Date de publication : 2019-01-26
Code postal : 95800

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Missions - Résultats - Impacts sur le citoyen Bilan annuel de ces administrations au service de l'intérêt général : quelles orientations et quelles améliorations au regard d'un programme présidentiel ou d'une loi votée par le parlement

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Une mission de recensement au service de la réduction de la dette publique. Faire l'état des lieux des missions en parfait doublon entre les différentes collectivités pour plus de clarté pour le citoyen et éviter les arguments renvoyant la responsabilité entres les différentes collectivités. Plus d'efficience au quotidien, une évaluation/valorisation des résultats de ces collectivités et une réduction des déficits financiers.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

- les transports - la sécurité - l'éducation - en général l'accès à l'information et aux droits sur des plages horaires aménagés y compris le samedi.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

La saisine d'un médiateur qui s'engage à répondre à une problématique d'accès au droit, de droit à l'accès et d'usage d'un droit, dans chaque administration

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Des maisons de services au public territoriales articulées en niveaux d'intervention réponse sans RDV, aide à la construction de la réponse sur RDV jusqu'à la mise en oeuvre de la réponse et de son suivi pour les situations présentant un caractère d'urgence. C'est à la fois les situations qu'il faut accompagner pour modéliser les réponses et amplifier les solutions et les citoyens pour lesquels la situation présentée est inédite.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Trésor public - Qualité de l’accueil et de la réponse apportée en constante amélioration avec un effort de pédagogie.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Le service public de l'emploi au sens large. L'aide sociale à l'enfance La prise en charge des personnes âgées

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Les justificatifs papier en trop grand nombre alors que l'ensemble des informations sont connues. Il serait nécessaire que les SI communiquent entre eux.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Compte tenu de la très forte hiérarchisation au sein des administrations, cela semble difficile. L'initiative ne semble pas être une compétence sollicitée auprès des fonctionnaires alors que nombre d'entre eux pourraient en faire l'usage.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

La formation : difficile de servir l'intérêt général en fonction d'une logique de progression de carrière à court terme et du classement obtenu dans le top 3 des écoles idoines, avec pour corollaire la déconnexion de certaines réalités terrain, la timide présence d'une culture du résultat (si ça fonctionne tant mieux, si ça fonctionne pas tant pis) et la connaissance insuffisante de certains sujets traités (souvent sociétaux) avec des propositions théoriques intéressantes mais difficiles à mettre en pratique et peu appropriables pour les bénéficiaires. Passer d'une logique RH de gestion des carrières à une logique de gestion des compétences pour développer de l'expertise et transiter d'un service à un autre avec une vraie valeur ajoutée. En France nous avons la chance d'avoir des fonctionnaires pour lesquels l'intérêt général fait sens mais la transition d'une logique de grade à une logique d'animation/promotion de la décision collective d'intérêt général permettrait de valoriser la compétence technique des fonctionnaires (qui ne fait pas débat) vers une compétence technique d'intérêt général.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Les territoires les plus en difficultés sont des choix assumés par l'Etat et les collectivités. Lorsqu'un territoire se transforme en moins de 10 ans en ville ghetto (QPV communautaires ou pas, parfois à l'échelle d'une commune entière) avec une quasi absence d'imposition sur le revenu mais des dépenses de fonctionnement à la hausse pour certaines collectivités : c'est le point de départ de l’assignation à résidence pour les uns et de rentes de situation pour les autres. Les dommages collatéraux à moyen et long terme seront énormes sur le plan financier comme social. Une solution radicale serait de placer ces villes sous tutelle de l'Etat. Aujourd'hui ceux qui avaient investis dans ces territoires avant leur transformation en TVI (Territoires de Vie Indignes) ont tout perdu : investissement immobilier qui ne vaut plus rien et qui sera vendu à perte, discrimination à l'embauche au regard du lieu de résidence, parents désemparés et enfants en danger car privés de cette mixité sociale tant convoquée dans les discours et peu mis en oeuvre en réalité, entreprises ayant désertées les lieux alors qu'elles avaient reçues des aides pour s'implanter. Mais comment les blâmer alors qu'elles ne trouvent plus les compétences nécessaires dans ces quartiers où clients et fournisseurs ne souhaitent plus se rendre. Accueillir ces déshérités de la vie que Paris ou certaines villes ne souhaitent pas à leurs portes doit s'accompagner notamment pour les maires qui portent cette décision, des infrastructures pour accompagner ces populations ou d'un plan structurel de raccrochage de ces quartiers (parfois à l'échelon d'une commune entière) en lien avec les services publics du territoire et des administrations déconcentrées avec une garantie de résultats sur le moyen terme : savoirs de base, élévation du niveau de compétences, Maison de la famille pour les parents en grandes difficultés (construire parents et enfants le projet de vie et professionnel, lever les difficultés, effectuer la médiation dans l'emploi.... et suivre les engagements pris grâce à la prise en charge par une équipe pluridisciplinaire mise à disposition par les collectivités et implantées dans les QPV). Un malus pour les villes qui refusent cette mixité sociale dans leurs villes et pour les villes qui transforment certains quartiers de leurs villes en Territoires de Vie Indignes. Proposer une offre attractive et intégrée pour les TPE/PME d'une filière et leur CFA sur ces territoires avec des infrastructures nouvelle générations(qui permettraient de rénover certaines zones industrielles qui ne ressemblent plus à rien), par un co investissement de l'Etat pour développer les compétences des actifs sur ces territoires au regard des besoins des entreprises implantées, une obligation de payer un impôt pour tous les résidents même symbolique pour co - investir avec l'Etat pour" l'emploi et le territoire" en QPV . Une obligation de s'installer 10 ans et d'être exonéré de la fiscalité sur la formation professionnelle pour les entreprises en contrepartie du co investissement de l'Etat sur le développement des compétences et des infrastructures. Même logique pour les campus métier des grandes entreprises ou des filières, installées dans les territoires oubliés. Concernant les territoires ruraux, à l'heure où la digitalisation (sans que l'on sache bien ce que cela veut dire) et le numérique deviennent les mantra de la transformation de nos métiers, soit pour les faire disparaître, soit pour en augmenter la valeur ajoutée, quid du télétravail en France et de son usage dans les entreprises comme dans les administrations . Deux logiques antinomiques qu'il faut faire congruer afin que les actifs des territoires ruraux puissent comme les autres ne pas renoncer à leurs lieux d'habitation pour se rendre au travail dès lors qu'il est possible d'exercer ce travail à distance. Il faut faire confiance aux salariés à 100 % et non pas à 99 %. Enfin un grand et vrai plan de lutte contre les discriminations, qui ne soit pas qu'un plaidoyer sur "ne pas accepter l'inacceptable", et passer du dire au faire. Les emplois francs sont une première réponse mais quelle réponse! Payer des entreprises pour qu'elles acceptent de recruter un collaborateur qui possède les compétences requises MAIS qui réside dans un QPV - donc souvent un actif français de couleur et/ou avec un nom d'origine étrangère- afin de changer changer l'appréciation de ces entreprises sur l'expression du talent qui est partout en France y compris dans les QPV. Sur le long terme il faut changer de paradigme : soit l'instauration réelle de la discrimination positive, quelle que soit la discrimination (un Barak Obama n'aurait jamais été élu sans cette discrimination positive), soit partir de l'expérimentation des emplois francs et avoir pour première cible les entreprises qui ont signées des chartes de la diversité ou investies dans des départements RSE afin de montrer l'exemple et d'être en accord avec les valeurs défendues .Leur verser cette prime à l'emploi franc afin qu'elle puisse alimenter un fonds destinés à promouvoir la richesse de la diversité et lutter ainsi contre les discriminations auprès de leurs sous traitants ou co traitant, de leurs salariés et lignes managériales. Étendre les emplois francs aux services de l'Etat pour les recrutements de contractuels. Les exigences attendues d'un bénéficiaire emploi franc (discrimination à la résidence) sont strictement les mêmes que celles attendues des candidats qui ne résident pas en QPV. Dans ces deux exemples il ne s'agit pas de reproduire les ethno métiers bien visibles dans la société française mais de diversifier les équipes et les lignes managériales. Les collectivités locales sont bien absentes de ces débats alors que l'Etat pour la première fois semble se saisir de ces problématiques même timidement et les entreprises par effet de contagion semblent pour certaines s'engager et pour les autres poursuivre l'action qu'elles menaient déjà en faveur de la lutte contre les discriminations.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Une grande satisfaction à se former en France tout au long de son parcours professionnel...à la condition d'être parfaitement initié. La remarquable absence de lisibilité de cet éco système Formation décourage ceux qui en ont le plus besoin. Cela devrait nettement s'améliorer avec les récentes évolutions législatives qui doivent maintenant être expliquées et comprises par l'ensemble des citoyens.

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Dans certains territoires c'est l'Ecole privée qui a progressivement remplacé l'Education nationale. Lorsque l'on dispose des moyens financiers nécessaires, tant mieux, même si il faut exercer une autre activité professionnelle pour y arriver. Sinon votre enfant n'apprendra pas le français mais d'autres langues (ce qui démontre la formidable capacité des enfants à l'ouverture d'esprit), car il arrive que dans certaines classes élémentaires et jusqu'au collège, la maîtrise des savoirs de base ne soit pas maîtrisée. On n'est parfois pas loin du Français Langue Étrangère pour certains élèves. Alors ce que votre enfant va acquérir sera fonction de votre investissement personnel et / ou financier. Ce ne sont pas les enfants de ces écoles, ni leurs parents, ni les enseignants qu'il faut blâmer. Ce sont les hommes ou les femmes qui ont fait le choix cynique de renoncer à la mixité sociale. Pourquoi dans ces écoles et collèges ne pas différencier la pédagogie? Les programmes sont les mêmes pour tous les enfants mais tous ne sont pas égaux dans la capacité d'apprentissage. Et nous avons en France une littérature plus qu'abondante et des professionnels aguerris pour expérimenter des pédagogies alternatives offrant à chaque enfant d'où qu'il vienne le choix de pouvoir disposer d'un socle solide pour se réaliser.

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Service Public de l'Emploi : une vraie rente de situation pour les opérateurs du service public de l'emploi. En France on vit relativement bien de la misère de ses concitoyens. Pôle Emploi et la myriade d'associations subventionnées pour promouvoir l'incantation du retour à l'emploi ou l'accompagnement à créer son entreprise, faute d'emploi, avec comme perspective de déposer le bilan au bout de 2 ans. Quelle évaluation des subventions octroyées? Quelle interaction avec les collectivités qui disposent pratiquement toutes "d'un service public de l'emploi"? On ne trouve pas d'emploi grâce à Pole Emploi. Et ce n'est peut être pas sa vocation. Et il est tout aussi difficile de se former avec Pôle Emploi : saturation des places, enveloppe financière insuffisante, peu d'offre de formation diplômante (alors que le diplôme reste le vecteur d'employabilité le plus fort en France) ou formations pas assez contextualisées aux besoins du territoire : concentration sur les mêmes métiers en tension alors que l'offre pourrait être plus exhaustive sur les métiers en tensions qui émergent avec l'intégration du numérique dans mes emplois. C'est un fait : la plupart des demandeurs d'emploi ayant retrouvé un emploi s'y sont pris sans l'aide de Pôle Emploi. Et pourtant les conseillers Pôle Emploi sont des militants de l'emploi et de l'accompagnement pour la plupart d'entre eux. Quant aux seniors (+ de 55 ans), véritable scandale français, leur dernière partie de carrière c'est le CDDI Pôle Emploi : contrat à durée déterminée d’indignité. De l'indemnisation dégressive, suivi de minima sociaux avant de prétendre à l'indemnisation retraite à 50 %. Ils s'expriment beaucoup ces derniers temps. Faudra t il arriver à l'extrême afin que nos enfants, parfois guère mieux lotis, ne soient obliger de subvenir aux besoins de leurs parents chômeurs. Et c'est dans ce contexte que la durée du travail va être allongée? Mais pour quels seniors et dans quelles organisations? Pourquoi ne pas profiter de l’expertise de ces seniors pour créer des contrats "Experts seniors", CDD de 5 ans à partir de 57 ans qui dispensent l'entreprise de verser une prime de précarité à l'issue de ce CDD, qui ne comptabilise pas ces CDD expert senior dans l'assiette de la masse salariale pour certains types de cotisations (formation par exemple) et dans les effectifs pour certains seuils. La rémunération pourrait être calculée sur le montant de la première année d'indemnisation Pôle emploi donc moins que le salaire précédent mais avec une garantie d'emploi jusqu'à l'âge légal de la retraite. Ces CDD experts seniors pourraient également être recrutés au sein des administrations, l'Education nationale entre autre, et collectivités pour compenser en partie les départs à la retraite de nombreux actifs de la génération baby boomer. Ces CDD Experts seniors concernent toutes les catégories de qualification. Idem pour l'APEC dont on ne sait plus très bien à quoi sert cet organisme alors que des cotisations ont été régulièrement prélevées tout au long de l'activité professionnelle d'un cadre. Auparavant cet organisme avec l’expertise détenue par ses conseillers et son objet avait compétence pour accompagner avec des moyens y compris de formations adaptées et diplômantes , des DE cadres et AM dans leur projet de reconversion professionnelle avec des bons résultats et sans doublon avec Pôle Emploi. L'APEC aujourd’hui est devenue en grande partie un organe de presse numérique spécialisée tendances RH dans une ligne éditoriale d'empowerment du pauvre DE qui se demande avec angoisse à quelle vitesse il va basculer dans les minima sociaux, provoquer sa faillite professionnelle et gérer ses impacts sur sa cellule familiale. Un Service Public de l'Emploi divisé en 2 : - Pôle Emploi qui gère pour jeunes et moins jeunes, les freins périphériques à l'accès à l'emploi : levée des freins, re mobilisation forte et formations adaptées + gestion de l'intérim dans des règles de déontologie acceptables - un autre organisme type APEC dont la légitimité doit être reconnue par les entreprises, ce qui n'est malheureusement pas le cas de Pôle Emploi, sinon nous n'en serions pas à ce stade d'incompréhension. Cette organisme public avec une capacité d'intervention dans les entreprises en appui /conseil sur le recrutement et en accompagnement des démarches administratives pour les TPE et certaines PME sans service RH, en lien avec les cabinets de recrutement pour enrichir le sourcing, en capacité de préparer efficacement des candidats disponibles immédiatement à l'emploi avec test de positionnement, coaching, entretiens en liens avec des professionnels d'entreprises volontaires...Une subvention de l'Etat alignée sur les résultats obtenus et une participation financière du bénéficiaire sous forme d’adhésion une fois l'emploi re trouvée. Une offre de services centrée sur l'accompagnement des situations pour mieux accompagner les personnes.

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

A l'heure de l'informatisation des données, il est surprenant de constater qu'il faille justifier des éléments de son parcours professionnel que la caisse de retraite ne retrouve pas.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Très satisfaite du circuit de remboursement des soins de santé même si les montants sont de moins en moins importants. Il ne faut pas être très malade ou souvent malade.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Concernant le recrutement : l’inadéquation des profils proposés par Pôle Emploi. Les candidats viennent parfois juste satisfaire à l'obligation de recherche d'emploi. Parfois certains profils peuvent correspondre mais on peut s'interroger sur le fait qu'un demandeur d'emploi de longue durée n'ai pu bénéficier d'une formation tout au long de cette période de non emploi, ne serait ce que pour actualiser une compétence technique, qui aurait pu emporter la décision de recrutement ou qui l'emporte mais avec un complément de formation pour l'employeur. Sauf à mobiliser le dispositif POEI , très bon dispositif géré par Pôle Emploi mais avec un sourcing effectué souvent par l'employeur et peu par Pole Emploi.

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Inégalité territoriale dans l'offre de formation. Des dispositifs seulement compris de ceux qui les ont initié : "les listes éligibles ou certifications inscrites à l'inventaire" pour mobiliser son CPF ! Il est difficile de convaincre le salarié qu'il s'agit bien de son droit à mobiliser son CPF mais sous certaines conditions complexifiées à l'envie! Mais depuis le 5 septembre 2018, il semble que la lisibilité et l'usage du droit à développer ses compétences,dans et hors l'entreprise, aient été drastiquement simplifiés.

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Un médiateur du crédit pour protéger les personnes âgées des produits (crédits à la consommation) encore toxiques en circulation en dépit de la Loi Lagarde de 2010. Des retraités se retrouvent démunis avec la souscription de ces produits contractés (type Provisio BNP) avant la Loi Lagarde et les banques peu conciliantes face à la détresse de ceux qui pour avoir emprunté 2000 euros se retrouve à rembourser 4000 euros ( et donc on imagine si le montant est plus important), à payer un loyer, à payer une mutuelle extrêmement élevée, c'est le prix à payer pour vieillir...Quelle société pour nos aînés du grand âge qui passent le temps qui leur reste à compter et à s'épuiser moralement alors qu'ils sont encore valides et autonomes et devraient pouvoir sereinement entrer dans cette dernière partie de l'existence? Je pense à ma mère en écrivant ces lignes qui a 82 ans qui ne pèse plus que 39 kilos à force d'épuisement moral de ne pas pouvoir gâtés enfants et petits enfants après une vie de travail acharné pour aider les autres sans jamais vraiment en profiter. Et je pense donc à toutes nos personnes du grand âge dans ce même état à domicile, en maisons médicalisées ou à la rue avec un sentiment profond de culpabilité et d'impuissance en étant spectatrice d'une vie qui s'en va de façon pitoyable et dans un silence assourdissant.