Moi-même, le plus possible ! On notera que cette première question, avec le mot "confiance", entre tout de suite dans le vif du sujet, c'est-à-dire la question de la défiance. C'est bien contre le problème de la défiance qu'il faut lutter en priorité.
Oui
Il faut donner un meilleur rôle à toutes (avec focus sur les assoc déclarées d'Utilité Publique et d'Intérêt Général) , autant pour les résultats attendus que pour le développement de l'engagement que cela entraînera . La question des rôles demanderait trop de développements ici. Avant de commencer, se poser les questions : Pourquoi ces "corps intermédiaires" sont-ils moins écoutés que dans le passé ? Comment ont été utilisés les résultats de la grande étude datant du centenaire de la loi de 1901 ?
1. Exiger partout un meilleur système d'écoute "partenariale" des associations et organisations . Actuellement les élus se rengorgent en disant qu'ils font de la concertation et de la consultation, mais en fait il est très difficile d'organiser des co-décisions, par manque d'outils fiables, par manque de formation des citoyens, et surtout dans un climat de défiance général. Pourtant il y a beaucoup d'initiatives mais elles sont dispersées et peu suivies. Il faudrait des plates-formes ouvertes, faciles d'accès pour tous, et où les élus trouvent les bonnes idées (sans les mépriser d'avance...) 2. Former les citoyens à la prise de parole représentative, pour éviter la prise de parole personnelle (mon cas, moi je...) . 3. Les élus ne doivent jamais dire "je" mais "nous" , car la personnalisation du pouvoir est un poison dangereux.
Je ne sais pas
Les élus doivent être sur le terrain pour mieux "remonter" les informations et les idées. En revanche, le cumul doit être simple (exemple Maire-Député) et non multiple.
Dans quel sens est posée cette question ? Technique ? par plus de proportionnelle . Sur les idées ? par plus de formalisation et vulgarisation des engagements.
Non
Il en faut assez pour assurer la proximité. L'important c'est plutôt l'engagement des élus et la réduction des frais les plus injustes, ainsi que l'élargissement des professions , âges etc, afin que les parlementaires soient un bon reflet de la société.
Question fondamentale . Demande un développement important, notamment sur l'information approfondie des électeurs. Il existe beaucoup d'idées , par exemple 1. employer dans les débats le terme "gestion des budgets publics " au lieu de "politique", 2. exiger une expression plus personnelle des candidats avant les scrutins, avec des professions de foi beaucoup plus complètes et n'arrivant pas dans les boîtes aux lettres une semaine avant le scrutin... 3. Impliquer les jeunes dans l'organisation des scrutins.
Oui
MAIS c'est obligatoirement lié aux décisions sur le VOTE OBLIGATOIRE et l'ABSTENTION. Depuis quelques années le vote blanc est comptabilisé , mais il y en a très peu puisque l'électeur sait qu'il n'entre pas dans les calculs. Il faut donc revoir entièrement la définition du vote blanc et empêcher qu'il ne fasse que remplacer l'abstention si le vote devient obligatoire. La priorité est l'incitation au vote par une information approfondie.
On sait depuis longtemps que nous n'avons pas trouvé d'outils de concertation vraiment efficients. Et surtout que les outils d'information et de formation préalable aux décisions sont faibles. Et pourtant il y a des idées , mais mal connues ni valorisées. Parfois on se demande si cette dispersion n'est pas voulue par ceux qui ont le pouvoir et donc croient qu'ils sont seuls à avoir les bonnes idées ?? On devrait pourtant pouvoir utiliser les moyens technologiques , algorithmes et autres . Le Débat national pourrait servir d'outil, il pourrait être utilisé dans les lycées les associations, etc. au delà du 15 mars 2019 ! Une proposition : Les questionnaires du Dénat national pourraient être OBLIGATOIREMENT remplis par les élus locaux et leur réponse publiée. Il n'y a pas de raison que les citoyens soient seuls à remplir le questionnaire, surtout qu'ils ont souvent la désagréable impression que c'est le monde à l'envers ... N'est-ce-pas à nos élus de trouver les solutions ?
Je ne sais pas
Les conditions du RIP sont trop lourdes, parce-qu'on a peur des dérives, c'est normal. "En même temps" ce n'est pas dans la culture française, on pourrait s'en passer. Par contre un référendum local peut être utile, à condition d'améliorer la phase préalable d'explication.
Justement c'est CELA, c'est la notion d'utilisation de l'argent public, qui attirera, fera mieux comprendre la politique et les décisions politiques, augmentera le nombre de citoyens intéressés et engagés. Il faut former les citoyens avant d'être consultés, car, c'est normal, ils ne connaissent pas les contraintes, avantages et inconvénients techniques et financiers . Les "budgets participatifs" confiés aux habitants des quartiers sont par exemple une bonne initiative, et pourraient être multipliés.
Cette question est trop difficile pour nous autres citoyens, et/ou cela demanderait un développement trop important... Et là aussi cela demande que les citoyens connaissent lerôle actuel et leur activité de ces Assemblées; or ce n'est pas réellement le cas .
None
Le citoyen ne peut répondre à cette question, conscient qu'il n'a pas tous les éléments en main et qu'une proposition risquerait d'avoir des conséquences non désirées. Ne culpabilisez pas les citoyens avec ce genre de question !
Rien de plus.
1.par l'extension des interventions dans le système éducatif , encore trop faibles, 2. par la surveillance des media dans ce domaine.
1. Consulter, écouter et soutenir ceux qui s'engagent déjà mais ont du mal à se faire entendre (ah ! les difficultés du bénévolat...) . 2. rendre obligatoires les bonnes initiatives comme celle du CV citoyen, proposé par la Jeune Chambre Economique . 3. Valoriser et abonder le FDVA.
le dialogue (à condition d'avoir avoir assez de vocabulaire...), l'aide intergérationnelle, la politesse, l'ouverture d'esprit, le courage de s'interposer,...
1. Traiter comme des partenaires les associations et organismes reconnus pour leur action en ce domaine . 2. Renforcer les programmes scolaires d'éducation civique et obliger à y faire entrer les experts extérieurs au monde de l'éducation ; 3. Multiplier les passerelles entre le monde de l'éducation et institutions publiques, associations etc. A élargir aux systèmes hors école pour atteindre les "décrocheurs". 4. L'offre associative permet normalement à tous de s'engager, si elle est lisible : il faut donc obliger, au niveau local, à l'amélioration de sa visibilité.
1. Expliquer beaucoup plus "comment çà marche" (de manière neutre et non orientée, donc grâce aux fonctionnaires et salariés, qui sont considérés comme experts ). Tenir compte de ces efforts de formation dans les choix budgétaires des collectivités
Les réponses vont différer selon les personnes et les lieux, faisons plutôt confiance aux différents sondages... L'agressivité "sans raison" est sans doute une des incivilités les plus "pénibles", mais elle n'est que le résultat de la société actuelle.
Il faut donc résoudre les problèmes avant de répondre aux incivilités . Avec des outils comme "police de proximité" "rapidité d'intervention" , mais aussi "apprentissage de la responsabilité à l'école", "Travaux d'Intérêt Général".
Il n'est pas utile de nous culpabiliser avec cette question !
Même réponse que pour les incivilités, cela dépend des personnes et des lieux...
Demande trop de développements.
Oui
NSP
NSP . Cependant on voit bien que les personnes engagées et les associations essaient de se battre, face aux administrations plus qu'avec l'aide des administrations. Dans un système trop complexe, comme trop souvent...
NSP
NSP
NSP
A. LE ROLE DES MEDIA : 1. les media arrivent à organiser des débats, mais l'info "flash" donne trop de place à l'émotion et aux extrémités (violences), ; La liberté de la presse a bon dos. 2. on vit avec nos media le même problème de défiance qu'avec les politiques, par exemple les media locaux ne répondent plus aux propositions des citoyens comme avant, sous prétexte de trop de sollicitations. 3. On connaît les risques et débordements des réseaux sociaux ; il faudrait mettre en lumière toutes les dérives et augmenter le pouvoir des modérateurs. 4. il faut multiplier les moyens de se forger un esprit critique, par l'éducation des jeunes (et de leurs enseignants ! ) et la formation des citoyens. B. LE ROLE DE LA JEUNESSE : 1. Le rôle de la jeunesse aurait mérité une question dans le questionnaire. 2. les programmes scolaires ciblés et les diverses innovations éducatives ne sont pas assez connus et peu valorisés. Les innovations doivent être essaimées. 3. les jeunes ne sont pas à ranger systématiquement dans des cases (lycéens, étudiants, jeunes entrepreneurs, stagiaires etc): la notion de génération devrait être mieux reconnue . Un exemple , la Jeune Chambre Economique (jeunes leaders citoyens de 18 à 40 ans) n'est pas assez soutenue parce-qu'elle n'entre pas dans des cases préétablies. C. LA DEMOCRATIE LOCALE : Ce questionnaire "de l'Etat" , visiblement écrit par des fonctionnaires peu habitués aux problèmes rencontrés aux guichets des mairies... oublie trop les questions d'organisation locale. Or la démocratie locale doit s'appuyer sur les spécificités locales. Les cadres supérieurs des administrations sont aujourd'hui trop faibles en outils de management, méthodes d'évaluation gestion de la qualité. Les cadres intermédiaires et les agents sont en difficulté, alors qu'ils devraient être au premier rang pour proposer leurs idées, expliquer et former les citoyens. Comment les résultats du Débat national seront-ils lus dans les administrations locales ? On espère qu'ils y seront exploités.
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