Date de publication : 2019-02-15
Code postal : 75007

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Compter les votes blancs dans le résultat global, comme un parti sans nom, un candidat sans étiquette. Cette expression désigne la volonté de s'engager dans le débat mais affirme que le choix proposé n'est pas satisfaisant pour se prononcer. Seule solution pour faire baisser l'abstention.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Co-construction systématique des propositions mis au vote avec des habitants, des associations avec ancrage local ou engagements écologiques pour tout projet qui a un impact économique et écologique sur un territoire donné (quelque soit sa taille).

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Plus de co-construction.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

N'importe quel salarié/cadre/indépendant sait qu'il est impossible de mener deux activités à plein temps. Il y a forcément un désengagement dans l'une des deux activités pour l'élu qui cumulerait plusieurs mandats. Pour être pleinement mentalement et physiquement disponible un élu doit se concentrer sur un mandat à la fois.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Proportionnelle, facilitation à création d'un parti, motions plurielles dans chaque parti.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Moins les élus que leur entourage (trop de conseillers spéciaux par exemple)

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Le taux d'abstention en constante augmentation est due à la non-reconnaissance du vote blanc et à l'absence de choix co-construit avec les citoyens. Si d'une part le citoyen peut signaler qu'il est insatisfait par le choix, d'autre part a participé d'une manière ou d'une autre à l'une des propositions, il a presque aucune raison de ne pas voter.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Comme un parti. Si le vote blanc arrive devant, l'élection doit être reconduite jusqu'à obtenir un autre choix. (Les propositions doivent évoluer entre chaque élection reconduite).

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Niveau local (com et intercom) : commissions habitants/associations/élus par thème = propositions pour référendums locaux. Niveau intermédiaire (région/département) : + de consultations coconstruites à partir des commissions locales Niveau national : des "jurys citoyens" (tirage au sort) qui réfléchissent avec les parlementaires sur les propositions de Loi et amendement. Même visibilité médiatique que les professionnels de la politique. + RIP d'après pétitions.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Si une pétition dépasse un certain nombre de signatures, associer le(s) lanceur(s) à une Loi (création, amendement, abrogation) ou décision exécutive.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Après la déclaration de l'impôt, montrer la répartition de l'argent qui sera demandé au citoyen (déjà réalisé l'année dernière, bonne idée). Par exemple "sur 1000€ d'impôt que vous payé, 250 vont à l'éducation nationale, 200 à la Défense, etc." MAIS, demandez au citoyen ainsi imposé s'il est satisfait de la répartition de l'impôt, et lui proposer une répartition interactive (simulateur), lorsqu'il fait bouger les curseurs des informations textuelles apparaissent sur les conséquences de ces choix fictifs. Une fois qu'il a terminé sa répartition "idéale", celle-ci est envoyée au centre des impôts et à l'INSEE. Le ministre du Budget prend connaissance des différences macro entre la répartition actuelle et les grandes tendances relevées par la somme des contributions citoyennes. Le ministre s'exprime publiquement sur cette différence et argumente sur les enseignements ainsi récoltés, ainsi que sa position pour reconduire la même répartition l'année suivante, ou se rapprocher d'une ou plusieurs tendances rapportées par les contributions des citoyens.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Moins de décisions "d'en haut" et rapports d'expertise, plus de co-construction.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Les élus et les membres des différentes instances doivent être de plus en plus des facilitateurs d'intelligence collective, des médiateurs entre des positions d'experts, de citoyens et d'intérêts privés. Plus de travail en commission mixte avec des élus maîtrisant cette position de médiateur plus que de décideur absolu. Diminuer les possibilités de se faire influencer en dehors de ces commissions mêlant citoyens, experts et lobbys affirmés (pas de repas ou voyages d'affaire). Les échanges doivent être publics.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

La Laïcité au sens de la loi de 1901 se porte très bien. Il y a une instrumentalisation de ce mot pour diviser des communautés sur la base de croyances qui les regardent. Le débat doit porter sur les conditions d'une meilleure acceptation de l'Altérité dans l'espace public, et pas imposer une identité à tous les citoyens. La Laïcité est une simple séparation du religieux de l'Etat, pas une séparation du religieux de la société. Ainsi, tant qu'une personne n'influe pas sur l'action publique du fait de sa religion, elle peut afficher par ailleurs son appartenance à cette religion. Par exemple tant qu'une femme voilée ne fait pas de prosélytisme à ses élèves, elle peut porter son voile en classe, c'est son choix privé qui doit être respecté.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

En faisant des représentants de la République des personnes à la moralité irréprochable. Les élus reconnus coupables de délits et crimes devraient être systématiquement et parallèlement jugés inéligibles à vie. Les commissions parlementaires pour surveiller les représentants devraient avoir des pouvoirs renforcés, devraient rendre leur action la plus transparente possible, et leur rôle de gardien ne devrait pas durer plus de la moitié de leur législature. Aucun représentant ne devrait être à l'abri d'un examen par ces commissions, y compris le chef de l'Etat. La Justice devrait pouvoir reprendre n'importe quel dossier constitué par les commissions parlementaires. Aucun magistrat ne devrait être nommé par l'exécutif ou le législatif. Toute collusion mise à jour entre un magistrat et un représentant ou corps politique devrait avoir pour conséquence l'exclusion immédiate du magistrat de sa corporation, le rendant inapte à rendre justice.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Vote blanc + co-construction des propositions soumises au vote via des commissions citoyens+associatifs+élus

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Participer à une commission citoyens+associatifs+élus au moins une fois par an.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Création de commissions par les élus locaux (transition écologique, etc.)

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Comportements non-écologique ("laisser le moteur de sa voiture allumé à l'arrêt, le temps de passer un coup de téléphone" par exemple. Vu plusieurs fois cette année).

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Créer des amendes spécifiques, éléments de communication différenciant (un court métrage sur le thème, et pas juste un spot de sensibilisation, pour permettre l'identification)

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

En parler, essayer de montrer à l'auteur de l'incivilité les dommages qu'il crée pour les autres.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Discrimination au faciès pour les personnes non blanches. Que ce soit pour la recherche d'emplois qualifiés ou les interactions avec les agents (forces de l'ordre), le racisme est encore très présent en France.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Reconnaître les différences (l'absence de statistiques dites "ethniques" renforce l'invisibilisation de ces discriminations). En finir avec le mythe de l'égalité de tous envers la Loi et l'Etat, qui ne profite qu'aux hommes blancs hétérosexuels, de milieux favorisés endogame (leur CSP, celle de leur conjoint et celles de leurs parents) et sans stigmate. Sensibiliser sur des stigmates pas encore assez médiatiser (petite taille, obésité, mutilation, etc.)

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Pas de problème.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Faciliter l'obtention, augmenter la durée et le nombre de VISAS permettant de travailler sur une durée donnée sur le territoire français. Par exemple tout immigré qui le souhaite obtient de facto le droit de travailler en France pour 2 ans. Il peut ensuite faire une demande plus longue, qui elle est soumise à la validation administrative. Les pays qui ont testé une politique positive d'intégration ont eu un gain de PIB (Suède par ex.)

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Aide à passer le permis, reconnaissance des diplômes étrangers, cours de français adaptés (heures, lieux, modalités). Discours multiculturel positif plutôt que de demander aux nouveaux venus d'effacer leur identité de leur pays d'origine.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La pollution de l'air

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Des achats et comportements écologiques par un bilan carbone individualisé, actualisé et interactif (par exemple application mobile qui à chaque achat par carte bancaire fait monter ou baisser le bilan carbone de l'utilisateur par comparaison avec une moyenne nationale ou un idéal à atteindre, possibilités de dons à des associations écologiques pour faire baisser l'emprunte).

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Pollution = augmentation de la chance que je développe un cancer. Dérèglement climatique et disparition biodiversité = craintes qui retardent mon couple dans son projet de faire des enfants, craintes sur le monde qu'ils vont hériter.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Enercoop (fournisseur d'énergie 100% vertes) / Pas de voiture / Engagement à ne pas prendre l'avion pour le tourisme. Tourisme écologique (vélo et randonnées sur de longues distances)

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Une application qui me permette de voir la contribution à mon emprunte écologique de tous les choix de consommation (acheter telle marque de yahourt = +0,1 KG de CO²)

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Meilleur maillage du territoire des boutiques d'alimentation à filière courte. (AMAP, etc.)

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Il faudrait surtout changer l'isolation (je suis locataire, mon propriétaire refuse l'idée de travaux). Je suis chauffé à l'électrique, petite surface dans un vieil immeuble.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le vélo

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

La collectivité doit investir davantage sur les infrastructures pour inciter au vélo (garages à vélos, abris dédiés, pistes véritablement séparées physiquement de la circulation automobile), faciliter la prise du vélo dans les transports en commun (accès à, et aussi places dédiées dans).

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Apparaître comme le leader en terme d'environnement d'abord par ses choix concrets avant de vouloir l'incarner par des mots (on a fait l'inverse).

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La voiture électrique et le nucléaire ne régleront pas la crise écologique.