de fixer une AUGMENTATION ANNUELLE des traitements ET pensions égale à la progression annuelle des prix à la consommation avec un taux butoir de 2 % ECONOMIE/RETRAITES - Rétablissement de 3 jours de carences pour tous les fonctionnaires (Etat, Territoriale et hospitalière) en cas d'arrêt de travail (régime général) Suppression de la compensation pour les fonctionnaires de l'augmentation de la CSG « Afin de compenser les effets, pour les agents publics, de la hausse de 1,7 point de la contribution sociale généralisée (CSG) au 1er janvier 2018, le Gouvernement a décidé la suppression de la contribution exceptionnelle de solidarité (CES) de 1 % et la création d'une indemnité compensatrice » - Même bases de calcul des retraites entre public et privé en mixant celles-ci. Par exemple inclusion des primes dans le traitement des fonctionnaires pour un calcul sur un revenu annuel réel, Mais, privé comme public, calcul sur la moyenne des 10 dernières années avec un âge de départ à 63 ans pour tout le monde et 42 ans de cotisations pour une retraite à taux plein. Visés : tous les régimes spéciaux, EDF/GDF, SNCF, RATP, AIR FRANCE, Banque de France, Marins, Mines, Clercs de Notaires, Opéra de Paris, Agents territoriaux etc etc..... Abrogation du statut des intermittents du spectacle avec obligation de s'établir comme auto entrepreneur ou une autre forme juridique selon le chiffre d'affaires avec affiliation aux régimes de SS et de retraites existant, * * * HORS SUJETS (?) EUROPE : L’Europe de M. Jean MONNET (autre pourfendeur des peuples dans son projet de vider de leur substantifique moelle les « démocraties gênantes » des Etats membres) vient de fêter ses soixante années d ‘existence. Et pourtant, les modes de prises de décision (actes, directives, lois) au sein de L’union Economique n’ont toujours pas permis d’avancées véritablement significatives, et les membres de la Commission européenne ne sont toujours pas élus. Le traité de Lisbonne a quelque peu gommé les freins que constitue le vote à l’unanimité, en introduisant le vote à la majorité qualifiée (art. 16 TUE et 238 TFUE) selon le principe de la double majorité. Il s’agit, selon le cas, d’adopter un texte soit par un minimum de 55 % des pays (16/28) composant la Commission ET que ceux-ci représentent 65 % de la population de l’UE, ou 72 % des membres de la Commission (21/28) ET que ceux-ci portent 65 % de la population totale, selon l’origine du texte. Une minorité de blocage peut s’opposer en réunissant 4 Etats membres de la Commission représentant 35 % de la population de l’UE. Sauf que, les décisions portant sur la fiscalité de l’UE, les accords commerciaux et la PAC, notamment, sont exclues et demeurent devoir être adoptées à l’ UNANIMITÉ. PROPOSITIONS - élire, ou désigner parmi les élus issus des élections du Parlement européen, les membres de la commission . - voter (à la majorité qualifiée) une directive afin d’agréer et limiter les lobbies tout en encadrant strictement leurs champs et modes d’intervention. - revoir le Traité de Lisbonne afin que les textes traitant des politiques fiscales et commerciales soient adoptés à la majorité qualifiée. - supprimer le cas de double majorité : 72 % des EM de la Commission ET 65 % de leurs populations. Cas prévu lorsqu’une proposition de Loi n’est pas issue de la Commission ou du Haut Représentant aux affaires étrangères et à la sécurité commune (PESC) SERVICES de SANTÉ : Les services d’urgence des hôpitaux publics : Régulièrement l’engorgement des services d’urgence est mis en avant pour justifier de son de son incapacité à traiter normalement les pathologies affluentes, voire les graves dysfonctionnements dont ont pu pâtir certains patients. Ces graves anomalies de notre système de santé sont dues, pour nous, à trois causes : ① la gratuité du service public des hôpitaux, ② le régime de travail hebdomadaire (35h00) et l’insuffisance, en conséquence, de personnel. Non compte tenu de la gestion prioritaire du budget alloué aux établissements, ③ la difficulté à contacter, en dehors des heures et jours ouvrés, son médecin traitant (SOS Médecin étant également un organisme payant) PROPOSITION à l’attention de Mme la Ministre BUZYN Agnès : - les causes ② et ③ sont les moins faciles à gommer, par contre la gratuité lors d’arrivées impromptues aux Services d’Urgence doit être revue. - hormis le cas de conduite dans ces services par les SAMU lesquels ont déjà apprécié les réelles urgences, une caution systématique sera exigée des patient(e)s (ou leurs accompagnants). Celle-ci pourrait être fixée forfaitairement à 50€. Au même titre que les autres soins cette somme sera remboursée aux ayants droits avec une part non-remboursable de 10€ liée directement à l’intervention du service URGENCES. Nul doute que l’attractivité des services publics de santé pour leur gratuité diminuera rapidement. On nous opposera le principe intangible de la « gratuité de notre service de santé ». Pour quelles raisons ? Les soins sont vraiment GRATUITS, au sens étymologique du terme, aujourd’hui, en France ?

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Etat Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?


CONCLUSION J’ai beau parcourir le programme santé du nouveau Président de la République je ne vois guère de choses innovantes mais beaucoup de déclarations d’intention : optimiser le parcours de soin, développer la chirurgie ambulatoire, augmenter la pénétration des médicaments génériques, lutter contre les déserts médicaux, etc. Deux candidats proposaient la suppression de l’AME1, Madame Le Pen tout d’abord, et Monsieur Sarkozy qui marche depuis longtemps sur les pas de cette dernière. Madame Le Pen était quasi certaine d’être présente au second tour mais, il était aussi plus que probable qu’elle ne sera pas Présidente de la République. Tout n’était pas à jeter dans le programme du Front National mais on y trouve surtout des pistes d’économies dirigées contre les émigrés comme on pouvait s’y attendre. Monsieur Sarkozy avait aussi dans son programme santé la suppression de l’AME mais lui a été sorti de façon nette des « primaires républicaines ». Donc envolé le milliard d’économie ! Madame Le Pen, Monsieur Sarkozy, je vous engage à consulter le code de déontologie médicale et vous verrez que votre proposition odieuse tombe à l’eau ! Le candidat Fillon, champion de la primaire de la droite et du centre, a déclaré aussi qu’il supprimerai l’AME. Enfin, M. Fillon n’a pu s’empêcher de tomber dans le cliché du revenu du plombier intervenant en urgence qui serait selon lui supérieur à celui du médecin intervenant en situation identique. Sans vouloir vous offenser M. Fillon aviez-vous connaissance du prix de revient d’une visite de nuit d’un médecin généraliste ? Au parti socialiste, Benoît Hamon proposait un numérus clausus conventionnel dans les zones sur-dotées, voilà une bonne mesure mais pour le reste on est plus que mesuré sur son programme. Le président Macron s’est engagé à : - un remboursement intégral des lunettes, prothèses auditives et dentaires à l’horizon de 5 ans. Le coût est de plus de 4 milliards annuels tout de même ! Qui financera? une modification du financement de l’hôpital public puisque la part de la T2A2 sera ramenée à 50 %, une distribution des médicaments à l’unité, cette mesure envisagée part d’une constatation erronée selon Emmanuel Macron un médicament sur 2 acheté ne serait pas consommé mais aucune étude ne fait mention de ce constat. D’autre part, une expérimentation menée sous le dernier gouvernement a donné des résultats mitigés. une réintroduction de l’hypertension artérielle sévère dans la liste des ALD30, voilà une excellente mesure cette pathologie supprimée de la liste sous l’ère Sarkozy peut générer à moyen et long termes des complications graves. l’instauration d’un service sanitaire obligatoire pour les étudiants en santé, la réintroduction d’un jour de carence en cas d’arrêt de travail à l’hôpital public (projet réalisé) par le Ministre des Comptes publics, le doublement du nombre de maisons de santé pour lutter contre les déserts médicaux, l’intention est louable mais actuellement les maisons médicales ouvertes ont beaucoup de mal à recruter et à stabiliser leurs effectifs, 5 milliards d’investissement à l’hôpital public, où ? comment ? 15 milliards d’économie dans le domaine de la santé sans que l’on connaisse aujourd’hui par le biais de quelles mesures. Au total, rien de bien enthousiasmant dans le programme de santé du Président nouvellement élu. 1/ augmentation du prix des cigarettes de un euro par an pendant 3 ans afin de lutter contre le tabagisme, un peu léger Mme la Ministre quid de l’éducation et de la prévention. 2/ Onze vaccins vont être rendus obligatoires pour les jeunes enfants parfait sauf que ces vaccins sont déjà pratiqués par les médecins ! Des sanctions en cas de refus des parents sont prévues mais seront-elles appliquées ? J’ai connu beaucoup d’enfants non à jour sur le plan vaccinal fréquenter les établissements scolaires publics ou privés. 3/ Le doublement des maisons médicales est engagé pour un coût de 400 millions sur le mandat d’Emmanuel Macron. On ne peut être que plus mesuré sur cette disposition pour les raisons évoquées plus haut. On pourrait mettre en place des équipes mobiles pour le suivi des malades chroniques par exemple. Aucune mesure n’est prévue pour harmoniser le déséquilibre démographique des professionnels de santé sur notre territoire. 4/ Le plan de financement de la sécurité sociale 2018 est très décevant et Mme Buzyn ex médecin hospitalier semble avoir exonéré la médecine de ville de possibles économies et pourtant il y a là des gisements de réductions de dépenses importants. 5/ On peut également déplorer le manque de mesure de lutte contre la iatrogénie à l’origine de nombreuses hospitalisations notamment chez les séniors. 6/ Enfin, la consommation excessive des psychotropes en France et d’antibiotiques ne semble pas préoccuper notre ministre pourtant cette dernière classe de médicaments est la cause de plus de 12 000 décès chaque année dans notre pays en raison de leur usage massif et inadapté. Parmi les préconisations faites dans les différents chapitres précédents il convient de distinguer trois sortes de mesures génératrices d’économies : 1/ Le respects des textes et lois actuels : les décrets sur les transports sanitaires permettent d’économiser immédiatement un milliard d’euros simplement en appliquant les textes, respect des conventions signées avec les différentes professions médicales et paramédicales, quelques exemples : temps d’exécution des actes infirmiers et de kinésithérapie non respectés, veiller au bon usage de la CCAM3 par les médecins, renforcer le travail des organismes obligatoires contre les abus et les fautes, accentuer la lutte contre les fraudes par redéploiement d’une partie du personnel affecté à des tâches inutiles ou inappropriées : 200 millions la première année en sus des 200 millions d’ores et déjà récupérés sur les fraudes, et une professionnalisation des employés de l’Assurance Maladie permettra d’améliorer très nettement ces chiffres. 2/ Des décisions avec effets immédiats : réécriture du décret sur l’apnée du sommeil, gain et baisse des tarifs des prestataires : 150 millions d’euros économisés, gel des honoraires des médecins généralistes et des spécialistes, le chapitre inflation est je pense démonstratif sur l’augmentation du pouvoir d’achat des médecins généralistes : 1 milliard annuel décaissé injustement. Une augmentation de paiement forfaitaire serait plus juste en récompensant les praticiens les plus vertueux, l’augmentation du prix de l’acte favorise bien souvent prioritairement les praticiens les plus médiocres qui ne lésinent pas à multiplier les actes afin d’accroitre leurs recettes, dénoncer l’accord sur le remboursement partiel des assurances professionnelles de santé des spécialités à risque élevé : gain pérenne de 400 à 500 millions d’euros annuels, suppression ou au moins réduction de l’activité des centres d’examen de santé des CPAM qui n’ont atteint que partiellement le public qui était leur cible, économie minimale 75 millions d’euros annuels, déremboursement des médicaments homéopathiques qui n’ont pas fait preuve de leur efficacité : gain immédiat et définitif de 120 millions d’euros chaque année, fixation du prix des médicaments par les régimes obligatoires et non par l’Etat , une baisse de 5 % entrainerait une économie de 1 milliard annuellement, accentuer la pénétration des génériques par des mesures d’incitation auprès des pharmaciens, cette catégorie de médicaments a déjà généré 8 milliards d’euros d’économie mais leur usage est de 50 % inférieur à celui de nos voisins Allemands, atteindre 85 % de DMP afin d’optimiser la coordination des soins et d’améliorer les contrôles des services médicaux de l’assurance maladie, les quelques milliers de dossiers déjà ouverts sont insuffisants pour chiffrer l’économie potentielle, remise en cause de l’accord sur les dépassements d’honoraires en ville et suppression du secteur privé dans les centres hospitaliers publics : gain brut espéré 1,5 milliard annuel dont il faudra déduire une augmentation des salaires des praticiens renonçant aux dépassements d’honoraires dans le secteur public. 3/ Des décisions de moyen et long termes : On ne pourra pas chiffrer les économies exactement réalisables, néanmoins il y a là un potentiel considérable de dépenses à éviter aux Français sans altérer la qualité des soins de plusieurs milliards d’euros au cours d’un mandat présidentiel. - renégocier la convention avec les chirurgiens- dentistes en plafonnant le prix des prothèses et des implants dentaires. Evidemment, le gain pour l’Assurance Maladie sera nul mais très important pour les patients, il sera direct par un coût immédiat moindre des soins et indirect par une diminution de leurs cotisations auprès des organismes complémentaires, plusieurs centaines de millions de gain de pouvoir d’achat sont à attendre sur ce poste de dépense. Les négociations conventionnelles de cette profession avec l’Assurance Maladie viennent d’échouer, le ministère de la santé doit prendre ses responsabilités. - suppression des pédiatres et des gynécologues médicaux en ville avec report de leur activités sur les médecins généralistes : l’économie est d’au moins 5 euros par acte voire plus si ces deux catégories de spécialistes sont en secteur à honoraires libres : il y a en France environ 8000 pédiatres dont 2800 à activité libérale ou mixte, le nombre d’actes par pédiatre libéral est de 3700 par an, le gain financier minimum pour les usagers serait au moins de 50 millions d’euros mais pour l’Assurance Maladie un peu moins car le salaire des médecins hospitaliers est supérieur au revenu net des pédiatres libéraux. Le nombre de gynécologues médicaux est d’environ 2000 dont les deux tiers ont moins de 50 ans. L’économie sera moindre que pour les pédiatres car leur nombre est inférieur et les actes techniques (comme les échographies) seront effectués soient par les radiologues ou les gynécologues obstétriciens toutefois, le gain financier serait d’une dizaine de millions d’euros. Ces gains sont faibles mais, ce serait là une reconnaissance pour les médecins généralistes qui peuvent pratiquer bon nombre d’actes effectués à présent par les gynécologues médicaux et les pédiatres, - contractualiser avec les ophtalmologues afin que leur activité se résume en un rôle de consultant, de suivi des pathologies lourdes ophtalmologiques ainsi que de chirurgien de l’œil, la correction optique ne devrait être qu’exceptionnelle dans leur pratique. Quant aux opticiens, il leur sera désormais interdit de vendre à partir d’une seule ordonnance deux paires de lunettes pour le même patient sauf demande expresse de l’ophtalmologue. Ils pourront en revanche réévaluer la correction optique avec une ordonnance datant de moins de 5 ans et non de 3 comme actuellement. Ainsi, les Français verront leurs dépenses en optique diminuer car le prix de deux paires de lunettes n’est pas le même que celui d’une seule paire (à qui voudrions nous faire croire cela) et indirectement les organismes complémentaires seront contraints de diminuer les cotisations de leurs adhérents d’autant. Je vous incite à aller consulter la liste des plus grandes fortunes françaises vous comprendrez aisément, - l’hôpital public déjà en manque de moyen humain devra cependant faire des efforts en matière d’organisation afin d’augmenter la productivité des services, lutter contre l’absentéisme par tous les moyens notamment en instituant un délai de carence de 1 jour au moins en cas d’arrêts de travail, faciliter les développements de carrière pour maintenir les différentes catégories de personnels au sein des centres hospitaliers. - restaurer la garde obligatoire des généralistes avec application généralisée du tiers payant à partir de 18h, les jours fériés et les week-ends afin de décharger les services des urgences des hôpitaux publics qui reçoivent trop de patients qui ressortent de la médecine générale. - la mesure phare décrite dans les chapitres précédents est l’instauration d’un numérus clausus conventionnel pour toutes les professions médicales et paramédicales. Cette mesure, du ressort du ministère de la santé et de ses représentants régionaux à savoir les ARS, s’instaurera progressivement au fur et à mesure du départ en retraite ou de l’arrêt de l’activité libérale des professionnels de santé dans les bassins de vie où ces professionnels sont en surnombre. Cette mesure sera génératrice de plusieurs milliards d’économie pour l’Assurance Maladie à l’horizon de la fin du prochain mandat présidentiel. Evidemment, les professionnels de santé cumulant activité libérale et retraite ne pourront échapper à cette réforme. Les médecins dans les zones sur-dotées ne pourront avoir recours à un remplaçant pendant leurs absences.

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Fiscalité Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?


Que ceux qui promulguent l’austérité, les restrictions budgétaires, les taxes et impôts…..montrent l’exemple au peuple. Que soient abolis les privilèges dont bénéficient ministres, sénateurs, députés, parlementaires... Pourquoi, par exemple, concernant les retraites, ne participent-ils pas à l’effort collectif indispensable pour rétablir l’équilibre économique du pays. Lorsqu’un citoyen cotise 1 euro, il touchera une retraite de 1,5 euro s’il est salarié et une pension d’environ 2 euros s’il est fonctionnaire. Lorsqu’un parlementaire verse une cotisation de 1 euro, sa retraite s’élève à environ 6€. Si les citoyens doivent travailler pendant 40 ans pour toucher une pension de 1129 euros, les députés peuvent y accéder en cotisant pendant 5 ans seulement. Pour quelle raison les personnalités politiques sont-ils épargnées par les réformes et ne participent-ils pas à l’effort collectif qu’ils exigent des particuliers ? Aujourd’hui, un député perçoit une pension moyenne de 2700 euros nets par mois et il peut faire sa demande de retraite à partir de 65 ans. Les cotisations des députés ne couvrent que 12 % de la totalité des prestations versées par leur caisse de retraite. L’État leur accorde une subvention légale votée à l’Assemblée. Ainsi, les 52 millions indispensables pour payer la retraite des parlementaires sont-ils à la charge des contribuables : selon cette étude, les citoyens payent 2376 euros sur les 2700 euros de retraite moyenne accordée aux députés. Les sénateurs touchent une pension moyenne de 4382 euros après la modification de 2010… Au même titre, ne serait-il pas juste que les Président de la République, ancien Président, leurs épouses, parlementaires, députés, sénateurs....payent, comme tout citoyen, leurs logements, leurs impôts, leurs véhicules, leurs essences, leurs obsèques.... Il faut réduire leurs salaires, frais et primes, à un niveau décent de réalité salariale selon les fonctions remplies. De même faut-il interdire le cumul des mandats et plafonner les revenus annexes que peut avoir un parlementaire. Arrêt d’une politique fiscale favorisant les plus fortunés et les entreprises qui impacte les dépenses publiques La réduction du déficit public est une priorité absolue de Monsieur Macron mais sa politique fiscale est d’une injustice flagrante qui favorise les plus fortunés et les entreprises. En effet, les mesures gouvernementales concernant les réductions de la fiscalité des plus fortunés et des entreprises ont un effet néfaste sur le déficit public en privant l’État de sources de revenu sans garantir l'investissement des entreprises, en plus d'un résultat limité sur l'économie et l'emploi. Qu’est-ce qui justifie que les plus riches continuent de profiter d’exonérations sans précédents et, qu’en 2019, 40 milliards soient versés aux entreprises au titre du « crédit d’impôt compétitivité emploi » et en allègement de cotisations ? De plus ces mesures fiscales se font sur le dos de l’ensemble des protections sociales et des services publics qui risquent de s’effondrer, faute de financements. La fiscalité doit orienter l’épargne française vers les investissements dans les entreprises qui prennent des risques, qui innovent et qui créent les emplois de demain », voilà la note d’intention explicite de Monsieur Macron pour le budget 2018. Cette logique a dicté la suppression de l’ISF comme l’instauration d’un bouclier fiscal très avantageux sur les revenus du capital… Comment le gouvernement peut-il ignorer que l’épargne des plus riches ne se transforme pas en investissement mais en spéculation et ne profitent pas aux entreprises, mais à d’autres spéculateurs. Ainsi, la logique des entreprises est de plus en plus financière et non pas industrielle comme le prouve l’explosion du nombre de grands groupes qui s’endettent, non pas pour investir, mais pour rémunérer les actionnaires en dividendes ou en rachat d’actions… Suppression de CIC, principale dépense fiscale de l'Etat. Même en transformant le CICE en allègement général des cotisations patronales, le budget 2019 choisit donc de pérenniser ce principe, sans que cela n’ait pourtant d’effet probant ni sur l’emploi ni sur l’investissement. Ces allègements pour les entreprises vont pourtant coûter l’année prochaine deux fois plus cher aux finances publiques. Le CICE est payé aux entreprises l’année suivante de son attribution. Donc, en 2019, les entreprises toucheront à la fois les crédits d’impôt sur les salaires de 2018 – soit 20 milliards – et les baisses de cotisations sociales sur ceux de l’année en cours - soit encore 20 milliards. Il faut donc réexaminer l’ensemble des niches fiscales pour identifier les « dépenses fiscales » ou «niches fiscales » qui permettent aux contribuables, et notamment les plus fortunés, d’échapper à l’impôt. Il faut donc remettre en place l’ISF, supprimer le CICE, taxer de manière plus importante les revenus du capital (suppression du PFU). La suppression du CICE c’est un cadeau de 40 milliards d’euros aux entreprises sans aucune contrepartie, l’ISF et le PFU ont représenté 5 milliards de réduction d’impôt offerts aux plus riches en 2018. Des milliards prélevés sur l’ensemble des ménages et les retraités Concernant la taxe d’habitation, il est prévu en 2020 sa suppression pour les 20 % de contribuables les plus riches soit 12 milliards de perte pour le budget de l’état. Il faut donc remettre la laisser en place pour ces 20% pour un gain de 12 milliards d’euros Par ailleurs, la loi Pacte comporte plusieurs dispositifs qui réduisent encore les impôts des entreprises. Ainsi, le seuil à partir duquel s’applique le taux normal pour la contribution au Fonds national d’aide au logement (0,5 % au lieu de 0,1 %) et celui à partir duquel l’employeur doit participer à l’effort de construction (0,45 %) est relevé de 20 à 50 salariés et le seuil n’est supposé franchi que lorsqu’il l’a été pendant 5 années consécutives (article 6) Le coût estimé pour les finances publiques est de 500 millions en année pleine. Par ailleurs, le forfait social (20 %) qui remplace les cotisations sociales pour les rémunérations extra-salariales, permet de réduire la tentation pour les entreprises de verser de l’intéressement ou de la participation au détriment des salaires. Or, l’article 57 supprime le forfait social pour la participation dans les entreprises de moins de 50 salariés (où elle est facultative; elle est obligatoire au-dessus) et pour l’intéressement dans les entreprises de moins de 250 salariés (sachant que l’intéressement est facultatif). L’article 59 le réduit à 10% pour les versements des entreprises sur un plan d’épargne d’entreprise affecté à l’actionnariat salarié. L’ensemble coûtera au départ 600 millions aux finances sociales. On notera qu’il s’agit de deux nouvelles niches sociales basées sur deux seuils arbitraires, qui privent la Sécurité sociale de ressources et incitent à l’évasion sociale (remplacer des salaires par de l’intéressement) Concernant la loi pacte, il faut supprimer l’article 6, remettre le seuil de 20 salariés et augmenter la contribution au Fonds national d’aide au logement à 1% pour un gain de 500 millions d’euros et supprimer les articles 57 et 59 concernant le forfait sociale. Il faut également réduire les taux de TVA, impôt injuste acquitté par tous les contribuables indépendamment de leur niveau de revenu et de leur capacité contributive. Il est nécessaire que l’impôt sur les sociétés soit un outil tourné vers l’efficacité économique et la justice sociale. Il doit inciter les entreprises à accroître l’investissement productif, notamment pour développer l’emploi, et à investir massivement dans la formation et la recherche. Il faut également réformer la fiscalité locale afin de diminuer les charges des ménages à faible revenu, réduire les inégalités territoriales, rendre les entreprises plus responsables vis-à-vis de leurs lieux d’implantation, assurer l’autonomie financière des collectivités en leur donnant notamment les moyens financiers pérennes, coordonner la fiscalité des pays européens, dans une logique progressiste de lutte contre le dumping fiscal, concernant l’assiette et les taux de l’impôt sur les sociétés et l’imposition des revenus financiers. Pouvoir et intérêts économique : une surveillance particulière et punitive du conflit d’intérêt. Il y a en effet une grande différence, surtout financière, au détriment du plus grand nombre et de la dépense publique, quand l’écriture des lois, amendements, décrets… sont motivés, non pas pour défendre l’intérêt général mais défendre les intérêts privés de corporations ou de multinationales au détriment des dépenses publiques. Il existe des lobbyistes qui fournissent clé en main des amendements voire des propositions de loi aux députés afin de défendre leurs intérêts financiers. Cela est d’autant plus inquiétant quand l’on constate le nombre important de ministres, (et autres) nommés par Monsieur Macron, ayant des liens avérés aves lesdits lobbies. Le ministre de l’Agriculture est lié au lobby de l’agroalimentaire, la ministre du Travail a été directrice des ressources humaines pour de grandes entreprises comme Dassault ou Danone, le premier ministre lui-même a été employé d’Areva, le géant du nucléaire, comme cadre chargé d’influencer les décisions de l’administration... Comment juger, dès lors, la publication d’un rapport (août 18) préconisant la construction de six réacteurs nucléaires EPR de dernière génération en France ? Quant à la ministre de la Santé, elle a fait une bonne partie de sa carrière dans l’industrie pharmaceutique. Peut-on accepter qu’une ministre de la Santé présente de tels conflits d’intérêts avec de nombreux laboratoires pharmaceutiques ? Comment peut-on imaginer que la médecine puisse être libre et indépendante vis-à-vis des intérêts financiers colossaux des laboratoires pharmaceutiques ? Or, la suppression des liens d’intérêts entre experts, responsables administratifs et politiques, et laboratoires pharmaceutiques permettrait d’améliorer la sécurité sanitaire et d’économiser 15 à 20 milliards d’€ annuels, assurant ainsi la pérennité de la Sécurité sociale et le remboursement des lunettes, dents et appareils auditifs sans prélèvements supplémentaires. Mais elle nécessite le sens de l’intérêt public, un courage et un désintéressement qui ne paraissent plus à la mode comme le démontre la pratique personnelle de Madame Buzyn : les conflits d’intérêts ne lui font pas peur, elle pratique le cumul public-privé efficacement, mêlant fonctions publiques diverses et conseillère de nombreux grands laboratoires pharmaceutiques, dont, entre autres, Sanofi Pasteur et GSK. Ainsi, en imposant 11 vaccins obligatoires, Madame La Ministre se contrefiche de l’intérêt général, elle remercie tout simplement ses anciens employeurs et plombe les finances publique. Pourquoi le Royaume-Uni et l’Allemagne ont-ils aboli depuis longtemps toute obligation vaccinale et ne souffrent-ils pas plus d’épidémies que nous, malgré les vagues de migrants qui se pressent chez eux ? Retirer aux Français le droit de décider en toute connaissance de se faire vacciner ou pas est une aubaine pour SANOFI et son vaccin principal, Infanrix dont le prix étonnamment passe de 7 à 40 euros environ, à multiplier par le nombre de naissances annuelles, sans oublier les rappels. Cette obligation coûtera environ 12 millions d’euros pour l’Assurance maladie et les familles ne seront remboursés qu’à hauteur de 65% par l’assurance maladie (sauf ROR).. Pour conclure, peser sur l’écriture de la loi reste l’apanage des actions lobbyiste auprès du gouvernement et de l’Elysée. Or « ce lobbying est le plus opaque, puisque le processus de décision interministérielle reste largement secret » car si la loi Sapin 2, votée fin 2016, a bien créé un répertoire des représentants d’intérêts, il ne permet pas de connaître l’identité des conseillers et fonctionnaires rencontrés par les lobbys et reste trop vague sur leurs activités pour servir de garde-fou. L’exécutif est loin d’avoir franchi le cap de la véritable transparence. Lutter enfin efficacement contre la fraude fiscale et supprimer le "verrou de Bercy". La lutte contre les paradis fiscaux et l’évasion fiscale est incontournable pour plus de justice fiscale. Les paradis fiscaux ne sont pas une pathologie de la mondialisation financière, ils en sont un rouage. L’impact de l’opacité financière a des répercussions globales au niveau économique car elle contribue au développement des comportements irresponsables dans le secteur financier et favorise l’instabilité financière. Suppression de l’article 121 de la loi de finance 2016 pour les entreprises qui pratiquent l’évasion fiscale et adoption de l’amendement 340 sur la transparence fiscale. Fin 2015, l'amendement 340 qui aurait permis une lutte efficace contre l’évasion fiscale des entreprises a été torpillé par 97% des députés. La loi de finance 2016 avec l’adoption de l’article 121 tranquillise les entreprises qui pratiquent l'évasion fiscale avec une amende ridicule maximale de 100 000 €. Ainsi environ 100 milliards d’euros par an continuent de manquer dans les caisses de l’état français. Suppression de l’allègement de « l’Exit tax » sur la demande du gouvernement Macron. Cet allègement est un nouveau cadeau fait aux plus riches au détriment des concitoyens les plus modestes. L’exit tax, avait pour objectif de lutter contre l’exil fiscal : les plus fortunés qui partaient à l’étranger devaient attendre 15 ans avant de vendre leurs actions, sous peine de payer 30 % sur les plus-values qu’ils réalisaient à l’étranger. Avec cet allègement, ils devront patienter entre deux et cinq ans, trois fois moins longtemps, avant de pouvoir vendre leurs actions sans être taxés. Pour être redevables de cette taxe, les entrepreneurs concernés doivent détenir, en moyenne, plus de 800 000 euros en action Baisse des effectifs au ministère du Budget, de l’Économie et des Finances (2593 postes en moins) en 2018 Quelle cohérence entre les discours du gouvernement et les faits ? Comment justifier que la plus forte baisse en terme d’emplois publics porte, à nouveau, sur les ministères du Budget, de l’Économie et des Finances (une perte de 20% de leurs effectifs depuis 2002). Faut-il aller plus loin alors que la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale devait être une priorité mais que le gouvernement Macron prévoit 2130 autres suppressions de postes pour 2019, soit autant de personnel en moins pour véritablement lutter contre la fraude fiscale ? Pour lutter efficacement contre la fraude fiscale, les belles paroles ne suffisent pas, il faut des lois certes mais aussi des moyens humains

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Etat Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?


Organisation de l’état : Au niveau de l’Elysée : L’affaire Benalla a mis en lumière des dysfonctionnements majeurs au plus près du chef de l’Etat (Amateurisme ? Complaisance ? Protection personnelle du Chef de l’Etat ? Désorganisation totale ? Peur de contrer un réputé proche du Président ?) auxquels il faut remédier. Clarifier les positions et missions de chacun en ne faisant appel qu’aux services publics concernés (Police, sécurité intérieure, protection de personnalités, etc..) et réorganiser entièrement le fonctionnement. Les réactions du gouvernement au rapport de la commission d’enquête du Sénat sont choquantes et de mauvaise foi. Il serait grand temps de laisser de coté une arrogance et une hauteur interdisant toute critique, même justifiée et constructive. L’exécutif devient de plus en plus autoritaire, surtout avec une Assemblée Nationale toute à sa majorité ou presque, et non représentative du vote des Français par manque de proportionnelle. Il faut en finir avec les interventions directes du Président sur des affaires graves (Pressions sur la Commission d’enquête (honteuse) de l’Assemblée Nationale, conditions de perquisition du domicile de M. Benalla, intervention du conjoint de la responsable de sécurité du Premier Ministre,..). Ca suffit : cela c’est tout sauf le » nouveau monde » ! Le Parlement : Concernant le sénat, on a vu le contre-pouvoir salutaire qu’il a pu exercer lors de cette commission d’enquête, il faut donc le conserver malgré son rôle uniquement consultatif. Mais il faudrait revoir absolument son train de vie, « même s’il ne coûte que 3 euros par an aux Français » (drôle de conception de l’utilisation de l’argent public de la part de M. Larcher !). Il faut diminuer le nombre de sénateurs, peut-être un seul par grande région, revoir également tous les avantages non justifiés (prêts, par ex), et ceux liés à certaines fonctions particulières (questure, per exp). Concernant l’Assemblée Nationale, là aussi il y a des économies importantes à faire, et avant tout, baisser le nombre de députés. J’ai appris qu’un(e) député(e) a proposé de taxer les avantages procurés par les comités d’entreprise. Ainsi donc, chaque fois que l’on propose des baisses de dépenses du train de vie de l’état il ne s’agit « que de petites sommes, quelques millions », mais une taxe sur un ticket de cinéma à prix réduit ou sur une entrée d’expo à 10 euros au lieu de 13, cela parait lucratif !!! Au-delà de la fiscalisation de tout (sauf encore de l’air qu’on respire, mais jusqu’à quand ?), cela montre la déconnexion de ceux qui ne voient que ce qui peut être pris aux Français, sans reconnaître leurs propres avantages à raboter, telle la députée qui n’arrivait pas à vivre avec 5000 euros par mois. Quelle indécence ! Mais le plus important est de la rendre plus représentative du vote des Français, ce qui est loin d’être le cas actuellement et mène à une désaffection des urnes. Il faut absolument de la proportionnelle pour redonner aux gens l’envie d’aller voter. Il ne faut pas rétablir le cumul des mandats et cesser que la politique puisse être un emploi à vie, avec les cumuls de retraites et avantages y afférant. D’ailleurs, ceux-ci devraient être plafonnés. Pour les députés et sénateurs, deux mandats successifs seraient largement suffisants, afin d’éviter tout risque d’accointances inappropriées tissées avec le temps. Pour les maires, au contact direct de la population et bien au fait de leurs besoins, le nombre de mandats pourrait être plus important. La République, c’est aussi l’égalité des droits pour tous : dans un souci de justice et d’équité, il faut les mêmes conditions statutaires pour les élus et hauts fonctionnaires (retraite, frais professionnels, etc,..) que pour les autres salariés du public, à chaque réforme votée. La loi à venir sur les retraites va-t-elle concerner nos députés et sénateurs, s’ils sont maintenus ? Je viens d’apprendre que les députés ont voté en 2018 une augmentation de leur retraite, effective à compter du 1 er janvier 2019, pendant que M. Macron a décidé de plafonner à 0,3% l’augmentation des pensions de retraite en France, et alors même que la croissance était prévue à 1,9 %. D’ailleurs la retraite des députés est-elle impactée par la hausse de la CSG comme les autres depuis un an ? La crédibilité des parlementaires passe enfin par la prise de conscience d’efforts à faire de leur coté pour le redressement national dans un souci de justice. Organisation du pouvoir et de la haute fonction publique : Actuellement, il y a trop de pouvoir vertical, tenu par une seule caste, les énarques et hauts fonctionnaires, qui ont une formation uniquement juridique, financière et politique, mais aucune prise en compte de la réalité du terrain pendant leur cursus. Pourquoi ne pas utiliser systématiquement l’expérience des maires pour les inclure dans les décisions de proximité et de vie quotidienne ? Il faut repenser l’enseignement de l’ENA ou la remplacer par des écoles plus ouvertes sur la société, limiter l’action des réseaux et ouvrir les fonctions à des gens de terrain reconnus, mais ayant les compétences nécessaires, pas à des « copains » (exemples avec M. Benalla qui était sur le point de truster toute la sécurité de l’Elysée du haut de ses 26 ans, sans aucune formation spécifique, alors même qu’il y a des services de Police dédiés ou M. Philippe Besson, nommé consul général de France à Los Angeles : quelle compétence pour le poste (écrivain) ? Comment ne peut-on y voir le fait de favoriser un proche, comme sous la royauté et comme dans « l’ancien monde » tant décrié par M. Macon? Et l’argument de dire que cela a déjà existé par le passé efface toute idée de rupture que voulait incarner le Président. Ce principe de réseaux et de copinages fait que, après l’échec de l’école, nos enfants, lorsqu’ils arrivent à un certain niveau d’étude ne peuvent accéder à certaines fonctions. Cela contribue à la fin de l’ascenseur social. Il faut que les nominations des hauts fonctionnaires, personnels diplomatiques, etc... ne soient pas faites par une seule personne, ministre ou encore moins Président de la République, mais par des instances had hoc qui ne donnent pas l’impression de népotisme, de copinage ou de « fait du Prince ». Il est nécessaire de retrouver l’exemplarité des personnels politiques vantée par Emmanuel Macron pendant sa campagne, mais vite oubliée : Richard Ferrand en pleine information judiciaire a quand même pris la tête de l’Assemblée Nationale. M. Le Paon, ancien patron de la CGT, « jeté » après des malversations, mais recasé au Conseil économique et social (d’où il pourrait partir pour un autre fromage !). Pire : Agnès Saal qui a volé l’état pendant huit ans (dont 40000 euros de frais de taxi en dix mois, y compris pour son fils, alors qu’elle avait un chauffeur à disposition !!!), est revenue après seulement six mois de suspension dans les hautes sphères de l’état, alors qu’elle aurait dû être radiée à vie de la fonction publique. Qu’en serait- il d’un petit fonctionnaire pour moins que cela ? Quelle crédibilité ont tous ces hauts fonctionnaires qui dépensent sans compter? Il faudrait que tout écart soit sanctionné avec une notion de facteur aggravant lié à la fonction. Et je ne parle pas de M. Benalla protégé au plus haut niveau, tant sur le point personnel que judiciaire, et qui, malgré le parjure devant les commissions parlementaires, les usurpations de qualité professionnelle rue de la Contre escarpe, l’utilisation frauduleuse de matériel sensible, le mélange nauséabond des genres (contrat de sécurité privé, alors qu’encore en fonction à l’Elysée), est resté libre de tout mouvement et au dessus des lois, pendant des mois. Est-ce la République exemplaire que l’on nous avait vendue ? Elle doit, au contraire, être incarnée par des personnages ayant le sens de l’Etat, et non la priorité de leur intérêt particulier. Il faut supprimer les Commissions en tout genre, Conseil économique et social en premier lieu, sinécure pour recaser les copains y compris M. Le Paon, parti de la CGT dans les conditions infamantes que l’on sait, et qui va bientôt être recasé ailleurs !), « agences nationales », « autorités indépendantes » telles que dénoncées par exemple dans le Canard Enchainé il y a quelques mois. Dans ce cadre, donner plus de pouvoir et de moyens à la Cour des Comptes et instaurer une obligation de faire les modifications recommandées après chacun de ses rapports et, dans le cas contraire, communiquer de façon claire et publique sur des choix politiques assumés. Il faut, certes, des règles et des lois pour organiser l’état et préserver la liberté de chacun, mais on devient, avec de nouvelles normes chaque jour, le pays des interdictions, alors qu’on est le pays des Droits de l’Homme ; on étouffe sous les directives, les décrets, tout est légiféré au quotidien dans les moindres détails, on étouffe. Les services publics : Les services publics doivent être pensés pour le public et non pour le confort des agents (exp : mairies fermées le mercredi). Les heures d’ouvertures des établissements publics doivent être le plus large possible, les crèches doivent être adaptées aux salariés en horaires décalés. La fonction publique doit se réformer : on pourrait imaginer de transférer certaines taches à des sous-traitances : ne peut-on déléguer à des prestataires certains métiers ? Les jardiniers des mairies doivent-ils être fonctionnaires ? Les menuisiers et électriciens des hôpitaux ? Les agents de ménage des locaux municipaux, etc…. La sécurité de l’emploi devrait s’arrêter en cas de manquement, voire de faute. Pour parler des hôpitaux, ce que je connais le mieux par exp , un agent, un cadre surtout, peut être démontré comme défaillant, il va être déplacé dans un autre service, et il ne se passera rien. Un agent qui, lui, est en butte à une maltraitance de sa hiérarchie ou à une souffrance au travail, n’a aucune instance extérieure à l’établissement envers qui se retourner, seules des instances internes lui sont proposées : le CHSCT peut le seconder, mais dans la limite de ses moyens, le médecin du travail est salarié de l’hôpital et ne va pas se mettre en difficulté avec son DRH, l’inspecteur du travail, seul possible interlocuteur extérieur, n’a qu’un rôle consultatif. Le tribunal administratif peut être saisi (seulement à condition qu’il y ait sanction), mais met au moins 2 ans à statuer. Dans le privé, un salarié peut faire appel aux Prudhommes s’il est dans ce cas. Il ya eu des suicides retentissants montrant le « malaise » des hôpitaux , mais qu’a-t-on fait ? A t’on revu la toute puissance de l’administratif au dépens du médical ? Pourquoi ne pas en venir à une direction collégiale plus adaptée? J’ai alerté Mme Buzyn et Olivier Véran qui s’était dit sensible à la souffrance au travail dans les hopitaux, mais sans aucune réponse de leurs services ou attachés. Concernant les hôpitaux, justement, il faudrait en redéfinir les missions : doit-on continuer à engorger les urgences avec de la bobologie, maintenant que l’hôpital va être dégagé du carcan de la TAA (et avec laquelle les consultations étaient d’une grande rentabilité)? Multiplier les partenariats hospitaliers privé / public, le privé pouvant s’occuper de soins plus courants et à moindres risques, ce qui libèrerait des lits à l’hôpital. Développer le travail en réseau avec les médecins traitants, les infirmières libérales, les centres de santé, les assistantes sociales et les services médico-sociaux, surtout dans les domaines de la psychiatrie et de la gériatrie, pour éviter des hospitalisations en amont, et réduire les journées d’hospitalisation constituées par du pur hébergement du fait de difficulté à aménager un retour à domicile ou un placement adéquat à la fin des soins en aval, ce qui engorge considérablement certains services hospitaliers. Pourquoi y a-t-il des maisons de retraite à l’hôpital, couteuses, ne peut-on séparer les lieux de vie et les lieux de soin? La Police de commissariat, au plus près de la population est considérablement paupérisée, contrairement à des services dits prestigieux, très gourmands en budgets. Est-il plus dangereux, pourtant de travailler au RAID ponctuellement, ou à Police Secours tous les jours, en rajoutant l’impression d’inutilité que les policiers peuvent avoir avec une justice qui ne « suit » pas ? Les « prestigieuses » Directions Centrales sont-elles optimisées dans leur fonctionnement ? Il faut un retour à l’ordre public sans frilosité, identifier les casseurs des manifestations et que les sanctions soient significatives, revoir la philosophie du maintien de l’ordre avec l’échec du diktat « d’éviter le contact à tout prix » (exemple avec le choc ressenti pendant les manifestations du 1er mai devant des forces de l’ordre immobiles), sanctionner durement les agressions contre les représentants de services de l’état (pompiers, policiers, etc..), ne plus tolérer même des actes considérés comme moins graves, comme bruler de drapeau. Il est nécessaire d’envoyer des signaux forts pour une exigence de respect et d’appartenance à une Nation commune de la part de tous. La sécurité de l’état devrait interdire certains choix dangereux, quelle que soit la situation financière catastrophique de la France, telles les ventes de ports et d’aéroports, surtout à des puissances étrangères. Si l’on veut récupérer de l’argent, il ne faut pas refaire avec la Française des Jeux, très lucrative, ce que l’on a fait avec les autoroutes ! Concernant l’école, Il faut demander du courage et de la fermeté aux inspecteurs d’académie pour soutenir les enseignants, faire respecter partout, quelque soit le quartier, l’école, sensibles ou non, la notion de laïcité, le respect envers les enseignants, que ce soit de la part des parents ou des familles, réfléchir à des réponses appropriées mais fermes aux discours sectaires haineux et communautaristes, voire aux menaces qui peuvent être proférées devant le maitre. Il faut une exigence totale et une tolérance zéro dès les plus petites classes contre ce que les remontées de « Pas de vague » ont pu mettre au jour, même s’il faut rester prudent sur ce qui circule sur les réseaux sociaux. Le « Pas de vague » aurait fait remonter que le fait d’accepter de voir de tels incidents et les régler officiellement aurait une d’incidence négative sur la carrière des inspecteurs d’académie. Si c’est le cas, c’est le contraire qu’il faudrait instaurer ! Bien entendu, il faudrait que l’Education Nationale soit, dans ses résultats, à la hauteur du budget pharaonique de son ministère, ce qui est loin d’être le cas ! Les filières proposées devraient être plus en correspondance avec les besoins professionnels du terrain, et prendre en compte les métiers émergents. Concernant l’immigration, il faut redéfinir nos besoins réels en main d’œuvre : est-il normal que nos enfants subissent en fac de médecine un numerus clausus drastique pendant que les hôpitaux de Région Parisienne tournent avec des médecins étrangers ayant obtenu leur diplôme à l’étranger ? Il faut définir clairement des quotas en fonction des besoins réels du pays, réévalués tous les 3 ou 5 ans. Mais avant, il faut insérer nos propres jeunes en décrochage aux métiers moins qualifiés. Pourquoi ne pas donner des formations gratuites, souvent courtes, aux jeunes sans qualification en partant du principe qu’ils vont refuser certains travaux (on manque de bouchers, de poissonniers, de main d’œuvre dans le bâtiment,..)? Et si c’est le cas, ne peut-on pas se poser la question d’un maintien du RSA ou d’ASSEDICS ? Pour les étrangers accueillis légalement ou en attente de papiers, il faut réinstaurer des cours de langue obligatoires, un parcours d’information à leurs droits, mais aussi à nos coutumes, notre culture, notre Droit, la notion de citoyenneté, d’appartenir à un nouvel et même ensemble National théoriquement choisi, l’obligation de respecter les valeurs de la République qui doivent être au dessus de tout autre considération, religieuse ou autre (cf. programme d’intégration allemand avec cours obligatoires sur un rythme de temps plein pendant plusieurs mois). Pour autant le droit de vote, même aux élections locales ne doit être réservé qu’aux citoyens français. Pour les étrangers en situation irrégulière, il faut étudier plus rapidement leurs droits, renforcer et systématiser les reconduites à la frontière pour les autres, négocier avec les états qui refusent les extraditions (Mali, par ex) et traiter avec les états d’où proviennent les mineurs isolés (Maroc, par ex), et décider de ce qui peut être fait pour ceux qui refusent de dire de quel pays ils viennent. Concernant la liberté de culte et les droits individuels, il faut en définir clairement les limites, séparer définitivement les idéologies des cultes (Salafisme et confrérie des Frères Musulmans, par exemple, d’autant que, même les dits « quiétistes », prônent des valeurs contraires à celles de la République, comme l’inégalité entre les hommes et des femmes, l’homophobie, l’anti sémitisme, l’idée que la Oumma est au dessus de la Nation, l’apostasie considérée comme un crime, etc…), ne tolérer aucun débordement ni revendication dans l’espace public de matière à troubler l’ordre public et la liberté de circuler (prières de rue, interdites, d’ailleurs, en Algérie), ou à discriminer les femmes et les minorités (demandes de demi-journées pour les femmes à la piscine) et ensuite faire respecter la loi partout (on voit encore des Niqab en banlieue), afin de protéger tous les citoyens, quelque soit leur foi, et en premier lieu les Musulmans pratiquant dans le respect du droit. Refuser de prendre en compte « l’islamisation de l’Islam », comme le dit Mohamed Cherkaoui, c’est nous mettre tous en danger, car c’est l’origine du terrorisme que nous connaissons ces dernières années. Or nous ne pouvons que constater une certaine complaisance vis-à-vis des musulmans tentant toujours des revendications en contradiction avec nos valeurs pourtant universelles, de la part des politiques comme des médias, qui aboutissent à un ressenti de « deux poids deux mesures » dangereux pour la cohésion nationale et un nouvel anti sémitisme violent qui ne se cache plus et qu’on a voulu longtemps ignorer parce que venu d’une frange de la population musulmane. Il faut en finir avec la fracture de la société due au communautarisme de plus en plus marqué que les autorités font semblant de ne pas voir en laissant la population abandonnée, créée par le sectarisme d’idéologues utilisés comme missionnaires par des puissances étrangères et aggravé par le regroupement familial qui fait que nombres de jeunes issus de l’immigration préfèrent aller au « pays » se choisir un(e) conjoint(e). Cela demande du courage, des débats en amont avec des autorités musulmanes et des intellectuels, d’origine musulmane entre autres, quitte à revoir nos positions et nos alliances à l’international.

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Démocratie Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?


Aujourd'hui et pas dans trois ans , cinq ans etc.(comme pour le métham sodium une première victoire !) Le gouvernement Français peut-il par ordonnance interdire le glyphosate sur le territoire ?(question posée à Edouard Phillipe Premier Ministre le 27/02/2018) sans réponse à ce jour! (copie presse Nationale,Ministères Santé et agriculture,Radios Nationales RTL, Radio-France, RMC, France-Bleu Loire-Océan) Madame Rolland Maire de Nantes Présidente Nantes Métropole,Madame Morançais Présidente Région,Madame Klein Préfète ,Monsieur Grosvalet Président Département, "Bruno Le Maire, Ministre", pour: La sécurité sanitaire n'est pas négociable ! Monsieur De Rugy, Madame Buzyn Ministre( dossier à l'étude);Monsieur Hervé Le Borgne UFC Que Choisir Nantes, LE MEDIA,Monsieur,Yannick Jadot Eurodéputé, Madame Lambert Présidente FNSEA, Monsieur Patriat Sénateur, Monsieur Ronan Dantec Senateur,Monsieur Moreau Député, Laurent Pinatel Confédération Paysanne, Monsieur Cabanel Sénateur, Monsieur Perico Legasse Public Sénat))Monsieur Nicolas Hulot.................. (Demande, de suspendre les prélèvements de l'eau de la Loire par la SAUR , effectuée près Monsieur Alix Maire de Sainte-Luce sur Loire sans réponse à ce jour) ........................... Bonjour, Monsieur le Premier Ministre, "Prévention à la santé Publique, Alerte Sanitaire!" L'eau des maraîchers qui est puisée, en Loire, par la SAUR,(Station de pompage de Bellevue Sainte-Luce sur Loire) est très polluée.(pancarte impropre à la consommation , eau non potable jardins de la Minais inaugurés par Monsieur le Maire de Sainte-Luce) Tous les maraîchers, les habitants des bords de Loire(Sainte-Luce sur Loire, Saint-Julien de Concelles,Mauves, Thouaré-sur Loire, Nantes-Est) etc, devraient cesser d'arroser et laver leurs légumes, les fruits, avec cette eau dangereuse pour la santé depuis des années !(eau non filtrée pas de contrôle) Il est très important d'interdire les prélèvements de l'eau de la Loire et de ses affluents.(suite aux analyses, la SAUR qui distribue cette" eau brute" aux maraîchers et aux particuliers, ne répond pas! )Enfants malades, femmes enceintes, bébés, les fruits et les légumes peuvent générer des problèmes intestinaux etc! Les produits vendus dans nos magasins et sur les marchés sont-ils analysés? Permettre seulement aux communes des bords de Loire l'arrosage des pelouses municipales ? aux pompiers pour le remplissage des citernes. Pourquoi interdire? les échanges avec l'Amérique Latine , alors que les exploitants Français empoisonnent la population depuis plusieurs années ? et continuent avec le soja transgénique !Cancer... Remerciements anticipés de bien vouloir me donner votre point de vue. Veuillez recevoir , Monsieur , le Premier Ministre , l'expression de ma parfaite considération. Patrick Loy Ancien Professeur Sainte-Luce sur Loire ( Nous ne dirons plus, comme pour LACTALIS il y a 6 mois nous ne savions pas!...) Les fleuves et les rivières de France sont polluées les nappes phréatiques aussi ! Les néonicotinoïdes tuent les abeilles, le glyphosate et autres produits détruisent la nature! les viticulteurs sèment la mort ! Vous pouvez intervenir , pour les interdire . C'est maintenant qu'il faut agir et non dans trois, cinq ou dix ans. La santé de nos concitoyens est entre vos mains, merci pour eux !... ------------------------------------------------- L'essentiel Les micropolluants sont des composés susceptibles de présenter des effets toxiques à de très faibles concentrations. Les pesticides sont des micropolluants organiques, produits par l’industrie chimique. des mesures de pesticides sont réalisées dans l’eau de la Loire,entre Sainte-Luce et Nantes,de la Maine à la mer, entre Les Ponts-de-Cé et Nantes. Parmi les molécules mesurées, 26 sont plus fréquemment quantifiées, principalement des herbicides. L’AMPA,suivi de l’atrazine déséthyl, sont les deux molécules les plus quantifiées. Elles sont respectivement issues de la dégradation de deux herbicides, le glyphosate et l’atrazine interdite d’utilisation en 2003. ------------------------------------------------------ Création d' emplois: Controler et Analyser les fruits et les légumes,des marchés Nantes, Sainte-Luce sur Loire, Doulon, Maraîchers, vergers Bellevue, Saint-Julien de Concelles, Amaps!etc... Sur tous les marchés de France et dans tous les magasins!(Viande ,légumes ) Abattoirs ,Usines de fabrication de plats cuisinés, élevages, fermes,!... ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- La contamination du lait maternel par les polluants de l’environnement Le lait maternel est depuis toujours l’aliment qui convient le mieux aux nourrissons de leur naissance jusqu’à l’âge de 6 mois. La Nature fait bien les choses puisque la composition de ce lait s’ajuste aux besoins de Bébé au fur et à mesure de leur croissance. Jusque là, tout va bien et il est logique qu’une maman choisisse d’allaiter son enfant plutôt que de le nourrir avec du lait en poudre maternisé.(LACTALIS) Pourtant depuis quelques années, les scientifiques internationaux nous alertent régulièrement sur la contamination du lait maternel par des substances toxiques. Celles-ci seraient issues de notre environnement quotidien et se nommeraient pesticides, phtalates, métaux lourds, PCB, dioxines, furanes, muscs de synthèse, retardateurs de flammes bromés et composés perfluorés… Qu’en est-il en réalité, est-ce que ces études sur la contamination du lait sont sérieuses ? Si oui, quels sont les risques si Bébé ingère tous ces polluants ? Si je souhaite allaiter, comment faire en pratique pour réduire les risques de contamination de mon lait? Toutes les réponses à ces questions sont dans la suite de cet article. Je préfère un lait sans polluants ! Réponse: oui, les études qui prouvent la contamination du lait maternel sont sérieuses et oui, les molécules découvertes dans le lait des femmes peuvent avoir des effets négatifs sur la santé d’un nourrisson. Pour vous aider à bien comprendre ce phénomène de pollution du lait maternel, il me semble indispensable de faire quelques rappels sur la physiologie de la lactation. La physiologie de la lactation Le sein est une glande formée de 15 à 20 lobes séparés par du tissu conjonctif et adipeux. Les lobes sont reliés au mamelon par des canaux galactophores. Dès le début de la grossesse et sous l’influence des hormones (prolactine, hormone placentaire lactogène, œstrogènes et progestérone), cette glande se modifie en développant des cellules sécrétrices (acinus) et des tubules supplémentaires reliés aux canaux excréteurs. Durant le dernier trimestre de la grossesse, les éléments nutritionnels constitutifs du lait maternel commencent à s’accumuler dans les cellules acineuses. Ces éléments nutritifs (protides, glucides, lipides, enzymes, vitamines, sels minéraux) proviennent du plasma de la maman. Ils traversent les membranes des vaisseaux sanguins capillaires pour entrer dans les cellules acineuses où ils subissent parfois des transformations. Ils sont au final excrétés sous forme de gouttelettes de lait dans les canaux galactophores. Voici trois schémas pour vous aider à visualiser ces mécanismes: schema acinis/ Glande mammaire Glande mammaire, acinus sécréteur et cellule acineuse – Les trois premiers jours qui suivent la naissance d’un bébé, les glandes mammaires sécrètent une substance épaisse et jaune appelée colostrum. Ce colostrum est composé de 85% d’eau, de 9,8% de protéines, de 2,8% de glucides, de 2,6% de lipides et de 0,4% de sels minéraux, d’enzymes et de vitamines. Il est riche en immunoglobulines et en globules blancs qui vont protéger le nourrisson des premières infections. Ensuite durant 15 jours, la composition du lait se modifie petit à petit . Au bout de trois semaines, le lait maternel contient en moyenne 85% d’eau, 1¨% de protéines, 7 % de glucides, 4% de lipides et 0,5% d’électrolytes, d’enzymes et de vitamines. A quel moment le lait maternel est-il contaminé par des polluants? Les origines de la contamination Avant tout, il faut savoir qu’un grand nombre de substances polluantes sont lipophiles. Autrement dit, elles ont une forte attirance pour les lipides et s’y associent pour former des composés plus ou moins stables. Par conséquent, on les retrouve liées aux lipoprotéines du plasma ( dans le sang) et également associées aux lipides des tissus adipeux (dans les graisses de réserve). C’est le cas des phtalates, des nonylphénols , du triclosan, des dioxines, des Polychlorobiphényles (PCBs), du méthylmercure, du cadmium, etc… Durant la lactation, les lipides des tissus gras de la maman sont mobilisés pour fabriquer une partie des triglycérides destinés au lait maternel . Si avant d’être enceinte, la maman a absorbé et stocké des polluants dans ses graisses, ceux-ci vont être libérés en même temps que les lipides auxquels ils sont associés. L’ensemble « lipide+polluant » va pénétrer dans les cellules sécrétrices des glandes mammaires . Lorsque le lait sera excrété, il contiendra donc des polluants qui vont être ingérés par Bébé au cours des tétées. Il existe d’autres mécanismes de passage des polluants de l’organisme de la maman au lait maternel. -Du fait de leur petite taille, certaines substances toxiques présentes dans le sang de la maman peuvent traverser les membranes des cellules acineuses puis passer dans le lait. C’est le cas des « éléments traces » ou métaux lourds tels que le plomb, le cobalt, le strontium, .. Le cas particulier du plomb: si la maman a absorbé du plomb provenant de ses amalgames dentaires ou d’aliments contaminés, une partie de celui-ci est stockée dans les tissus osseux. Or, le calcium du lait maternel provient à la fois des aliments absorbés chaque jour par la maman et des réserves contenues dans ses os. Lorsque du calcium est prélevé au niveau des os, le plomb stocké dans ceux-ci est libéré et repasse dans la circulation sanguine maternelle. Ensuite, il traverse les membranes des vaisseaux sanguins puis celles des cellules acineuses pour se retrouver au final dans le lait maternel. On peut donc dire que la contamination du lait maternel tire son origine de sources passées et présentes: Si l’organisme de la maman a stocké des polluants avant le début de l’allaitement, ceux-ci vont être libérés et parvenir aux cellules sécrétrices lorsque les tissus gras et osseux seront mobilisés pour fournir les nutriments destinés au lait. Si durant la période où elle allaite, la maman ingère ou inhale des polluants: ceux-ci traversent la paroi des intestins ou des alvéoles pulmonaires et se retrouvent dans le sang. De là, ils contaminent les cellules acineuses et par conséquent le lait en cours de fabrication. Les polluants du lait maternel: d’où viennent-ils et quels sont leurs effets sur la santé? Les pesticides Les produits toxiques utilisés par les agriculteurs conventionnels et les jardiniers amateurs pour protéger les cultures passent dans le lait maternel . Les pesticides contaminent les végétaux, les animaux puis l’organisme de la mère De nombreuses études mettent en évidence la présence dans le lait maternel des pesticides suivants: des insecticides et herbicides organophosphorés: malathion, glyphosate, chlorpyriphos, diazinon, dimethoate, .. des insecticides organochlorés: DDT, DDE, chlordécone, lindane, chlordane, .. des insecticides, fongicides et herbicides carbamates: carbofuran, aldicarbe, carboryl des insecticides pyréthrinoïdes de synthèse: fenvalerate, permethrine, deltamethrine, cyfluthrine,.. Ces molécules absorbées par l’organisme s’accumulent progressivement dans les graisses, le cerveau, la thyroïde et les reins. La plupart sont toxiques pour le système nerveux (neurotoxicité), pour le système immunitaire (immunotoxicité) et pour la reproduction (reprotoxicité). Certaines sont suspectées d’être cancérigènes (augmentation des risques de lymphomes et de leucémies). Etude Hibiscus U 625 Inserm-Dr Luc Multigner- Résidus de chlordécone et métabolites du DDT contaminant le lait maternel en Guadeloupe - 2004 Etude Hibiscus U 625 Inserm-Dr Luc Multigner- Résidus de chlordécone et métabolites du DDT contaminant le lait maternel en Guadeloupe – 2004 Pour ceux et celles qui souhaitent en savoir plus, voici deux liens d’études sur leur présence dans le lait maternel: Observatoire des Résidus de Pesticides: les bébés sont exposés aux pesticides par le biais du lait maternel Présence de Glyphosate dans le lait des mères Les phtalates Ce sont des molécules plastifiantes utilisées dans la fabrication des matières plastiques, des cosmétiques, des textiles et des médicaments. Parmi ces phtalates, deux molécules sont particulièrement préoccupantes: le Bisphénol A plus connu sous le nom de BPA: c’est un perturbateur endocrinien à effet œstrogéno -mimétique. Il favorise également certaines pathologies cardio-vasculaires. Cf.Thèse d’Axelle Cariot sur la présence du BPA dans le lait maternel (Thèse de Doctorat en Santé Environnement/Université de Poitiers -2012). Le Di (2-ethylhexyl) phtalate ou DEHP est classé » Toxique pour la reproduction ».Cf. Fiche de l’INRS dehp-afssaps Présence de phtalate reprotoxique (DEHP) dans le lait maternel. Recommandations de l’AFSSAPS Les retardateurs de flamme bromés Ce sont des substances chimiques rajoutées par les industriels dans les tissus, les matières plastiques et les équipements électriques afin de les rendre moins inflammables. living-room-1001932_1920 Retardateurs de flamme bromés dans les textiles et équipements électriques Le lait maternel contient généralement les retardateurs de flamme suivants: -du Polybromodiphenylether ou PBDE -du Polybromobiphenyle ou PBB -de l’Hexabromocyclododecane ou HBCD Ces substances bio-accumulatrices sont des perturbateurs endocriniens qui interfèrent avec les œstrogènes et avec les hormones de la glande thyroïde. Elles peuvent être à l’origine de retards dans le développement et la maturation sexuelle et favoriser l’apparition de troubles neurologiques. Cf. Rapport sur la présence de retardateurs de flamme bromés en France dans le lait maternel (INVS/OPAC-Dosage des Biomarqueurs en maternité dans le cadre de l’enquête-pilote ELFE- Octobre 2007- Vandentorren S.) Le triclosan C’est un conservateur anti-bactérien de la classe des « phénols » qui entre dans la composition de nombreux produits d’hygiène tels que les anti-transpirants, les savons liquides, les dentifrices, etc.. Ce phénol est suspecté d’être un perturbateur endocrinien pour les organes en lien avec les œstrogènes ou les hormones thyroïdiennes. Sa dégradation dans le corps peut être à l’origine du relargage de dioxines cancérigènes. Etude d’Adolfsson- Erici sur la présence de Triclosan dans le lait maternel des mères Les filtres ultra-violets Les anti-UV de synthèse tels que les benzophénones, les cinnamates et le 4-MBC sont des filtres chimiques qui absorbent les UV. Ils sont rajoutés par les industriels dans les produits de construction et d’ameublement en plastique, dans les encres d’imprimerie des emballages alimentaires et dans de très nombreux cosmétiques (crèmes solaires, fonds de teint, parfums, vernis). maquillage-024 vernis ongles Des filtres anti-UV dans les vernis à ongles Le 4-MBC et l’Octylmethoxycinnamate (OMC) sont des perturbateurs endocriniens. Les benzophénones sont classées cancérigènes catégorie 2B par le CIRC. L’étude de Schlumpf M. et al. en 2008 examine en détail la présence de ces filtres UV dans le lait maternel ainsi que leur impact néfaste sur le développement humain. Les composés perfluorés ou Perfluorocarbures L’Acide perfluorooctanoïque ( PFOA), l’ Acide Perfluorooctane Sulfonique ( PFOS) et le Perfluorohexane Sulfonate ( PFHxS) sont des composés utilisés pour fabriquer des revêtements anti-adhésifs (ustensiles de cuisine), des traitements anti-tâches et imperméabilisants (linge de maison, vêtements, chaussures) ainsi que des cosmétiques (traitements capillaires). Les revêtements anti-adhésifs contiennent du PFOA ou du PFOS Ces composés s’accumulent dans l’organisme humain et sont excrétés dans le lait maternel. Ils peuvent être nocifs pour les bébés nourris au lait maternel. fiche-inrs-du-pfoa PFOA- Fiche toxicologique de l’INRS pfos-inrs PFOS- Fiche toxicologique de l’INRS Les métaux lourds On retrouve dans le lait les éléments-traces suivants: –du plomb et du mercure: ils proviennent de l’alimentation et des amalgames dentaires Des amalgames dentaires qui contiennent des métaux lourds .. –du cadmium: sa présence est liée à l’alimentation ( consommation de poissons, coquillages et crustacés) et à la fumée de cigarette. Poissons, coquillages et crustacés contaminés L’ingestion de plomb peut provoquer des anémies, des encéphalopathies, des neuropathies et des altérations mentales. Le passage de mercure et de méthylmercure dans la circulation générale entraîne des troubles neurologiques sévères ainsi que des affections rénales et hématologiques. Le cadmium absorbé au cours de la digestion est à l’origine d’atteintes rénales, osseuses et dentaires. Il favorise l’hypertension et certains cancers. Les gynécologues-obstétriciens du monde entier s’inquiètent de l’impact des toxiques pour la santé reproductive, dont les métaux lourds excrétés dans le lait des mères. En voici pour preuve un extrait de l’Appel de la Fédération Internationale des Gynécologues-Obstétriciens (FIGO/ Mai 2015) Présence de métaux lourds et de polluants persistants toxiques dans le lait maternel. Appel de la Fédération Internationale des Gynécologues-Obstétriciens en Mai 2015. Présence de métaux lourds et de polluants persistants toxiques dans le lait maternel. Appel de la FIGO- Mai 2015. Les dioxines, furanes et polychlorobiphényles Les dioxines (PCDD, TCDD ) et les furanes (Polychlorodibenzofuranes ou PCDF) sont des molécules très toxiques qui apparaissent au cours des phénomènes de combustions incomplètes. Ces substances sont générées par les industries des pesticides, de la métallurgie et du blanchiment au chlore de la pâte à papier, ainsi que par l’incinération des déchets ménagers. Elles se disséminent dans l’air, l’eau et les sols et contaminent les plantes et les animaux. Ces substances perturbent le système immunitaire et les organes de la reproduction. Elles sont aussi cancérigènes. Le blanchiment de la pâte à papier génère des dioxines Les polychlorobiphényles ou PCB sont des substances chimiques qui ont pour propriété d’être pratiquement ininflammables. De ce fait, ils ont été utilisés autrefois comme fluides isolants dans les transformateurs électriques, dans les condensateurs et dans les fours à micro-ondes. Du fait de leur haute toxicité (perturbateurs endocriniens et cancérigènes), leur usage est maintenant interdit mais ils sont toujours présents en grandes quantités dans l’environnement aquatique et terrestre. Dioxines, furanes et PCB contaminent le lait maternel (Cf.Avis sur l’exposition aux dioxines via le lait maternel/ ANSES 2002) Avis de l'AFSSA sur la contamination du lait maternel par les dioxines et les PCB- Octobre 2007. Extrait de l’Avis de l’AFSSA sur la contamination du lait maternel par les dioxines et les PCB- Octobre 2007. Les muscs artificiels Ce sont des molécules odorantes utilisées dans les parfums, les cosmétiques et les produits d’entretien (détergents, lessives et adoucissants). perfume-bottle-932146_1920 Muscs polycycliques dans les parfums Certains muscs polycycliques tels que le tonalide (AHTN) et le galaxolide (HHCB) sont considérés comme très préoccupants pour la santé. Ils s’accumulent dans les tissus adipeux et ont des effets anti-œstrogéniques même à faibles doses. De même, les muscs xylène et cétone sont suspectés de perturber les mécanismes endocriniens et d’être cancérigènes. Différentes études les retrouvent dans le lait maternel: Avis de l’Agence Nationale de la Santé et du Médicament sur l’utilisation des muscs xylène et cétone dans les cosmétiques. L’étude de Rimkus et Wolf en 1996 examine les effets de la présence de tonalide et de galaxolide dans le lait humain. Conclusion Comme vous le constatez par le biais des études scientifiques menées dans tous les pays, il n’est plus possible de remettre en doute la contamination du lait maternel par les polluants de l’environnement. La liste de ceux que vous venez de découvrir n’est pas exhaustive. Ce qui compte à présent pour vous , c’est de savoir comment minimiser la présence de toutes ces substances dans votre lait. Pour cela, je vous propose de lire l’article suivant qui s’intitule « Comment éviter la contamination du lait maternel par les polluants« . Les laits en poudre maternisés: préférez les biologiques!Dans "Alimentation sans toxiques pour bébé" Bien choisir le lait en poudre maternisé pour Bébé Dans "Alimentation sans toxiques pour bébé" Comment éviter la contamination du lait maternel par les polluants Dans "Alimentation sans toxiques pour bébé" Comment protéger Bébé des polluants durant la grossesse et encore après?

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Fiscalité Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?


De quoi sera faite 2019 cela s'annonce sans grand enthousiasme. Partout la presse nous alerte sur les risques grandissants de crise financière, de crise économique, de crise politique, de crise environnementale, etc. Mais des crises qui durent pendant des décennies sont-elles encore des crises ? La plus grande injustice de notre société en 2018 est l’isolement des personnes âgées. En France 300 000 personnes de plus de 60 ans sont en situation de mort sociale. C’est-à-dire sans contact régulier avec la famille, les amis, les voisins…plus 730 000 en EHPAD, (dont 40% n’ont qu’une visite par an de leur famille). Les habitants âgés d'au moins 60 ans représentent 24.9 % de la population soit 15.8 millions de personnes. La durée de vie moyenne a plus que triplé en France en deux siècles et demi, passant de 25 ans en 1740 à plus de 80 ans aujourd’hui. En 2017, l’espérance de vie à la naissance en France métropolitaine atteint 79,5 ans pour les hommes et 85,4 ans pour les femmes. Le taux de pauvreté fixé à 1026 euros par mois concerne 8.8 millions de personnes, c’est-à-dire 14 % de la population. Dans une "société d'abondance et ou de consommation", le statut actuel du salarié et du retraité sont l'extrême pauvreté. « C’est dans la manière dont elle prend en charge ses personnes âgées, que l’on juge de l’état de modernité d’une société. » La question du vieillissement dans notre société est un véritable enjeu et les réponses à apporter correspondent à un véritable choix de société. La prise en charge des personnes âgées est un réel sujet d’inquiétude que cela soit dans les établissements spécialisés ou à domicile, chez elles ou chez le particulier. En Charente Maritime, la population des 60 ans et plus atteint près de 30% de la population, soit 194 000 habitants, en 2020 elle représentera 35%. Le moins que l’on puisse dire est que dans ce domaine la dignité de ces personnes souvent en fin de leur vie est loin d’être respectée, dans un pays classé à la cinquième place mondiale pour la production de richesses. Le président de la République a décidé de faire de la question de la dépendance un chantier prioritaire de son mandat, à l’instar de la réforme des retraites. Gouvernement et patronat dramatisent la situation et mettent en avant la situation économique de notre pays pour justifier l’introduction des assurances privées dans le dispositif de prise en charge de la perte d’autonomie pour les personnes âgées. Nous pensons que d’autres choix sont possibles. Le président de la République a annoncé une loi pour l'aide au grand âge d'ici à fin 2019. Luc Broussy, auteur en 2013 du rapport qui a servi de base à la loi d'adaptation de la société au vieillissement, pose le cadre des débats. L’utilisation du terme dépendance est discriminatoire. Il est apparu en 1997 et ne concerne que les seules personnes âgées. Avant cette date, les personnes âgées dépendaient de la loi d’orientation en faveur des personnes handicapées. « Il y a perte d’autonomie ou handicap lorsque, du fait de limitations de ses capacités motrices, mentales, psychiques ou sensorielles, une personne rencontre des obstacles dans sa vie quotidienne qui compromettent son autonomie en l’absence de compensation. » Dépendance ou aide à l’autonomie l’ensemble des organisations syndicales et associations intervenant sur ce dossier, refusent cette approche stigmatisante de la population âgée. L’être humain a des droits de sa naissance à sa mort et cela quelques soient son âge et son état de santé. C’est pourquoi, elle récuse le terme de « dépendance » pour lui substituer celui d’aide à l’autonomie ou handicap. Tout être humain est dépendant des autres et de son environnement. Cette dépendance est le fondement de la vie sociale. Les problèmes de santé des personnes âgée ne peuvent pas être abordés en soi, mais en lien avec les questions posées tout au long de la vie : école, environnement, travail, habitat... Salariés et retraités, nous sommes tous concernés. C’est une question de choix de société, de la place et du rôle du citoyen de chacun, quel que soit son âge. Tout d’abord, il n’y a aucune fatalité biologique à perdre son autonomie à partir d’un certain âge. Cela dépend de la trajectoire de vie et résulte d’une ou plusieurs maladies. Cela dépend de l’environnement, des conditions de vie et de travail, de l’habitat…Par conséquent cela dépend aussi des luttes menées pour la santé au travail, contre les inégalités sociales. Si on peut concevoir que l’aide à l’autonomie ne soit pas directement du ressort de la maladie, en revanche, elle est directement liée à la santé. la définition de la santé de l’OMS : la santé ce n’est pas l’absence de maladie : elle constitue « un complet état de bien-être physique, mental et social ». Et comme telle, le droit à l’autonomie doit relever de la Sécurité sociale. La vieillesse est un âge de la vie, ce n’est pas une maladie Vieillir c’est vivre et être soumis, comme tous les êtres vivants, quel que soit leur âge, au risque de la maladie, à la perte partielle ou importante de son autonomie. Mais il est nécessaire de combattre les idées reçues : la plupart des personnes âgées sont autonomes. Il n’y a aucune fatalité biologique à perdre son autonomie à partir d’un certain âge. Cela dépend de la trajectoire de vie et résulte toujours d’une maladie. Malgré des conditions de vie et de travail difficiles et l’absence d’une réelle politique de prévention, 73 % des 85 ans et plus, sont autonomes et se disent en bonne santé. 9 %, seulement, des plus de 60 ans bénéficient de l’Allocation personnalisée d’autonomie (Apa) en raison d’une perte d’autonomie totale ou partielle. L’espérance de vie en bonne santé augmente plus vite que l’espérance de vie. Ainsi, un an d’espérance de vie gagné, c’est un an et quatre mois de vie en bonne santé supplémentaires. Les périodes de perte d’autonomie, quand elles existent, sont de plus en plus tardives et plus courtes. Il faut promouvoir une réponse adaptée aux besoins des personnes âgées en perte d’autonomie. Il faut également imposer des choix conduisant à une amélioration de la santé à tout âge, permettant de prévenir la perte d’autonomie : politique de santé, conditions de vie au travail, environnement, habitat… La création d’un nouveau droit : le droit « autonomie », dans le cadre de l’Assurance maladie. Soit par la création d’une « cinquième branche » qu’elle soit de la Sécurité sociale ou de la protection sociale. Tous les spécialistes s’accordent à dire que la prévention est une des données essentielles pour réduire la perte d’autonomie. C’est une conception que nous devons adopter : pour l’être humain, garder toutes ses capacités d’autonomie jusqu’à la fin de la vie, doit être un objectif. Telle qu’elle est organisée, l’aide actuelle que ce soit en établissement, pour l’accompagnement ou le soin, ne répond pas aux personnes âgées notamment. Les financements publics non pérennes et trop dispersés laissent trop de « reste à charge » pour les personnes concernées et leur famille. l’intégration de la prévention dans la politique nationale de santé, incluant l’éducation de la population par l’intermédiaire de la médecine scolaire et de la médecine du travail, ainsi qu’une prévention spécifique à l’âge L’organisation de l’aide à l’autonomie doit coordonner le médical, le médico-social et le social. Soins, aide et hébergement doivent être traité dans un même mouvement, autour de la personne, et non à partir du mode d’aide. La création d’un grand service public de l’aide à l’autonomie, tant à domicile qu’en établissement, en partenariat avec le secteur associatif et à but non lucratif, sur la base d’un cahier des charges fixant les obligations de service public. Les faits. Le risque de perte d’autonomie sévère lors de la vieillesse concerne 5,4% des ouvriers 2,2% des cadres et professions intellectuelles. Proposition de la création d’une prestation universelle de compensation à l’autonomie quel que soit l’âge. L’accroissement rapide de l’espérance de vie crée une situation inédite dans notre société. L’accroissement de la population des plus de 60 ans crée une situation que ne connaissaient pas les générations qui nous ont précédés. Celle-ci est due à deux phénomènes concomitants : l’allongement de la durée de la vie et l’arrivée des générations du baby-boom à la retraite. Le second effet est donc transitoire, du moins en partie. C’est une véritable révolution démographique dont il convient de mesurer l’importance et qui éclaire d’un jour nouveau sur les questions de santé et de perte d’autonomie. Les faits 73% des plus de 90 ans vivent à domicile. Les sommes affectées à la perte d’autonomie ont représenté, en 2010, 24 milliards d’euros toutes aides publiques confondues. Cela représente 1,3 % du PIB. Le besoin de financement s’élèverait à un peu moins de d’un point de PIB en 2020. D’autre part, il faut considérer que l’aide à l’autonomie est facteur de création d’établissements de santé, de services et d’emplois. Elle contribue à l’essor de la recherche et participe au développement de l’économie. Ce n’est pas une « charge. Collectivement les coûts sont très supportables, individuellement, ils sont souvent insoutenables. Gouvernement et patronat dramatisent la situation et mettent en avant la situation économique de notre pays pour justifier l’introduction des assurances privées dans le dispositif de prise en charge de la perte d’autonomie pour les personnes âgées. Des besoins de financement sommes toutes très supportables L’aide à l’autonomie fait partie de nouveaux besoins, liés aux progrès de la société. Elle nécessite la mise en place de réponses adaptées et évolutives. Si on peut considérer qu’elle ne relève pas directement de la « maladie », en revanche, elle relève de la santé. Il s’agit d’un choix de société Quelle part du PIB voulons-nous consacrer à nos « aïeux » et aux personnes en situation de handicap afin de construire « une société pour tous les âges et toutes les situations ». La prise en charge de la perte d’autonomie s’intègre totalement dans les principes fondateurs de la Sécurité sociale : « Faire face aux aléas de la vie de la naissance à la mort ». À ce titre, elle doit relever de la solidarité nationale et non de la solidarité familiale. Il serait souhaitable de créer un nouveau droit dans le cadre de la branche maladie aux côtés de la maladie, la maternité, l’invalidité et le décès. Les faits Le coût d’une maison de retraite médicalisée se situe entre 1 800 et 3 000 euros mensuel, à la charge de la personne âgée. Selon la Drees, 75 % des allocataires de l’Allocation personnalisée d’autonomie (Apa) sont aidés par leur famille. L’obligation alimentaire est devenue insupportable pour de nombreuses familles aux revenus modestes, qui ne peuvent pas payer. Les enfants doivent des aliments à leurs père et mère ou autres ascendants qui sont dans le besoin », indique l’article 205 du Code civil. Il faut entendre par « aliments » tout ce qui est nécessaire à la vie courante : hébergement, nourriture, vêtements, soins médicaux… (Cour de cassation, chambre civile, 28 février 1938). Une obligation similaire pèse sur les parents envers leurs enfants, mais sa portée est plus étendue. Cette aide doit être proportionnée aux besoins du demandeur et aux ressources du ou des débiteurs. Le juge tient compte de la situation du débiteur, pas seulement de ses revenus, mais aussi de ses charges familiales et de logement : dépenses de la vie courante, taux d’endettement, versement d’une pension alimentaire ou prestation compensatoire s’il a divorcé, etc. Lorsque le débiteur ne peut pas honorer la dette envers ses parents c’est l’Etat qui prend en charge. L’aide à l’autonomie fait partie de nouveaux besoins, liés aux progrès de la société. Elle nécessite la mise en place de réponses adaptées et évolutives. Pour la dignité des personnes âgées et le respect des soignants, exigeons des moyens pour des EHPAD intégrés dans un service public, il est mal sain de faire du profit à deux chiffres sur le dos de nos ainés. Les soignants de toutes professions, de toutes les régions de France et de Navarre, alerte le ministère de la santé et le gouvernement sur l’insuffisance des effectifs et des moyens dans les établissements accueillant des personnes âgées (EHPAD) et dans les services d’aide à domicile. La réforme de la tarification introduite par la Loi vieillissement dite « ASV », qui va se traduire par des suppressions massives de postes, est unanimement rejetée par les personnels soignants et leurs syndicats. Il existe trois situations différentes: 1. Grand âge: 1,3 millions de personnes 2. Handicap: 700 000 personnes 3. Invalidité: 600 000 personnes En Charente-Maritime: 14033 bénéficiaires de + de 60 ans sont bénéficiaires de l’APA, ils représentent 7,2% des + de 60 ans. Pour la dignité des personnes âgées et le respect des soignants, nous exigeons que les EHPAD intègrent un service public. Il est mal sein pour une société de faire du profit avec un rendement à deux chiffres sur des personnes vulnérables et pauvres. Les établissements accueillant des personnes âgées (EHPAD) et les services d’aide à domicile rencontrent de graves difficultés mettant en jeu la santé des résidents et des personnels soignants. • La vérité, c’est que la réforme de la tarification issue de la loi ASV de décembre 2015 a fait perdre en moyenne 40 000 € à chaque Ehpad donc concrètement un à deux emplois qu’on supprime • La vérité, c’est que des investissements essentiels ne sont plus réalisés faute de moyens et qu’on ouvre aussi grand les portes au secteur lucratif qui veut faire main basse sur les revenus des personnes âgées qui restent solvables. • La vérité, c’est qu’on nous ment quand on instrumentalise le maintien à domicile pour faire soi-disant face au choc démographique en faisant mine de respecter le souhait des personnes vieillissantes. Les personnels. • Les personnels sont en sous-effectif criant quel que soit le secteur public ou privé. Un constat unanimement reconnue par tous les gouvernants qui se succèdent à la place suprême de notre République. • Les conditions de travail sont particulièrement préoccupantes tant d’un point de vue physique, que psychologique. • A titre d’exemple la profession d’aide-soignante connait un taux d’absentéisme moyen de 10% et un taux d’accidents du travail deux fois supérieur à la moyenne nationale. Plus important que dans les métiers à risque dans le bâtiment et travaux publics. • En France, et notre département n’est pas mieux loti, la moyenne est de 55 professionnels pour 100 résidents, alors que le seuil minimum recommandé est de 80 professionnels. • Le salaire moyen de début de carrière pour une aide-soignante est de 1260€ net mensuel, il passe à 1700€ net après 28 années de service. • L’urgence est la création du nombre d’emploi suffisant, de manière à atteindre ce seuil de 80 professionnels pour 100 résidents, de revaloriser leur salaire dans ce secteur ou les temps partiels et les bas revenus sont la règle. Les résidents. • La maltraitance des personnes âgées, est un fléau que l’on ne peut plus cacher. Elle touche de plus en plus de personnes résidantes en établissement pour personnes âgées. Très souvent cette maltraitance ne découle pas d’une mauvaise volonté de faire du mal intentionnellement, mais elle affecte gravement le résident. Elles sont souvent passives et prennent la forme de soins, de toilettes trop superficiels, 9 à 10 minutes chaque matin consacrées au résident, pour les repas le service est assuré par un minimum de personnel, souvent une aide-soignante pour 15 résidents, le soir il faut coucher un maximum de résidents dans un minimum de temps. Très peu, voire pas du tout de temps consacré aux échanges, à quelques paroles de soutient, réconfortantes. • Le manque crucial de moyens, d’effectifs, de formation des personnels sont pointés du doigt pour ces cas de maltraitances passives. • L’isolement social, la solitude ; l’absence de contacts réguliers entrent dans ces cas de maltraitances des ainés. Ils conduisent inéluctablement à la dépression, à la mauvaise santé physique et mentale, un déclin cognitif s’installe alors plus rapidement. • Là encore la nécessité de soins continus de qualités, et le besoin de compagnie sont incontournables et fondamentaux, pour préserver la dimension humaine et sociale entre les résidents, leur famille lorsqu’elle est présente, avec les personnels dans l’enceinte de l’établissement. Les moyens financiers. • La Charente Maritime offre à sa population âgées en situation de perte d’autonomie, 68% d’établissements privés et seulement 32% d’établissements publics. • Le tarif moyen de ces établissements est de 2181€ par mois, sur notre département. • Ce tarif moyen atteint 1904€ mensuel dans un établissement public, il est de 2408€ dans le cas d’un établissement privé commercial. Dans le même temps le secteur privé commercial évalue ce qui peut être rentable afin de développer des activités lucratives. • Le revenu moyen des retraités est 1300€ par mois et pour 10% d’entre eux, il n’excède pas le seuil de pauvreté. • Dans cette situation le reste à charge est trop important pour de nombreuses familles des résidents dans l’impossibilité de régler la totalité de la facture. • Les prestations d’accueil en établissement, qu’il soit de soin ou non, restent souvent excessivement chères pour l’ensemble de la population. • Un déséquilibre croissant est constaté entre pouvoir d’achat et coût de la prestation. • Dans de plus en plus de cas une obligation alimentaire conséquente, revenant aux enfants et petits-enfants développent des fractures dans les familles, en tout cas grève très largement le pouvoir d’achat de ces derniers. • Dans ces conditions, nous sommes et serons de plus en plus nombreux à ne pas trouver la solution la mieux adaptée pour la personne âgée en difficulté. Les familles pour celles qui le peuvent, seront condamnées à se « débrouiller » au sein du cercle familial, devenir aidants au risque de la dégradation de ses conditions de vie, d’une fracture de la cellule familiale. • La prise en charge de l’état dans le cadre d’une cinquième branche de la sécurité sociale est nécessaire et incontournable, financée par une loi adaptée aux enjeux cruciaux du vieillissement. L’APA, Allocation Personnalisée d'Autonomie doit être revalorisée pour diminuer de façon conséquente le reste à charge des résidents, des familles. L’aide à domicile. • Le besoin d’un service « départementalisé. » • Pour améliorer le système d'aide à domicile, la mise en place d'un service public départemental, est à construire. Une structure une gouvernance qui intégrerait le Conseil général, les collectivités publiques, des représentants syndicaux des salariés et des retraités, et les familles. « Cela permettrait une harmonisation des professions, avec notamment une convention collective, des salaires dignes de ce nom, pour les personnels ». EUTHANASIE ET SUICIDE ASSISTÉ : Nous savons que le droit à vivre humainement, dans un pays riche comme la France, est loin d’être une réalité dès la naissance du fait des inégalités territoriales, sociales et hommes-femmes. Les conditions de la mort connaissent autant d’inégalités. Bien plus, le droit à mourir, la liberté d’un individu face à une maladie incurable, des souffrances insupportables, l’épuisement de ses capacités à préserver ce qu’il estime être “vivre”, ce droit et cette liberté n’existent pas, sont passibles de poursuites et de condamnations. Alors que les États généraux de la bioéthique 2018, les législateurs sont restés en retard sur la demande de la société ? Anne Bert, 59 ans, atteinte de la maladie de Charcot, avait interpellé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, sur le droit à mourir. Celle-ci, sur France-Inter, a renvoyé à la loi Claes-Léonetti, qui permet une sédation profonde et prolongée pour les patients en fin de vie, mettant en avant que « cette loi n’est pas encore complètement déployée partout » et qu’elle souhaitait « d’abord faire une évaluation de la façon dont cette loi était mise en œuvre dans notre pays ». Alors « Les débats sur la loi de bioéthique pourront éventuellement rouvrir ce sujet. » Enfin, elle considérait la position d’Anne Bert comme un « choix individuel » mais qu’ « Aujourd’hui notre société n’a pas fait ce choix-là ». Anne Bert a dû s’exiler pour mourir. Elle a été euthanasiée en Belgique, à sa demande, dans un cadre législatif rigoureux. Ce que révèlent les propos de la ministre, c’est d’une part l’incapacité des gouvernements qui se succèdent à mettre en place en temps voulu et dans toute leur ampleur les mesures et structures votées par le législateur : moyens en soins palliatifs, formation des personnels médicaux et soignants, EHPAD, etc. Ce qu’attestent les rapports des missions officielles successives, les sondages et enquêtes. Une mutation anthropologique de la société. Au-delà des convictions politiques, religieuses ou philosophiques, nos concitoyens sont aujourd’hui convaincus dans leur immense majorité de la nécessité de faire évoluer la législation. Prenant en compte l’évolution de la société, pour faire voter une loi sur l’euthanasie et l’assistance au suicide. Le déni du “mal mourir”, les tabous de la mort cèdent peu à peu la place à une réflexion profonde sur la vie et sa fin, sur une médecine non plus exclusivement curative mais aussi accompagnatrice, sur le respect de l’autonomie de la personne à décider de sa vie et de sa fin. Un sondage de l’IFOP pour le journal La Croix, publié en 2018, a en effet montré que 89 % des Français et Françaises sondés étaient favorables à ce que l’on aille plus loin que la législation actuelle sur la fin de vie. Exil ou “mal mourir” ? Nous nous trouvons aujourd’hui au regard de l’euthanasie et de l’assistance au suicide dans une situation assez comparable à celle qu’ils ont pu connaître jusqu’en 1975 au regard de l’interruption volontaire de grossesse. Soit ils ont les moyens de trouver refuge chez nos voisins européens pour pouvoir y mourir dignement, que ce soit aux Pays-Bas ou au Luxembourg qui ont légalisé l’euthanasie et l’assistance au suicide respectivement depuis 2001 et 2009, en Belgique qui a légalisé l’euthanasie en 2002, ou encore en Suisse où le suicide assisté est toléré dès lors qu’il n’est pas motivé par un mobile égoïste Sortir de l’hypocrisie Il est donc grand temps d’encadrer les quelque 4 000 euthanasies clandestines qui seraient ainsi pratiquées chaque année dans notre pays. En effet, à mes yeux, il est révoltant que celles et ceux de nos concitoyens qui souhaitent mourir plus vite soient contraints de fuir à l’étranger pour y trouver les conditions d’une mort digne. Rarement le législateur aura été contraint de remettre aussi souvent l’ouvrage sur le métier, preuve que malgré les évolutions qu’il a connues, le dispositif encadrant la fin de vie n’est toujours pas adapté aux besoins et aux attentes de nos concitoyens.

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Etat Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?


A l'attention de Mme Buzyn : économies de santé : mon employeur m'offre le vaccin contre la grippe, à ma charge de me faire vacciner. Je n'ai pas besoin d'aller chez le médecin donc plutôt que de payer une consultation juste pour un vaccin, je me rends dans un cabinet d'infirmières. Pour avoir une prise en charge, l'infirmière me demande une prescription du médecin, que je n'ai pas bien sûr. Pourquoi a-t-elle besoin d'une prescription, la vaccination contre la grippe s'adresse à tous, j'ai mon vaccin, une infirmière doit pouvoir vacciner sans prescription. Résultat, j'ai payé 6€ et quelques centimes, sans possibilité de remboursement. Donc l'année prochaine, si je veux faire marcher à fond le système, je demande une prescription à mon médecin, je paie une consultation et je vais me faire vacciner chez une infirmière : résultat : plus de 30 € dépensés par l'assurance santé pour me faire vacciner. Autre point : contrôler davantage les médecins qui donnent des arrêts de complaisance. Je le vis tous les jours au travail, je me demande souvent comment c'est possible pour certains de pouvoir autant abuser, toujours les mêmes qui profitent à fond du système, ce n'est pas une majorité heureusement, il y a encore des français heureux de travailler et respectueux de l'intérêt général. Des médecins se sentent obligés d'entrer dans ce jeu pour ne pas perdre de clients (doit-on encore dire patient), qui tirent à fond sur la ficelle. Je n'ai jamais bien compris non plus, les médecins qui font des prescriptions à partir des listes de médicaments du quotidien que leur remettent leur client. Les médecins n'aiment être pistés mais ils doivent être encore davantage être contrôlés.

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Etat Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?


En s'adaptant aux nouvelles réalités des territoires par des solutions innovantes (type plan Buzyn pour lutter contre les déserts médicaux)

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Etat Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :


Il est inadmissible que le reste à charge du patient s'accroisse de façon exponentielle tous les ans. Et sur le 04 il est insupportable de voir, sous l'impulsion de la Ministre de la Santé Buzyn (mais également de ses prédécesseurs Touraine, Bertrand, Bachelot) et de son "bras armé" l'ARS-Paca, se réduire à "peau de chagrin" le Service Publics de Santé et de Soins et les hôpitaux avec toujours pas de Service de Réanimation Polyvalente dans le CH de Manosque, ce qui nous coûte annuellement 20 vies, comme l’Étude du CHU de Poitiers de 2012 (diligentée par le ministère de la Santé) le démontrait.

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Etat Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :


Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé ne répond pas aux e-mails. Plus de 6 mois pour obtenir mes droits après expatriation. Ma compagne en pacs n'arrive pas a obtenir d'assurance maladie elle est arrivée sur le sol français depuis le 4/12/2017. La Carsat retraite Alsace ne répond pas pour que nous obtenions l'Aspa pour le couple.

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