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Dans un contexte de mondialisation, les règles commerciales aboutissent à une guerre de competitivité. Or, les règles sociales et fiscales ne sont pas identiques à travers le monde. Si on oblige une société française à produire selon des règles écologiques, avec des normes sociales et une fiscalité importante, il serait normale d'équilibrer les choses en introduisant quelques règles de justice : - Si une entreprise produit un bien dans un état où le taux d'imposition est bas (c'est à dire avec des normes sociales moins favorables aux plus démunis), il serait juste de taxer les biens importés pour que les entreprises françaises puissent rester concurrentielles. - Quand un bien est produit dans un état avec une faible couverture sociale, il serait normal qu'à l'importation, la france oblige l'entreprise à majorer les prestations sociales de ses employés. La mondialisation juste n'a de sens que si les peuples des états les plus pauvres bénéficient des échanges commerciaux et pas seulement les actionnaires des entreprises dont les résultats sont favorables. - Si un bien produit contribue à la pollution du monde, il semblerait normal qu'il soit taxé de façon à pouvoir le dépolluer. Si l'état où est produit le bien ne le fait pas, il semblerait normal que la France taxe ce bien à l'importation. Le but de la mondialisation me semblerait de maximiser les avantages des plus pauvres (sans nier le nécessaire intéressement des entrepreneurs et des investisseurs). Disons que si les plus riches s'enrichissent de 10%, les plus pauvres devraient s'enrichir de 20%, par exemple. Tous pourraient trouver un intérêt à ce fonctionnement. Globalement : les regles fiscales et sociales doivent être identiques partout. Dans le cas contraire, la taxation du bien importé doit rendre les choses plus justes. Cela permettrait de favoriser les circuits courts, de redevelloper une production intérieure et de créer de l'emploi et de la justice sociale à l'echelle mondiale.
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taxer de façon juste tout bien importé d'un état où les règles sociales et fiscales sont moins favorables aux peuples que les normes françaises.
Toute aide doit s'adapter au demandeur et sa bonne volonté. Toute personne aidée par l'état providence peut beneficier de contrôle.
santé, retraite, handicap, service public dans les zones rurales en perte de vitesse
cf ci dessus
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Plutôt les associations et les elus locaux
Oui
Associations, syndicats, groupes citoyens
Tous les citoyens doivent respecter les mêmes règles. Pas d'avantage pour les élus, quelque soit leur échelon. un élu doit payer ses transports privés, ses taxes, ses amendes. pas de passe droit, pas de copinage. Les élus doivent être exemplaires, les sanctions à leur encontre doivent être alourdies en raison de leur statut. "De grands pouvoirs imposent de grandes responsabilités" (spider man). Lobbying reglementé ou interdit (le metier de lobbyiste ne devrait pas exister, c'est le triomphe du copinage)
Une mauvaise chose
les élus des échelons supérieurs doivent compren dre ce qui se passe à l'échelon local. La rémunération pourrait être plafonnée et le travail effectif devrait pouvoir être controlé (un député qui ne se rend pas à la chambre doit pouvoir se justifier auprès de ses électeurs)
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Oui
députés et sénateurs (bien joué d'avoir voulu les exclure de cette question, mais ils ne doivent pas être intouchables, y compris dans le grand débat)
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Oui
initiative populaire et non parlementaire. Il ne faut pas avoir peur des questions et des réponses du peuple : c'est l'essence même de la démocratie. En contrepartie, quand le peuple répond à une question posée, les responsables politiques ne doivent pas y voir une remise en cause de leur mandat.
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le sénat et le conseil économique, social et environnemental peuvent disparaitre. Ca multiplie les décideur sans apporter de réponse aux problèmes. Trop d'audit, de rapports et de comités inutiles. C'est le rôle des élus de connaitre les sujets et de décider.
Oui
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Il suffit de perenniser et renforcer la laicité obligatoire dans la fonction publique.
Soit les gens comprennent les règles de la vie en collectivité, soit ils sont punis.
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Punir lourdement les incivisme et arrêter de trouver des excuses sociales ou familiales aux fautifs. Les citoyens sont des personnes responsables. Elles ont le droit de voter, de manifester, de s'exprimer. En contrepaertie, il faut respecter les regles de vie collectives.
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incivilités dans les transports publics, insultes et violences faites au femmes, harcelement sur le net. Le legislateur et le juge doivent être impitoyables
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L'humour est une arme forte face aux discriminations. Personne (y compris l'état, les juges ou le CSA) ne peut s'eriger en gendarme du rire. Il ne faut pas confondre humour et violence : l'humour a son rôle à jouer dans la société et si certains se sentent outragés par un humoriste, tant pis pour eux : l'humour est une liberté à protéger sinon : le monde sera triste et probablement penible
Oui
respect des regles collectives.
Les migrants sont des êtres humains que le destin a souvent mis dans une posture insupportable. A nous de les respecter et proteger comme tels.
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la generosité, l'empathie, le soutien
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Un migrant a le droit au respect, a la protection, a la dignité. En revanche, il n'a pas encore contribué à la solidarité nationale. Les aides dont il va bénéficier ne peuvent pas être au détriment des citoyens qui ont contribué au fonctionnement de notre modèle social.
Moins de niveaux. Pas de discrimination positive : la discrimination positive : c'est de la discrimination
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Oui
On doit pouvoir partout faire des démarches en ligne ET pouvoir se rendre à un guichet de service public.
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tous les services en lignes sont utiles MAIS ils ne doivent pas remplacer le service public réel : nous ne sommes pas tous égaux devant la technique et certaines de nos difficultés ne peuvent être résolues sans l'intervention d'êtres humains à notre service
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Non
Non
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Payer une taxe foncière alors que ma maison était vendue de longue date et qu'un problème concernant les notaires et l'administration fiscale demeurait alors que je ne pouvais rien y faire….
Oui
en les rendant accessibles aux usagers
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moins d'échelons : - soit commune, soit communauté de commune - soit departement, soit region.
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Les regles de fonctionnement collectif sont trop souvent bafouées. L'ecole publique ne peut repondre aux demandes individuelles mais doit privilégier le bien commun.
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L'etat, les collectivités locales et les services publics doivent être au service du terrain et non l'inverse. Je travaille dans un hôpital et je suis frapper de constater à quel point la gouvernance est descendante. Les hôpitaux appliquent des règles émises par des structures régionales qui ne conprennent pas forcément les enjeux locaux. Les rapports concernant les projets mis en place sont distordus pour faire plier la réalité aux contraintes des agences de tutelles et il est difficile de faire admettre aux tutelles que les règles qu'ils imposent ne font pas sens. On voit des experts faires des audits à des prix exorbitants sans que cela débouche sur quoi que ce soit (les rapports vont systématiquement dans le sens des financeurs de l'audit) alors que les tutelles devraient se charger de cette expertise de façon neutre (ils sont payés pour ça. trop d'argent public disparait dans ce type de procédure et est retiré de l'intérêt direct des usages. Enfin, j'ai l'impression que les directeurs d'établissements publics (pas seulement l'hôpital), n'ont que peu de comptes à rendre. A chaque nouveau directeur un constat (en général en désaccord avec le constat du précédent), mais personne ne demande de compte pour savoir où est la réalité. Les mandats des directeurs sont trop courts : ils privilégient des objectifs )à court terme et pas des objectifs à long terme. Je suis un peu hors sujet, mais la gouvernance des hôpitaux est tellement stupéfiante que je suis content de pouvoir en parler quelque part.
Tout est lié : les sujets sont interdépendants et on ne peut traiter l'un sans l'autre.
Tout est lié : les sujets sont interdépendants et on ne peut traiter l'un sans l'autre. La preservation de la biodiversité nécessite de tenir compte de la pollution, des littoraux et des espaces maritimes profonds, des villes, des questions sociales et économiques... Si on considère par exemple le problème de la biodiversité : l'interdiction des pesticides (y compris agricoles) me semble être un bon point de départ. Viennent ensuite des idées diverses comme préserver des zones forestières, maritimes, montagneuses et toutes les niches de biodiversité, obliger tous les projets urbains, touristiques, agricoles ou industriels à garantir la préservation de la biodiversité. La disparition des abeilles devient visible, on ne retrouve plus sur nos pare-brises ces pauvres insectes qui mourraient tristement durant les grand trajets et forcaient à nettoyer les vitres à mi-chemin. Les espèces animales s'éteignent peu à peu... On ne peut rester passif devant les évidences Comment pourraient-on inverser ces phénomènes si on ne fait pas de cette question une priorité ? Les lobbies ne doivent pas mettre en jeu l'avenir des espèces : nous devons tenir compte de tout pour déterminer un projet global.
Oui
-Plus attentif envers la façon de consommer, de se déplacer et d'utiliser l'énergie, plus inquiet pour les générations à venir.
Oui
Chaque geste compte (tri, tendre vers la diminution des déchets, achat d'un véhicule électrique, isolation de l'habitat, aucune utilisation de pesticide, privilégier circuits courts et alimentation bio quand c'est possible... La liste est longue !). Soutenir des organisations écologiques est également une nécessité (et peut-être devenir militant, ça dépendra de la réponse du gouvernement à la crise actuelle)...
Essentiellement la bonne volonté et une dynamique générale
Interdiction de tous les pesticides (y compris agricoles), sauf cas de force majeure. Inciter les grands distributeurs à arrêter le suremballage, favoriser les circuits courts et être eco-vertueux. Poursuivre les incitations fiscales pour l'optimisation énergétique de l'habitat, éduquer les jeunes générations à la réflexion écologique.
Oui
Avoir des solutions plus fiables (une vielle chaudière se répare facilement en cas de panne, avec des pièces détachées facilement remplaçables). Les nouvelles solutions semblent séduisantes, mais l'électronique semble les rendre moins fiables. Par ailleurs, certaines solutions sont très onéreuses (pompes à chaleur sol/eau) ou difficiles à mettre en place faute d'offre locale. Si le chauffagiste connais et m'incite en premier à une solution écologique fiable et non une solution qui plus utile à ses propres intérêts, peut-être aurais-je plus de facilité. Si je dois faire appel à un professionnel situé loin, qui ne pourra pas être disponible en cas de difficulté, je risque de devoir privilégier une solution plus pragmatique et moins vertueuse pour la planète.
Oui
Pistes cyclables sûres pour les petits déplacements : actuellement, avec des enfants, la route est trop dangereuse... Pour les plus grands déplacement : rendre le transport ferrovaire plus accessible, plus sécurisé, aussi (quelle galère quand un ou plusieurs passagers font preuve d'incivisme et qu'on ne peut rien faire)
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SNCF, RATP, collectivités territoriales. Si des entreprises privées ou publiques sont sollicitées : le cahier des charges et le contrôle doivent être rigoureux
Exiger des partenaires commerciaux des normes environnementales et sociales aussi exigeantes que les nôtre, au besoin en usant de taxes permettant d'équilibrer les choses : Si les normes sont les mêmes : pas de protectionnisme, pas de taxe Si les normes sont moindre : rétablir la compétitivité en utilisant la taxe C'est une mesure qui semble juste.
La réflexion écologique ne doit pas être un affichage de bonnes intentions, mais s'intégrer entièrement dans un projet collectif. Les partis politiques traditionnels n'ont su (pour le moment) qu'afficher un intérêt de façade à la question, mais ne l'ont pas intégrée à leur réflexion globale. Les partis écologique, qui auraient pu saisir leur chance et profiter de ce moment pour afficher un vrai projet politique, se sont probablement trop dispersés dans des questions de leadership pour pouvoir mener l'étendard écologique. LREM a fait preuve de sagesse en intégrant à une place centrale Mr Hulot qui pouvait être porteur d'un véritable projet de société. Malheureusement, il n'a pas pu se lancer dans son projet de façon suffisante et sa démission est un signal fort du désintérêt porté par le reste du gouvernement à cette question cruciale... Le mouvement des gilets jaunes, bien que légitime, risque de porter encore plus atteinte aux considérations écologiques de nos leaders. Le risque étant alors de radicaliser aussi les mouvements écologiques : si la seule façon de faire entendre une revendication légitime est la violence, les militants pourraient (devraient ?) aussi user de violence pour défendre une cause qui risque d'impacter les générations suivantes. La réflexion écologique doit faire partie de la réflexion globale, au même titre que les enjeux économiques et sociaux.
Votre message a bien été envoyé.