Date de publication : 2019-01-27
Code postal : 34660

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

None

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

-Lutter vigoureusement et réellement contre l'évasion fiscale et la fraude fiscale. -Rendre impossible l'optimisation fiscale. -Créer des tranches supplémentaires pour les hauts revenus. Taxer à des taux confiscatoires les très hauts revenus. -Diminuer voire supprimer la fiscalité indirecte.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

None

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

None

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Ce ne sont pas tant les conditions d'attribution des aides qu'il faut modifier mais la politique de l'Etat et des entreprises pour les rendre inutiles. Cette question est tendancieuse : les réponses possibles sont envisagées selon un présupposé d'absence d'alternatives aux valeurs socio-économiques actuelles.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

None

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

-Pour une politique écologique volontaire (sans sanctionner les plus faibles par des taxes aveugles). -Pour une politique ferme d'éradication du chômage, du travail précaire, de la grande pauvreté; -Pour un accueil décent des migrants.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Très régulièrement, des aides diverses sont dispensées aux entreprises. Les effets ne sont pas souvent évidents et l'utilisation de ses aides n'est pas toujours faite à bon escient. Les aides aux entreprises doivent être distribuées sous conditions de résultats. Si l'utilisation des aides n'a pas porté ses fruits, elles doivent être remboursées et des sanctions financières dures doivent être appliquées lorsqu'il y a abus. Prévoir en particulier une législation pour les entreprises qui se délocalisent après avoir profité d'aides de l'Etat.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

None

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

-Les syndicats doivent reprendre leur place d'interlocuteurs actifs pour la conduite de la politique sociale. Il faut dans ce but encourager la resyndicalisation et sanctionner les intimidations que pratiques certaines entreprises. -Il faut encourager les assemblées citoyennes et en officialiser le rôle.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

-Les citoyens ne peuvent pas se retrouver dans la représentation tant que les systèmes d'élection restent ce qu'ils sont. Il faut au moins une représentation proportionnelle, les sensibilités minoritaires et très minoritaires doivent pouvoir s'exprimer. -Les campagnes électorales sont des campagnes publicitaires. Les prétendants aux élections doivent prendre l'habitude d'un parler vrai. -Les élus doivent être responsables devant leurs électeurs avec possibilité, dans certains cas, de révocation. -On aimerait que les gouvernants cessent de mettre sur le compte de manque de "pédagogie" les difficultés de gouvernance. Ceci donne à penser qu'ils détiennent les vérités sans alternatives et que les administrés sont des apprenants pas toujours disciplinés. Les sachants (les gouvernants) devraient avoir la modestie de prendre en compte les avis des apprenants.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

-On ne comprend pas que plusieurs responsabilités nécessitant individuellement des quantités de travail quotidien considérables puissent être simultanément assumées efficacement par une même personne. -Le cumul des mandats freine le renouvellement du personnel politique et donc la circulation des idées et il favorise la professionnalisation de la politique.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

On ne vote plus pour exprimer ses préférences mais pour choisir le moins mauvais des candidats. -Généralisation de la proportionnalité. -Le vote de valeur est une proposition solidement étayée qui pourrait être efficace. C'est une méthode complètement passée sous silence qui doit être exposée au public. -Lors des campagnes électorales, les grands partis sont outrageusement favorisés par la possibilité de financer des shows à grands spectacles largement répercutés par les médias. Il faut limiter considérablement les droits aux dépenses scandaleuses de ces campagnes.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Tant que les citoyens ne pourront intervenir dans les orientations politiques qu'à intervalles de plusieurs années en déposant une feuille de papier sur laquelle est inscrite un nom, voire un "oui" ou un "non", aucun progrès n'est possible. Si, en plus, les candidats font leurs campagnes comme des camelots en ne faisant miroiter que des promesses alléchantes souvent non tenables, ce n'est pas la peine de se déplacer.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

-Un vote ne recueillant pas plus de votes exprimés que de votes blancs et abstentions devrait être annulé. -Lors d'une élection nominative, le vote blanc est pris en compte comme s'il représentait un candidat virtuel (la part des voix attribuées à un candidat est comptée par rapport aux nombre de votants et non par rapport aux suffrages exprimés ; dans le cas d'une élection à la majorité relative, si le vote blanc est majoritaire, aucun candidat n'est élu).

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

-Favoriser l'organisation et les interventions d'assemblées citoyennes. -Interdire le lobbying en particulier auprès de l'Assemblée législative. -Rendre les élus responsables devant les électeurs et donner la possibilité de leur révocation. -Donner la possibilité à des collectifs de citoyens de déposer des projets de lois.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Le référendum d'initiative partagée doit être étendu au référendum d'initiative populaire, tout en offrant les garanties que cet outil soit utilisé, parcimonieusement, dans le respect de l'esprit démocratique.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

-Internet et les réseaux sociaux permettent de sonder rapidement une grande partie de la population (évidemment pour consultation seulement). -Des assemblées citoyennes doivent être régulièrement consultées. -Des collectifs de citoyens doivent pouvoir déclencher des votes nationaux et régionaux.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

-Le Sénat est une institution archaïque qui n' a pas abandonné son rôle de modération des décisions de l'Assemblée élue au suffrage universel. Il devrait disparaître, à la rigueur remplacé par une assemblée restreinte contrôlant la régularité des lois votées. -Le Conseil Constitutionnel n'est pas dans son rôle. Organisme non démocratique, il intervient exagérément sur les lois votées en usant d'arguties juridiques.

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Il ne faut pas renforcer les principes de laïcité, il faut les appliquer.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

None

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

None

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Education et exemple.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Pour lutter contre les incivilités : éducation et exemple

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

- Education et exemple. - La police de proximité devrait être réintroduite avec essentiellement un rôle de protection et de prévention. - Les contrôles au faciès et les contrôles à répétition sont humiliants et contre productifs, ils devraient cesser (tant pis pour la chasse aux étrangers en situation irrégulière). - Le rôle de la prison, qui est une école supérieure de la criminalité, doit être revisité : incarcération uniquement en cas de nécessité pour la protection publique ; conditions d'incarcérations donnant l'exemple du respect (sécurité, entretien des locaux, arrêter la surpopulation, préparation à la réinsertion). En contrepartie, les décisions judiciaires doivent être appliquées effectivement.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Education et exemple

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Education et exemple.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La gestion administrative et policière des migrants et à la fois stérile dans ses effets et (involontairement peut-être) inhumaine. Les réponses aux demandes d'asile doivent être rapidement traitées et avec bienveillance. Les actions répressives doivent être consacrées aux exploiteurs de la misère (passeurs, employeurs voyous).

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

non

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

None

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

-Les migrants doivent être accueillis dans de bonnes conditions de confort et de santé. -Il faut tenir compte des problèmes posés par la cohabitation imposée par les grands rassemblements de migrants dans l'idée d'apaiser les conflits. -Il faut fournir aux migrants un forme d'enseignement des valeurs et des coutumes du pays d'accueil et de la nécessité de les respecter pour une cohabitation pacifique.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

-Il faudrait diffuser et expérimenter le vote de valeur. -Se rappeler que la démocratisation politique et impossible sans démocratisation de l'économie. -En tout état de cause, la constitution actuelle, mise en place par De Gaulle dans des conditions politiques, géopolitiques, sociales et sociétales maintenant complètement transformées, est obsolète. Le pouvoir exécutif empiète outrageusement sur le pouvoir législatif. Les pouvoirs du Président sont excessifs. Les modes d'élections bloquent le brassage des idées : les conditions d'expression de la démocratie ne sont pas remplies si bien que les revendications ne se traduisent que par des manifestations ou des grèves.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

La part importante de la responsabilité humaine sur le dérèglement climatique est attestée par la grande majorité des scientifiques concernés. Il est dans ce cas criminel de continuer à donner la priorité aux intérêts économiques (qui sont surtout des intérêts financiers) sur le risque non immédiat mais qui concerne toute l'humanité. Il faut non pas seulement chercher des alternatives "écologiques" à la production d'énergie (toutes critiquables) mais surtout favoriser la diminution drastique de la consommation d'énergie. En particulier, il faut envisager un avenir des transports orienté au maximum vers les transports en commun. Il s'agit dans tous les cas d'une politique à très long terme ce qui est incompatible avec les modes de gouvernance contemporaine où le court terme est primordial pour le maintien au pouvoir.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

On constate un renforcement des extrêmes : j'ai beaucoup souffert des températures estivales ; la végétation est en souffrance à (maturation précoce à cause des hivers très doux puis vagues de froid au printemps et sécheresse inhabituelle en été). Mais ces soucis sont ridicules par rapport aux phénomènes catastrophiques (renforcement des violences des ouragans et de leur nombre).

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Pas d'utilisation de la voiture pour les déplacements courts. Utilisation préférentielle des transports en commun. Tri consciencieux. Eviter les gaspillages (utilisation jusqu'à épuisement des appareils ménagers). Résistance aux tentations de la publicité pour éviter la surconsommation.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Une offre de marchandises à usages durables (en finir avec l'obsolescence programmée) et sans accessoires superflus (nombres incalculables de programmes sur les machines à laver, décos tape à l'oeil sur les cartables d'écolier...)

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Pour changer un mode de chauffage il faut que le besoin soit suffisant pour envisager une dépense très significative. Personnellement, mon installation est assez raisonnablement écologique pour ne pas envisager mieux. Il faudrait baisser considérablement, par exemple, la dépense pour s'équiper en panneaux solaires pour ne pas attendre plusieurs années pour amortir les frais engagés.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les services de transport de ma communauté de communes

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

L'Europe a su mettre en commun de nombreux choix de fonctionnement économique (c'est, semble-t-il, le fondement de cette communauté). Il faut utiliser les mêmes méthodes pour imposer les choix en matière d'environnement.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Les citoyens les plus défavorisés ont, par nécessité, probablement plus de difficultés à contribuer à la protection de l'environnement (produits bio plus chers, voitures plus anciennes, installations de chauffages non performantes...). Les politiques environnementales doivent être menées avec suffisamment de tact pour ne pas infliger une double peine.