NSP
Moduler la TVA de manière très segmentée. Par exemple, pour l'alimentation : 3% sur quelques produits alimentaires réellement essentiels, 6% sur les produits alimentaires bio et nutritionnellement recommandables, 12% sur les aliments bio nutritionnellement non recommandables, 24% sur les produits ni bio ni recommandables... Les mêmes distinguos doivent être faits dans toutes les catégories de produits en fonction de leur caractère de nécessité, leur valeur d'usage, leur qualité sanitaire et environnementale. Par exemple, l'automobile : économique ou de luxe, diesel ou electrique etc. Il faudrait une TVA très élevée (jusqu'à 30%) sur les produits de luxe et a fortiori ceux à fort impact environnemental. Ainsi la contribution des citoyens à la TVA sera réellement proportionnelle à leur pouvoir d'achat. Il faut aussi restaurer un impôt sur tout le patrimoine non productif : oeuvres d'arts, yachts etc. Il faut en revanche abolir tout impôt sur la détention d'actions dans des entreprises françaises.
None
Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Pour les retraites, uniformiser un systeme par points et instituer une part de capitalisation en fonds de pensions contrôlés par l'Etat. D'autre part, concernant l'Assurance maladie modifier totalement le système afin de le scinder en trois structures entièrement indépendantes : un service d'assurance obligatoire au sens strict pour faire face aux véritables événements pathologiques imprévisibles ; ensuite un secteur mutualiste d'avance sur consommation pour toutes les dépenses de santé prévisibles et presque inéluctables ; enfin un secteur de solidarité beveridgien pour toutes la dépenses réellement obligatoires liées à la petite enfance, à la maternité, au vieillissement.
NSP
NSP
Aucun
Il faudrait remplacer la taxation des héritages par un prélèvement libératoire continu. Toute personne souhaitant exonérer un bien de droits de succession l'inscrirait sur un registre ad hoc en échange d'une taxation annuelle qui lui resterait indéfiniment attachée. Une telle réforme pourrait faire disparaître à terme la sanction arbitraire d'un droit de succession survenant aléatoirement. Elle serait surtout aisée à mettre en oeuvre car il s'agirait d'un choix optionnel.
Personne. Je suis en faveur de la démocratie représentative et opposé au à la doctrine populiste. Mais pour me représenter, je voudrais pouvoir choisir dans chaque domaine particulier une personne de confiance, et ne pas m'en voir imposer par des scrutins totalement imbéciles. (cf. ma contribution sur le vote continu)
Oui
Comités consultatifs citoyens, comités d'experts, organisations syndicales et professionnelles, doivent être associés systématiquement à toute élaboration législative ou réglementaire. Le gouvernement doit les solliciter tous ensemble (et non un par un) dans un processus de consensus préalable, et le Parlement doit travailler ensuite à partir des auditions effectuées et recommandations consensuelles s'il y en a. De manière générale, un important Corps d'Etat de méthodologistes professionnels (à créer) doit être chargé de l'organisation et du contrôle de qualité de toutes les expertises et missions consultatives demandées par le gouvernement
Modifier très profondément le système électoral : instaurer la représentation individuelle avec vote continu, ce qui signifie que chaque citoyen peut être représenté par une personne de son propre choix (et non par désignée par un scrutin. cf ma contribution sur cette méthode)
Je ne sais pas
La loi en question est très mal conçue.
Instaurer la représentation individuelle avec vote continu, ce qui signifie que chaque citoyen peut être représenté par une personne de son propre choix (et non par désignée par un scrutin. cf ma contribution sur cette méthode)
Non
None
Instaurer la représentation individuelle avec vote continu, ce qui signifie que chaque citoyen peut être représenté par une personne de son propre choix (et non par désignée par un scrutin. cf ma contribution sur cette méthode)
Non
Le système électoral en vigueur est inepte, et la réforme doit être beaucoup plus ambitieuse : instaurer la représentation individuelle avec vote continu, ce qui signifie que chaque citoyen peut être représenté par une personne de son propre choix (et non par désignée par un scrutin. cf ma contribution sur cette méthode)
Instaurer la représentation individuelle avec vote continu, ce qui signifie que chaque citoyen peut être représenté par une personne de son propre choix (et non par désignée par un scrutin. cf ma contribution sur cette méthode)
Non
Mieux vaudrait commencer par utiliser les dispositions existantes !
Il ne faut surtout pas le faire ! Pour me soigner, je préfère l'avis du médecin plutôt que celui du voisin. La Cour des Comptes passe son temps à donner des instructions qui ne sont pas suivies.
Le CESE ne sert à rien et le Sénat est trop politisé (instrumentalisé par les partis) au détriment des véritables enjeux territoriaux. Le Sénat devrait être l'interface entre les Conseils de Régions et l'Assemblée Nationale, laquelle ne devrait plus être une représentation géographique : instaurer la représentation individuelle avec vote continu, ce qui signifie que chaque citoyen peut être représenté par une personne de son propre choix (et non par désignée par un scrutin. cf ma contribution sur cette méthode).
Oui
On pourrait très avantageusement supprimer le CESE et confier ses missions à un Sénat mieux organisé, élu selon un processus modernisé.
La loi est parfaite, il suffit de l'appliquer.
Par l'éducation !!!!!! Notre Education Nationale est très gravement indigente.
Par l'éducation !!!!!! Notre Education Nationale est très gravement indigente.
Ils sont innombrables et doivent être patiemment et durablement enseignés à l'école.
Education, éducation, éducation ! Pour les adultes, c'est trop tard. Pour les jeunes, il faut mobiliser les anciens : on dispose d'immenses ressources humaines en la personne des retraités, qui pourraient et devraient impérativement contribuer à la formation des jeunes. L'avenir de l'humanité repose sur la transmission de la sagesse entre générations.
Question inepte qui fait la propagande d'une idée malsaine. (On peut reprocher cette manipulation à nombre de formulations pseudo-interrogatives de ces questionnaires)
Elles sont innombrables. Citons les dégradations de l'espace public (au sens large). On ne changera ça que par l'éducation, l'éducation, l'éducation... C'est toute une mentalité à promouvoir, toute une culture de la population à reconstruire. Il faudra au moins une ou deux générations, avec beaucoup d'opiniâtreté politique. Malheureusement chaque élection détruit la continuité des l'action publique.
Répondre est sans objet. Il faut intensivement les prévenir dès l'enfance : éducation, éducation, éducation ! Malheureusement les buts, contenus et méthodes de notre Education Nationale sont absolument ineptes.
La société d'aujourd'hui est irrécupérable, seule la société de demain doit être l'objet de tous les investissements humains et matériels. Les retraités doivent être mobilisés pour s'occuper de la formation morale des jeunes.
Dans l'humanité entière, depuis ses origines, chacun discrimine parmi ses prochains. C'est une attitude quotidienne de tous les individus dans le monde entier, à tous les âges, vis-à-vis de myriades de différences perçues. Le contrat social consiste à admettre ce fait et à empêcher qu'il prive une personne de ses droits. Prétendre discriminer parmi les innombrables discriminations en fonction de leur type... c'est de la discrimination ! Si une discrimination, quelle qu'en soit le motif et sa fréquence, conduit à la privation d'un droit, c'est à la justice d'agir de manière proportionnée à l'importance du dol, sans distinguer, bien entendu, entre catégories de discrimination !
L'éducation, l'éducation, l'éducation. Malheureusement les buts, contenus et méthodes de notre Education Nationale sont absolument ineptes. Il ne faut toutefois pas s'illusionner : "lutter" ouvertement contre les discriminations se fonde sur un discours discriminant (qui décrit des "catégories") et exacerbe les sentiments discriminatoires ! On peut espérer l'avènement d'une société plus humaine, mais ce serait une erreur de vouloir rendre les hommes plus sociables : comme tous les animaux grégaires ils sont biologiquement xénophobes. Plutôt que les en accuser (de les... discriminer pour cela), il faut leur apprendre et les aider à vivre avec ce détestable sentiment - comme avec leur libido, leur anxiété, leur appétit... La société d'aujourd'hui est irrécupérable, seule la société de demain doit être l'objet de tous les investissements humains et matériels. Et notamment les retraités doivent être mobilisés pour s'occuper de la formation morale des jeunes.
Oui
Avant tout l'éducation, l'éducation, l'éducation ! Par exemple, l'attribution d'allocations familiales devrait contraindre les parents à faire preuve d'une capacité à élever leur progéniture. Les services sociaux devraient veiller de manière continue à cette capacité, de manière à assurer la formation et l'accompagnement des parents de manière intensive. Pour le chômage, évidemment, la contrepartie d'effort de formation est aussi essentielle. Encore faudrait-il qu'il ne s'agisse pas d'une manne pour des "organismes de formation" qui n'en ont que le nom et dont la cupidité n'a d'égal que l'incompétence. Tout est à refonder dans ce domaine (comme dans l'Education Nationale). Les retraités sont aussi des allocataires, et des plus coûteux : ils doivent être mobilisés pour s'occuper de la formation morale des jeunes. Bien entendu, il y a quantité de types d'allocations et chaque situation fera l'objet d'une d'une contrepartie spécifique, parfois symbolique.
Des quotas, évidemment.
Oui
Quel vilain concept que celui de "répondre". Il ne faut sûrement pas "réagir" mais seulement agir pour le futur, en organisant calmement l'inéluctable brassage des populations qui fait progressivement disparaître le modèle ethnique et culturel de la vieille Europe. Il est certes déplaisant de voir une civilisation remplacée par une autre, mais il est pourtant nécessaire de gérer les migrations à l'échelle planétaire, et il faudra le faire durant les siècles à venir. Ce n'est aucunement un problème crucial aujourd'hui, mais si nous ne mettons pas en place des outils politiques efficients à l'échelle nationale et surtout internationale, la confrontation des populations sera une tragédie mondiale pour les générations futures.
L'éducation, l'éducation, l'éducation. Malheureusement les buts, contenus et méthodes de notre Education Nationale sont absolument ineptes. Il en est de même pour les "organismes de formation" qui n'en ont que le nom et dont la cupidité n'a d'égal que l'incompétence. Les retraités doivent être mobilisés pour s'occuper de la formation morale des jeunes.
Il y en aurait beaucoup. Je renvoie notamment à ma contribution sur le vote continu.
Réduire les échelons, supprimer les redondances et les fonctions inutiles
Oui
C'est extrêmement varié !
Oui
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None
Oui
Oui
NSP
Tous, plus ou moins...
NSP
Oui
Non
None
Il y en a beaucoup !
None
NSP
Oui
NSP
En confiant de nombreuses missions à des prestataires mieux choisis et mieux contrôlés.
Les organismes de formation sont cupides et incompétents
Les buts, les contenus et les méthodes de l'Education Nationale sont totalement ineptes.
NC
OK personnel compétent et serviable
OK personnel compétent et serviable
NC
OK personnel compétent et serviable
NC
Les organismes de formation sont cupides et incompétents
NC
NC
NC
Le vote continu Comment sauvegarder la démocratie représentative, quand la population perd confiance dans l’efficacité des institutions républicaines ? Le problème posé est celui d’un sentiment de confiscation de la souveraineté populaire par une représentation nationale éloignée des réalités. Il est vrai que les élus, sortis d’âpres combats électoraux qui les ont poussés à la démagogie, se retrouvent une fois aux affaires dans un entre-soi élitiste où souvent s’instaure un dédain des difficultés quotidiennes du peuple. Ce qui rend aujourd’hui possible de revitaliser la démocratie, d’avoir des élus véritablement représentatifs et soucieux des intérêts de leurs électeurs, c’est la technologie numérique. Elle permet de voter chez soi, pour des candidats dont la proximité ne dépend plus de la géographie : nul besoin de les rencontrer car on en sait bien plus sur eux en les écoutant et en analysant leurs arguments via l’internet. L’offre de candidatures est ainsi grandement libérée des appareils des partis, qui ne sont plus indispensables à la logistique des campagnes électorales ; elle est délocalisée, c’est-à-dire débarrassée de l’arbitraire des circonscriptions ; elle est délivrée des artifices liés à l’amalgame de microcompétitions à deux tours plus ou moins mâtiné de compensation proportionnelle ; elle est enfin permanente, non soumise aux discontinuités des scrutins. Surtout, la technologie autorise le vote continu. Le citoyen peut, en permanence, étudier les candidatures, exprimer son vote en faveur d’un candidat, le modifier à tout moment ; il n’est pas contraint par ces scrutins qui scandent artificiellement la vie politique et qui entraînent chaque gouvernant, aussitôt élu, à programmer sa réélection plutôt qu’à agir pour l’intérêt général. Un processus permanent d’élection représentative autorise chaque citoyen à changer d’avis quand il le souhaite, en retirant sa voix à celui qu’il avait choisi pour la donner à un autre. Dans un tel système chaque citoyen donne sa voix à un mandataire et la lui conserve tant qu’il en est satisfait. Pour l’élu, nul besoin d’être en campagne périodique en abrutissant l’électorat avec des promesses et des déclarations d’intention : il est jugé sur ses actes, et la sanction de son incapacité est la perte de ses soutiens - jusqu’à celle de son mandat quand il ne recueille plus assez de suffrages. Evidemment, ne siégeront à l’assemblée représentative que ceux ayant un nombre suffisant de voix. En France, l’optimum pourrait être d’exiger 50 000 voix pour être député (un millième de l’électorat). Une simulation numérique de l’assemblée résultante donne 300 à 500 députés - compte tenu du fait qu’avec un plancher de 50 000 voix l’élu moyen en aurait au moins 100 000. Remarquons que, pour ajuster le nombre de députés à la démographie et au souhait du peuple, il suffit de faire évoluer constitutionnellement le seuil de voix nécessaire pour siéger à l’Assemblée. Plusieurs conséquences importantes rendent ce système vertueux. D’abord, on peut compter à l’assemblée les voix réelles des citoyens : il suffit d’additionner les mandats de leurs représentants. Un député représentant 200 000 électeurs pèsera quatre fois plus qu’un autre n’en représentant que 50 000. Ce n’est plus au nom de quelques politiciens que les lois sont adoptées, mais au nom d’un nombre précisément connu de citoyens. Ensuite, un député se consacre alors pleinement à remplir les attentes de son électorat, tâche nécessaire et suffisante pour lui éviter d’être déchu car il est jugé sur ses actes et non sur les promesses d’une campagne. La vie parlementaire ne dépend plus des alea du fâcheux calendrier électoral ; en retour, chaque électeur est en mesure de sanctionner en temps réel une décision politique qu’il récuse : il lui suffit de retirer au fautif la voix qu’il lui avait accordée. Paradoxalement, la représentation nationale jouit alors à la fois de permanence et de plasticité. La permanence est assurée pour les représentants les plus efficaces, permettant à un noyau de décideurs de mener des actions politiques à long terme, cohérentes et durables. La plasticité permet aux électeurs d’éliminer ceux qui déçoivent pour permettre l’accès continu de nouveaux venus afin de renouveler le corps politique et sa créativité. Concrètement, un député siège à l’assemblée s’il réunit au moins 50 000 voix. Il y reste tant que son nombre de mandats de descend pas sous 45 000, mais dès ce cap franchi il perd son mandat et tous les avantages qui y sont attachés. A l’inverse, tout candidat encore non élu devient député dès qu’il franchit le cap des 50 000 voix. Ainsi le nombre de députés peut continuellement varier de manière marginale, bien que le système assure en fait plus de stabilité en supprimant les grand’messes électorales périodiques. Seront principalement élus des députés en qui se reconnaîtra la société civile. On aura par exemple ceux que les professionnels de l’enseignement, de la santé, de l’agriculture, à l’échelle nationale, jugeront aptes à prendre des décisions éclairées dans leur domaine ; on en aura d’autres portant les intérêts des retraités ou des immigrés, des associations familiales, des affaires scientifiques ou culturelles, etc. L’assemblée représentera la diversité de la population, et réunira les compétences utiles à la pertinence des débats parlementaires. Cette modalité représentative ne sera plus fondée sur des circonscriptions géographiques, qui n’ont d’autre raison d’être qu’historique, datant d’une époque où l’on ne pouvait que connaître des candidats locaux et voter près de chez soi. A présent, les députés n’ont pour ainsi dire plus d’activité locale, obligés de siéger en continu en Assemblée et en commissions. Leur capital rôle représentatif dans les débats parlementaires, leur complexe mission législative, leur rôle accru de contrôle du gouvernement, requièrent qu’ils s’y consacrent entièrement. Il est fâcheux que le désuet système électoral en vigueur les contraigne à passer du temps dans leurs circonscriptions sans autre utilité politique que d’inavoués motifs électoraux. Les préoccupations d’échelle locale relèvent aujourd’hui d’une tout autre organisation, fondée sur les maires, les régions et le Sénat, qui devrait bien entendu être elle-même réformée pour répondre aux besoins de manière plus effective. Pourront être représentés à l’Assemblée législative des intérêts non catégoriels d’ordre national ou international, s’il se trouve assez de citoyens pour élire des spécialistes de ces affaires. Des intérêts locaux pourront aussi être représentés si assez de votants d’un terroir jugent important d’en élire le défenseur. En fait, aucun domaine politique ne devrait échapper à une juste représentation si le peuple en décide ainsi. Rien n’étant figé dans cette représentation nationale évolutive, la démocratie peut s’y exercer entièrement en adaptant la composition de son parlement en fonction des besoins et des attentes du peuple. Même elle n’est jamais parfaite, et particulièrement à ses débuts, cette représentation nationale s’ajuste en continu pour atteindre un équilibre satisfaisant. Si le peuple votait en totalité et jugeait nécessaire de diversifier sa représentation, le nombre de députés pourrait en pure théorie plafonner à près de mille (taille des échantillons utilisés par les sondeurs pour avoir une image fiable de la nation), chacun représentant 45 000 votes. Mais une dispersion excessive des voix sur un grand nombre de candidats pourrait au contraire conduire à ce qu’aucun d’entre eux ne recueillent le quota minimal - auquel cas seront élus les 300 premiers. Paradoxalement, une concentration des voix sur quelques dizaines de vedettes conduira au même résultat, aucun des petits n’atteignant le quota. On voit ainsi que tout est possible, l’électorat pouvant obtenir le résultat numérique qu’il souhaite. A terme, par ajustements perpétuels, le vote continu réalise un équilibre dynamique, avec un nombre et une qualité de représentants répondant aux nécessités. C’est la plasticité de ce mode électoral qui garantit sa vigueur et sa stabilité : la représentation nationale rassemble des élus consensuels, siégeant durablement et ayant un important poids décisionnel, avec d’autres qui vont et viennent en fonction de leur capacité à répondre aux attentes, ayant individuellement moins de poids mais apportant la nouveauté et la contestation. La question de représentation proportionnelle ne se pose plus : la méthode reflète exactement toutes les voix de l’électorat, sans le moindre biais, chacune valant autant - contrairement à ce que donnent les scrutins par circonscriptions. Un effet remarquable du vote continu est qu’il rend inutile d’organiser des messes référendaires, pleines de bruit et de fureur, pour bénéficier d’une véritable démocratie directe et prendre en compte les préférences de la population. En effet, à l’occasion d’un débat parlementaire sur un sujet qui les préoccupent, les citoyens peuvent retirer leur suffrage à leur représentant s’il adopte une position contraire à la leur, afin de l’apporter à un autre qui défend la position qui leur convient. Lors du vote parlementaire, les députés apporteront ainsi un nombre de voix qui reflètera exactement la préférence de l’électorat ! Dans ce modèle, la place des partis politiques change radicalement. Ce n’est plus là que se décide, après moult affrontements, qui sera candidat pour représenter la nation, mais c’est là que s’analysent les faits et s’élaborent les arguments. Le rôle des partis se limite alors à animer des travaux auxquels électeurs comme élus peuvent participer sans craindre de servir des manœuvres claniques. Le débat politique devient continu, sans ces poussées de fièvre électorale qui mettent en scène les polémiques tandis que, le reste du temps, les idées sensées restent inaudibles.
Le problème essentiel est le saccage des biotopes marins et terrestres (par pollution et artificialisation), qui détruit la biodiversité.
Stopper la prolifération humaine ! Le problème essentiel est le saccage des biotopes marins et terrestres (par pollution et artificialisation), qui détruit la biodiversité.
Non
Le "changement climatique" est une obsession imbécile. Il est temps de reconnaître que nous ne pouvons à peu près rien au réchauffement et, contrairement aux prophéties apocalyptiques d'illuminés, les conséquences en seront tout à fait tolérables. Il faudra que nous nous y adaptions, comme toutes les espèces ne manqueront pas de le faire. La question des écosystèmes que nous saccageons allègrement est autrement plus cruciale. Et nous pourrions agir pour en limiter les dégâts.
Non
Je ne "protège" par l'environnement, et cette expression est affreusement fallacieuse. On se demande bien ce qu'on peut entendre par un vocable aussi fumeux qu'"environnement". Néanmoins, s'il s'agit de ce qui m'entoure : je fais le ménage, je trie soigneusement mes déchets, je limite drastiquement l'usage des produits chimiques de toutes sortes (notamment de nettoyage, de cosmétique, de pharmacie), je privilégie des transports en commun et le vélo, je n'utilise ni gazole ni fuel, j'évite les aliments transformés et empaquetés... Tout cela vise non pas pas "protéger l'environnement" mais à protéger mes congénères et moi-même des conséquences (très locales) d'une dégradation de nos conditions de vie. "L'environnement" n'a aucun besoin d'être "protégé", il survivra sans peine à l'humanité. Ce sont nos descendants qui doivent être mis à l'abri de nos méfaits. En outre, je parle ici de mon environnement : celui, très limité, sur lequel je peut agir un peu. A l'échelle planétaire, ce que je fais par souci personnel est sans aucun effet d'aucune sorte. Les ecosystèmes terrestres et marins, comme la température atmosphérique, sont évidemment condamnés par des pays qui ont bien mieux à faire que s'en préoccuper. Enfin, même à l'échelon national, il faut dire que les pollutions industrielles sont incommensurablement plus importantes que celles qui relèvent des citoyens. Peut être, comme disait Yves Pacalet, que "l'humanité disparaîtra, bon débarras !" Mais s'il l'on doit "protéger" quelque chose, c'est éventuellement nous mêmes, égoïstement. La terre, elle, s'en fiche royalement.
NC
NC
Non
NC
Oui
NC
NC
C'est un problème d'éducation !
Qu'essaye t-on encore de transmettre comme message politique avec une question aussi vide de sens ?
La production nucléaire d'électricité est, de très loin, la plus satisfaisante d'un point de vue écologique. Sans doute doit-on se préoccuper de sa sécurité, mais ce n'est pas là une question écologique. D'autre part, la "transition" est une expression bien dangereuse : vers quoi souhaite-ton me faire aller ? L'impératif est de assurément contraindre la production industrielle, agricole et urbaine à moins saccager les ecosystèmes. Ce sera nécessairement aux détriments de la compétitivité à l'exportation, du pouvoir d'achat des consommateurs, du développement économique et social des localités. A l'échelle française, il ne s'agit pas d'une transition "écologique" (l'environnement terrestre n'en sera pas modifié d'un iota) mais d'une douloureuse transition civilisationnelle, moralement souhaitable mais sûrement difficilement acceptable par la population peu aisée.
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