Date de publication : 2019-02-03
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Publier annuellement en ligne un rapport résumé de l'attribution des recettes fiscales par grandes catégories, avec possibilité de "zoomer" sur une catégorie particulière (par exemple pour savoir quelles associations ou quels médias sont subventionnés par nos impôts, pour connaître le prix de la politique de la ville localité par localité, ou l'entretien des infrastructures routières par département, ou combien ont coûté certaines festivités, etc. ). Les citoyens consentiront mieux à l'impôt si la transparence règne sur l'usage qui est fait de leurs deniers (impôts sur le revenu, mais aussi taxes diverses). Le consentement à l'impôt est la condition sine qua non d'une démocratie apaisée. L'opacité fait le lit des fausses nouvelles. Rendre plus faciles la recherche et la consultation de telles informations ne peut que favoriser le débat et permettre aux citoyens d'approuver ou de désapprouver certaines affectations de l'impôt. Le mensonge sur l'affectation des taxes sur les carburants à été un des déclencheurs du mouvement des "Gilets jaunes". Tout le monde (même "les gens qui ne sont rien" et les "sans-dents") savent que la France contribue pour moins de 1% aux émissions mondiales de CO2, alors leur raconter qu'ils vont payer le gazole plus cher pour les obliger à diminuer leur empreinte carbone est une insulte à leur intelligence et concrétise le mépris d'une certaine classe politique à leur égard. Et voila le résultat...

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Il faut taxer fortement la spéculation financière qui s'oppose à l'évidence au fameux "ruissellement" qu'on nous promet depuis plus d'un siècle. La thésaurisation indéfinie est la maladie (peut-être mortelle) de notre système capitaliste. L'argent devrait être fait pour circuler des riches vers les pauvres en échange de biens et de services, et non pas pour être capté de façon étanche par une petite minorité qui s'enrichit d'une façon obscène et maladive, ce qui ne serait pas grave si le reste de la population vivait bien par ailleurs. Ce n'est plus le cas et cette situation est explosive, tant au niveau national que mondial. La lutte contre les paradis fiscaux et la fraude des grandes entreprises rapporterait semble-t-il de quoi combler en bonne partie le déficit de l'Etat. Quand l'union européenne nous fait savoir que, par principe, aucun pays européen ne figurera sur la liste noire qu'elle établit des paradis fiscaux, le "sans-dents" de base s'en étrangle de rage : que sont l'Irlande, les iles anglo-normandes et le Luxembourg, pour ne pas parler de la Belgique, sinon des paradis fiscaux au cœur même de l'Europe ? Le symbole d'avoir quelqu'un comme M. JUNCKER à la tête de la Commission dit au bas peuple que les gouvernements n'ont aucunement l'intention de contrarier ces pays dans leur aide à l'"optimisation fiscale" des "premiers de cordée". Je n'insisterai pas sur les cas de M. CAHUZAC et autres menteurs "les yeux dans les yeux". Attention, "la France pardonne mais n'oublie pas".

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La TVA sur les produits de première nécessité (par exemple aliments non transformés : riz, pâtes, œufs, farine, lait, légumes de saison produits localement, ou produits d'hygiène de base, etc.) devrait diminuer fortement ou même disparaître, quitte à taxer plus lourdement les produits "non vertueux" comme les aliments supertransformés ou produits hors-saisons (les fraises ou les tomates en hiver...), les alcools forts, les produits sucrés addictifs (Nutella !) les "gadgets" inutiles, etc.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Avant d'augmenter les impôts, lutter contre la fraude (des particuliers et des entreprises) et les fuites diverses dans le système

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

En priorité les aides accordées automatiquement aux étrangers qui arrivent sur notre territoire illégalement (AME et autres). On nous parle aussi de certaines pensions de retraites qui seraient versées à des personnes n'ayant pas ou très peu cotisé à notre régime de retraite. Si c'est faux il faut nous le prouver, mais si c'est vrai il faut comprendre la colère des retraités. L'opacité est telle sur ces sujets que toutes les suppositions circulent et empoisonnent le débat social. C'est le silence du gouvernement sur ces sujets, prioritaires pour beaucoup de Français pour des raisons aussi de justice sociale, qui attise une jalousie ou même une sorte de haine entre les catégories sociales.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Je pense que notre protection sociale est excellente dans l'ensemble, mais évidemment couteuse en termes de fiscalité ; c'est le prix de la redistribution. Le problème vient de l'accord de droits de tirage à des personnes, de plus en plus nombreuses, qui n'ont jamais contribué, notamment là encore à des étrangers pénétrés illégalement et ne pouvant donc pas travailler, quand bien même ils le voudraient et que le marché de l'emploi le permette. Notre protection sociale ne doit pas être augmentée, mais maintenue et réservée aux contributeurs (même si leur contribution est faible ou symbolique). Vouloir en faire profiter trop de non-contributeurs ne peut conduire qu'à l'éclatement du système.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Je ne suis pas prêt du tout à payer plus d'impôts ! Je suis déjà un très bon contributeur et j'aimerais bien que l'Etat se recentre un peu sur ses fonctions de base (législation, monnaie, sécurité, protection des plus faibles, relations internationales, infrastructures de transport), et applique un peu plus le principe de subsidiarité. Par exemple en cessant de subventionner des associations ou des médias non viables par défaut d'adhérents, d'abonnés ou de cotisants. Par exemple en arrêtant d'étendre les remboursements à des soins médicaux ou chirurgicaux non liés à des maladies ou des accidents mais à des choix de vie ne concernant que les individus. Personne ne trouve étrange par exemple que les "riches" roulent dans des voitures qui coutent le prix de l'appartement de certains pauvres ; pourquoi en irait-il autrement pour les choix de vie ? Parler de payer plus d'impôts dans un pays qui est dans le peloton de tête de la pression fiscale tient de la provocation ! Néanmoins, payer plus de TVA sur des produits de luxe ne me choquerait pas, si les produits de base en sont exonérés.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Dire aux Français qu'ils sont incohérents de vouloir payer moins d'impôts en ayant plus de services publics est tout bonnement, là aussi, une insulte à leur bon sens. Ils demandent juste, si j'ai bien compris, à ne pas perdre les services publics qu'ils ont actuellement ou qu'ils avaient naguère, ils n'en demandent pas plus. Cette façon de communiquer est à mon avis très contre-productive, car vous savez très bien ce qu'il en est en réalité mais vous faites semblant de ne pas comprendre. C'est une communication perverse et vous sous-estimez décidément beaucoup trop "le peuple" qui s'en rend très bien compte. Je vois dans les entreprises, de par mon métier, les ravages que fait ce genre de communication "tordue". Le gouvernement ferait bien de se renseigner sur ce que l'on appelle en entreprise la "justice organisationnelle", et il saurait alors que cette façon de communiquer, préconisée par certains conseillers en management, provoque un sentiment d'injustice qui non seulement stresse les gens, mais détruit durablement leur confiance dans le manager et s'exprime par des comportements négatifs difficiles à "rattraper" par la suite ; d'où le fameux "Macron démission".

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

L'abus et le rejet dans la nature des matières non renouvelables (plastiques, métaux rares)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Rompre avec le tout-jetable, cesser d'inciter à changer sans cesse certains matériels, réparer plutôt que jeter.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Alimentation de saison en circuit court, pas d'aliments transformés, compostage des fermentescibles, récupération de l'eau de pluie et réutilisation des eaux grises pour l'arrosage, tri des déchets, limitation drastique des voyages non nécessaires, sobriété technologique ("low tech" de préférence), conduite "souple", etc.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

De ce point de vue je ne peux rien faire de plus sauf à me désocialiser.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Si le chauffe eau solaire ou mixte solaire/électrique avait été abordable je l'aurais adopté.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Je ne me déplace que pour le strict nécessaire, je ne peux pas faire mieux compte tenu de mon métier et de mon habitat. Nous verrons quand je serai retraité...

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Prévenir l'industrie automobile qu'à partir de 2025 (par exemple) plus un véhicule léger diesel ne pourra circuler en France (si vous êtes persuadés maintenant de la dangerosité du diesel, alors que depuis 30 ans on nous incite à ce mode de propulsion...) et obliger chaque marque automobile à offrir dans son catalogue 2 ou 3 modèles "low cost" (citadine, familiale et utilitaire par exemple) à essence, consommant moins de 4 ou 5 l/100 km (par exemple et selon les possibilités techniques) et coûtant moins d'un certain prix (très bas) identique pour toutes les marques, et présentant des facilités d'entretien et de réparation. A cette condition seulement vous pourriez inciter fortement les citoyens à opter pour un véhicule moins polluant. Pour abaisser le prix de vente de ces véhicules "vertueux", les constructeurs devront inverser leur logique tarifaire : je crois qu'actuellement les marges sont meilleures sur les véhicules bas de gamme que sur les premiums afin de rester dans des prix acceptables pour ces dernières. De plus la TVA pourrait être réduite sur les modèles "vertueux" et augmenter sur les modèles de luxe. Je prédis un grand succès à cette mesure si j'en juge par le nombre de DACIA que je vois circuler. Restera le petit problème des poids lourds... ; peut-être le ferroutage, non ?

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La consommation de fuel lourd par les porte-containers et de kérosène par les avions est déraisonnable, et démotivante pour les particuliers. Taxez enfin ces carburants. Les transports ne disparaitront pas pour autant, mais seront réservés aux cas réellement nécessaires, d'où entre autres une incitation à la relocalisation de certaines industries si le transport se met à peser sur le prix des produits, ce qui n'est pas le cas actuellement.