Une information sur les impôts n'a de sens que si elle prépare et explique la décision. L'information présentée aujourd'hui est si réduite qu'on dirait que les "décideurs" et leurs relais journalistiques prennent les citoyens pour des imbéciles ou des naïfs qui ne s'intéressent qu'au foot ou au prix de l'essence. Informer c'est d'abord sensibiliser davantage les citoyens sur les enjeux budgétaires , dont vont découler les impôts: leur expliquer qu'un budget est avant tout un ensemble de choix basés sur des objectifs et une stratégie . Cesser de parler uniquement des contraintes (la dette, l'Europe, notamment) et des "arbitrages de Bercy" pour montrer que c'est un acte éminemment politique. Présenter en amont les options budgétaires possibles par grands chapitres budgétaires dans les media l(a presse , TV et les réseaux sociaux)-avant le débat budgétaire à l'assemblée. SURTOUT Ne pas présenter un projet de budget complètement ficelé -avec un débat réduit et un vote pour ou contre à l'assemblée seul possible. Laisser de la flexibilité aux députés (pas uniquement dans le secret de la commission des finances) pour -après un débat bien relayé par les media dans l'opinion- mettre des priorités et définir des objectifs qui seront peut être divergents des objectifs initiaux, à l'intérieur de limites bien définies. Cela redonnerait de la crédibilité et du sens à la représentation publique via l'assemblée et cela contribuerait à l'information des citoyens sur les choix politiques qui justifient leur acceptation de l’impôt. Aujourd'hui le budget -et les conséquences en termes d’impôt sont présentés comme "inévitables" et relevant d'une décision qui échappe aux citoyens. Prendre exemple sur les municipalités et métropoles qui organisent des débats publics pour la présentation des projets de budget aux citoyens, avant leur adoption, avec des référendum sur les grands projets d'équipement (tramway) qui vont impacter les budgets des communes ou métropoles. Ce n'est pas tant d'information sur une chose déjà décidée que les français réclament, mais d'être associés, via leurs représentants et via les collectivités territoriales à la décision sur l’impôt.Il faut aussi informer au préalable les collectivités (qui sont d'excellents relais d’opinion) et les consulter avant toute décision sur les options budgétaires qui ont un impact direct sur elles et leurs finances. Mieux informer aussi sur les contributions respectives des particuliers (par déciles) et des entreprises (en distinguant PME et grosses entreprises) et rendre plus visible ce qui est fait avec les impôts collectés .
1- rétablir l'ISF (mesure à fort impact symbolique) et revoir la mesure des "flat taxes" qui s'appliquent de façon indiscriminée sur le père de famille qui a 5 actions et sur les 1% de grosses fortunes. 2-Rétablir une justice fiscale et donc le consentement à l’impôt en mettant à plat et réduisant les niches fiscales qui ne profitent qu'aux plus riches (ex. dispositif Girardin, dispositif Malraux ,Exonération des fondations, des oeuvres d'art, des forêts privées et des chasses ..) 3-Réduire l'évasion fiscale "légale" en mettant en place des législations ( à l'échelle nationale et européenne) qui ne permettent pas aux plus riches (individus et sociétés) de ne payer qu'un impôt réduit voir de fuir l’impôt. Pénaliser fortement les fraudeurs & faire sauter complètement le verrou de Bercy . 4-Favoriser les lanceurs d'alerte au lieu de les pénaliser dans la nouvelle loi sur le secret des affaires 5-Faire payer un minimum d’impôt sur le revenu à tous : mesure symbolique pour rappeler que par l’impôt nous contribuons au bien commun et que nous sommes citoyens. 6-continuer de favoriser la redistribution vers les plus démunis et en simplifier les mesures (guichet unique) pour un meilleur équilibre social et garantir la cohésion de la société 7-Réduire le taux de TVA ( taux maximum 15% )qui pénalise les plus pauvres) qui dépensent tout leurs revenus et supprimer les taux dérogatoires pour la restauration . 8-Donner aux communes les moyens de leur développement : remplacer la taxe d'habitation par une flat taxe de contribution aux infrastructures des communes et métropoles et payée par tous les habitant (la suppression de la taxe d'habitation a entrainé le blocage des permis de construire dans de nombreuses communes périphériques des métropoles y compris en zone tendue, par ex. Bordeaux)) 9- Faire évoluer la directive européenne sur les travailleurs détachés pour faire payer aux entreprises concernées l'intégralité des charges sociales et taxes en France . 10-Faire payer une taxe de transit aux camions étrangers qui entrent en France
Ramener La TVA à 15%
Aucue des mesures citées ne vont dans le sens d'une justice socale. Il faut davantage taxer les multinationales et les très grosses socétés, rétablir l' ISF, revoir les diverses exemptions fiscales et réduire fortement les niches fiscales de plus riches
None
1-DEPENDANCE: Améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes et mieux contrôler les EPAHD . Augmenter les aides aux personnes handicapées et/ou dépendantes et aux familles pauvres (monoparentales notamment). 2-SANTE:Trouver des solutions au problème des déserts médicaux et arrêter de supprimer des établissements publics hospitaliers . Mieux prendre en compte les spécificités des territoires dans le système de santé public. 3-EMPLOI: Taxer fortement les entrteprises qui abusent des CDD et des temps partiels subis. Revoir le fonctionnement de l'ANPE qui oblige à passer par une interface informatique des personnes complètement démunies de savoir faire et/ou d'ordinateur, arrêter d'en faire une machine à "exclure" et de considérer les chômeurs comme des fraudeurs potentiels Mieux accompagner à l'emploi les jeunes des banlieues et reprendre en compte les mesures en ce sens du plan Borloo (resté dans les tiroirs..) 4-Logement: 4 million de mal logés en France et une tendance à l'aggravation (les HLM ont réduit les construction avec la ponction sur leurs fonds de réserve et la baisse des loyers), la loi DALO n'est pas applicable faute de logements . Un véritable plan logement est urgent et prioritaire
je ne serai prêt à payer plus d'impôt que si les plus riches et les grosses entreprises étaient vraiment mis à contribution . je suis dans la classe moyenne plus et je contribue déjà beaucoup à l'impot. Les politiques prioritaires pour moi sont: 1-santé et dépendance, 2-Logement et réduction de la grande pauvreté (Enfance pauvre en priorité), 3-Formation : une véritable égalité des chances et accès à l' emploi des plus démunis. 4_ Changement écologique: une planète viable pour nos enfants et petits enfants
le consentement à l’impôt passe par une meilleure justice fiscale (cf ci-dessus) mais aussi par une meilleure visibilité de tout ce qui est financé par nos impôts. IL faut que la France soit fière de ses services publics (que les autres pays nous envient) et les défende au lieu de les présenter comme des postes de couts! Il faut arrêter de présenter les fonctionnaires comme des privilégiés, voire des parasites, qui coûtent cher au pays! Un service public de santé, un service public d'éducation de qualité pour tous sur tout le territoire, une aide sociale efficace pour les plus démunis et les personnes dépendantes, des services de transport publics de qualité (arrêter de supprimer des lignes "non rentables"), un accompagnement à l'emploi respectueux des trajectoires de chacun, voilà les objectifs prioritaires que je donne aux impôts que je paie scrupuleusement. C'est possible sans augmenter les impôts si l'on fait payer les personnes physiques et les grosses entreprises selon des revenus réels sans toutes les niches fiscale, exemptions, déductions multiples.
Le monde actuel est ultra complexe , à tous niveaux et sauf à laisser des algorithmes décider à notre place, la haute administration doit évoluer et se transformer en profondeur . L'endogamie de la haute fonction publique et des cadres dirigeants de l'administration publique , quasiment tous issus de l'ENA et /ou de quelques rares Écoles supérieures (Polytechnique, Mines-Pont, Centrale Paris etc.) crée un style de management de l'Etat qui est incapable d'une part d'appréhender la complexité et le diversité du monde actuel et d'autre part de se remettre en cause (car issus du même moule ils ont les mêmes schémas mentaux et les mêmes réflexes face aux difficultés. En outre leur pantouflage fréquent dans le privé, fait "tâche d'huile" et transporte dans le secteur de la haute finance, de l'industrie , du comerce international les mêmes schémas mentaux et les mêmes méthodes de management. Comment espérer que cette administration sache anticiper des problèmes complexes dans un monde multipolaire, mouvant et face à des enjeux stratégiques qui les dépassent. Créativité, capacité d'innover, de se remettre en cause, de critiquer leurs décisions de trouver de nouvelles pistes, de prendre les problèmes par "l'autre bout de la lorgnette" , ne font pas partie de leur ADN! Ils sont des gestionnaires sans doute zélés, mais qui ne savent pas que l'avenir se construit avec une diversité d'intelligence ,de compétences multiples et que rien ne sert de fonctionner avec les mêmes méthodes de management et d'appliquer les méthodes apprises pour faire face aux difficultés du XXIème siècle . La recherche a bien compris cela qui , d’hyper-spécialisée- a appris à devenir multidisciplinaire et même transdisciplinaire. Notre pays ne manque pas de compétences, d'intelligence, d'inventivité , produites ailleurs qu'à l'ENA et l'intelligence collective de sa population, produit d'une éducation nationale qui n'a pas démérité des hussards de la république, est remarquable comparée à bien d'autres pays de l'OCDE . L'administration s'apprend? certes mais nous avons d'excellentes universités et grandes Écoles, autres que l'ENA, pour cela .Et si l'on ne veut pas supprimer l'ENA (Mitterand avait refusé hélas de le faire, comme le lui demandaient alors les élèves de la promotion sortante ), pourquoi ne pas transformer l'ENA en une École d'application (au lieu d'être une École de formation) intégrant une très grande diversité de profils: chercheurs, universitaires, professions libérales , qui s'y formeraient aux techniques de l’administration, mais après des cursus très divers et/ou des expériences professionnelles réussies : ainsi ils risqueraient moins d'être "formatés" et apporteraient une diversité de savoir, compétences et inventivité qui font défaut à la haute administration et l'empêchent d'être rà la hauteur des enjeux de la France dans le monde du XXIème siècle.
Oui
None
Oui
J'habite une métropole régionale dans laquelle les services publics sont disponibles, et je ne m'en plains pas. la question est différente vue hors des métropoles: quand je suis en vacances tout au bout du Finistère (Bretagne) ou dans les Cévennes, j'entends les amis et voisins se plaindre de la fermeture progressive des services publics : fermeture de la maternité de l’hôpital local , des perceptions , des tribunaux d'instance , fermeture de classes ou d'écoles, disparition ou transformation en service financé par la commune du bureau poste, de la boutique SNCF, inaccessibilité autrement que par informatique et internet aux services de l'emploi etc. Quand l'on dit que l’impôt sert à financer les services publics comment voulez vous qu'il y ait un accord sur le paiement de l’impôt par des citoyens qui voient progressivement les services publics déserter leur territoire! Et la plus grosse injustice, vécue comme insupportable par ces citoyens car elle les concerne à tous ages de la vie et à tout moment, est celle de l'accès à un service public de santé de proximité et de qualité . L'inégalité de l'accès aux soins est parfois un enjeu vital; elle est inacceptable et vécue comme une injustice dans notre république -qui devrait garantir Liberté, mais aussi Égalité, et fraternité?-. Les conceptions du management et la gestion des services de santé par les agences régionales sont perçues par les populations et les élus concernés comme exclusivement technocratiques et très loin de l'intérêt des populations; et ce ne sont pas les quelques innovations comme la télémédecine qui vont régler le problème des déserts médicaux. Que dire des maternités fermées (alors qu'il n'y a sur place ni obstétriciens ni sages-femmes qui manquent également) dans des zones montagneuses où 60 -80Km veulent dire des risques accrus pour mères et enfants quand il faut 1H de voiture -s'il n'y a pas de neige ni verglas, pour aboutir à l’hôpital de l'agglomération la plus proche?
Plus de citoyenneté: être consulté sur les grandes options : les réformes de la SNCF, des retraites, de l’Éducation nationale, la délocalisation des services publics . Pouvoir interpeler le gouvernement sur les projets de loi et communiquer nos avis , pas seulement dans ce "Grand débat" ou par les sondages d'agences de sondage plus ou moins orientées.
Non
None
s'il existe des " agents publics polyvalents susceptibles de vous accompagner dans l'accomplissement de plusieurs démarches quelle que soit l'administration concernée" je n'en ai jamais entendu parler et pourtant je fais partie d’associations qui œuvrent dans ce sens pour apporter de l'aide aux citoyens perdus dans le maquis administratif et les accompagner dans leurs démarches (logement, emploi, etc.)..
la déclaration d’impôt par internet.
Faire de l’Éducation nationale une « grande priorité nationale » : ambition d’une ED qui réussisse à donner une véritable chance à tous , des moyens (pas de « mesurettes »), et une vision à long terme (l’École de la 3ème république dont on retrouve des traces dans la réforme en cours, ne prépare pas les citoyens du XXIème siècle La limitation des effectifs à 12 élèves, en CP, dans les REP+ puis dans les CE1 de l’éducation prioritaire est un signe positif d’une réforme susceptible de lutter contre le déterminisme social et l’exclusion. Mais la réforme en cours manque d’ambition de vison à log terme et surtout de moyens. Dans nombre d’écoles hors du périmètre de l’« éducation prioritaire » où la proportion d’élèves en grande difficulté est supérieure à la moyenne nationale, la généralisation de ces mesures n’est pas prévue, et il n’y a pas de maîtres supplémentaires pour accompagner les élèves en difficulté. Tous les acteurs concernés (parents d’élèves, directeurs d’établissements, syndicats) dénoncent le manque criant de conseillers d’éducation, de psychologues et de médecins scolaires, ils regrettent la suppression des RASED et soulignent l’absence de mesure concrète pour permettre l’accueil des élèves ayant un handicap dans les textes en cours de discussion à l’assemblée car les amendements votés on vidé les propositions initiales de tout contenu opérationnel. L’insuffisante prise en compte des résultats catastrophiques des enquêtes PISA, notamment en matière de creusement des inégalités, et l’absence de plan stratégique pour y faire face posent problème maintenant et pour l'avenir; et cela est d’autant plus incompréhensible que le président affirme constamment, et avec raison, qu’une partie de la bataille sur l’emploi se joue en amont dans l’éducation... L’absence d’écoute ressentie par les enseignants de leurs difficultés et la non prise en compte de leur désarroi, la charge accrue qu’ils ont du fait de la suppression des « titulaires remplaçants » et de l’obligation d’effectuer des heures supplémentaires, la frustration liée à la stagnation de leur salaire, ne semblent pas être vraiment pris en compte par le gouvernement, au delà des discours. Les parents d’élèves sont très inquiets de l’impact de la réforme en cours avec la suppression de postes prévue, la baisse générale des horaires, ainsi qu’une inégalité des moyens et des spécialités des établissements selon les secteurs. La crise profonde actuelle est systémique et l’absence d’ambition et de moyens pour faire de l’ED l’instrument de la réussite pour tous, l'amènent au bord d’une implosion et dont le gouvernement semble ignorer les signaux pourtant très visibles (mauvais résultats PISA, arrêts maladies pour dépression plus nombreux en moyenne que dans les autres corps de la fonction publique, nombre croissant de démissions de jeunes enseignants malgré le contexte de chômage, manifestation et grève des « stylos rouges »). Tout indique que l’ED sera la grande perdante des concessions budgétaires faites pour calmer la grogne sociale alors qu’agir sur l’éducation c’est donner aux jeunes une meilleure chance d’intégration dans l’emploi et la société et de vraies perspectives de progression sociale ; surtout c’est oublier que l’avenir de notre jeunesse c’est le notre! L’ED devrait être une « cause nationale », plus importante pour l’avenir de la France que la suppression de l’ISF pour quelques ultra privilégiés, qui abusent en outre de l‘optimisation fiscale et des paradis fiscaux.
Oui
Non
None
1_les procédures de l'ANPE sont "injustifiables" par leur complexité , leur lourdeur, leur inflexibilité et l'ensemble du dispositif est ressenti comme inhumain par tous les chômeurs que j'ai pu accompagner .le droit de recours est difficile à mettre en oeuvre pour des personnes démunies des connaissances et du langage administratif. Une réforme de l'ANPE et une simplification des règles et procédures (sans de nouvelles couches d'informatisation) est une priorité sociale. 2-la complexité des règles applicables aux indépendants (auto-entrepreneurs notamment) est souvant bloquante , d'une compréhension difficile et les services des impôts ou de l'URSSAF ne peuvent plus être joints pour information par téléphone 3-la complexité des procédures et des dossiers à remplir pour une démarche d'adoption ainsi que l'opacité complète des décisions.
Non
1-Par une meilleure organisation du travail, transversalité et travail en équipe revoir la règle du "parapluie" qui rend obligatoire aux agents d'en référer toujours au "supérieur hiérarchique" = blocage dans le tuyau et ralentissement du traitement des problèmes et litiges (par exemple aux services des impôts la règle de tout "faire remonter au chef "est indiscutable!).
Oui
1- Supprimer l'ENA qui produit des clones, dotés des mêmes compétences , schémas de pensée, méthodes et préjugés , supprimer le classement de sortie de l'ENA qui produit des classes d’arriviste super ambitieux et non pas des agents motivés du service public. 2- interdire le pantouflage entre la haute fonction publique et le privé qui crée des conflits d'intérêts préjudiciables et qui contribue à imposer un même mode de management du public au privé et vice-versa, préjudiciable au développement de la France dans un monde complexe et multipolaire. 3-Rendre plus transversales les directions territoriales des services de l'état et obliger à la collaboration structurelle et opérationnelle entre ces services et entre fonctionnaires sur le terrain. C'est fondamental pour traiter les problèmes multifactoriels qui sont ceux de la société contemporaine : problèmes des banlieues, problème des territoires, problèmes de l'accueil et de l'intégration des migrants etc. 4-Favoriser le recrutement régional/ local des agents de L’État pour les rapprocher du terrain, et favoriser la prise en compte par eux des problèmes et enjeux locaux et de la culture spécifique des administrés. 5-Développer la mobilité entre corps et services de la fonction publique pour donner plus d'ouverture d'esprit et de compréhension de la société aux agents afin qu'ils soient capables de plus d'autonomie 6- Imposer aux fonctionnaires d'état des stages réguliers dans les services des collectivités territoriales , les associations reconnues d'utilité publique, et tous les services "territorialisés" comme les hôpitaux, les CCI, pour éviter que se creuse le fossé entre l'Etat , et les collectivités et avec les institutions de la "société civile".
1-Arrêter de "dépouiller" les territoires des services publics sous prétexte de "rentabilité" un service public n'a pas à êtrte un "centre de profit" selon la terminologie en vigueur , c'est un service aux citoyens qu'ils paient via l'impôt! -2- Développer Coopération et transversalité: obliger à la collaboration structurelle et opérationnelle entre les services de l’État et des collectivités . C'est fondamental pour traiter les problèmes multifactoriels qui sont ceux de la société contemporaine : problèmes des banlieues, problème des territoires, problèmes de l'accueil et de l'intégration des migrants etc. 3-Favoriser le recrutement régional/ local des agents de L’État pour les rapprocher du terrain, et favoriser la prise en compte par eux des problèmes et enjeux locaux et de la culture spécifique des administrés. 4-Développer des stratégies coordonnées et des financements croisés (Etat-Région , Etat- communauté de communes, par exemple) sur le long terme pour intégrer les territoires et les banlieues, traiter des questions de l'égalité des citoyens à des services publics de qualité dans les territoires et les banlieues , en priorité en matière de santé, d'éducation, de transport et arrêter de supprimer ces services au nom de la rentabilité des services publics.
J'ai aidé une amie à chercher une formation en réorientation professinnelle : formation visée Comptabilité niveau BAC+2 : incompétence des services locaux de l'ANPE et conseils ineptes du conseiller (pourquoi faire une formation bac+2 alors que vous avez déjà un bac+2!) . Information insuffisante des services de la région sur les aides existantes. Solution proposée qui ne tenait pas compte du statut de travailleur handicapé de la personne et la pénalisait financièrement. La solution préconisée état déplorable de qualité (pas de prof qualifié , des moniteurs pour faire répéter un manuel, pas de TP ni TD .., aucune évaluation etc.). les employeurs auxquels elle a envoyé son CV ont ensuite confirmés que cet institut de formation (bien qu'accrédité et financé par la région et conseillé par le conseiller ANPE) était "bidon" et qu'ils ne recrutaient personne issus de cet institut!
None
ANPE: Le gros point noir des services publics: J'ai aidé plusieurs jeunes à chercher un emploi: les difficultés au niveau de l'ANPE sont multiples : personnel surchargé, démotivé, incompétent parfois , incapable d'apporter aide et encore moins accompagnement , y compris à des jeunes diplômés (dont plus facilement intégrables a priori) . Une collègue en recherche d'emploi a déclaré un arrêt de travail suite à une opération, elle a été radiée de l'ANPE par une erreur -irréversible apparemment- de l'agent traitant son dossier et elle a du faire 3 mails et un recours gracieux pour être réinscrite et rétablie dans ses droits . En tant qu'employeur j'ai toujours été insatisfaite des services de l'ANPE et notamment son répertoire des métiers complètement déconnecté de la réalité des emplois en France aujourd'hui.
Cela remonte à 2013 et à l'époque j'ai pu être reçue par un conseiller du service compétent pour ma retraite privée et je ne sais pas si c'est encore le cas. Pour ma retraite de fonctionnaire: absence totale d'information, j'ai du me débrouiller seule , sans aucun appui pour faire la demandes et remplir les formalité - à temps!
je suis à la MGEN et j'apprécie beaucoup l'intégration mutuelle+sécurité sociale : tiers payant & remboursements facilités , un seul interlocuteur. Je suis d'accord en outre avec le principe de la MGEN où chacun contribue à la mutuelle en fonction de ses revenus (et non pas de son age comme dans les autres mututelles)
néant
la création d'entreprise (auto-entrepreneur-) sur internet est un plus ! L'information des services fiscaux sur la fiscalité applicable est un moins (impossible de les joindre)
En tant qu'employeur j'ai toujours été insatisfaite des services de l'ANPE et notamment son répertoire des métiers complètement déconnecté de la réalité des emplois en France aujourd'hui.
None
None
None
None
malgré les critiques signalées ci-dessus et qui sont des problèmes éminemment imprtant , qui découlent de choix politiques, je souhaite insister sur le fait que les services publics français sont dans leur majorité d'excellente qualité , qu'il faut les maintenir et les améliorer et arrêter de vouloir les réduire au nom d'une doxa d'économie libérale selon laquelle le privé serait mieux à même de gérer ces services : il suffit de voir les services de santé aux USA, le cout de l’éducation en université et la détérioration des transports en UK par exemple pour se convaincre du contraire. Les services publics ont besoin d'être défendus, y compris par les politiques qui ne se gênent pas pour taper sur les services publics et les fonctionnaires , comme s'ils n'en étaient pas! Je souhaite que le gouvernement cesse de vouloir brader ces services publics au nom de la rentabilité (?) alors qu' une des raisons pour lesquelles les entreprises étrangères s'installent en France est bien la qualité de ces services et notamment des transports et de l'éducation. jhe souhaite qu'on arrête de brader nos autoroutes (c'est déjà fait) , nos aéroports (en cours) nos services ferroviaires (prévus) et qu'on s'abrite pour cela derrière une exigence de concurrence de la commission européenne qui n'en demande pas tant!
Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)
1- traiter le problème à l'échelle au moins européenne (indispensable), et respecter tous les engagements de la COP 21 2_revoir la PAC pour qu'elle subventionne uniquement les agricultures de montagne et des territoires isolés, les modes de culture et d'élevage non polluants, raisonnés et respectueux de l'environnement, de la biodiversité et qu'elle subventionne la migration vers l'agriculture biologique 3- Casser les mécanismes de lobbying qui permettent aux industries qui polluent le plus d'intervenir dans le débat démocratique (au niveau national et européen) afin d'influencer le gouvernement , les députés & sénateurs dans la rédaction et le vote des lois et/ou de bloquer leur mise en application (ex.recul du président sur l'interdiction du Glyphosate, autorisation d'extraction minière polluante en Guadeloupe, etc) 4-Former les citoyens et en particulier les jeunes à une consommation responsable (à l'école, par les media, ), informer et soutenir les associations et les initiatives qui contribuent à modifier en profondeur nos modes de vie pour consommer moins et mieux . Mieux contrôler les publicités qui incitent au gâchis et à la surconsommation. Interdire/limiter la publicité de véhicules non électriques. 5-Adopter le principe du pollueur payeur et taxer fortement les entreprises polluantes y compris celles qui "délocalisent" la pollution comme TOTAL 6- Développer et soutenir les producteurs de produits bio (via une PAC revue & des réductions de taxes) , et favoriser les circuits courts (réduction TVA) , appliquer strictement la directive pollueur/payeur. Rendre plus couteux (taxes) les approvisionnement en produits fabriqués à l'autre bout du monde (Chine , Indonésie ..) et qui pourraient être fabriqués en France. 7- Cesser de subventionner l'élevage intensif (émissions importantes de gaz à effet de serre) voire de le développer ( ex en Bretagne autorisations préfectorales d'extension de porcheries données sans contrôle -souvent entérinant un état de fait- et en dépit des dégâts environnementaux réels tels que rivières et sources saturées de nitrate et problèmes des algues vertes ). 8- promouvoir une économie circulaire: interdire l'obsolescence programmée, interdire la destruction d'articles invendus (scandale H&M, Amazone etc) , rendre obligatoire la réutilisation des produits et améliorer la valorisation des déchets. Partager et réutiliser les produits , partager les usages (voiture, machines, outils ..) 9- Réduire la circulation automobile (au pétrole) développer le ferroutage et les transports en commun y compris non "rentables" , maintenir ou rétablir les petites lignes ferroviaires , favoriser fiscalement les modes de transport alternatifs, "piétonniser" les villes et développer les pistes cyclables et la "circulation douce". 10-Faire un plan sur 5 an de rénovation énergétique des logements existants et des bâtiments publics, et mieux financer les travaux notamment pour les plus modestes (avec crédit ou réduction d’impôts et TVA réduite à 5% pour ces travaux). 11-Cesser de "bétonner" les terres agricoles et renoncer /interdire les grands projets pharaoniques comme celui de parc de Loisir vers Roissy sur d'excellentes terres agricoles et dans une zone qui est déjà beaucoup trop bétonnée. Globalement revoir les POS et PLU pour limiter au maximum la destruction des zones rurales en périphérie des villes notamment (centres commerciaux, parkings , lotissements..) ; faire des schémas d'urbanismes respectueux de l'environnement et limitant au maximum la stérilisation des sols (cesser d'exiger 2 places de parking par logement neuf construit, quelle hérésie!) . Privilégier la densification urbaine et développer les plantations dans les villes (jardins et parcs urbains) 12-Financer la recherche pour trouver des solutions, et éviter les scenario catastrophe de réchauffement supérieur à +2° , prévoir et anticiper les conséquences sur les populations les plus fragiles du globe du dérèglement climatique, préparer des stratégies alternatives
Oui
1-le front de mer avance, les dunes sont érodées par la mer, la salinisation des sols de Camargue s'accroit 2-les réserves d'eau sont souvent à sec avant l'été, les incendies de forêt s'étendent dans le Sud Est et deviennent une menace quotidienne de mai à octobre. 3-Les vendanges sont de plus en plus précoces en Languedoc -Roussillon , le degré d'alcool du vin est plus élevé, 4- la limite sud du chêne blanc recule, les insectes et les parasites tropicaux sont arrivés & actifs (dengue pour les chevaux) ,
Oui
Nous avons décidé dès notre adhésion aux thèses de René Dumont dans les années 1970, de ne pas avoir de voiture, de limiter notre consommation et de privilégier les produits locaux et les circuits courts; et tous nos choix de vie ont essayé de respecter ces valeurs. Nous avons éduqué nos enfants au respect de l'environnement et des valeurs de la bioéthique (au sens large) .
je voudrais pouvoir n'acheter que du "made in France" mais malheureusement faute d'une stratégie cohérente de réindustrialisation en France (abandon de cette ambition dès les années 80!) je n'ai pas toujours le choix. mais même plus cher j'achète -et achèterait- davantage de produits made in France si cela était possible. Je souhaite qu'il y ait à nouveau la promotion d'un label "made in France" avec une campagne très visible et soutenue par le gouvernement.
1-Avoir le choix d'acheter Français alors que pour nombre de produits cela est impossible ou quasi impossible. 2- Avoir davantage de transport en commun, davantage de pistes cyclables sécurisées (pas des traits sur la route) y compris hors des villes. 3_ Favoriser et Multiplier les marchés de producteurs, les coopératives de producteurs en circuits courts avec leu de vente
Non
None
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
None
Les transports en commun|Le vélo|Le covoiturage|la marche si les villes et les routes étaient mieux faites pour protéger les marcheurs (curieux que ce soit le nom du groupe majoritaire alors que rien n'est fait en réalité pour les marcheurs!
Les collectivités territoriales et notamment le conseil régional devraient faire des projets de déplacements alternatifs (vélo, marche )concertés et co-financés à l'échelle d'une région (avec subventions Etat) en coopération avec les départements, les agglomérations, les communes et les associations locales.
1_ Avant de donner des leçons aux autres pays , la France devrait commencer par appliquer elle même les engagements de la COP 21 et cesser de céder aux lobbys qui sont très actifs ( de l'automobile, de Total, de Monsanto, du nucléaire, notamment) et ne pas reculer sur l'interdiction du Glyphosate et autres pesticides toxiques pour la bio-diversité 2- fermer les centrales nucléaires les plus anciennes et dangereuses, notamment au voisinage de l'Allemagne afin d'être crédible.. 3-Mettre en oeuvre la taxe TOBIN pour financer la transition écologique et les investissements nécessaires 4_Ne pas signer de traiter commerciaux (avec le Canada par ex. ) qui n'incluent pas des dispositions conformes aux engagements de la COP 21 au respect de la bio-diversité au refus des OGM 5-Revoir les règles de la concurrence au niveau Européen et celles de l'OCDE pour que tous les produits qui rentrent en Europe respectent les normes européennes de "qualité environnementale" et soient conformes aux engagements de la COP 21 au respect de la bio-diversité au refus des OGM. 6- Mettre en place des dispositions plus contraignantes au niveau Européen pour veiller au respect par tous les 27 pays des normes environnementales et instaurer de véritables contrôles par des experts indépendants (pas faits par les producteurs et souvent biaisées comme pour le scandale des mesures des gaz d'échappement sur les diesels) 7-Financer la recherche et développement sur tous les questions d'environnement (eau, air, sols, climats, bio-diversité, économie circulaire, etc) et financer l'innovation technologique à l'échelle européenne en renforçant le financement notamment du programme cadre de recherche 2021-2028.
L'importance de l'éducation pour former les nouvelles générations: les jeunes sont "tombés" dès leur naissance dans la société de consommation . Il est important et urgent d'inclure dans les programmes depuis la maternelle l'éducation à des gestes et des comportement respectueux de l'éco-système et économe des ressources de la planète . Bannir plastique et récipients jetables des cantines scolaires, favoriser les produits bio et les circuits courts pour les cantines. Dans les programmes de sciences naturelles par exemple prévoir des cours sur la transition écologique et les problèmes de dérèglement climatique . Il faut absolument amener les jeunes , futurs citoyens, à faire le choix de modes de vie plus économes et respectueux des ressources de la planète.
Votre message a bien été envoyé.