Date de publication : 2019-03-03
Code postal : 37270

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

?

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Fuir les lobbies, accorder leur place aux organisations syndicales, aux associations de professionnels (type associations des personnels de santé...), aux associations "humanitaires"; mais se défier des associations communautaristes, "indigénistes" et assimilés; bref, accorder la priorité à la laïcité française, à l'intégrations des individus et non à la coexistence de groupes.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Donner toute sa valeur au républicanisme laïque: veiller à respecter le mode d'intégration français, qui s'intéresse aux individus sans les assigner à quelques traits identitaires simplistes. NE PAS TOUCHER A LA LOI DE 1905!! Et donc supprimer ou profondément réforme l'Observatoire de la laïcité devenu un idiot utile du communautarisme et de l'intégrisme. Renvoyer le plus vite possible J.L. Bianco!! En profiter pour demander instamment aux médias de cesser de se référer systématiquement à des soi-disant "communautés"; nous ne sommes pas chez les anglo-saxons! DE TOUTE URGENCE revenir à un enseignement construit de l'histoire, de la géographie et de la culture françaises. Cesser de les noyer dans des objectifs trop vastes et vagues, mais se fixer pour premier objectif que la population française (dont les nouveaux entrants, mais aussi tous les autres) puise raisonnablement maîtriser l'orthographe et la syntaxe françaises, la connaissance des grands mouvements culturels en France, l'espace français, l'histoire nationale. Bref, redonner sa place aux "humanités". Développer un service civique qui favorise la rencontre de tous les jeunes vivant en France, au service de la solidarité nationale. Mais aussi redonner son lustre à la justice. Et à la culture (moyens, mais aussi redéfinition des objectifs des ministères et des institutions).

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Cela évite les baronnies, porte ouverte à bien des tentatives de corruption.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

?

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

None

9. Si oui, lesquels ?

Je n'ai pas d'avis tranché sur cette question.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Indispensable bien sûr. Mais comment les faire revenir vers les urnes alors que certains, comme le montre l'actualité, dénient toute valeur au principe de représentation?

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Décompter les votes blancs comme suffrages exprimés, tout simplement.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Il ne faudrait pas abuser des consultations de type référendaire. Car avec la lassitude, seuls les membres des groupes de pression et les extrêmes voteraient, ce qui mènerait à une réduction de la démocratie de fait.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Je ne sais pas

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Que les députés organisent des réunions d'information et de consultation dans chacune des communes de leur circonscription une ou deux fois pas an.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Le parlement, c'est-à-dire le pouvoir législatif, doit évidemment avoir toute sa place; en espérant que chaque député agisse en âme et conscience, sans forcément se faire le "godillot" de son parti quand il est au pouvoir. Mais... Je n'ai jamais très bien compris à quoi sert le Sénat. Quant au Conseil...

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

Je ne sais pas.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

NE PAS TOUCHER A LA LOI DE 1905 (voir plus haut) !

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Redonner sa place aux "humanités" dans l'école, et ne pas avoir honte d'enseigner en priorité la géographie, l'histoire et la culture françaises, ce qui permettra aux entrants de s'intégrer dans le pays où ils désirent s'intégrer, et à ceux qui sont nés français de savoir dans quel espace ils vivent (voir plus haut, là encore).

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Un service civique travaillant à la solidarité nationale. Mais aussi des politiques moins centrés sur leur carrière, et davantage sur le destin national (revoir la formation de l'ENA, peut-être, et son recrutement?).

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Je ne sais pas.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Je ne sais pas.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les incivilités routières, l'absence de respect de l'environnement au sens large, et de l'environnement quotidien. Et bien sûr cette dérive individualiste qui veut que "la loi c'est ma loi".

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Là est le problème... Eviter en tout cas les discours moralisants qui considèrent les citoyens comme des enfants, et donnent surtout envie de franchir les bornes. Ne pas exagérer la surveillance. Et revoir la place accordée à l' "enfant au centre" de l'école, revenir au sens premier de "l'élève", celui que l'école veut élever ; bref, redonner leur place aux enseignants au centre du système de formation.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

L'idéal serait que chacun se considère comme membre de la société aqu même titre que tous les autres. Mais le monde actuel n'y pousse guère...

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La société française repose depuis bien longtemps sur le mépris: celui des pauvres, des femmes (surtout pauvres), des faibles et des malades, des provinciaux.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Je ne sais pas.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Le problème est européen. Mais on pourrait attendre que la France respecte les engagements d'accueil qu'elle a pris. Il est évident que la France doit être une terre d'asile. Qu'elle doit se préparer aux futures migrations climatiques. Mais qu'elle ne doit pas non plus inciter les habitants des pays africains à écouter les sirènes des réseaux mafieux de passeurs en ouvrant trop largement les portes à l'immigration de travail.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Pourquoi pas.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Au moins que nos instituions politiques réfléchissent aux conditions d'accueil des futures migrants climatiques.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Des logements décents, des possibilités de travail, mais avant tout l'éducation, des enfants mais aussi des parents. Au fait, avec le Brexit, ne serait-il pas temps de rompre l'accord du Touquet et de libérer les côtes françaises de la gestion des frontières du Royaume-Uni?

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Rendre les "solutions" accessibles à tous: pérenniser les subventions à l'isolation et à l'amélioration des modes de chauffage, obliger les offices de HLM à lutter contre les "passoires thermiques" (par des incitations mais aussi des sanctions), ne pas se laisser enfermer dans les "modes" (ainsi la lutte contre le plomb poussa au diésel, aujourd'hui la lutte contre les particules fines pousse vers l'essence alors que ce carburant produit p)lus de CO2 que le diésel...). Envisager des incitations plutôt que des punitions pour pousser les Français à adopter un comportement plus raisonnable.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

La montée de la température, sensible ces dernières années. Et l'aggravation des catastrophes climatiques, même dans nos zones tempérées.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J'isole ma maison, je trie mes déchets, je réduis mes déchets, je me chauffe pour partie au bois, je limite mes déplacements quotidiens en voiture, etc.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Justement l'inquiétude devant les dangers que court la nature.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Le crédit d'impôt pour l'isolation me paraît un bon système. Comme les aides au changement de véhicule.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le covoiturage|Le transport à la demande

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Commune, département, région. Mais les "niveaux" locaux me semblent plus sensibles, plus fragiles face aux lobbies, mais aussi aux groupes de pression (ainsi tous ceux qui s'opposent au développement de l'éolien pour "sauver" le prix de revente de leur maison, et tous ceux qui s'opposent aux taxes sur l'automobile afin de sauver le prix de revente de leur SUV diésel...). Un contrôle de l'état est donc nécessaire. Il serait plus que temps d'en revenir à un développement organisé par des plans à moyen voire long terme plutôt que s'enfermer dans la gestion à courte vue, voire au coup par coup...

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Refuser de signer les traités internationaux (type CETA) qui laissent le pouvoir aux multinationales plus qu'aux états. Mener une politique plus active et volontariste de développement des énergies renouvelables afin d'être crédible dans les négociations.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faudrait prendre distance avec la FNSEA, orienter le maximum de subventions vers l'agriculture locale et bio. Conditionner certaines aides aux entreprises à des engagements (dont l'exécution sera contrôlée) environnementaux. Obliger la grande distribution à transformer ses parkings en centrales solaires. Et bien sûr ne pas faire reposer toute la lutte contre le changement climatique sur les individus, s'attaquer à la recherche du profit immédiat de l'industrie et de l'industrie agro-alimentaire. Prendre vraiment conscience de ce que signifie être le pays le plus touristique du monde: veiller à l'entretien du paysage (et financer les agriculteurs qui l'entretiennent), orienter la production agricole vers la qualité. Et aider les agriculteurs à développer l'accueil touristique dans leurs fermes. Pourquoi ne pas faire un moratoire des dettes des agriculteurs afin de leur laisser le loisir de se réorienter vers la production raisonnée voire bio? Se détacher d'un développement, d'une recherche de croissance fondés sur les "géants", les "champions", les multinationales et accorder bien plus de place (et de subventions) à l'agriculture raisonnée, à l'artisanat, à la recherche de la qualité en général. Multiplier le nombre de contrôleurs des entreprises dont les entreprises agricoles.