Date de publication : 2019-02-04
Code postal : 75020

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

None

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

- Que tout le monde paye un impôt sur le revenu, même modique ou symbolique. Ce n'est pas normal que moins de la moitié des foyers fiscaux en France ne payent pas cet impôt. - Qu'on ne puisse défiscaliser qu'un pourcentage maximum de son impôt sur le revenu, tous dispositifs fiscaux confondus (ce n'est pas normal que certains ne payent quasiment pas d'impôt sur le revenu car ils ont défiscalisé au maximum des possibilités offertes: c'est légal mais pas normal)

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

l'impôt sur le revenu

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Il faudrait surtout fusionner toutes les aides, tous les critères d'attribution, pour qu'il n'y en ait plus qu'une aide qui prenne en compte la situation familiale, le logement, le handicap, l'activité... Avec un seul interlocuteur, une seule administration. Il y aura forcément des gagnants et des perdants mais ce serait plus lisible et simple (il y aurait certainement aussi des économies de gestion pour les administrations)

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Plutôt que renforcée, sauvegardée: l'assurance maladie (je ne veux pas d'un système anglosaxon où seuls les plus aisés pourront se soigner), l’hôpital (situation désastreuse), les retraites (mais nécessite une réforme courageuse).

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

La France est championne du monde des prélèvements obligatoires: arrêtez de penser que pour faire mieux il faut augmenter les impôts. Il faudrait faire comme certains, pays, le Canada par exemple, qui est arrivé à diminuer la dépense publique et à assainir les finances publiques en revoyant le fonctionnement et le rôle de l'Etat, non pas en faisant des coups de rabot sur les politiques publiques ou en transférant des compétences aux collectivités sans se soucier du financement, mais en évaluant les politiques publiques, en les redimensionnant, en diminuant le nombre de fonctionnaires, en revoyant le rôle de l'Etat dans certains domaines...

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Concernant les impôts locaux, on nous explique que la taxe d'habitation est injuste car assise sur des valeurs locatives dépassées -ce qui est vrai-, donc il faut la supprimer. Bien. Mais la taxe foncière est assise sur ces mêmes valeurs. Tiens, je n'entends pas que c'est un impôt injuste.... Si la suppression de la taxe d'habitation a pour effet d'augmenter la taxe foncière (car il faudra bien trouver les 20 milliards de manque à gagner sans réforme courageuse de l'Etat), ce sera vraiment nous prendre pour des imbéciles. Ce n'est pas de la sorte que la confiance entre élus et citoyens sera restaurée...

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les élus car ils sont démocratiquement élus à échéances régulières.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les organisations syndicales de salariés, syndicales professionnelles, les organisations patronales jouent déjà un rôle très important. Elles sont consultées, par le gouvernement, le parlement, les élus, mènent des négociations régulières. Quant aux associations, elles savent aussi intervenir et se faire entendre des élus.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

C'est une question de confiance et la confiance ne se décrete pas. Cette crise est pour moi surtout le reflet de l'incapacité des élus ces dernières décennies à transformer le pays, à proposer une direction et un projet. Les élus doivent mieux faire ce qu'ils ont dit qu'ils feraient, mieux expliquer ce qu'ils font, être justes, et pas méprisant (exemple des illettrées de Gad ou des Gaulois réfractaires aux changements: même s'il y a un fond de vérité, le président ne doit pas dire cela, c'est méprisant pour nous).

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Le non-cumul avec une fonction exécutive est une bonne chose car les deux fonctions demandent beaucoup d'investissement personnel pour être menées correctement. En revanche, l'expérience d'une fonction exécutive locale, l'implantation territoriale sont nécessaires pour que le parlementaire ne soit pas "hors-sol" et c'est malheureusement ce vers quoi on va.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Elles sont déjà bien représentées. La proportionnelle ne fera que renforcer la présence des extrêmes, droite et gauche, au sein de nos institutions.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

A chaque réforme territoriale sensée simplifier le millefeuille territorial, une nouvelle strate a été ajoutée. La réforme qui avait créé le conseiller territorial était certainement la bonne solution puisqu'on est incapable en France de choisir quels niveaux de collectivité garder et supprimer. Le conseiller territorial avait le mérite de diminuer le nombre d'élus et de renforcer la cohérence entre les deux niveaux (puisque le conseiller territorial travaillait à la fois au niveau départemental puis régional où il représentait son département). Une répartition claire des compétences entre les deux niveaux de collectivité était néanmoins nécessaire. Malheureusement, le Pt Hollande l'a supprimé. Ce que montre la crise c'est que les Français ont besoin de proximité: le maire est primordial et devrait être renforcé dans ses prérogatives.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Participation pas satisfaisante et de moins en moins satisfaisante. C'est encore une fois une question de confiance entre les élus et les citoyens.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Ce n'est pas la peine de faire des référendum si c'est pour ne pas respecter les résultats. Exemple: le référendum sur l'aéroport de Notre dame des Landes. Les résultat était en faveur de la réalisation de cet aéroport, pourtant le gouvernement et le président ont décidé d'y mettre en terme. C'est méprisant de donner la parole aux gens et de leur dire qu'on se fiche de ce qu'ils disent. Pour ma part, je doute sérieusement que le référendum soit une solution à la crise actuellement. Il y a des élections démocratiques régulières, il faut déjà donner envie aux citoyens d'y participer.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

None

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Le CESE ne joue déjà aucun rôle, supprimons le avec tous les CESER.

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

Il faut supprimer le CESE et les CESER, en région, qui sont anti démocratiques au possible. Les fédérations, associations, organisations... choisissent les membres qu'ils y envoient sur la seule base du copinage; c'est une façon de remercier un militant, un candidat malheureux, un ancien président ... Les rapports qu'ils produisent sont de la matière molle car uniquement votés quand ils sont consensuels. Ils n'éclairent en rien les débats. Sur la gestion, c'est une institution qui coûte cher, qui a été étrillée par la cour des comptes pour sa générosité envers ses fonctionnaires et ses membres. En revanche, la suppression du Sénat est une mauvaise idée. C'est le seul contre pouvoir, à côté d'une assemblée nationale désormais à la botte du président de la république élu, quelle que soit sa couleur politique, depuis la concordance de l'élection du président et des députés. Même quand le Sénat est de la même couleur politique que le président de la république, il reste le "poil à gratter" de la majorité (on l'a vu sous les présidents Sarkozy et Hollande). C'est à mon sens nécessaire pour l'équilibre des pouvoirs. Le Président de la république a, de part la constitution, beaucoup de pouvoirs, beaucoup plus que ces homologues. Ce qu'il faudrait changer? ce sont les modalités et les moyens de contrôle de l'action du gouvernement, tant au Sénat qu'à l'Assemblée nationale d'ailleurs. Les débats de contrôle qui y sont organisés sont bien insuffisants.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Il faudrait que les principes de la laïcité s'appliquent de la même façon pour toutes les religions. Un exemple: la mairie de Paris souhaite un bon ramadam aux musulmans, en grand sur la façade de la mairie. Pourquoi pas. Mais pourquoi ne souhaite-t-elle pas une bonne pâques aux catholiques, un bon Hanoukka aux juifs... Autre exemple: la plupart des crèches de la mairie de Paris n'organisent plus de fêtes de Noël en fin d'année. La réponse qui m'a été faite est la suivante: c'est une fête religieuse. Or Noël est avant tout une fête familiale et les sapins de noël, les bonhommes de neige, les décorations faites par nos enfants en crèche n'ont rien à voir avec la religion: faire un goûter avec les parents comme ça se faisait il y a quelques années encore est juste convivial. Ce qui est insupportable, c'est cette application à géométrie variable des principes de la laïcité, avec une complaisance pour la religion musulmane. C'est aussi le sentiment de dépossession culturelle que les élites bien pensantes ne veulent pas voir (car c'est politiquement incorrect je suppose).

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Cela devrait passer par l'éducation, avec des cours d’éducation civique sérieux dès le plus jeune âge. Cela passe aussi par une application des principes de la laïcité par les élus, les institutions... je ne comprends pas pourquoi, dans une institution comme l'école, des femmes voilées peuvent être autorisées à accompagner les sorties scolaires. Que veut-on dire à nos enfants? Que les femmes sont ne sont pas les égales des hommes, qu'elles sont impures et qu'il faut les cacher à ce titre? C'est insupportable.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

None

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

None

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

None

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

A titre personnel, je trouve que le monde du travail fait preuve d'incompréhension avec les femmes qui sont de jeunes mères. D'un côté, on veut que les Françaises fassent des enfants, de l'autre, on leur reproche de s'arrêter quelques mois pour le congé maternité, de revenir fatiguées, de l'être souvent car non, tous les bébés ne font pas leur nuit au bout de 15 jours, d'être malades car oui, un bébé est souvent malade au moment où il construit son immunité et que, comme ses parents sont fatigués, ils tombent malades aussi, et ils sont moins performants au travail ... C'est parfois très sournois: c'est de l'aide que mes supérieurs ne m'accordent pas sur des dossiers, ce sont des remarques de leur part ou des comportement de désapprobation... C'est aussi une remarque qui m'a été faite quand j'ai été embauchée: à la question, comptez-vous avoir des enfants (j'ai menti bien sûr, c'est illégal de poser cette question mais c'est, somme toute, assez banal, je l'ai souvent entendue dans mes entretiens d'embauche), on m'a expliqué que comme je devrais travailler beaucoup, ce ne serait pas compatible du tout. Et en même temps, je ne peux pas m’arrêter de travailler car ce ne sont pas les 400 euros mensuels du congé parental qui me permettraient de vivre.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

C'est une question de comportement et malheureusement, je doute que le Gouvernement puisse faire quelques chose. Les femmes sont souvent pires sur le sujet (mon supérieur est une femme). L'idéal, ce serait de pouvoir prendre un congé parental rémunéré correctement pour s'occuper de son enfant (en faire d'autres enfant pourquoi pas). Je n'ai pas d'autre choix que de travailler, et les 400 euros mensuels du congé parental ne sont pas suffisants dans ma situation. Mais ce seraient des budgets importants pour l'Etat et je doute que le gouvernement veuille faire quelque chose sur le sujet, la politique familiale étant de plus en plus rognée ces dernières années (à part pour les familles très modestes).

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Il faudrait instaurer pour celui qui reçoit une allocation de solidarité une contrepartie en terme de comportement vis-à-vis de la société: pas de commission de violence, de délit ou de crime. Il devrait respecter les règles de la société pour bénéficier de sa solidarité.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Je ne suis pas sûre qu'il y ait une politique migratoire en France, j'ai plutôt l'impression que c'est traité au fil de l'eau. J'ai le sentiment que la France comme l'Europe sont dépassées par les vagues successives d'immigrés qui arrivent. Cela crée un sentiment d'angoisse et l'incapacité de nos dirigeants d'y répondre encore plus. Je ne parle pas de l'asile politique qui doit être maintenu mais néanmoins clarifié pour être réservé aux réfugiés politiques, et pas économiques.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui à des quotas annuels. L'asile politique doit être maintenu mais néanmoins clarifié pour être réservé aux seuls réfugiés politiques, et pas économiques comme cela semble être le cas aujourd'hui.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Il faudrait arriver à parler immigration sans être traité a priori de raciste (l'"argument" massue pour couper court à tout débat). Et faire comme certaines grandes démocraties de ce monde: évaluer les besoins en termes de main d'oeuvre, mettre en place des quotas pour y répondre. Cela permettrait surtout d'accueillir dans de bonnes conditions les personnes qui viennent en France. Il faudrait aussi supprimer ce qui provoque des appels d'air et qui rend "intéressant" pour des réfugiés économiques un pays comme la France (l'AME, les allocations et les aides en tout genre, regroupement familial très généreux...).

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Cela commence par l'école qui doit veiller à inculquer les principes républicains à tous les enfants quand ceux-ci n'ont pas été appris dans la famille.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La Justice: il est anormal que les personnes condamnées à des peines de prison ne les effectuent pas. C'est un appel à la récidive. Je souhaiterais d'ailleurs que mes impôts servent davantage à construire des prisons ou des maisons de redressement pour les jeunes délinquants qui pourrissent la vie des habitants, avec une impunité insupportable.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La pollution de l'air

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Dans des grandes villes comme Paris, où les réseaux de transport sont importants, il faudrait les développer plus avant et les fiabiliser notamment en direction des banlieues, pour qu'ils soient une réelle alternative à la voiture. Dans ce cas, interdire les voitures individuelles (à part les voitures électriques), et à part pour les professionnels, pourrait être une solution. Dans certaines grandes villes du monde, on voit dans les centres uniquement les bus, les taxis, les livreurs, les médecins... La pollution de l'air est une question de santé publique, il serait vraiment nécessaire que des mesures fortes soient prises. C'est une question de volonté.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

C'est dans les gestes du quotidien: le tri, prendre les transports en commun quand c'est possible, la marche plutôt que les transports quand c'est possible, la consommation d'aliments bio quand je peux (c'est à dire sans trop de produits phytosanitaires qui empoisonnent la terre et les personnes). Au vu de l'urgence climatique, les gestes du quotidien sont nécessaires mais une action conjuguée des Etats est primordiale: que valent-ils quand la Chine construit toujours plus de centrales à charbon, quand l'Allemagne n'est l'un des plus gros consommateur de charbon...?

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Sur les consommation d'électricité et de gaz, il faudrait être mieux accompagnés par nos prestataires pour savoir quelles sont les possibilités d'économie d'énergie, comprendre pourquoi tout d'un coup notre consommation augmente (ce qui est mon cas pour l'électricité mais edf est incapable de me répondre ou de m'aider à comprendre ce qui a changé dans ma consommation pour la réguler).

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Arrêtez de penser que pour améliorer quelque chose, il faut toujours plus nous taxer! Il y a certainement des dépenses de fonctionnement de l'Etat et des collectivités à supprimer pour financer la transition écologique. Au lieu de penser "taxer", pensez "redéployer".

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Je les utilise mais je n'ai aucun mérite, c'est très facile pour moi car j'habite à Paris intra muros. En revanche, j'ai grandi à la campagne où même pour aller chercher une baguette de pain, il faut une voiture. Et il faut une voiture par personne car dans la famille, personne n'avait les mêmes horaires, les mêmes destinations, les mêmes contraintes... Et dans mon village de 500 habitants, les possibilités de faire du covoiturage étaient minimes. Il n'y a que sur les longs trajets que c'était possible de trouver quelqu'un pour faire du covoiturage. Mais pas pour aller chercher le pain. Il n'y a que dans les grandes agglomérations où le transport en commun est développé que vous pouvez inciter davantage les gens de prendre le bus ou le métro et de laisser leur voiture. En revanche, dans ces agglomérations-là, que tout soit fait pour décourager les gens de prendre leur voiture me semble normal.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Non, la France n'est pas responsable à elle seule du changement climatique. Prendre des dispositions en France pour amoindrir notre empreinte est important mais si des pays comme les États-Unis, la Chine, l'Inde ne fournissent pas des efforts conséquent de leur côté, c'est vain. Par exemple, supprimer la production en France d'hydrocarbure est absurde et hypocrite : la France devra en importer davantage, ce qui est tout à fait hypocrite. Il aurait mieux valu agir sur la diminution de la consommation d'hydrocarbures en France ou sur les alternatives (mais pas en taxant toujours davantage bien sûr; taxer ne fait pas une politique). La France peut faire des choses sans attendre les autres pays, mais pas sur le modèle de l'interdiction des hydrocarbures qui n'apportera rien concrètement. Par exemple, en matière d'agriculture, favoriser la transition vers le bio ou vers l'agriculture raisonnée me semble important: nous sommes les seuls responsables de la qualité de nos terres (pour cela, les aides aux agriculteurs pourraient être massivement réorientées vers la conversion pour que ce soit une véritable incitation, à la condition bien sûr que l'Etat verse rapidement les aides rapidement et n'attendent pas des années avant de le faire). Diminuer l'utilisation des pesticides en France devrait être une priorité, tant pour des raisons écologiques que de santé publique. Pour moi, ce que veut faire le gouvernement en matière d'environnement n'est absolument pas lisible pour le moment (à part sous l'angle de la taxation...); avant de faire partager ses choix, il faudrait surtout les construire et construire une philosophie en la matière.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

- Stop à l'écologie punitive. L'heure est trop grave pour aborder la question de l'environnement sous l'angle uniquement punitif (toujours des taxes); un discours positif sur l'écologie est possible et plus que nécessaire pour que tout le monde y adhère et soit d'accord pour modifier son comportement.