Date de publication : 2019-01-27
Code postal : 92410

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Il faut se rendre à l'évidence : le consentement à l'impôt ne va plus de soi en 2019 ! Il faut communiquer largement, par tous les moyens appropriés (infographies, TV aux heures de grande écoute, presse écrite, radios) pour expliquer pédagogiquement à quoi sert l'impôt dans une démocratie moderne. Il faut parallèlement expliquer aux collégiens : pourquoi l'impôt ? combien d'impôt ? pour quel emploi l'impôt ? Il ne faut pas hésiter à présenter d'autres modèles de sociétés qui ont fait le choix de moins dépendre de l'impôt et expliciter quelles en sont les conséquences sociales. Un tel effort de communication doit être récurrent. IL EST URGENT !

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

La question de l'ISF mobilier est ici centrale et cruciale : je propose que, sans attendre le retour sur la mesure de l'impact que sa suppression a / est supposée avoir eu sur l'investissement industriel et commercial, cette exonération soit, dès 2020, conditionnée à la preuve de l'investissement réalisé, et modulée en fonction du ratio patrimoine mobilier / investissement réalisé. Parallèlement, je fais la proposition suivante qui s'intéresse, cette fois, au flux des revenus (dividendes compris) : re-profiler le barème des taux et des tranches d'impôt sur le revenu pour rendre cet impôt plus progressif et plus juste. Dit autrement, faire en sorte que les français disposant des plus hauts revenus soient taxés au delà de 45% en marginal, et que ces recettes fiscales nouvelles viennent compenser, à recettes fiscales globales inchangées, un allègement de l'IR payé par les classes moyennes. Je propose la création de plusieurs taux d'IR, allant de 50 à 70% en marginal. La question de taxer les français au premier EUR me semble un faux problème, surtout pour ceux dont les seuls revenus correspondent à des aides sociales. Par contre, c'est prioritairement vers ces français là qu'il faudra porter l'essentiel de l'effort de pédagogie décrit en réponse à la question précédente. Enfin, je demande avec force que la chasse aux exilés fiscaux s'intensifie, ainsi que les efforts pour que les entreprises multinationales qui exercent une activité sur le sol français en utilisant les infrastructures et les services du Pays (transport, santé, logement, police, armée, éducation,...) soient taxées à égalité avec les entreprises nationales. Pour des raisons pratiques et pour déjouer les manoeuvres d'optimisation financière et fiscale au sein des groupes, cette taxation pourra prendre la forme d'une taxe sur le chiffre d'affaires réalisé.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Je ne demande pas de baisser les impôts. Je suis partisan, à recette fiscales constantes, de moduler et re-profiler l'impôt sur le revenu, comme indiqué ci-dessus. Je suis en désaccord avec le projet de suppression pour tous de la taxe d'habitation : cet impôt doit être maintenu au delà d'un seuil élevé (à définir) de valeur locative et de flux de revenu.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Il faut poursuivre les réformes de modernisation du Pays (institutions, hôpital, fiscalité, retraites) en recherchant toujours une plus grande justice sociale.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

None

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Notre protection sociale doit être renforcée dans le domaine de la santé. Mais parallèlement et pour limiter les nouvelles dépenses associées, je demande que des mesures puissantes, voire coercitives, soient engagées pour réduire l'impact sur notre santé de l'ensemble des externalités négatives provoquées par la dégradation de l'environnement : pollution de l'air, des aliments, de l'eau, au premier chef ; pollution par le bruit, l'excès de lumière artificielle aussi. Là réside clairement, à un horizon de court - moyen termes, le plus grand gisements d'économies en terme de dépenses de santé. L'analyse coût / bénéfice des mesures fiscales à prendre et des investissements à provoquer est sans appel !

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

La protection de l'environnement. Sans hésitation aucune (cf. ma contribution au thème "transition écologique").

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Mme le maire de la petite commune où je réside partiellement. Elle est plus proche, plus accessible, plus "contrôlable". Les enjeux financiers, les risques de malversation me paraissent moindre qu'avec mon député que je ne connais pas.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Aux syndicats parce qu'ils doivent jouer le rôle de contre-pouvoir et d'interlocuteur indispensable dans l'entreprise. De ce point de vue, l'organisation, la considération et le rôle des syndicats allemands sont bonnes. Mais cette remarque implique que les syndicats français se réforment aussi.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que les élus deviennent / redeviennent irréprochables ! Que la lutte contre les lobbies devienne un objectif prioritaire ! Pour consolider cette vision un peu angélique, il faut que la République se dote de contrôles efficaces : un.e déontologue à l'Assemblée c'est bien, mais ç'est insuffisant si il / elle manque de moyens comme actuellement. Mais rien de vaudra jamais mieux que de prendre le problème à la racine et de n'autoriser un citoyen à briguer un mandat électif que si son casier judiciaire est vierge (mesure gratuite et aisée). Il est en effet gravement nuisible à la qualité du lien entre les citoyens et les élus de L-P, que le citoyen B. ait pu se représenter aux élections municipales après une condamnation pour prise illégale d'intérêts... Parallèlement, la levée de l'immunité parlementaire d'un élu mis en examen doit être accélérée. Un élu condamné par la justice doit être immédiatement déchu de son mandat. Enfin, il faut limiter le nombre de mandats consécutifs à 3 (promesse du candidat Macron), interdire tout lien de subordination salariée entre un élu et un membre de sa famille et accélérer la promulgation des décrets d'application de la loi de septembre 2017 visant à restaurer la confiance dans la vie politique.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Ce non cumul doit être assorti pour les députés et les sénateurs d'une obligation de temps de présence hebdomadaire dans leurs circonscriptions. Pour revenir à la limitation des mandats dans la durée : je pense que qu'être élu ne doit pas être un métier. L'histoire a maintes fois montré que le pouvoir corrompt dans la durée. Je propose de limiter à 3 mandats consécutifs celui de député et celui de sénateur. Pas celui de maire de petite commune (seuil à définir), car les candidats ne s'y bousculent pas.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Je me méfie fortement d'un système d'élection à la proportionnelle car il peut entrainer l'instabilité politique, paralyser l'élaboration sereine des lois et rendre impossible les réformes de la société (cf. l'exemple de l'Italie, de la IVème République française, ...). Cela dit, introduire une "certaine dose" de proportionnalité peut être recherchée pour permettre l'expression devant le Parlement d'idées nouvelles et minoritaires dans le Pays.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Rendre le vote obligatoire ne serait ni opératoire ni pertinent. C'est clairement parce que l'enseignement de la Chose Publique a été négligée depuis 40 ans qu'on en est arrivé là ! Il faut reprendre le problème à la racine : c'est à l'école d'éduquer les jeunes français à devenir citoyens. Cela prendra une génération. Mais le Service Civique obligatoire devrait aussi un bon outil pour accélérer le processus.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

NB : il n'est pas utile de prendre en compte le vote blanc dans la mesure où aura été introduite une "certaine dose" de proportionnelle dans les élections. Il me semble qu'alors chaque facette de l'opinion publique aura reçu le moyen de s'exprimer correctement et, surtout, démocratiquement.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Généraliser les Conseils Municipaux d'enfants. Mettre en place le Service Civique obligatoire.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

Les conditions actuelles de son déclenchement me paraissent bonnes, ainsi que ses limites.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

La pratique de la réserve parlementaire ayant été réformée par une loi récente, je ne vois pas comment aller plus loin. Sauf, peut-être, à mettre en place une communication sur les budgets votés, sous forme d'infographies synthétiques dans la presse écrite et à la télévision, et un lien internet .gouv.fr pour approfondir. Mais cela risque de ne pas passionner les foules...

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Pour mieux représenter les territoires et la société civile, le Parlement, le Sénat et le CESE doivent désormais systématiquement prendre leurs décisions après en avoir pesé les tenants et analysé les aboutissants à travers le prisme de l'écologie.

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

Je ne sais pas répondre à cette question.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Appliquer sans faille la magnifique loi de 1905 ! La réflexion en cours pour prendre en compte et, le cas échéant, introduire dans la loi, les spécificités nouvelles du culte musulman doit être menée à leur terme, dans le strict respect des grands principes de la loi de 1905.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

J'ai déjà répondu plus haut : en premier l'école ! Les Conseils Municipaux d'enfants. Le Service Civique obligatoire.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

La France est championne en nombre d'associations : conserver les incitations fiscales existantes.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

L'altruisme, l'entraide, le partage. Mais ces valeurs se fracassent de plus en plus contre le mur de l'individualisme de la société de consommation et se noient dans "les eaux glacées du calcul égoïste"... Alors que faire de plus que de valoriser les actes héroïques (accorder la nationalité française à tel émigré sauveur de vies) ? Que de remettre inlassablement cette question sur le métier des enseignants de primaire et de collège (l'ex et cependant si bien nommée "Instruction Civique")? Je pense que c'est dans l'enfance que les comportements civiques s'apprennent. Après, c'est hélas souvent trop tard.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Voir plus bas.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Je ne sais pas répondre à cette question, sauf par un truisme : arbitrer, avec humanité, entre les réformes qui visent aux économies nécessaires et les efforts qu'un "pays riche" comme la France (relativement à tant d'autres) doit consentir et se permettre pour que les relations des citoyens avec l'hôpital et les administrations redeviennent humainement satisfaisantes et techniquement performantes. La poursuite de cet objectif implique d'avoir une vision lucide sur les limites de l'intelligence artificielle.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Il n'y a pas de petite incivilité : enfouir son mégot dans le sable de la plage, abandonner ses déchets dans l'espace public, refuser le tri sélectif, être bruyant, manquer de respect à quelqu'un, etc... Pour ce type d'incivilités, c'est aux citoyens de s'auto-surveiller et de progresser collectivement. Beaucoup plus graves sont les incivilités faites aux femmes, aux personnes non blanches de peau, aux juifs, aux homosexuels, ... Ces incivilités là sont en fait très souvent des crimes que la justice de la République doit sanctionner sans faiblir.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Je pense que l'arsenal législatif et pénal actuel est suffisant. Il reste à faire appliquer les lois. Sans faiblir. Et pour cela, doter la Justice de plus de moyens qu'actuellement. Faciliter les dépôts de plaintes dans les commissariats de police. Réactiver / renforcer la police de proximité.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Ne pas avoir peur, oser agir / ré-agir, à son petit niveau, devant les petites incivilités du quotidien, avec courtoisie mais fermeté.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Les discriminations racistes et anti-sémites.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

En base et toujours : l'éducation. Car dans les cours de maternelles les enfants ignorent le racisme... Instaurer au plus vite un Service Civique obligatoire et permettant aux jeunes hommes et femmes de se confronter pendant deux mois à de vraies situations de mixité sociale.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Conditionner sans faiblesse les allocations familiales à l'obligation de mettre les enfants à l'école.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La situation de l'immigration en France est l'objet de tous les fantasmes : il est urgent de la restituer dans ses véritables dimensions quantitatives : la France accueille 250 000 émigrés par an actuellement, soit o,4% de sa population. Le solde migratoire net calculé par l'INSEE est de +67 000 en 2017, soit 0,1% de sa population. Pour avoir une chance de promouvoir une politique migratoire acceptée par les français, il faut d'abord communiquer largement sur quelques chiffres clés pour tenter de détruire les légendes et les mensonges. Ensuite, les critères existent : l'asile politique, le regroupement familial, les mariages mixtes, la recherche de main d'oeuvre, la libre circulation intra-CEE. Un critère nouveau apparait désormais : le réfugié climatique.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Compte-tenu du taux de chômage actuel, je ne pense pas que le dimensionnement par le Parlement de quotas annuels d'émigrés soit une proposition pertinente. Ce pourrait être la porte ouverte à des chantages politiques nuisibles à la démocratie. Pour moi, le critère "recherche de main d'oeuvre" doit être le terme de bouclage de l'équation. La France doit remplir complètement ses obligations de pays d'accueil au regard des trois critères que sont : l'asile politique, le regroupement familial et les mariages mixtes. Au regard du critère nouveau du migrant climatique, le minimum que la France doit faire est de tenir ses engagements pris durant la COP 21.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

En amont, d'accentuer et d'optimiser au prisme des impacts sur l'écologie locale la politique d'aide économique ciblée aux pays de départ. Cela dit, la question de la régulation du flux croissant des migrants climatiques est maintenant posée et se posera avec de plus en plus de force. Je n'y vois pas d'autres réponses que celles proposées pour le thème "transition écologique".

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Rêvons un peu : quiconque traverse à pied la France rurale profonde marche de villages moribonds en villages déserts, voit des champs abandonnés, traverse quantité de petites villes en déshérence, au bâti dégradé. Je propose de "fixer" les émigrés qui possèdent un savoir-faire agricole et artisanal dans ces villages et petites villes rurales. Cela revivifierait les campagnes, ré-amorcerait une production agricole de proximité, et stopperait l'exode rural. Est-ce vraiment si utopique que cela ? Des exemples réussis localement montrent que non.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Je souhaite qu'une réflexion solide et volontariste soit engagée au plus haut niveau de l'Etat, certainement inter-ministérielle, sur les moyens de lutter contre le fléau des "fake-news" qui gangrènent la démocratie, abiment la citoyenneté, dérèglent la société.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Je pense qu'il y a trop de couches administratives : Etat, Régions, Départements, Communautés de communes, Communes. Cela entraine des complexités pour que le citoyen s'y retrouve, des gaspillages d'énergie et d'argent, de l'inefficacité. Je propose que la couche Département soit supprimée et que ses compétences soient réparties entre les Régions et les Communautés de communes et les communes.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Un bon exemple : la gestion du "80 km/h" doit être transférée aux communes, mais avec un corpus national de règles permettant d'harmoniser les choses d'une commune à l'autre pour que les automobilistes s'y retrouvent. Je propose aussi que la police environnementale chargée de prévenir, d'identifier, de punir les actes portant atteinte à l'environnement soit dévolue aux communes.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Toux ceux qui ne nécessitent pas une confrontation physique avec le gestionnaire du service public et qui rendent possible une économie de temps, de transport, donc d'argent. Mais cette évolution vertueuse doit obligatoirement s'accompagner d'une assistance à toutes celles et ceux qui ne savent-ne veulent- ne peuvent avoir accès à internet. Il existe des initiatives intéressantes à encourager : camions itinérants, permanences communales, ... C'est l'affaire d'une demi génération !

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Habitant en banlieue parisienne, je considère que les services publics auxquels j'ai affaire me donne globalement satisfaction.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La justice, parce qu'elle est à l'évidence trop lente, par un manque drastique de moyens. La santé : la réforme en cours de l'hôpital doit être menée à son terme, avec une réflexion rigoureuse menée par les médecins eux-mêmes et non par les seuls contrôleurs de gestion, pour déterminer les bonnes mailles de desserte territoriale (je reste très sceptique sur les diagnostics médicaux à distance) ; les EPAD doivent être développés pour offrir plus de place pour les vieux. L'école : le ratio "vrais enseignants" / fonctionnaires de l'Education Nationale" doit être augmenté par diminution du dénominateur.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Non

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Cf précédemment : les futurs "gendarmes de l'environnement" devront disposer d'une large autonomie.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Je reste partisan de l'accès par concours. Mais je suis partisan de donner un véritable pouvoir managérial aux chefs d'établissements scolaires : en matière de recrutement, de déroulement de carrière, de sanction. L'attribution d'une part variable de salaire aux collaborateurs pourrait être expérimentée.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Finaliser au plus vite l'arrivée de la fibre dans ces territoires. Définir avec pertinence la bonne maille pour les services de santé : attention à ne pas aller trop loin ! "Tenir la main" de tou.te.s celles et ceux qui n'ont pas accès à internet (cf. ci-dessus).

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Non. Je tiens à témoigner qu'il suffit de sortir des frontières pour très vite s'apercevoir de la qualité des services publics français.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

LA réponse EFFICACE, la seule : mettre en place en France UN PUISSANT ET DURABLE SIGNAL PRIX DU CARBONE EMIS, en entrainant le plus de pays européens. Dit autrement : une écotaxe calibrée pour intégrer au maximum le coût des externalités négatives consécutives aux émissions de CO2. Mais pour être socialement acceptable et JUSTE, cette ECOTAXE doit impérativement être REDISTRIBUEE sous la forme d'aides directes ou fiscales aux investissements et aux usages entrainant des économies d'énergie, AVEC UNE PRIORITE CLAIREMENT ORIENTEE VERS LES FRANÇAIS LES PLUS PAUVRES. Mais aussi, cette écotaxe doit S'APPLIQUER A TOUTES LES SOURCES D'EMISSION DE CO2 : TRANSPORT AERIEN, FLUVIAL ET MARITIME COMPRIS. Par ailleurs, je demande à ce que la France s'inscrive clairement dans UN PROTOCOLE DE SORTIE DU NUCLEAIRE et s'y tienne, quelque soit le gouvernement en place. Quand je regarde s'élever le grand panache de vapeur de la centrale d'Avoine (Chinon), à 15 km à vol d'oiseau de ma maison de Lémeré, je ne peux m'empêcher de penser à Fukushima et à Tchernobyl. Et ça n'est certainement pas les déclarations récentes, alarmantes, du président de l'Autorité de Sûreté Nucléaire sur l'état du parc de production et la perte des compétences pour sa maintenance, qui peuvent me rassurer.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Les étés caniculaires répétés avec les risques encourus par mes vieux parents ; les sécheresses qui s'enchaînent ; leurs conséquences sur l'accès à l'eau, sur la flore et la petite faune (insectes et oiseaux).

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

A l'échelle individuelle de la famille : nous avons considérablement réduit notre consommation de viande, supprimé définitivement les bouteilles jetables en plastique. Nous privilégions l'achat de fruits et de légumes bio produits localement, les transports en communs à notre voiture. Nous nous nous efforçons, chaque fois que s'est possible, d'acheter nos produits en vrac. Au niveau collectif de la copropriété, nous avons converti en LED la totalité de l'éclairage des parties communes et convaincu le syndic d'acheter l'électricité collective à un fournisseur vert. Le tri sélectif est installé dans l'immeuble, mais avec des résultats contrastés. A la campagne, nous avons créé un refuge d'oiseaux LPO et je gère un rucher de quatre colonies d'abeilles noires. Nous commençons à sensibiliser nos petits enfants aux enjeux environnementaux.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Pour augmenter nos déplacements en bus, nous souhaiterions une plus forte fréquence sur la ligne qui nous dessert. Sur route, il est INDISPENSABLE DE MAINTENIR LE 80 km/h sur les routes secondaires. Outre l'impact positif en terme d'émissions (CO2, NOX, particules), son impact positif en terme de sécurité est désormais prouvé. Nous sommes en outre favorables à une LIMITATION A 120 km/H DE LA VITESSE SUR LES AUTOROUTES.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Le tri sélectif nécessite d'être amélioré dans la copropriété et la pédagogie ne s'avère, hélas, pas suffisante. La refonte de la TAXE D'ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES en lui donnant une assise plus coercitive fondée sur le PRINCIPE DU "POLLUEUR /PAYEUR" ferait considérablement avancer les choses. Pour réduire les rejets de verre et de plastique, il faut inciter / intéresser les industriels pour qu'ils viennent / reviennent aux EMBALLAGES CONSIGNES.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Une aide fiscale significative pour changer notre chaudière collective au gaz naturel pour une chaudière plus performante.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Nous serons d'autant plus incités à utiliser le bus que le prix du gazole sera élevé et sa fréquence de passage augmentée.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le vélo

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

La Commune et/ou la Communauté de communes qui a la main sur les lignes de bus et sur les investissements en pistes cyclables.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Avant d'inciter les autre pays européens à l'imiter en matière de protection de l'environnement, la France doit être crédible : elle doit d'abord se montrer irréprochable dans sa politique et ses actions, ce qui est loin d'être encore le cas : ses objectifs et SES ENGAGEMENTS affichés lors de la COP 21 DOIVENT ETRE TOUS RESPECTES ! Les décideurs publics doivent impérativement respecter et mettre en oeuvre LE PRINCIPE DE PRECAUTION INSCRIT DANS LA CONSTITUTION. Il faut LEGIFERER AU PLUS VITE CONTRE LES RAVAGES DU LOBBYING qui est clairement en train de gangréner la gouvernance européenne.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

En matière de transition écologique tout est lié : la réduction des émissions de CO2, de la pollution de l'air, de la pollution des eaux. Toutes ces nuisances entrainent une accélération de la diminution de la bio-diversité. Et c'est irréversible ! Ainsi, si les efforts pour réduire les émissions de GES sont prioritaires, l'interdiction rapide des pesticides, Y COMPRIS CEUX A USAGE AGRICOLE, n'est pas moins essentielle et très urgente. Et au premier rang, le GLYPHOSATE que nous ingérons chaque jour et dont le caractère carcinogène est avéré. La France, une grande nation agricole depuis toujours, n'est pas auto-suffisante en aliments bio. C'est une vraie honte. Il faut stopper les aides aux grandes exploitations agricoles intensives et "chimiques" qui leur permettent de s'agrandir encore davantage, au détriment des exploitations à taille humaine qui seraient rentables si elles étaient converties en bio. Il faut réorienter ces aides européennes vers l'agriculture durable et l'agriculture bio. Je pense aussi que la France a un grand rôle à jouer au niveau des instances européennes au sujet de la protection des espèces animales et végétales. S'il était besoin de se fixer un objectif prioritaire, je propose que, compte tenu de la récente décision d' INTERDIRE DEFINITIVEMENT LA PECHE ELECTRIQUE dans les eaux communautaires au 30/6/2021, la France interdise dès cette année 2019, définitivement, ce mode de pêche destructeur de la faune marine dans ses propres eaux territoriales. Sur le sujet "chasse et pêche", je demande de remettre le permis de chasse français à son prix initial et l'interdiction des chasses cruelles : chasse à courre et chasse aux animaux dit "nuisibles" (blaireaux, renards). Enfin, je demande l'arrêt et l'abandon des grands projets qui nuisent lourdement à l'environnement : le projet Europa City au Nord de Paris, le grand projet d'exploitation aurifère en Guyane, ainsi que l'attribution de permis d'exploration pétrolière dans l'offshore guyanais. Une dernière chose, mais non la moindre : il faut légiférer urgemment pour REGULER LES ACTIVITES DE LOBBYING ET PROTEGER NOTRE DEMOCRATIE DES CONFLITS D'INTERET qui la gangrènent.