Date de publication : 2019-02-18
Code postal : 75116

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Je fais confiance aux élus de la République au niveau local et national, car ils sont élus démocratiquement et selon un processus étayé, transparent et éprouvé. C'est le seul rempart contre les lobbyings opaques, les réseaux d'influence et autres. " C'est le pire système à l'exclusion de tous les autres" en paraphrasant W. Churchill.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Non pas aux associations mais Il faut reconnaître et encourager les Think Tanks et ceux qui contribuent aux réflexions et pensées de débattu nécessitant une expertise (santé, éthique)

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Encourager des représentants de la vie civile à se présenter avec des mécanismes permettant aux entreprises de déduire de leurs impôts les salaires de leurs élus , en poussant les jeunes à se présenter aux élections, en ayant un nombre fini de mandats pour une fonction donnée.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

None

6. Pourquoi ?

None

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Surtout pas de rétablissement de la proportionnelle car nous ne voulons pas d'un régime des partis, des professionnels de la politique ou de la 4 eme Républque.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

les sénateurs ne servent pas à grand chose. le conseil économique et social derait être supprimé

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Donner le droit de vote à 16 ans et encourager les jeunes à voter. Rendre le vote obligatoire; Valéry Giscard d’Estaing avait frappé les esprits en 1974 en proposant puis en mettant en œuvre l’abaissement de l’âge du droit de vote à 18 ans. Le vote sur le Brexit a montré comment la jeune génération qui a voté à 75% pour le « Remain » s’est fait voler son futur par les générations senior. Certains petits-enfants britanniques en sont venus à ne plus parler à leurs grand-parents… La génération des Babyboomers qui va devenir des Papyboomers a créé un système d’endettement pesant sur les générations futures qui va peser sur les jeunes générations pour des décennies ; la question climatique impacte davantage les jeunes générations que les retraités. La citoyenneté et le « vivre ensemble » doivent être réinventés. Et il y a un déséquilibre démographique aux dépens des jeunes. Ne doit-on pas donc marquer l’histoire de notre pays en abaissant le droit de vote encore à 16 ans afin de redonner à la jeunesse de notre pays le poids qu’elle mérite dans les choix et décisions clés à mettre en oeuvre pour réformer le pays, adresser le sujet du changement climatique, de la préférence pour l’investissement, du chômage des jeunes et du renouvellement indispensable de nos élites politiques et du fonctionnement des partis. Les arguments en faveur de cette mesure sont nombreux : 1. Grâce à une telle mesure, nous redonnerions aux jeunes de notre pays le poids relatif nécessaire face à un déséquilibre démographique qui joue contre leur poids politique du fait de la classe surnuméraire du baby-boom qui entre massivement dans l’âge de la retraite. La génération du baby-boom, après avoir capté tous les bénéfices de la croissance et des « bonnes années » pré crise économique, risque sinon de faire pencher le législatif et les partis vers une protection inégalitaire des retraités et du système de protection sociale en leur faveur et aux dépens des jeunes actifs et des familles avec enfants. 2. Ce sont les jeunes qui ont le plus à pâtir du changement climatique et des évolutions nécessaires en matière de choix énergétiques, d’investissements vers le renouvelable et les économies d’énergie. On pourrait et devrait, en théorie, indexer le poids relatif du droit de vote par une relation inverse avec l’espérance de vie restante. Un tel calcul étant impossible dans notre système démocratique qui reste ancré sur le principe « un homme , une voix » la seule façon de rétablir cet équilibre est en accordant le droit de vote à un âge plus jeune. 3. Le phénomène de répartition du capital et de l’épargne massivement déséquilibrée en faveur des plus de 65 ans tend à impliquer des choix favorisant le capital aux dépens du travail et de l’investissement productif. Grâce à une telle mesure, les députés et législateurs prendraient davantage en compte les besoins et sujets des jeunes actifs qui ont besoin d’acheter leur logement, de développer des crèches, un accès à l’éducation de qualité etc. 4. Une telle mesure frapperait les esprits sur la nécessité absolue d’une éducation citoyenne de qualité en collège-lycée et la mobilisation des jeunes sur les sujets politiques et de société et les amèneraient à s’impliquer davantage dans la cité et les instances politiques et des partis 5. On peut imaginer les conséquences positives sur le renouvellement des élites, la nécessité pour les partis d’écouter les jeunes et de s’adresser à eux. 6. Les jeunes d’aujourd’hui, grâce à Internet et aux médias, ont une ouverture au monde et une conscience très forte des enjeux de demain, avec certainement autant de maturité que les jeunes de 18 ans en 1974. 7. L’impact médiatique différenciant d’une telle annonce permet de positionner notre Président et le Gouvernement qui adopteraient cette mesure comme tournée vers la jeunesse et l’avenir. 8. De nombreux travaux commencent à circuler sur ce thème dans certains cercles. Daniel Pennac en introduction à une conférence du cercle des économistes l’avait évoqué il y a deux ans. En privé, Christian Noyer a reconnu cette idée comme intéressante pour répondre à ce qu’il a appelé « la génération coupable » des baby-boomers ayant laissé filer le déficit faisant ainsi preuve d’une irresponsabilité certaine en laissant le poids de la dette publique aux générations suivantes. 9. Certains pays ont déjà adopté cette mesure avec succès . Certaines études démontrant le bienfait pour lutter contre l’abstention et le désintérêt pour la chose publique: l’Allemagne pour certains länder, la Suisse pour certains cantons, l’Autriche et la Norvège pour toutes les élections, l’Ecosse l’a mis en place pour le référendum sur l’indépendance. Environ 1,5 millions de jeunes français ont entre 16 et 17 ans seraient concernés par cette mesure. Si les jeunes peuvent travailler, se marier, entrer dans l’armée à 16 ans, ils peuvent aussi voter. Tous les parents savent que les bonnes habitudes se prennent tôt : pourquoi pas celle de voter ! Sophie Javary Février 2019

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Le système de débat est très bien avec des encouragements à contribuer activement.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

On a vu les problèmes des référendums avec le Brexit!!

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

On ne consulte pas les passagers d'un avion sur la meilleure façon d'atterrir ou de décoller!!

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Supprimer le Conseil économique et social . le citoyen n'est pas pertinent pour adresser la complexité des choix de dépenses de l'argent public!

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Voir ci dessus

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Insister sur la laïcité permanente et la séparation de l

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Faire une vraie éducation civique, renforcer l'éducation au Vivre ensemble et punir les petits faits de délinquance, saletés, incivilités, faire respecter la police et les pompiers par tout moyen y compris la publicité

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Rétablir le Vivre ensemble

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

propreté, courtoisie, respect des fonctionnaires et des signes de la république , respect de l'Europe,

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

donner une journée par an à sa commune ou à l'Etat , rétablir un service civique et encourager la participation à l'armée de réserve (comme en Suisse),

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Favoriser les parcours public/privé

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

La saleté dans les rues et la nature, iles incivilités de la vie quotidienne,,ncorrections, tags, non respect de la sécurité routière

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Punir les petits délits sans faillir (méthode adoptée à New York).

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Vis à vis des femmes, surtout. Il faut lutter contre l'insécurité dans les transports, la rue et punir vigoureusement les violences faites aux femmes.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Il faut que les bénéficiaires du RSA, du RMI et des allocations chômage contribuent à la société en donnant leur temps : personnes âgées, nettoyage, alphabétisation des immigrés, crèches, etc...

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Il faut absolument tout faire pour l'intégration et favoriser l'octroi de la nationalité française avec des contreparties d'engagement citoyen

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

oui

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

None

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

L'éducation, l'éducation, la promotion des femmes, l

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Donner le droit de vote dès 16 ans