Au lieu de communiquer lorsque les gens payent (l'impôt sur le revenu, la TVA, la CSG...), il faudrait communiquer lorsque les gens reçoivent (cet Hôpital, ce collège, ce commissariat, ce tribunal, cette gare, cette station de métro, cette agence pôle emploi, ce passage piéton ... a été financé par vos impôts et a couté ...€ pour son installation et ..€ chaque année pour son fonctionnement).
Faire contribuer les gens selon leurs moyens et faire contribuer la nation (les revenus, les entreprises, les patrimoines) selon ses besoins. En particulier, les droits de succession doivent être augmentés, avec un plancher exonéré, par exemple 2 PASS par héritier et le logement principal pour les héritiers occupants, mais un taux important sur le reste, au moins 50% pour garantir la redistribution.
La TVA sur les produits de première nécessité.
reculer l'âge de la retraite n'est pas une solution tant que les non-cadres n'auront pas une espérance de vie en bonne santé égale à celle des cadres. Augmenter le temps de travail des salariés qui ont des conditions de travail pénibles ne peut pas être imposé sans compensations. Augmenter les impôts de manière inconsidérée peut être vécu comme une iniquité. Certaines aides sociales doivent être attribuées sur une base universelle comme les allocations familiales par exemple.
Le principe doit toujours être de contribuer selon ses moyens et de recevoir selon ses moyens. Par exemple sur les allocations familiales, cotiser en proportion de son salaire et recevoir une allocation fixe revalorisée, par exemple un quart de SMIC par enfant, me paraît équitable.
Le remboursement des frais de santé doit être plus important pour éviter que les catégories défavorisées renoncent à des soins, et en particulier sur le dentaire qui est fortement lié à l'espérance de vie. Le "panier de soin" des mutuelles doit être revu et augmenté en conséquence, quitte à ce que les entreprises augmentent leurs cotisations patronales et y soient invitées par une réduction d'un montant presque équivalent de la taxe sur les assurances accordée dans ce cas.
La recherche publique et privée me semble être insuffisamment financée ou subventionnée et je serais prêt à payer plus d'impôts pour des investissements dans la recherche qui pourraient assurer des emplois à mes enfants dans l'avenir. En particulier, les engagements du traité de Lisbonne ne me semblent pas tenus, et en particulier en France. Un accord européen devrait permettre que le financement des équipements et du fonctionnement de la recherche publique ne soit pas imputé sur les comptabilités nationales moyennant des réductions sur les droits d'utilisation des brevets européens dérivés. Il me semble que les infrastructures devaient être financées sur des obligations d'état et pas sur des impôts. Par exemple l'Eurotunnel a ruiné des petits actionnaires et enrichi des collectivités locales ce qui est injuste. Des infrastructures ne sont pas financées ou ne sont pas maintenues (Exemple le pont Morandi à Gènes) à cause de positions partisanes des partis politiques ou de limites comptables (les 3% de déficit de Maastrich). En ces temps d'épargne mal rémunérée, il suffirait de faire des obligations d'état rémunérées 1% de plus que le livret A et garanties par la BCE pour que des infrastructures nécessaires soient financées hors budget national et l'épargne des particuliers mieux rémunérée. Des péages raisonnables sur ces infrastructures permettraient de rémunérer ces intérêts renforcés.
Les ordonnances Macron-Penicaud ont réduit fortement le nombre d'élus du personnel et décimé mécaniquement les effectifs des adhérents et les moyens des syndicats au moment où le dialogue syndical est plus que jamais nécessaire, puisque les accords de branches et d'entreprises sont sensés compenser la perte des acquis sociaux liés à la simplification du code du travail. Le chèque syndical, finançant en partie l'adhésion d'un salarié à un syndicat, devrait être déductible à 66% de l'impôt sur les sociétés comme les cotisations syndicales le sont de l'impôt sur les revenus.
Je fais confiance aux corps intermédiaires (Associations, syndicats, médias, CESE). Ce sont des collectifs aux quels on peut faire plus confiance qu'a des individus. Ils ont une histoire, une culture, ce qui les rend résilients, durables.
Oui
L'un des principaux problèmes de l'époque actuelle, c'est l'influence excessive qu'ont les grosses entreprises et particulièrement les multinationales sur l'économie et la politique. L'optimisation fiscale prive les états de ressources (GAFA), le lobbying contrôle les opinions publiques (Cambridge Analytica), des modes de management pathogènes cassent des milliers de salariés (accidents du travail, burnout, ...). Mieux que les partis politiques, les médias révèlent l'évasion fiscale, les associations luttent contre les lobbys, les syndicats limitent les dégâts sur la santé physique et psychique des salariés. En particulier, je pense que la loi sur le secret des affaires devrait être amendée.
Pour évaluer la politique du gouvernement, les sondages sont un instrument imparfait. Les sondés répondent souvent de manière superficielle parce que les sondeurs interrogent un panel représentatif où il y a des gens bien informés et d'autres personnes dont l'information est incomplète. D'autre part, les sondés réagissent sur les textes votés, trop tard pour influer sur les textes élaborés. Je pense que les projets de loi pourraient être soumis à des panels de citoyens, construits avec les méthodes de quotas des sondeurs, réunis pendant quelques jours pour une réflexion plus approfondie, assez longtemps pour recevoir une information plus complète mais pas trop non plus pour ne pas être excessivement influencés par les lobbys. La synthèse de leurs avis sur le projet de loi serait analysée en commission des lois pour rendre le projet plus équilibré et plus robuste, en préalable aux débats parlementaires.
Je ne sais pas
Pour moi, le plus sain serait de cumuler un mandat local "léger" (comme conseiller municipal ou départemental) avec le mandat parlementaire. Cela permet le contact et je dirais même "la friction" avec les vrais gens qui ont de réels problèmes. Un mandat local plus lourd (exécutif) ne permet pas d’exercer pleinement les 2 mandats cumulés. Le mandat parlementaire seul risque d'éloigner l'élu du terrain, et d'aboutir à l’élaboration de textes trop théoriques et inapplicables.
On peut réserver 20 sièges aux législatives et les attribuer aux partis dont le nombre d'élus après le 2ème tour est très faible par rapport au nombre de voix qu'ils ont obtenu au premier tour. Mais plus qu'un élu Lutte Ouvrière, ce qui me semble manquer à l'Assemblée, ce sont CSP moins moins (des ouvriers, employés, agents de maitrise, agriculteurs, pécheurs, ...) qui feraient que la composition sociologique de l'Assemblée ressemblerait plus à celle de la France. Pour cela, il faut peut-être des textes imposant des quotas comme on a été obligés de le faire pour les femmes, et certainement plus d'audace dans les commissions d'investiture des partis.
Non
Actuellement, il y a environ un sénateur pour 2000km² et un député pour 100 000 habitants. Je pense qu'il faut rester sur ces proportions. Et faire découper les circonscriptions par des géographes sur ce type de principe et pas par des anciens du ministère de l'intérieur sur des bases partisanes.
Il faut sans doute utiliser à la fois des mesures incitatives et des mesures répressives. Dans les mesures incitatives, il faut que les partis investissent des candidats présentant des profils proches de ceux qui s'abstiennent, CSP moins moins comme dit plus haut, plus jeunes, plus souvent issus des minorités visibles ou des banlieues. Dans les mesures répressives, on peut rendre obligatoire le fait de s'inscrire sur les listes électorales et de voter et sanctionner les contrevenants à ces obligations par des amendes proportionnelles à leur revenus, représentant environ une journée de revenus par manquement constaté, 1/365ème des revenus annuels pour ceux qui les déclarent, et 7 SMIC horaires pour ceux qui ne déclarent pas de revenus.
Oui
Par exemple en écourtant de moitié le mandat des mal-élus, avec une participation faible (par exemple inférieure à 60% de la moyenne nationale) ou avec un taux important de bulletins blancs (supérieur à 10% des suffrages exprimés). Cela permettrait à un opposant crédible de s'implanter sur la circonscription, d'animer la campagne de l'élection partielle organisée à mi mandat et de remporter la circonscription s'il a su susciter l'adhésion du vote blanc et des abstentionnistes.
Donner la parole aux citoyens comme pendant ce grand débat, c'est bien. Mais les, partis politiques ne confrontent pas assez souvent leurs programmes. Il n'y a pratiquement plus qu'un moment de débat en France, entre les 2 tours de la présidentielle, tous les 5 ans. Ce n'est pas assez pour mettre au rebut toutes les fausses bonnes idées élaborées par les états majors des principales formations politiques. Ou pour dénoncer les fakes news qu'ils colportent. Il faut donc plus de débats, entre la majorité et les oppositions, et entre les différentes oppositions. On pourrait imaginer un calendrier annuel de débats, par exemple sur la politique sociale au printemps et sur le budget en automne, ou la majorité et le gouvernement pourrait confronter leurs idées avec celles des grands partis d'opposition et des "cabinets fantômes" réunissant leurs experts sur les différents thèmes politiques.
Oui
Je préfère les réformes validées par referendum que les ordonnances.
Le premier ministre japonais Naoto Kan avait fait évaluer les dépenses importantes engagées par les mandatures précédentes, poste par poste, par des assemblées de volontaires au début de sa mandature. Des projets de travaux farfelus avaient été abandonnés et des commissions obsolètes avaient été dissoutes.
Le CESE produit de nombreuses contributions qui sont insuffisamment utilisées par le gouvernement, le parlement et les institutions européennes. J'avais lu un rapport qui préconisait de mettre en place des "serpents" fiscaux et sociaux pour faire converger les dispositions législatives européennes (TVA, SMIC) comme le "serpent monétaire" avait fait converger les monnaies pour conduire à la mise en place de l'Euro. Ce type de démarche permettrait sans doute de faire reculer les dérives populistes. Encore faut-il le proposer aux décideurs européens.
Non
Il ne faut pas les transformer du point de vue composition ou fonctionnement, mais il faut donner plus d'écho à leurs travaux. En reprenant l'idée de débats saisonniers permettant de comparer les programmes des grands partis, le CESE pourrait présenter les grands problèmes de manière factuelle, et les "choix de société" pour les résoudre. Cela permettrait de poser le débat à un niveau loin au dessus des "petites phrases" qui occupent les politiciens sans permettre au pays d'avancer. De même, au moment où des tensions apparaissent entre les métropoles et leur périphérie, le Sénat pourrait être le garant du développement des périphéries et des arrières pays et "celui qui aurait le dernier mot" d'une "navette parlementaire annuelle" sur ce sujet, contrairement aux autres lois où c'est le principe contraire qui s'applique.
Il faut établir un dialogue entre les différentes religions, pour établir des vérités qui permettent le vivre ensemble en république. L'erreur est humaine, et même les textes des religions révélées ont été écrits par des hommes. La vie d'un mécréant et la vie d'un croyant ont la même valeur. Aucune religion ne doit autoriser la pédophilie, la discrimination des femmes ou leur asservissement, la discrimination des homosexuels, les altérations du corps (excision, circoncision, scarifications, tatouages, ...) sans le consentement éclairé des adeptes, et interdit sur les mineurs. Le blasphème et l'apostasie doivent rester protégés par la loi. Les parents qui font prendre à leurs enfant des risques inconsidérés doivent être sanctionnés. Les bizutages et autres rituels d'intégration dangereux ou humiliants doivent être traités comme des dérives sectaires et leurs organisateurs punis.
On peut concevoir une haute autorité des cultes où toute religion/croyance aurait le droit et le devoir de participer. Les religions qui refuseraient de participer pourraient être interdites. Les délégations des religions comporteraient un nombre identique d'hommes et de femmes. Des philosophes et des théologiens analyseraient les pratiques qui contreviennent à l'esprit des lois de la république pour définir une pratique alternative respectueuse des lois.
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L'école doit avoir assez de moyens pour intégrer les jeunes. Les associations doivent être suffisamment subventionnées pour lutter contre la souffrance et l'indignité de Benghazi à Lampedusa et à Calais. Les pays qui accueillent des migrants doivent recevoir de l'argent de la part des pays qui refusent de recevoir des migrants.
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Les sous-effectifs dans la fonction publique hospitalière et particulièrement dans la psychiatrie publique me semblent préoccupants et même honteux.
Non
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Oui
Je suis dans une grande ville et je ne peux pas me plaindre. Mais je vois des hôpitaux, des gendarmeries et des classes dans les écoles qui ferment. Je pense que les services publics doivent rester proches des administrés.
Inspection du travail pour faciliter les alertes concernant les patrons voyous.
Non
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Il faut garder des agents "écrivains publics" pour faciliter les démarches de ceux qui sont tombés du mauvais coté de la fracture numérique.
l'URSSAF et les impôts.
La police et la gendarmerie. Les démarches de plainte en ligne doivent être facilitées.
Oui
Non
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Un exemple : je suis syndic bénévole de mon immeuble et j'ai donc immatriculé ma copropriété. En 2017, j'ai voulu le faire avec un an d'avance sur la limite et on m'a recalé sur liste d'émargement du PV de l'AG non conforme. En 2018, je l'ai fait en même temps que les milliers de copropriétés de moins de 50 lots comme la mienne. Je n'ai pas fourni la liste d’émargement, on ne me l'a pas demandée, et cela n'a pas empêché la réussite de ma démarche d'immatriculation.
Oui
Il faut que les agents soient contrôlés pour éviter la corruption et le laxisme. Mais il faut qu'ils puissent apporter une plus-value personnelle à la pratique de leur métier en prenant l'initiative d'adapter les procédures tout en respectant "l'esprit des lois".
Oui
Il faut automatiser les taches répétitives, dangereuses et salissantes, mais il faut conserver la relation directe ou téléphonique avec les administrés, et en particulier avec les personnes âgées et les catégories défavorisées.
Des services téléphoniques ou itinérants doivent pallier à la fermeture des agences locales.
Depuis que mon OPCA de branche a disparu, je ne sais plus à à qui m'adresser.
J'ai eu affaire à des maitres d'école excessivement nonchalants et à des directions d'école impuissantes ou complices face à ces comportements regrettables.
Pour mon premier emploi, on m'a demandé de m'adresser à l'APEC. Ensuite, je n'ai pas eu besoin de bénéficier de l'Assurance Chômage.
Il semble qu'il soit très difficile d'échanger avec la CNAV quand on a moins de 60 ans, ce qui pose problème quand on veut faire valoir ses droits au dispositif "carrières longues" ou préparer une retraite progressive.
Le "panier de soins" des mutuelles doit être étoffé, en particulier en dentaire.
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Je suis très satisfait du TESE qui calcule les feuilles de paye des employés de la copropriété dont je suis syndic bénévole.
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Mon entreprise dispose d'un service "Mission Emploi Handicap" dédié. La médecine du travail ou des services locaux d'assistance sociale devraient pouvoir jouer ce rôle pour les entreprises de 20 à 500 employés.
Les agents doivent pouvoir participer à l'évaluation des politiques publiques.
La biodiversité et la disparition de certaines espèces
Vérifier qu'il existe au moins un Parc National pour chaque biome (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Biome), et créer les parc nationaux manquant. Ces nouveaux parcs nationaux pourraient être habités mais les habitants s'engageraient à minimiser leur impact négatif sur la biodiversité, quitte à renoncer au confort de la société de consommation et à de nombreux produits phytosanitaires, un peu comme les Amish, quitte à être subventionnés pour indemniser ce comportement vertueux.
Oui
Le climat est plus chaud et moins humide que quand j'étais enfant, avec plus de phénomènes extrêmes (canicule, tempêtes, inondations, ...).
Non
Je privilégie les transports en commun par rapport à la voiture, le train par rapport à l'avion. Je trie mes déchets et je composte mes déchets organiques. J'éteins les lumières dans les salles vides et je limite ma consommation d'eau. Mais je pense que c'est une goutte d'eau dans la mer des choses à faire et que des actions incitatives ou même contraignantes doivent être prises envers les entreprises et les collectivités.
On peut brider les voitures ou mettre sur les tableaux de bord des voyants qui s'allument quand la consommation est supérieure à un seuil. Mais pour limiter la consommation de carburants et la pollution de l'air, le développement du ferroutage et du transport fluvial me semble plus efficace.
Par exemple pour résoudre le problème des passoires énergétiques, si la TVA pour ce type de travaux était réduite à 5,5%, on peut imaginer que cela rendrait plus attractif les travaux d'isolation dans l'ancien, de sorte que nos enfants y gagneraient du fait des économies générées, et l'état y perdrait peu parce que le volume de travaux serait plus important et que des employés seraient embauchés limitant le déficit de l'assurance chômage.
Non
J'habite en ville et le gaz me semble plus praticable que le bois et moins producteur de particules fines.
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
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Plus de transport en commun.
Les régions et les opérateurs (SNCF, RATP et régies de transports urbains) doivent construire des solutions alternatives, sans oublier des actions communes avec le transport de marchandises. Par exemple si le matin, le déplacement majoritaire va des banlieues vers le centre ville, les trains "retour" pourraient exporter les déchets de la ville convenablement conditionnés vers des centres de traitement près des gares de banlieue. Et le soir en sens inverse pour acheminer les livraisons des commerçants vers le centre ville.
Le niveau européen parait le seul pertinent pour réguler l'activité des grands ports et terminaux ferroviaires (Rotterdam, route de la soie chinoise, ...) et construire de nouvelles infrastructures convenablement distribuées, par exemple en recyclant des sites industriels obsolètes.
D'abord, la transition écologique ne doit pas se faire en laissant certaines catégories professionnelles au bord de la route. Des subventions et des indemnités doivent permettre à la fraction la moins favorisée de la population de changer de métier ou de logement si la transition écologique rend ce changement nécessaire. Les grandes éoliennes me semblent une aberration : Elles enlaidissent le paysage, tuent les oiseaux, font du bruit et donc sont mal acceptées par les riverains. Il existe dans les Baléares une tradition d'éoliennes plus petites (6m de haut), sans doute moins efficaces mais beaucoup mieux acceptées, sans doute plus faciles à entretenir, et adaptées à des microclimats favorables (bords de mer, fonds de vallées). Une réflexion à ce sujet me semble indispensable.
Votre message a bien été envoyé.