Date de publication : 2019-02-28
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Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Faire du règlement climatique le Projet de la France Déclarer la mobilisation générale pour le climat et s'en donner les moyens.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Allongement des périodes de sécheresse / perte de production au jardin par défaut d'arrosage Augmentation du risque de surchauffe estivale constatée en 2018 liée à l'augmentation alarmante des moustiques (y compris tigre) et moucherons piqueurs depuis 2017 qui empêchent l'ouverture des fenêtres en fin de journée.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J'habite une maison bioclimatique (que j'ouvre à la visite) sans aucun chauffage permanent. Ma maison précédente était déjà bioclimatique sur Valenciennes. Autoconsommation PV. Véhicule hybride rechargeable. Gestion raisonnée (sans matériel) des consommations en fonction de l'ensoleillement y compris recharge de la voiture. Enercoop

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Je fais déjà tout cela et notamment je limite ma vitesse sur autoroute à 110 kmh environ

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Il est malsain de changer de comportement en fonction des aides disponibles. En fait réduire son impact environnemental permet de faire des économies. C'est le message qu'il faut faire passer. Je ne dis pas qu'il faut supprimer les aides. Mais le changement de comportement passe par la communication. Les médias ont un rôle à jouer. Par exemple la "maison france 5" pourrait introduire une séquence sur le logement économe en énergie. La société civile a un rôle à jouer. C'est l'objet de Courry Energie Positive. Ma contribution va dans ce sens

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le covoiturage|Les transports en commun

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

A la campagne en dehors du bus scolaire et du covoiturage occasionnel que faire? Il y avait bien une gare SNCF à 8 km mais la ligne est fermée.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

La France est-elle véritablement le modèle européen en matière d'environnement ?

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Performance énergétique de l'habitat ancien Selon l'ADEME, 2 logements sur 3 ont été construits avant 1974 alors qu'il n'existait aucune réglementation thermique. Le Diagnostique de Performance Énergétique (DPE) est l'outil mis en place pour inciter les propriétaires et les bailleurs à réaliser des travaux d’économie d’énergie permettant de valoriser le bien du propriétaire si celui-ci est performant d’un point de vue énergétique. Le DPE, transposition au secteur du bâtiment de l'étiquette informative mise en place dans l'électroménager par exemple, est-il pleinement exploité ? Dans le cas des réfrigérateurs, cette étiquette informative a permis de réduire substantiellement les consommations parce qu'elle touche essentiellement le « marché du neuf » mettant en concurrence des entreprises industrielles. Le contexte est totalement différent dans le cadre du logement ancien. En cas de vente d'un logement, on ne peut pas exclure qu'un acheteur fasse l'acquisition d'un bâtiment mal isolé à petit prix, avec l’intention de le rénover. Mais cet achat peut aussi être le choix par défaut de personnes aux ressources limitées qui ne feront pas les travaux. En cas de location il faut noter que de nombreuses locations se font de gré à gré sans aucun contrôle du respect de l'obligation de présentation d'un DPE. De fait ce sont les personnes les plus démunies qui sont le plus exposées. Alors faut-il instaurer un état d'insalubrité énergétique ? Le bien frappé d'insalubrité énergétique ne pourrait plus être loué comme logement, mais il pourrait toutefois être vendu sous réserve que l'acheteur soit informé de ce classement et de ses conséquences. Suite à des travaux d'amélioration des performances énergétiques, l'insalubrité serait levée par la présentation d'un DPE satisfaisant. Les communes et les associations engagées dans l'action sociale sont les mieux placées pour détecter les situations inacceptables en ce domaine même en l'absence de toute transaction. L'acceptabilité de cette contrainte passe par le maintien des aides à l'amélioration de l'habitat et par un accompagnement des propriétaires. Cap sur l'autoconsommation d'électricité. Pour le code de l'énergie, est auto-consommateur celui qui consomme tout ou partie de l'électricité qu'il produit. L'auto-consommateur présenté ici, qu'il agisse à titre individuel ou dans une opération collective, investit dans une installation de taille réduite destinée à couvrir une partie de ses besoins. Si l'amortissement est assuré de façon satisfaisante par l'économie réalisée sur la facture d'électricité, la vente du surplus n'est plus un objectif. Pour les personnes en situation de précarité la CSPE pourrait prendre en charge l'investissement. Si la vente du surplus n'est plus un objectif, celui-ci peut-être « donné » à un fournisseur qui, lors de la vente à ses clients, va conserver sa marge bénéficiaire et collecter les taxes et contributions habituelles. Il dégage un reliquat qui peut être versé au titre de la CSPE, du TURPE ou d'une combinaison de ces deux mécanismes. Il y a reconstitution de la CSPE. Effet sur le développement des énergies renouvelables La non acceptabilité des équipements par les riverains est un frein au développement des EnR. Qu'il faille tenir compte de l'avis des riverains, des monuments historiques … est incontestable. Mais l'opposition a souvent un autre ressort que l'on peut caricaturer par : « à eux le fric à nous les désagréments ». Ici celui qui subit le désagrément est aussi le bénéficiaire. Grâce à l'implication au titre de la CSPE pour les personnes en précarité énergétique, la barrière de l'argent est effacée. Ça aide ! C'est sur ce concept que nous travaillons à Courry Energie Positive.