Date de publication : 2019-02-03
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Le fisc est au courant de tout sur nous. Mais l’inverse non ! Cela n’est pas équitable. Le peuple français paie des impôts et doit donc avoir un droit de regard et de décision sur l'utilisation de l'argent public. Aussi, afin d’éviter que notre argent public parte en fumée, à cause de l’incurie ou de l’incompétence de nos décideurs politiques, il est devenu nécessaire de communiquer au peuple français comment est utilisé cet argent. Il faut donc mettre en ligne un accès libre, transparent et exhaustif, à l'exercice comptable de l'État, ministère par ministère, poste par poste, ligne par ligne. De même pour toutes les structures fonctionnant avec l’argent public (via les taxes, subventions, etc.). Exactement comme une entreprise face au fisc ! Ainsi, de connaître des bilans comptables complets et clairs permettront au peuple français de saisir les problématiques actuelles et, en corollaire, de mieux anticiper l'avenir. **************** À titre de similitude de lecture compréhensible par tous, il serait profitable aussi de simplifier les fiches de paie. En France, une fiche de paie contient quelques 30 à 50 lignes, ce qui fait 2 feuilles, voire même 3 feuilles dans certaines entreprises. (… Bravo la pollution et la destruction de nos forêts !). Par comparaison, certains autres pays européens ont des fiches de paie de 4 lignes seulement, prélèvement fiscal à la source inclus ! Par comparaison encore, en France, dans les années 1970, la fiche de paie contenait quelques 7 à 10 lignes... Le plus aberrant est que l’employeur doit détailler sur la fiche de paie tous ces 30 à 50 prélèvements effectués chaque mois sur ses salariés, alors que cet employeur doit, au final, ne faire que 4 ou 5 règlements périodiques à tous ces organismes préleveurs qui les dispatchent ensuite entre leurs divers sous-organismes… Ainsi, pour le poste Retraite, la fiche de paie détaille pas moins de 8 prélèvements divers à taux variés, alors qu’au final l’employeur ne paie ses charges patronales et salariales Retraite qu’à 2 organismes de Retraite et que la salarié, lui, ne bénéficiera que de 2 allocations retraite à son départ… Idem pour les charges Chômage, Santé, etc. Bref, pourquoi faire compliqué, quand il est possible de faire simple. La proposition est donc de simplifier les fiches de paie : un organisme préleveur = un prélèvement unique noté en tout et pour tout sur la fiche de paie. D’où moins de paperasses (et moins de pollution), moins de calculs compliqués pour les entreprises (qui ne sont pas des experts comptables), et surtout une nette amélioration de la lecture des fiches de paie.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Au lieu de toujours taxer les Français, tant et plus, il serait plus juste et équitable d’obliger les GAFA, ainsi que les autres entreprises défiscalisant à outrance leurs bénéfices gagnés sur le territoire national, à payer des impôts, corrélés à leurs bénéfices, comme tout le monde, plutôt que de les laisser, par passivité ou faiblesse politique, s’enrichir, seuls, pour eux-mêmes, contre tous et au dessus de tous. Surtout lorsque ces entreprises imposent des cadences de travail, parfois indignes, à leurs salariés (turn-over gigantesque dans ces entreprises). C’est anormal que des élus aient laissé ces systèmes s’installer en France pour quelques kopecks gagnés provisoirement et localement au détriment d’une destruction économique durable et générale, et très mal perçue par l’opinion. ************ De même, il serait nettement plus juste de taxer - très lourdement - les riches « inutiles», détruisant l’emploi en France, par rapport aux riches « utiles », créant de l’emploi en France, au lieu de polémiquer sur l’ISF (qu’il faut revoir à nouveau) ou un autre impôt généraliste à créer (encore !). Entre ces deux extrêmes de « riche utile » et « riche inutile », il faut aussi prévoir une fiscalité au cas par cas pour ceux qui investissent utilement en France mais domicilient leur siège social à l’étranger, ou autre particularité d’investissement. Créer pour ces riches là des fiscalités variables mais adaptées, justifiées et utiles pour la France. *************** De même toujours, il faut obliger toutes les personnalités et autres stars (comme ce chanteur ex-tennisman) à payer leurs arriérés d’impôts. (Sans passe-droit, sinon faites en bénéficier à tout le peuple aussi…). Supprimer également toutes ces niches et autres astuces fiscales qui ne bénéficient qu’à certaines personnes au détriment de l’économie française. Supprimer également les prérogatives contractuelles dont jouissent les accapareurs et autres privatiseurs de nos ressources publiques (Vinci avec nos péages, aéroports, etc.).

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

En ces temps de gabegie fiscale inconsidérée, j’ai vraiment du mal à croire que l’État va baisser certains impôts sans se servir ailleurs chez les MÊMES contribuables ! Et pourtant, il existe des méthodes efficaces, et surtout justes. ********** Déjà, une source d’économie considérable pourrait être faite en regroupant tous les impôts civils habituels payés par les français (revenus, habitation, foncier, redevance télé) en un seul impôt annuel. Et donc fusionner en une seule taxe fiscale la totalité de ces impositions. Comme cela a été fait auparavant pour la redevance, on peut parfaitement réaliser le même système de regroupement, de déclaration, de contrôle, et de perception de ces impôts. La simplification serait très nette pour tout le monde : - d’une part en permettant aux contribuables de voir tous leurs éléments fiscaux sur un seul avis d’imposition (d’où aussi moins de papiers, moins de pollution, moins de temps perdu pour chaque impôt, etc.) ; les contribuables auraient la « sensation » de ne payer qu’une seule taxe mensuelle, plutôt que plusieurs impôts différents chaque mois avec des taux différents prêtant à confusion, ce qui serait aussi moins « douloureux » à supporter ; surtout avec le prélèvement à la source, qui marche très bien dans tous les pays utilisant cette méthode (quitte éventuellement, pour préserver l’intimité des français, à transmettre un taux neutre aux employeurs). - et d’autre part, pour les services fiscaux en concentrant sur un seul document tous les paramètres fiscaux des individus ; et en corollaire, d’imposer « le plus justement possible » les contribuables selon leurs revenus réels et leur patrimoine foncier réel. De plus, pour chaque changement de situation personnelle du contribuable, comme pour chaque changement de taux fiscal, ou de nouvelle mesure législative, etc., cela serait alors impacté en une seule fois sur tout le dossier fiscal, d’où une très nette clarté de lecture pour tout le monde. Par la suite, en cas de succès de cette mesure, on pourrait en faire de même avec tout ou partie des divers impôts professionnels (taxe sur les sociétés, etc.) en les unifiant là aussi. ********************************* Ensuite, deux impôts sont à remanier. D’abord la taxe d’habitation. En effet, il est normal que l’usager qui utilise les services et prestations de sa municipalité (voirie, école primaire, traitement des ordures ménagères, station d’épuration des eaux usées, création et entretien des réseaux d'eau et d'énergie, etc.) soit celui qui paye. Donc, il faut maintenir la taxe d’habitation. Par contre, il faut l’harmoniser nationalement, car les bases de calcul sont très différentes d’une commune à l’autre, sans que cela se justifie. Ainsi, on voit des appartement haussmanniens être moins imposés qu’un logement HLM. De même, tous les usagers doivent payer, il ne faut pas ostraciser les seules personnes payant cette taxe en les faisant passer pour des « riches ». (Un foyer qui gagne tout juste la limite minimale de 2.000 euros par mois serait alors considéré comme aussi riche qu’un autre gagnant 10 fois, 100 fois plus). Cette mesure actuelle de suppression partielle de la TH est à corriger rapidement. Soit la TH est supprimée pour TOUS, soit elle est revue pour TOUS selon des critères de revenus de chacun et non plus corrélée à des valeurs totalement déconnectés de la valeur réelle des biens immobiliers. Le problème est que le président de la République a écrit dans sa lettre aux Français qu’il ne reviendrait pas en arrière concernant ses décisions fiscales. Pourquoi persister si certaines mesures prises sont inefficaces ou injustes ? Lui aussi devrait bénéficier du « droit à l’erreur ». **** Ensuite la taxe foncière. Tous les Français veulent être propriétaires de leur logement. Or, lorsqu’ils arrivent enfin, à force de sacrifices, de travail, et de taxes fiscales foncières (là aussi !) préalables à l’acquisition de leur logement, les Français sont encore « punis » par une pérennité de la taxe foncière, annuelle qui plus est. Cette taxe foncière est vraiment un impôt inique, impopulaire, et surtout trop élevé ( jusqu’à 1 à 2 mois de salaires !), et sur laquelle les Français n’ont aucun pouvoir de décision (hausses annuelles vertigineuses, quid des projets financés avec cet impôt, etc.). Bref, pourquoi nous faire une politique du logement si c’est pour nous taxer par derrière. S’il est normal, à la place de l’ISF, de faire un IFI pour les « vrais » riches, il ne faut pas taxer à outrance le logement, souvent le seul vrai patrimoine de nombreux Français. ******************** Il faut aussi supprimer la redevance audiovisuelle, qui est une ineptie aujourd’hui, où il existe plusieurs dizaines de chaînes financées par la publicité, y compris les chaînes publiques. D’autant plus que ces dernières copient, elles aussi, la mode des retards de diffusion des films à 21h00, voire 21h10, ou plus encore. En plus des rediffusions multiples. ******************** Dans la même logique, il faut revoir complètement les droits de succession. En effet, ces sommes et patrimoines constituant les actifs successoraux ont déjà été taxés, imposés, amendés, du temps du vivant de l’ancien propriétaire de ces biens. Et uniquement parce ces actifs changent de propriétaire (quasi souvent dans la même famille), l’État décide, péremptoirement, de donner une deuxième imposition à ces actifs. C’est aberrant ! Il faut vraiment que l’État soit à la dèche pour racler ainsi les fonds de tiroirs et pénaliser les transmissions familiales. Or, ces actifs transmis sont souvent un véritable ballon d’oxygène pour les ménages héritiers. Surtout pour ceux ayant, au même moment (cela est fréquent), des enfants arrivant en cursus universitaire, source de dépenses très coûteuses (hébergement étudiant, frais d’inscription, alimentation, chauffage, abonnements divers, etc.). Aussi, pourquoi pénaliser ce qui peut être un moyen de relancer la consommation, et donc l’économie. À l’inverse, effectivement, l’opinion publique peut parfois ressentir un certain sentiment d’injustice lorsque ces actifs transmis atteignent des sommes absolument considérables. Il peut donc être très juste et démocratique de pérenniser les abattements actuels sur les droits de successions pour des actifs transmis, mais jusqu’à un certain montant à débattre (200.000 / 250.000 euros ? Ce qui correspond au prix moyen d’un logement de base pour une famille de 4 personnes), puis de percevoir des droits progressifs sur des actifs successoraux plus élevés, avec de nouveaux taux plus importants à redéfinir. ************************ Et enfin, il faut également supprimer la taxe sur les salaires. En effet, l’employeur (qui donne du travail à des salariés, ce qui permet à ces salariés de gagner de quoi vivre, et donc de participer au bon fonctionnement de l’économie) est ainsi quelque part « puni » de donner du travail à des personnes. Il n’y a aucune raison valable qui justifie une telle taxe, complètement contre-productive et qui est un vrai frein à l’embauche ! En effet, une telle taxe donne le ressenti d’une taxe vraiment « anti-patron », pour toutes les raisons idéologiques que l’on connaît depuis des décennies, ce qui donne alors le sentiment d’une taxe « politique » en fait, et non d’une taxe utile au monde du travail. Bien au contraire ! Cette taxe sur les salaires, très mal-perçue, est totalement absurde, aberrante et inepte ! La proposition est de supprimer totalement et purement cette taxe sur les salaires. En contrepartie, tout ou partie du montant de cette taxe sera alors dispatchée sur la fiche de paie, d’où une augmentation des salaires – nets - perçus, sans que cela représente un surcoût pour l’employeur. D’où également, une amélioration, là encore, de l’économie par la croissance induite par cette augmentation de salaires. Cette « taxe » ne sera pas perdue pour le « bénéficiaire » habituel (l’État et autres services), puisque le montant de cette taxe se retrouvera alors dans la consommation, la croissance et donc dans l’économie à terme…

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Mais pourquoi c’est encore à nous, citoyens français, de subir de nouvelles privations ? Il faut vraiment que ces technocrates pensent AUTREMENT qu’à piquer encore et encore notre argent, alors qu’il existe des mesures nettement plus équitables et démocratiques. *** 1 – Contrôler les aides versées aux entreprises en faveur de l’emploi (de type CICE, etc.). S’il n’y a pas atteinte des objectifs fixés (s’il n’y a pas eu ou trop peu de créations d’emplois), ces aides doivent être récupérées et reversées à d’autres dépenses sociales méritantes. *** 2 – Fiscaliser les écarts extrêmes de salaires entre la direction et les bas salaires. Il faut favoriser fiscalement les entreprises dont l’écart de salaires entre la direction et les bas salaires n’excèdent pas un rapport de 1 à 10 ( c’est-à-dire 1.202 euros net pour le salarié payé au Smic et maximum 12.000 euros nets pour le plus haut salarié de cette même entreprise). Taxer un peu plus les entreprises de rapport de salaires entre 1et 20 (de 1.202 à 24.000 euros) ; et enfin taxer de plus en plus lourdement les entreprises dépassant le rapport 1 à 20. S’il est logique de mieux rémunérer un « patron » qui prend tous les risques en gérant son entreprise, il n’est toutefois pas logique de voir certains entrepreneurs gagner plus de 450.000 euros par mois. C’est trop, nettement trop ! Même en gagnant 10 fois moins que cette somme, on peut TRÈS BIEN vivre !! Il est inadmissible que certaines personnes jouissent d’une rémunération inconsidérée alors que beaucoup de salarié(e)s doivent juste se contenter du Smic pour vivre ! Cette mesure doit concerner aussi bien le privé que le public. En effet, voir qu’il existe des hauts fonctionnaires qui touchent plus de 15.000 euros par mois, soit plus qu’un président de la République, salaires qui sont réglés avec l’argent de NOS impôts, est d’une injustice sociale inconsidérée. Cette disproportion de salaires, plus qu’éhontée, est une source de révolutions sociales. Exactement comme le Tiers-État avant la Révolution Française, avec sa noblesse et son clergé qui disposaient d’avantages faramineux pendant que le peuple souffrait. *** 3 – Fiscaliser ou saisir les entrepreneurs mauvais gestionnaires. Lorsqu’une entreprise est en difficulté, uniquement à cause de décisions désastreuses prises par son dirigeant, son propriétaire, etc., en dehors de contextes économiques externes à l’entreprise, et qu’il y a un danger pour l’emploi, les pouvoirs publics doivent « déloger » cet entrepreneur, nommer une autre personne compétente, et ce afin de sauver l’entreprise et ses emplois. Il ne faut pas avoir peur d’arrêter et d’emprisonner (s’il le faut) certains employeurs, indélicats avec l’argent de leur entreprise, surtout s’il y a eu des subventions publiques. Parallèlement, il faut autoriser la récupération des sommes détournées sur les biens PERSONNELS de l’entrepreneur et de toute autre personne de son entourage ayant bénéficié, directement ou indirectement, des bienfaits de ces sommes détournées. Et cela jusqu’à concurrence du montant des subventions attribuées. Il faut également cesser de favoriser la fiscalité de ces gens là, parfois des « amis » de certains élus locaux, alors que pendant ce temps là, des salariés souffrent. Les pouvoirs publics ne doivent surtout pas se plier aux menaces (jamais réalisées) d’un entrepreneur qui fait du chantage à l’emploi, et/ou de fermeture d’usine. *** 4 -Fiscaliser les entreprises cotées en Bourse qui « garantissent » des dividendes sécurisés à leurs actionnaires. Un actionnaire qui investit en Bourse doit accepter de prendre des risques et de perdre parfois. Or, ces derniers temps, tout (ou presque) est fait pour que les entreprises garantissent systématiquement le versement de dividendes, souvent confortables, à leurs actionnaires, qui deviennent ainsi de plus en plus des gagnants. Quitte à ce que ces entreprises licencient leurs salariés s’il le faut. Cela est anormal. Le placement en Bourse devient désormais de plus en plus un placement sécurisé et non un placement risqué. Les pouvoirs publics doivent contraindre les entreprises à arrêter cette façon d’agir, en faveur de leurs investisseurs financiers, et les obliger à garantir d’abord une sécurité d’emploi pour leurs salariés, ainsi qu’un minimum garanti d’investissement en recherche et développement pour pérenniser leurs entreprises. Les pouvoirs publics doivent, parfois, se substituer à la loi du marché qui est devenue totalement anarchique et inadaptée de nos jours, car cette loi de marché ne bénéficie désormais qu’à certaines personnes, toujours les mêmes, et non à tous. Il faut rééquilibrer ce système inique, puis quand cela sera efficient, redonner ses lettres de noblesse à une loi de marché assainie, généreuse pour tous, et source de paix sociale. En attendant, il est équitable de fiscaliser ce genre d’entreprises. ****** 5 - Limiter le montant maximal d’une pension de retraite. Il serait juste et démocratique pour tout le monde de ne pas dépasser un plafond de pensions de retraite ( 2.500 euros ? 3.000 euros ? 5.000 euros ? Moins ? Montant à fixer par voie législative et/ou référendaire), quelque soit la profession que l’on ait effectué avant. Si l’on veut gagner plus en retraite, il faut alors cotiser volontairement et individuellement à une assurance épargne retraite (défiscalisante pour compenser le surcoût des cotisations retraite prélevées sur sa fiche de paie). Il est anormal que tout le monde doit cotiser et que seuls quelques uns puissent bénéficier de pensions extravagantes. ***** 6 – Cesser les financements publics des partis et syndicats qui ne représentent plus rien chez les Français, et les obliger à s’auto-financer eux-mêmes avec les cotisations de leurs seuls adhérents. Cette mesure de financement public des partis et syndicats est vraiment une totale injustice, et réellement anti-démocratique. Pourquoi je devrai financer, avec mes impôts, un parti politique dont je ne partage absolument pas ses idées ? Pourquoi devrai je financer un syndicat minoritaire qui ne pense qu’à la grève et aux blocages au lieu d’engager des discussions et négociations citoyennes ? Pourquoi devrai je financer ces partis et syndicats, si je ne finance pas alors autre chose par obligation législative. Par exemple, pourquoi pas des sectes « adorateurs de Raël » ou autres âneries du même acabit ? Des piscines pour les prisons ? Des cinéma 5 étoiles pour les chômeurs ? Et quoi d’autre encore ? Il faut supprimer cette hérésie du financement public des partis politiques et syndicats. ***** 7 – Dégraisser et réduire voire supprimer certaines autorités diverses (CNDP, CNIL, etc.). Pourquoi la présidente de l’autorité CNDP chargée de ce grand débat touche une rémunération de 14.500 euros par mois, alors que ce sont ses collaborateurs qui vont faire tout le travail ? Pourquoi la CNIL a t’elle autant de retard à l’allumage, elle qui bénéficie pourtant de moyens numériques ultra-performants ? Par exemple, pourquoi lorsqu’un notaire lui demandait un accès au Ficoba, dans le cadre d’une succession, la CNIL lui envoyait d’abord un courrier de réception de sa demande, et seulement un an après envoyait un courrier aux services fiscaux du Ficoba qui répondaient, eux, quasi-immédiatement ? Pourquoi donc cette CNIL a mis un an avant de faire ce 2ème courrier, qui nous concerne, plutôt que son premier courrier dont on s’en fiche ? Pourquoi ces anomalies ? Et pourquoi alors ces présidents d’autorités diverses agissent partout de même (globalement) avec leurs administrés ? Et pire, pourquoi ces présidents d’autorité, en récompense de leurs services, se retrouvent qui avec sa médaille de Légion d’Honneur, qui ses Palmes du Mérite, etc. ? Une vraie bêtise que ces tablettes de chocolats, distribuées à tort et à travers à n’importe qui maintenant...

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Il faut revoir complètement la politique des allocations familiales, devenues totalement inadaptées de nos jours, dans notre société ultra-connectée et numérique. Tout d’abord lister, trier, unifier et simplifier toutes ces aides foisonnantes et abondantes. Puis, parce que les contribuables paient des impôts, il faut en contrepartie, informer (via un seul lien pour éviter tout éparpillement de l’information) de manière exhaustive tous les Français de toutes les aides dont ils peuvent bénéficier. Ces allocations familiales unifiées, devront être versées dès les 1er enfant, celui qui coûte le plus cher. Et jusqu’à 3 à 4 enfants maxi. En effet, on n’a pas à financer le choix personnel de certaines personnes désireuses d’avoir une famille nombreuse. Les choix d’accorder une allocation aux familles nombreuses datent de l’époque juste après guerre lorsqu’il fallait repeupler la France. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il faut sortir de cet archaïsme, coûteux, inutile, dépensier et aberrant. *** Par ailleurs, ces allocations sont juste une aide provisoire, pas un dû perpétuel. Et parce qu’il y a une notion de démocratie, de générosité et de partage, et donc de civisme, les bénéficiaires d’allocations doivent aussi mériter ces droits. Sinon, suppression de ces allocations pour les familles d'enfants délinquants, pour les chômeurs qui ont refusé plusieurs offres, etc., et obligation de travaux d’intérêt général en réparation de leurs préjudices ou effets d’aubaines. De même, les pouvoirs publics (souverains, donc forts et non laxistes), doivent veiller à éviter de créer des sentiments d’injustices en favorisant certaines personnes au détriment d’autres qui devraient bénéficier des mêmes droits. Il faut aussi réellement contrôler ces allocataires, afin d’éviter les fraudes massives connues de tous (par exemple, l’immigration médicale où des gens se font soigner gratuitement en France, aux frais des Français, puis repartent tranquillement chez eux, etc.). ******************* Par ailleurs, lorsqu’un certain ancien ministre, (qui a obtenu des costumes gratuitement chez le même tailleur que Fillon (sources divers médias), et qui est prévu pour être le prochain président de la Cour des comptes), se permet, entre Noël et Nouvel An, de supprimer l’exonération fiscale de la majoration familiale des veuves, pensionnées, retraitées, handicapées, etc., ayant trois enfants à charge, et ce, sans aucune contrepartie, ni sans donner la même contraintes aux élus, c’est vraiment de l’iniquité absolue ! À cause de l’importante augmentation de leurs impôts, ces veuves et retraités se retrouvent désormais en sérieuses difficultés pour boucler leurs fins de mois et financer les études de leurs enfants. Il faut donc revoir cette mesure.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Ci-dessous, quelques pistes pour améliorer les comptes de notre « chère » Sécurité Sociale : *** 1ère proposition : Aujourd’hui, pour un médicament ne disposant pas d’un équivalent générique, la Sécurité Sociale rembourse le tarif payé par le malade, (moins la franchise), quelque soit le médicament acheté. Ainsi du traitement de la DMLA, où il existe 2 médicaments ABSOLUMENT identiques pour traiter cette maladie, mais l’un est facturé près de 900 € et l’autre … quelques dizaines d’euros !! Cette aberration pharmaceutique n’est pas justifiée. Et quelque soit le médicament utilisé par le médecin ophtalmologiste, la Sécurité Sociale remboursera aussi bien les 900 € de l’un que les 20-30 € de l’autre. Cela n’est pas normal. Surtout en ces temps de déficit. S’il n’est pas encore possible d’obtenir des génériques pour de nombreux médicaments, il faut alors rembourser tous les médicaments d’une même classe pharmaco-thérapeutique et de compositions identiques, sur la base du MOINS CHER d’entre eux. Ce qui obligera soit les médecins à prescrire le moins cher, soit les fabricants pharmaceutiques à baisser leurs prix. Les laboratoires pharmaceutiques qui protesteraient contre cette mesure, en utilisant éventuellement un chantage à l’emploi (« menace » la plus fréquente de leur part), devraient justement être « incités » à mettre en œuvre cette menace, en licenciant tout ou partie de leurs visiteurs médicaux qui sont en réalité de purs commerciaux. (Je suis un ancien professionnel de santé, et je sais de quoi je parle). Pour ces labos, la perte de « l’énormité » de leurs revenus, induite par cette baisse de leurs tarifs, sera largement compensée par une moindre rémunération salariale de ces « visiteurs-commerciaux » inutiles et néfastes aux comptes de la Sécurité Sociale. ***** - 2ème proposition : contrôler les prescriptions pour les cures thermales, car il y a de tout et de n’importe quoi là-dedans : bénéfices thérapeutiques extrêmement limités dans le temps, voire même quasi-nuls ; prescriptions de cures dans des villes très éloignées du domicile mais proches des familles ou amis, voire même aux Antilles (cas véridique !), etc. Or, la Sécurité Sociale rembourse tout, y compris l’hébergement et le déplacement ! De plus, certains secteurs professionnels, hors santé, profitent de ce système. Comme la présence de casinos, des boutiques de luxe, etc., dans la plupart des villes où existent des centres de cures thermales. Cela est franchement disproportionné. La Sécurité Sociale n’a pas vocation à enrichir certains secteurs. La proposition est de revoir complètement les effets thérapeutiques de ces cures, cure par cure, avec des moyens scientifiques appropriés et un recul statistique des effets réels induits sur la santé publique. Puis, au vu des résultats, améliorer ou supprimer ce qui doit l’être, afin d’améliorer les comptes de la Sécurité Sociale. ***** - 3ème proposition : augmenter la franchise pour la médecine de confort, selon les revenus des patients (à partir d’un certain seuil). Cette médecine de confort est essentiellement utilisée par quelques personnes aisées, mais, par contre, remboursée chèrement par les cotisations sociales de tous… Il y a là une vraie injustice sociale devant la santé. ***** - 4ème proposition : actualiser une liste de maladies à rembourser, en différenciant les maladies « inévitables » (maladies génétiques, suite d’accidents, grippes, etc.) à rembourser majoritairement ; de celles des maladies causées « volontairement », c’est-à-dire provoquées par le comportement à risque du patient (tabac, alcoolisme, sport ou comportement dangereux, etc) dont le remboursement doit être diminué, voire supprimé. C’est une mesure radicale, certes, mais si tout le monde doit être solidaire, il doit aussi être responsable ! Et pas être égoïste. En effet, il n’est pas normal que tout le monde doive payer pour juste quelques fumeurs ou quelques alcooliques ou quelques chauffards dingues. Si la solidarité doit être de tous payer pour quelques personnes, la solidarité est aussi que ces quelques personnes ne profitent pas du système à leur seul bénéfice. En effet, ces fumeurs, alcooliques, chauffards, etc., paient juste le prix de leurs plaisirs (achat de clopes, alcool, voiture, etc.). Mais ne paient jamais le prix du traitement curatif de leurs addictions, ni les dégâts causés à la santé des autres (tabagisme passif subi par l’entourage du fumeur, violences conjugales avec l’alcool, accidentés de la voie publique à cause des chauffards, etc.). Au contraire, c’est toute la société qui doit payer ces sommes de réparation pour juste quelques égoïstes. Cela n’est pas normal. Que ces patients ayant des comportements à risque prennent alors une assurance spécifique pour couvrir leurs addictions dangereuses. Par ailleurs, cette mesure, équitable et responsabilisante, permettra également de diminuer réellement les ravages du tabac, de l’alcool et autres addictions. ******************* Concernant l’hôpital et la médecine en général. De nombreux services hospitaliers sont fermés, de nombreux services d’Urgence se retrouvent saturés, il faut souvent jusqu’à 6 mois avant d’avoir un rendez-vous avec son médecin spécialiste, etc., etc. Au nom du rendement, du fric, de l’absurdité, il y a désormais un appauvrissement réel de la qualité sanitaire en France. Paradoxalement, on dispose de plus en plus de matériel médical performant, mais de moins en moins de qualité, car il faut faire vite, toujours plus vite, d’où de plus en plus de récidives, d’infections nosocomiales, etc. Ces pénurie des soins, ces signes de récession qualitative de notre médecine vont entraîner d’ici peu un véritable problème de Santé Publique. Il est devenu nécessaire d’élargir le numérus clausus afin d’augmenter le nombre de médecins spécialistes en France, de rééquilibrer l’implantation géographique des médecins (cela marche très bien pour les pharmaciens), de recréer les dispensaires afin de soulager les services d’Urgence. Pour financer tout cela, ce n’est pas en baissant encore la masse salariale des infirmiers (bien au contraire), mais bel et bien en baissant la masse salariale des personnels de directions (payés jusqu’à 20 fois le salaire d’un infirmier !!) ; en supprimant toutes ces réceptions de prestige organisées dans les hôpitaux au profit de quelques personnes seulement ; en arrêtant de financer des décorations dispendieuses dans certains locaux hospitaliers et inutiles à la Santé Publique. Ce sont ces réelles sources (et surtout celles là) d’économie qui permettront de sortir l’hôpital de la crise. ******************** Les Mutuelles santé : Il y a encore trop de mutuelles santé en France. Surtout qu’elles sont réputées pour être gourmandes en frais de gestion et de publicité. D’où des tarifs de plus en plus élevés, et d’où de plus en plus de personnes ne pouvant plus souscrire à une mutuelle, et donc ensuite se faire soigner. Alors que ces mutuelles dégagent des profits exorbitants (45% de rendement en individuelle accident et 30 % en temporaire décès), au point d’investir dans des vignobles (comme AXA, AG2R, SMA, etc.), de financer des achats de Porsche Cayenne pour les administrateurs de la Matmut, d’augmenter de 62,5 % le salaire du directeur de la Macif, etc., etc., le peuple, lui, souffre ! Tous ces excédents, payés par les adhérents, doivent être restitués aux adhérents, via une réelle diminution des tarifs, afin, surtout, de permettre à la population d’avoir les ressources de se faire soigner. Et toute augmentation de cotisation doit être nettement justifiée, d’où nécessité d’un audit des comptes de la mutuelle à chaque fois. De même, toutes ces mutuelles (plus de 400 mutuelles en France, à comparer avec nos 3 régimes obligatoires de Sécurité Sociale) doivent fusionner encore et encore afin de mutualiser au mieux leurs frais et baisser encore plus leurs tarifs. ********************* Les horaires de plus en plus tardifs de la télévision sont des facteurs aggravants de la dégradation de la santé des Français. En effet, les Français se couchent désormais de plus en plus tard, mais doivent toujours se réveiller à la même heure le lendemain pour aller au travail qui, lui, ne commence pas de plus en plus tard. De même pour les jeunes qui vont à l’école le lendemain. Peu à peu, les Français accumulent un retard de sommeil néfaste pour leur santé. Et donc néfaste pour les comptes de la Sécurité Sociale. Mais aussi pour notre économie nationale. - pour les adultes : lendemains difficiles, manques de concentration, accidents de travail, maladies, absentéisme, manque de rendement, etc. - pour les enfants : lendemains difficiles, manques de concentration, résultats scolaires en baisse (la baisse du score de Singapour trouve probablement une explication dans ces retards accumulés de sommeil…), maladies, absentéisme, fabrique de futurs « mous » et/ou inaptes au travail, etc. La proposition est donc de revenir à des horaires décents de diffusion télévisuelle, pour préserver la santé des français et donc pour améliorer les comptes de la Sécurité Sociale, mais également en corollaire pour améliorer l’économie du pays et les performances scolaires. Il faut donc revoir la durée des JT, le nombre de chaînes (beaucoup trop de doublons, ou plus, qui ne proposent que des rediffusions), ce qui permettra justement de diminuer toutes ces pages de pub ne servant qu’à financer cette expansion anarchique du nombre de chaînes, supprimer tous ces téléfilms bêtifiants d’après JT (souvent formatés à but publicitaire, sinon du moins financés par des enseignes), etc. On en est arrivé à un stade où la poule aux œufs d’or a atteint ses limites. En effet, si ces pages de publicité cherchent à pousser les téléspectateurs à la consommation et donc à la croissance de l’économie, ces pages de publicité produisent également l’effet inverse avec ce retard accumulé de sommeil, donc des effets néfastes sur l’économie... Si le CSA n’a pas la capacité de faire réagir ces chaînes, il faut alors passer par la voie législative, quitte à ce qu’elle soit contraignante pour ces chaînes.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Encore une fois, POURQUOI c’est à nous, citoyens français, de subir de nouveaux impôts ? Moi, comme tous les Français, en ai plus qu’assez de toujours payer, payer, et encore payer, pour des politiques dispendieuses et inefficaces. Il faut vraiment que ces technocrates réfléchissent franchement à autre chose qu’à « piquer » encore et encore notre argent, alors qu’il existe des mesures nettement plus équitables et démocratiques. Le problème en France est que nous avons en fait une culture de l’erreur, terriblement ancrée dans nos gênes. Dès l’école, on nous punit pour les fautes d’orthographe dans une dictée et jamais on nous félicite pour les mots et phrases bien orthographiés. Et cela continue avec les « élites » au pouvoir. En effet, dès qu’il y a un problème, ils punissent. Ils taxent, ils imposent, ils réglementent, ils normalisent, etc., etc., mais jamais ils félicitent les citoyens quand ça va bien. Pire, ces « élites » gaspillent les rares gains obtenus lors des années fastes... Au contraire, comme pour une entreprise privée qui doit gérer certaines difficultés, les pouvoirs publics ne doivent pas hésiter à faire intervenir des auditeurs, des « cost killers », etc. (tous indépendants). De même, la Cour des Comptes doit avoir un pouvoir de sanction contre les administrations gaspilleuses de l’argent public. Même les élus doivent être contrôlés eux aussi, et sanctionnés personnellement en cas de détournements ou d’erreurs financières importantes. *** Il faut aussi et surtout que ces technocrates arrêtent de nous pondre des décisions complètement farfelues. Comme les ampoules à économie d’énergie, par exemple. En effet, si à leurs débuts ces fameuses ampoules étaient nécessaires pour les économies d’énergie, et devaient être de longue durée d’utilisation, aujourd’hui, il n’en est plus rien. Ces ampoules high tech sont mêmes devenues aujourd’hui de durée plus courtes que nos anciennes ampoules à incandescence. On consomme moins d’énergie à la maison, mais on consomme plus d’achat d’ampoules et on finance encore plus la pollution induite par la fabrication et le transport de ces ampoules. Bonjour les dégâts ! *** Une autre piste de récupération d’argent, à privilégier, est de taxer très lourdement les résidences secondaires situées dans les secteurs touristiques et occupés seulement quelques temps par leurs propriétaires. D’où de très nombreux logements inoccupés, aux volets fermés, pendant plus de 10 à 11 mois par an (on a tous vu ce type de logements). Et que dire alors des habitants locaux qui, du coup, ne peuvent même plus se loger dans leur propre ville ! C’est franchement devenu une aberration. Il faut donc rééquilibrer ces marchés immobiliers, et libérer tous ces logements inoccupés afin de les restituer aux autochtones locaux, ceux qui habitent leur lieu d’origine, leur lieu de travail. Ce qui est plus juste. Il faut donc contraindre fiscalement, et très fortement (plus que le doublement des impôts locaux et fonciers actuellement proposés), tous ces occupants occasionnels afin de les inciter à libérer leurs biens immobiliers locaux, pour les restituer aux habitants du cru. De même, si un habitant local décide de vendre, par seul souci de spéculation immobilière, son logement à un résident occasionnel, ce vendeur doit être également très lourdement taxé. Il faut effectivement préserver le patrimoine local, au profit des habitants du cru, et non favoriser la folie immobilière au profit de quelques uns.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut réellement arrêter de créer de nouveaux impôts et taxes, et, à la place, diminuer les dépenses publiques. Mais attention, diminuer les dépenses publiques, ce n’est pas fermer des hôpitaux utiles à tout le monde (encore 850 millions d’euros d’économies prévus pour 2019 !), ce n’est pas fermer des services publics utiles au bien de tous, surtout en milieu rural. Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est fermer et supprimer tout ce qui ne sert à rien. C’est supprimer le Sénat (et son budget de plusieurs centaines de millions d’€), le CESE (plus de 40 M€ de budget), etc., et toutes ces autres institutions coûteuses qui ne servent à rien, si ce n’est juste à caser des copains d’élus et autres relations. *** D’ailleurs, personne, ou si peu, ne connaît son sénateur local, ni ce qu’il fait, ou a fait. D’autant plus que ce n’est pas nous, citoyens français, qui procédons à l’élection de ces élus là, mais ce sont leurs copains politiques, leurs réseaux d’entre-soi. Bref, une vraie anomalie démocratique, selon les dires d’un ancien homme politique ! Je rajouterai même pire que cela, cet hold-up de nos choix citoyens, c’est anti-démocratique ! Qui, en plus, nous coûte très cher. La suppression de ce Sénat permettra alors de diminuer tous ces allers-retours, inutiles et dispendieux, entre l’Assemblée et le Sénat, puis entre le Sénat et l’Assemblée, où les parlementaires successifs modifieront toujours les projets de lois pour de simples raisons partisanes, afin de nuire aux élus adverses. *** Diminuer les dépenses publiques, ce n’est pas freiner ou baisser les salaires des infirmières, des policiers, des gardiens de prison, des fonctionnaires, qui sont tous utiles, eux. Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est, en réalité, diminuer les salaires et autres indemnités de prestige des élus (qui, normalement, auraient déjà dû être payés selon leurs présences réelles et effectives en Assemblée, comme un vrai salarié en entreprise, et sans demander à un collègue parlementaire de signer la feuille de présence à leur place). Diminuer les dépenses publiques, c’est aussi arrêter les subventions énormes aux associations amies inutiles ; c’est arrêter de faire des chantiers pharaonesques de prestige en faveur des seuls élus, etc., etc. Là, il y aura réellement des économies ! D’ailleurs, l’abandon du projet de l’aéroport N.D. des Landes a été une très bonne résolution en ce sens. Il faut continuer encore et encore. *** Diminuer les dépenses publiques, ce n’est pas mettre au chômage des milliers de salariés, utiles au bon fonctionnement de notre société. Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est diminuer considérablement le nombre d’élus. C’est aussi supprimer de nombreux hauts fonctionnaires ou autres pseudo-responsables (de pas grand-chose, sinon d’une fonction honorifique mais inutile à tous). *** Diminuer les dépenses publiques, ce n’est pas de punir un salarié français qui, lorsqu’il perd son boulot, n’a droit qu’à quelques mois de salaires, dégressifs en plus. Ni de punir un entrepreneur qui, lorsqu’il fait faillite, n’a droit absolument à rien. Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est arrêter de payer des rentes faramineuses pendant 3 mois, 6 mois, voire plusieurs années aux anciens élus, lorsqu’ils ont cessé leurs mandats. Être élu n’est ni une rente garantie à vie, ni une charge héréditaire. C’est juste un mandat de représentation du peuple, pendant lequel cet élu bénéficie (anormalement) de multiples avantages. Si un élu n’est plus en mandat, il doit aussi en assumer les conséquences et donc ne plus jouir d’indemnités, quelles qu’elles soient. *** Diminuer les dépenses publiques, ce n’est pas rallonger encore l’âge de départ à la retraite des Français, diminuer les montants de retraite, piquer de la CSG aux retraités et aux handicapés (qui souffrent déjà bien assez avec le peu de ressources financières dont ils disposent). Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est d’abord et avant tout mettre à la retraite tous les élus, édiles et parlementaires âgés de plus de 68 ans qui cumulent Retraite et emploi de prestige, et laisser leur place aux autres au lieu de parasiter le système, pendant que tous les citoyens français souffrent. Voir ainsi certains élus de plus de 80 ans encore en place, c’est inadmissible. Il est anormal, illogique et même immoral de voir des « parasites » inutiles cumuler des pensions de retraite dorées sur tranches ( très confortables et surtout nettement disproportionnées par rapport à leur durée effective de mandat) et des indemnités d’élus, très confortables elles aussi. ... alors que les français doivent partir à la retraite à 62 ans, suite à la loi votée par CES mêmes élus, … mais élus qui ne s’appliquent pas la loi à eux-mêmes, tellement la place est bonne ! *** Diminuer les dépenses publiques, ce n’est pas chercher à toujours ponctionner les Français à travers multitude de taxes et autres manœuvres scélérates. Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est récupérer tous les cagnottes accumulées par certaines institutions étatiques. Exemple de la cagnotte constituée par le Sénat, il y a quelques années. Cette réserve parlementaire de plusieurs centaines de millions d’euros amassée sur les dos des Français, et qui est une vraie confiscation des deniers publics ! Il faut continuer encore dans ce sens là, et récupérer toutes les autres cagnottes accumulées, de ci, de là, par nos élus. C’est cet argent là, qui appartient aux Français, car payé par leurs impôts, que l’État doit récupérer. *** Diminuer les dépenses publiques, ce n’est pas mettre à la rue des entreprises, qui ont des difficultés à joindre les deux bouts, en les noyant toujours sous d’incessantes contraintes administratives et financières à n’en plus finir. Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est supprimer les dépenses de prestiges de nombreux élus très gâtés par la République : logements de fonction quand l’élu dispose d’un logement sur place (ce que le fisc peut savoir aisément), personnel de service, frais de bouche, etc. C’est supprimer également tous ces réceptions fastueuses toujours financées avec les impôts des Français alors qu’ils ne sont ni invités à ces réceptions, ni même souvent informés de ces fastes qui bénéficient seulement à quelques nantis privilégiés ; c’est aussi supprimer toutes ces voitures de fonctions (parfois plusieurs pour un même élu) qui dorment plus souvent dans un garage qu’elles ne sont utilisées réellement ; c’est aussi et encore supprimer tous ces locaux parlementaires grandioses, voire de véritables « palais » parfois ; c’est aussi et encore supprimer tous ces groupes d’amitié entre la France et un autre pays qui, sous des prétextes bidons de coopération, ne servent en réalité qu’à s’offrir des vacances (aux frais des contribuables) à l’étranger avec sa famille ; etc., etc. C’est une honte de voir de tels privilèges quasi-royaux dans notre République du 21ème siècle. Il faut absolument s’inspirer de ce qui marche dans d’autres pays. Ainsi de certains pays scandinaves où les élus doivent justifier toutes leurs dépenses auprès de leurs électeurs. C’est d’ailleurs pas pour rien si les élus sont nettement mieux estimés là-bas, et non détestés comme en France, tellement ici, ces élus cachent, dissimulent, magouillent... leurs privilèges dignes de la noblesse d’avant la Révolution de 1789. *** Diminuer les dépenses publiques, ce n’est pas mettre des bâtons normatifs dans les rouages associatifs, sportifs, etc. Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est surtout supprimer ou réformer et unifier les différents services administratifs en doublons (voire plus) qui auto-génèrent du travail supplémentaire, pour rien, et très coûteux. C’est aussi supprimer toutes ces commissions inutiles aux noms redondants et ne servant qu’à caser des « amis » à des postes bien rémunérés. C’est également supprimer les strates administratives plus politiques que citoyennes, c’est-à-dire supprimer les Conseils régionaux, les Conseils départementaux et cantonaux, etc., devenus inutiles aujourd’hui à l’heure de l’informatique, de l’inter-connectivité numérique. Seuls les Maires (dans les communes), les Députés (représentant les départements au niveau national à l’Assemblée Nationale) et le Gouvernement suffisent pour gérer la France. Ce sera aussi une réelle source de simplification démocratique et une vraie et énorme source d’économies de dépenses publiques (franchement énorme). *** Diminuer les dépenses publiques, ce n’est pas contraindre les Français à supporter des procédures administratives, sans cesse plus nombreuses, pour faire valoir leurs droits légitimes. Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est d’abord obliger les entreprises bénéficiant de contrats publics à communiquer leurs données comptables lorsqu’ils défiscalisent à outrance ou lorsqu’ils dégagent des bénéfices considérables avec nos deniers publics. C’est aussi interdire à tous les élus, quels qu’ils soient, d’employer avec les deniers publics, des personnes de leur famille (à tous les degrés), mais aussi leurs relations professionnelles obligées, leurs copains d’influence locale, d’école, et autres conflits d’intérêts, etc. C’est aussi arrêter de donner à certains grands patrons d’entreprises publiques des salaires mirobolants, toujours en augmentation, quand les résultats de leurs entreprises sont en baisse. *** Diminuer les dépenses publiques, ce n’est pas obliger les Français à financer des décisions européennes ahurissantes, antisociales, antidémocratiques même. Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est déjà diminuer les salaires des élus et des parlementaires européens (d’un minimum de 35.00 euros par mois, indemnité assistants comprise !), de tous ces losers qui n’ont pas eu de mandat dans leurs pays d’origine et qui font partie des plans B de chaque parti politique. Au début de l’assemblée européenne, les députés touchaient des indemnités variables selon leur pays d’origine. Au nom de l’harmonisation européenne (quel beau prétexte qu’ils se sont immédiatement appliqués à eux-mêmes), ces députés ont décidé d’aligner leurs indemnités, non sur une moyenne européenne, mais sur celle la plus élevée !!! Bref, maintenant, ils sont tous payés et indemnisés à minimum 35.000 euros nets par mois. On comprend maintenant pourquoi il y a autant de candidats aux élections européennes. La place est trop bonne là encore. Il est plus que nécessaire de corriger toutes ces incohérences, qui ne bénéficient qu’à certains hommes politiques, alors que, dans le même temps, les européens souffrent. *** Diminuer les dépenses publiques, c’est aussi arrêter de berner les Français, comme si c’étaient des ânes, des idiots, en leur faisant des promesses ou autres moulinettes de théâtre à propos d’harmonisation européenne. Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est faire en sorte, qu’au nom de l’Union Européenne justement, chaque État européen applique les mêmes taux de fiscalité, afin d’éviter toute fuite de ces patrons baladeurs vers des pays à clémence fiscale. C’est donc aussi revoir toutes les conventions fiscales et les harmoniser dans un seul sens, celui de la Citoyenneté européenne et non celui d’un Patronat national ou d’un État souverain. *** Diminuer les dépenses publiques, c’est également arrêter de déresponsabiliser les Français, comme si c’étaient des incapables. Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est redonner leur dignité aux Français et arrêter de prendre des décisions à leur place. Décisions étatiques qui sont souvent dispendieuses, et toujours financées par la dette, plus de dette, et toujours de la dette, car pour les technocrates, «faire simple, c’est pas normal »… Résultat, plus de 3.000 Milliards d’€ de dette... *** Diminuer les dépenses publiques, c’est arrêter de dire aux Français qu’ils ne vont plus payer d’impôts locaux, car l’État récupérera cet impôt d’une autre manière, comme d’habitude. Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est arrêter de gaspiller les rares gains engrangés lors des quelques années fastes qu’il nous arrive d’avoir. *** Diminuer les dépenses publiques, ce n’est pas ficher, fliquer, taxer et imposer les Français dès qu’ils revendent ponctuellement des affaires d’occasions sur des sites en ligne ou ailleurs, pour joindre les deux bouts ou pour lutter contre les déchets d’objets encore utiles. Non ! Diminuer les dépenses publiques, c’est interdire aux élus de grosses communes (plus de 50.000 habitants ? Plus ? Moins ?) de cumuler salaires publics et salaires privés, sans être inquiétés. Diminuer les dépenses publiques, c’est arrêter aussi tous ces parachutes dorés, ces pantouflages sources de conflits d’intérêts. *** Diminuer les dépenses publiques, c’est arrêter de donner en quasi-cadeaux, des autoroutes, des aéroports, etc., à des concessionnaires privés qui se goinfrent au passage et encore ensuite. Les Français en ont plus qu’assez de ne pas pouvoir prendre part à ces décisions qui les concernent au premier chef, parce que c’est justement eux, ces citoyens français, qui sont les principaux utilisateurs de ces autoroutes, aéroports, etc. Là encore, nos choix de citoyens français sont ignorés, méprisés et «volés » au profit de quelques privilégiés, toujours plus riches et encore plus riches... *** Ces trop nombreuses différences, énormes, injustifiées, de traitement entre les élus et les citoyens ne peuvent effectivement que nuire à l’image de nos élus. Alors, oui, la défiance est généralisée envers les élus, français comme européens. Car c’est eux, et seulement eux, qui décident des dépenses publiques. Pas les électeurs dont les choix ont été confisqués, et déformés au profit des seules idéologies des partis politiques en place. Aujourd’hui, à travers toutes ces décisions politiques incohérentes, l’image ressentie est que ces dépenses publiques ont dérapé uniquement à cause de la « gourmandise » des élus. L’opinion désormais ressentie de nos hommes politiques est qu’ils se servent d’abord, avant de penser à l’intérêt général ! Aussi, au lieu d’imposer encore et toujours plus les citoyens français, au lieu de fermer des services publics utiles à tous, c’est au contraire d’abord toutes ces dépenses publiques anormales, indues, faramineuses, injustifiées, qui doivent être récupérées, puis être ensuite redistribuées démocratiquement, efficacement, justement, vers les postes budgétaires nécessiteux les plus adaptés pour le bien être public. *** Aujourd’hui, il est devenu nécessaire, et vital, même de réformer en profondeur l’État et ses institutions.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Je n’ai désormais plus aucune confiance envers quelque représentant que ce soit, tellement les élus, français comme européens, ont provoqué une grande défiance généralisée du peuple contre eux. Car c’est eux, et seulement eux, qui décident unilatéralement des règles, lois, normes, taxes, impôts, et autres dépenses publiques qui grèvent nos vies quotidiennes. Toutes ces décisions politiques, dont certaines anti-démocratiques comme, par exemple, la non possibilité d’élire nous même certains élus (sénateurs, CESE, etc.), ne sont plus du ressort des électeurs dont les choix ont été confisqués, et déformés au profit des seules idéologies partisanes des partis politiques en place. Ces élus et parlementaires, dont certains ayant plus que largement dépassé l’âge de la retraite, ont tellement monopolisé, parasité et paralysé le système politique et démocratique à leur seul profit, qu’ils se sont arrogés de nombreux avantages, en dépit du bon sens démocratique. Au point même de verrouiller les élections sénatoriales (par exemple), en se votant uniquement entre eux, sans passer par les citoyens électeurs. Ce système est d’ailleurs tellement verrouillé que même le Président de la république ne peut dissoudre le Sénat ! Quant aux syndicats ou représentations patronales censés défendre les salariés français, ça claque souvent la porte au lieu de discuter et négocier (cas de la réforme actuelle de l’assurance-chômage). Ils sont devenus vraiment archaïques, primaires, voire anti-français ! En effet, que peuvent penser les Français des deux précédents dirigeants de la CGT, avec l’appartement de l’un ou le fichage de l’autre… Ou encore des cadeaux offerts aux centrales syndicales pour « fluidifier » les rapports sociaux... Bref, tous ces nombreux comportements anormaux, injustes, anti-démocratiques, de plus en plus nombreux, au point d’avoir fait déborder le vase de l’exaspération citoyenne, et provoqué la défiance du peuple envers leurs élus et/ou leurs syndicats, démontrent que ces personnes politiques et syndicales sont bien devenues, dorénavant, des « faussaires de la démocratie » ! *** Aujourd’hui, l’image ressentie est que nombreux de ces élus, voire même « TOUS » ces élus (dans notre inconscient collectif social), ne nous représentent plus. Aujourd’hui, il n’y a plus de vraie démocratie, ni même de vraie citoyenneté. L’opinion désormais ressentie de nos hommes politiques est qu’ils « se servent » d’abord, eux et leurs proches, avant de penser à l’intérêt général ! De nombreux exemples passés et récents nous le démontrent : - affaire Pénélope Fillon ; affaire Gaymard ; affaire Tapie ; affaire Tibéri ; affaire des frais de bouche à la Mairie de Paris ; affaire DSK ; affaire Cahuzac ; etc. - hommes politiques précédemment condamnés pour détournements et/ou enrichissements personnels avec l’argent public, mais qui restent ou reviennent à des hauts postes de responsabilité ; - constitution (discrète) par le Sénat, année après année, d’une réserve parlementaire de plusieurs centaines de millions d’euros, payés par les impôts des français ; - etc. Et que dire encore des conflits d’intérêts de certains hommes politiques, de leur manque d’indépendance vis-à-vis de certains entrepreneurs, de leurs pantouflage dans le privé, de la privatisation de certains fleurons français (autoroutes, aéroports), etc. Pour les mêmes faits, un citoyen français serait lourdement condamné. Alors qu’à l’inverse, un homme politique, parce qu’il bénéficie de réseaux, lui, ne paiera généralement quasiment jamais. Sinon, pire, ce seront les impôts de ses électeurs qui paieront les amendes des actes délictueux effectués pendant son mandat électoral, grâce à des arrangements juridico-politique (cas de certaines affaires judiciaires). Trop, c’est trop !

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Oui et non. Déjà, il faut supprimer le Sénat (et son budget de plusieurs centaines de millions d’€), le CESE (plus de 40 M€ de budget), etc., et toutes ces autres institutions coûteuses qui ne servent à rien, si ce n’est juste à caser des copains d’élus et autres relations. D’ailleurs, personne, ou si peu, ne connaît son sénateur local, ni ce qu’il fait, ou a fait. De même pour les « représentants » de ces autres institutions. Qui sont tous ces gens ? D’autant plus que ce n’est pas nous, citoyens français, qui procédons à l’élection de ces élus là, mais ce sont leurs copains politiques, leurs réseaux d’entre-soi. Bref, une vraie anomalie démocratique, selon les dires d’un ancien homme politique ! Je rajouterai même pire que cela, cet hold-up de nos choix citoyens, c’est anti-démocratique ! Qui, en plus, nous coûte très cher. La suppression de ce Sénat permettra alors de diminuer tous ces allers-retours, inutiles et dispendieux, entre l’Assemblée et le Sénat, puis entre le Sénat et l’Assemblée, où les parlementaires successifs modifient toujours les projets de lois pour de simples raisons partisanes, afin de nuire aux élus adverses. Il faut aussi supprimer ou réformer et unifier les différents services administratifs en doublons (voire plus) qui auto-génèrent du travail supplémentaire, pour rien, et très coûteux. Supprimer également toutes ces commissions inutiles aux noms redondants et ne servant, là encore, qu’à caser des « amis » à des postes bien rémunérés, et dont la principale activité est d’être en représentation aux inaugurations ou de faire, éventuellement, des rapports destinés à être rangés au fond d’un placard. C’est également supprimer les strates administratives plus politiques que citoyennes, c’est-à-dire supprimer les Conseils régionaux, les Conseils départementaux et cantonaux, etc., devenus inutiles aujourd’hui à l’heure de l’informatique, de l’inter-connectivité numérique. (D’autant plus que ces Conseils Régionaux ont pris la main sur les organismes de formation continue depuis 2012 et que ces dits organismes sont désormais en faillite maintenant, alors qu’ils étaient toujours excédentaires auparavant (cas de l’AFPA. Où est passé l’argent ? Il s’agit de plus de 100 millions d’euros quand même ! Chaque année ! ) *** Ensuite, il faut redéfinir le périmètre de représentation étatique et territorial, à savoir : 1 Maire par commune ou communauté de communes (de plus de 1.000 ?, 2.000 ?, 2.500 habitants ? Nombre et surface territoriale, selon spécificités locales, à déterminer via consultation nationale ou référendum) + 1 à 2 Députés par département (et représentant le départements au niveau national à l’Assemblée Nationale) + le Gouvernement suffisent pour gérer la France. Ce sera aussi une réelle source de simplification démocratique et une vraie et énorme source d’économies (franchement énorme). Donc, pas besoin d’associations ou d’organisations supplémentaires qui vont réclamer encore plus d’impôts. Les directives, lois et mesures nationales peuvent parfaitement et suffisamment être relayés et actionnés par les administrations préfectorales déjà en place, qui les adapteront aux spécificités territoriales locales. D’autant mieux que ces administrations préfectorales ne seront pas soumises aux désiratas d’un baronnet politique local. Si nécessaires, ces préfectures pourront embaucher les ex-personnels administratifs, qualifiés, (et non les ex-élus), des assemblées supprimées (régionale, départementale, etc.). Quant aux élus en poste, ils devront juste faire leur travail à plein temps, sans cumul avec une autre charge publique ou une profession privée. Et être payés avec tact et mesure (voir question suivante).

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Juste 3 formalités. UN : Déjà, que ces élus nous représentent RÉELLEMENT au lieu de remonter et déformer nos demandes selon leurs convictions partisanes, afin de faire plaisir à leur chefaillon égocentrique qui tient plus à son audimat qu’à l’intérêt des Français. Le respect des citoyens, c’est aussi d’arrêter de prendre les Français pour des idiots en leur promettant des décisions, que l’on sait irréalisables financièrement ou politiquement. Les Français sont intelligents. Ils comprennent toujours quand on leur explique la vérité. À l’inverse, les Français se « braquent» quand on leur raconte des mensonges ou des choses finalement irréalisables. Comme pour la viande avariée polonaise de ces récents jours, il y aura des poursuites pour « tromperie sur la marchandise ». Les citoyens français devraient eux aussi pouvoir poursuivre leurs élus pour « tromperie sur leur marchandise électorale ». *** DEUX : Ensuite, que ces élus arrêtent de réfléchir autrement que par plus d’impôts, toujours plus de contraintes, taxes, normes, etc, et tout ce qui leur permet de tondre la laine sur notre dos. Rien de plus injuste que de voir l’incurie ou l’incompétence de nos décideurs politiques lorsqu’ils demandent des efforts à leurs administrés sans en faire eux même. Payer des impôts : ok si c’est justifié. Mais voir ceux ci partir en fumée : non ! Nous pondre des nouvelles normes ou lois : ok si c’est justifié. Mais si c’est pour diminuer nos libertés : non ! *** TROIS : Et enfin, que ces élus réduisent, ou renoncent, à tous leurs avantages inconsidérés : indemnités faramineuses, logement de fonction alors que l’élu dispose déjà (le plus souvent) d’un logement privé sur place, frais de bouche, voitures de fonctions (parfois plusieurs pour un même élu) qui dorment plus souvent dans un garage qu’elles ne sont utilisées réellement ; locaux parlementaires grandioses, voire de véritables « palais » parfois ; personnel de service ; dépenses de réceptions fastueuses toujours financées avec les impôts des Français alors qu’ils ne sont ni invités à ces réceptions, ni même souvent informés de ces fastes qui bénéficient seulement à quelques nantis privilégiés ; retraites dorées sur tranche ; cumul de plusieurs mandats ; voire cumul emploi-retraite ; conflits d’intérêts ; pantouflage dans le privé ; influence des lobbies ; rente à vie même s’ils n’ont fait qu’un seul mandat ; manque d’informations ou de transparence sur leurs activités ; etc. Trop, c’est trop ! Trop d’inégalités existent entre nos « chers » élus et les citoyens *** AU FINAL : Il y a une telle disproportion entre les avantages des élus et les souffrances du peuple français, que cela devient maintenant franchement anti-démocratique. Alors que l’homme politique doit montrer l’exemple même de la Démocratie et de la Citoyenneté, tous ces comportements anti-démocratiques (ainsi que toutes les affaires judiciaires impliquant nos hommes politiques) démontrent qu’il n’en est rien. Pour ces élus, l’électeur, le citoyen français de base, n’est juste bon qu’à rester sur le coté et à payer, payer, payer, toujours payer, et encore et encore. En fait, maintenant, les citoyens français sont juste des planches à billets utiles à remplir les poches de nos élus et de leurs copains. Les français en ont marre ! D’où les conflits « Gilet Jaune » actuels, et la tenue d’un Grand Débat National. ******** Mais selon les récents dires d’un élu : « Il serait souhaitable que le grand débat aboutisse à autre chose que « moins d’impôts, moins de taxes, moins de réfugiés, fonctionnaires tous fainéants, politiques tous pourris, paysans pollueurs, patrons-voleurs, chômeurs branleurs, plus de services publics partout et si possible un CHU dans chaque chef-lieu de canton » ». Et pourtant si ! Malheureusement pour cet élu, comme pour les autres élus, il s’agit bien là d’un bon résumé de la situation sociale actuelle, où plus d’égalité et de pouvoir d’achat sont les revendications principales, mais que ces élus politiques ne comprennent toujours pas ou ne veulent pas percevoir tellement ils se mettent encore trop d’œillères sur leurs visages. Ces dernières années, il y a eu tellement de trop-plein de nouveaux impôts, de nouvelles taxes, de lois, de normes, de règlements pour les français, alors que dans le même temps, tous ces élus bénéficiaient d’avantages inconsidérés, et impunis surtout, qu’il y a bien, aujourd’hui, une défiance généralisée envers les hommes politiques, défiance qui n’a jamais été aussi élevée à ce jour. Il est donc temps que cesse désormais les décisions prises unilatéralement par le pouvoir et quelques élus, sans écouter et prendre en considération les demandes de l’opinion publique, et sans le consentement éclairé du peuple français ! En particulier avec l’argent des français : alors que l’État dispose d’un patrimoine net de 190 milliards (financé en fait par nos impôts), les ménages français disposent, eux, d’un patrimoine de 11.490 milliards, soit 60 fois plus élevé que celui de l’État. Or, c’est l’État, avec la « complicité » des sociétés financières ( ne disposant que de 560 milliards) qui décide, impose et taxe les ménages français ! Un comble ! Et une véritable injustice !! Dans nos systèmes étatistes actuels, régulés désormais par le libre marché capitaliste, l’autonomie réelle de chacun de nous se réduit chaque jour un peu plus. Cela rappelle un peu la situation de l’Apartheid, cette politique de développement séparée, que l’on a connue en Afrique du Sud où une minorité de Blancs au pouvoir gouvernait un peuple constitué en majorité de Noirs. Va t’il se produire la même chose en France à cause de quelques pseudo-élites à œillères... Parce que ces élus ne nous représentent plus, il est donc temps, effectivement, que les œillères, posées sur les visage de nos élus, tombent. Et que les élus comprennent que cela suffit, et qu’ils doivent sortir de leur tour d’ivoire et se reconnecter sérieusement aux réalités du terrain. Bref, pour renouer le lien, il faut que ces élus s’engagent sur ces TROIS points cités plus haut. Et donc que les pouvoirs publics prennent les décisions utiles et fassent des lois en ce sens. ******** DE PLUS, le peuple français paie des impôts et doit donc avoir un droit de regard et de décision sur l'utilisation de l'argent public qui LUI appartient. Aussi, afin d’éviter que notre argent public parte en fumée, à cause de l’incurie ou de l’incompétence de nos décideurs politiques, il est devenu nécessaire de communiquer à TOUT le peuple français comment est utilisé cet argent. Il faut donc mettre en ligne un accès libre, permanent, transparent et exhaustif, à l'exercice comptable de l'État, ministère par ministère, poste par poste, ligne par ligne. De même pour toutes les structures fonctionnant avec l’argent public (via les taxes, subventions, etc.). De même encore, il faut porter à la connaissance des Français tous les salaires et déclarations de patrimoine de ces élus et hauts fonctionnaires. Exactement comme une entreprise ou un citoyen français le fait habituellement face au fisc ! Ainsi, de connaître des bilans comptables complets et clairs permettra au peuple français de saisir les problématiques actuelles et, en corollaire, de mieux anticiper l'avenir. Ce n’est pas normal que nous ayons ce genre d’informations, souvent partielles, seulement lorsqu’il y a un problème, et encore que par les médias, donc souvent partisanes ou tronquées. Quant à la Cour des Comptes, « analyste » compétente des dépenses publiques, il faut lui donner le pouvoir de sanctionner les élus et administrations défaillants.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Ma réponse est simple. Selon leurs dires maintes et maintes fois répétées sur les médias par nos élus, un parlementaire est censé travailler à temps plein. Or, est ce qu’un salarié français qui bosse déjà à temps plein peut-il avoir le temps d’effectuer un deuxième emploi à temps plein ? Non ! Est ce qu’un salarié français qui bosse à mi-temps peut-il effectuer un deuxième emploi à mi-temps, tout en cumulant deux salaires de plein temps ? Non ! Alors pourquoi les élus le peuvent ? Et surtout comment font-ils ? Ça nous intéresse aussi de gagner autant ...

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Vu les différentes politiques menées au pouvoir, depuis 30-40 ans, par différentes sensibilités politiques et qui ont toujours abouti aux mêmes résultats (chômage de masse, dette filante, toujours plus d’impôts, de taxes, de normes, lois, etc.), aujourd’hui être de Droite ou de Gauche, du Centre ou Extrémiste, ne veut plus rien dire. Toutes ces pseudo-sensibilités politiques sont, parait-il, différentes, et se médisent entre elles, mais, pourtant, elles fonctionnent exactement de la même façon une fois arrivées au pouvoir. En effet, comme on l’a vu avec le temps, toutes ces différentes sensibilités politiques ont été plus des facteurs de division en tous genres et de blocages de décisions. D’ailleurs, beaucoup de Français l’ont compris, et l’élection de Macron a ainsi permis un certain « dégagisme », partiel, de cet ancien monde désespérant avec son obsession politicienne. Toutefois, aujourd’hui, nos représentants politiques continuent encore à penser, et toujours plus, à leurs intérêts (indemnités et avantages inconsidérés pour eux et subventions publiques pour leurs partis). Alors pourquoi s’obstiner à élire, puis financer des personnes qui, au final, se fichent des électeurs français... *** Nous sommes toutefois en démocratie, et il faut donc, malgré tout, une représentation de ces différentes « sensibilités » politiques qui ne pensent qu’ à elles. Donc, ok pour une proportionnelle intégrale à 100 %, avec une « prime » de sièges supplémentaires à la liste en tête (pourcentage à définir), et ce, pour toutes les élections. *** Toutefois, il faut d’abord diminuer, drastiquement, le nombre d’élus (1 à 2 maxi par département, selon la superficie et le nombre d’habitants). Il faut aussi cesser le financement public de ces partis politiques, auxquels les français n’adhèrent plus, car ils ne sont plus représentés. Et, enfin, il faut désormais payer les élus avec un salaire de base et une commission variable selon leurs travaux et les résultats obtenus. Exactement comme pour tout salarié commercial lambda ! Là, c’est sûr, les élus, ils seront motivés pour nous représenter ! **** Par ailleurs, pourquoi nous demander, à travers ce grand débat national ou à travers les médias, quel taux de proportionnelle établir aux élections, quelle réduction du nombre de parlementaires, etc., alors que ce qui nous intéresse c’est de remplir NOTRE frigo, pas CELUI des élus ! Pourquoi nous demander comment faire pour nos « pauvres » élus, alors que nous, citoyens français, demandons comment faire pour arrêter toutes ces taxes et impôts qui nous asphyxient, jour après jour.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Effectivement, quantité ne signifie pas qualité. Donc réduire très fortement le nombre de Maires (actuellement 36.000 en France !). Il faut aussi supprimer, à l’intérieur du mille-feuille administratif français, toutes les strates devenues inutiles aujourd’hui à l’heure de l’informatique, de l’inter-connectivité numérique, c’est-à-dire supprimer tous les élus cantonaux, intercommunaux, départementaux, régionaux, présidents et conseillers des hautes institutions, du CESE, etc., qui sont plus des élus politiques que des élus citoyens. Il faut aussi réduire le nombre de députés. Et enfin, carrément supprimer les sénateurs qui ne servent strictement à rien. D’ailleurs, personne, ou si peu, ne connaît son sénateur local, ni ce qu’il fait, ou a fait. Le seul sénateur que nous connaissons tous est leur chef qui défend ardemment sa paroisse au lieu de défendre l’intérêt des Français. Bref, il faut réduire, voire supprimer tous les élus inutiles, qui n’apportent rien à la France si ce n’est de nous prendre toujours plus d’impôts pour financer leurs indemnités et autres prébendes de confort. *** Ensuite, il faut redéfinir le périmètre de représentation étatique et territorial, à savoir : 1 Maire par commune ou communauté de communes (de plus de 1.000 ?, 2.000 ?, 2.500 habitants ? Nombre et surface territoriale, selon spécificités locales, à déterminer via consultation nationale ou référendum) + 1 à 2 Députés par département ( et représentant les départements au niveau national à l’Assemblée Nationale) suffisent pour gérer la France avec le Gouvernement. Ce sera aussi une réelle source de simplification démocratique et une énorme source d’économies.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Les Français vivent dans un pays LIBRE, donc ils sont libres de voter ou non selon leur libre conscience. Il serait illégal d’obliger les Français à aller voter, si ceux ci sont mécontents des différentes politiques présentées ou de celles passées successivement et menées sans résultats. Si le droit de vote est un devoir moral et civique, notre liberté est, elle, un droit fondamental inscrit dans la Déclaration (française) des Droits de l’Homme. En attendant, afin d’éviter toutes ces abstentions en masse démontrant un déni de démocratie, et afin de responsabiliser l’électeur à son devoir civique et surtout à son droit d’expression, il peut être envisagé (à débattre) une perte temporaire de son droit de vote après trois abstentions consécutives. Par ailleurs, si les pouvoirs publics veulent inciter les Français à aller voter, alors qu’ils modifient d’abord leurs comportements désastreux et montrent l’exemple afin de rouvrir la voie vers les urnes.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Il faut invalider une élection si la proportion de bulletins blancs dépasse un certain seuil (à définir au préalable).

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Il faut s’inspirer de ce Grand Débat National, lieu d’expression et de discussion, qui est une démarche exemplaire, car réellement démocratique et citoyenne. Il faut donc permettre une consultation citoyenne, en ligne, en mairie, par courrier, etc. Cette consultation doit être permanente, libre de tous sujets (hormis les injures et autres incivilités), et concerner aussi bien l’échelon communal que national. Et lorsqu’un même thème (nouvelle proposition ou contestation d’une mesure) ressort en grande fréquence, proposer alors de manière réactive un Débat Communal ou National sur ce thème, puis une Votation Citoyenne (comme en Suisse où cela marche très bien. Là bas, les demandes des citoyens suisses sont réellement respectées).

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Oui et non. En effet, il ne faut ni d’un RIC (risque d’anarchie si une mesure, « bonne » pour la majorité, peut être annulée par une minorité ), ni d’un RIP (risque de « préemption » parlementaire où les élus vont préserver leurs pouvoirs), mais plutôt une Votation Citoyenne. Comme précisé à la question précédente, dès qu’un thème (nouvelle proposition ou contestation d’une mesure) ressort en grande fréquence dans une consultation citoyenne, il faut proposer alors une « Votation Citoyenne » (comme en Suisse où cela marche très bien). Il faut absolument que ce soit les citoyens qui décident, démocratiquement et librement. Et non des élus qui trahissent leurs électeurs, comme on l’a vu en 1992 avec le référendum de Maastricht. *** Par ailleurs, organiser un « Référendum » citoyen, tel que préconisé aujourd’hui par ce Grand Débat National, ne sert à rien, car le Sénat (encore lui) et les lois constitutionnelles actuelles sont nettement trop rigides et liberticides pour ce type de référendum où il faut absolument répondre par « Oui » ou « Non ». Il faut donc contourner ce type de contraintes en préférant le concept de « Votation » citoyenne qui n’a pas été préemptée par ces institutions archaïques créées dans les années 1950 et ne « reconnaissant » pas les évolutions de nos sociétés actuelles, telles les consultations citoyennes en ligne justement, etc. Il faut donc saisir cette opportunité légale pour instaurer cette « votation », pour, ensuite, installer une nouvelle gouvernance, démocratique et salutaire à tous !

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

C’est ultra simple ! Faire comme toute entreprise et comme tout citoyen devant l’impôt. C’est-à-dire montrer aux citoyens le bilan comptable, annuel, complet, lisible, de toute l’utilisation faite de l’argent public par nos élus. Le fisc a un droit de regard sur nos activités. Il est donc normal que les citoyens aient ce même droit de regard sur l’utilisation de LEUR argent public. Il faut donc mettre en ligne un accès libre, permanent, transparent et exhaustif, à l'exercice comptable de l'État, ministère par ministère, poste par poste, ligne par ligne. De même pour toutes les structures fonctionnant avec l’argent public (via les taxes, subventions, etc.). De même encore, il faut porter à la connaissance des Français tous les salaires et déclarations de patrimoine de ces élus et hauts fonctionnaires. Ainsi, de connaître des bilans comptables complets et clairs permettra au peuple français de saisir les problématiques actuelles et, en corollaire, de mieux anticiper l'avenir.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Nous sommes déjà représentés par nos maires et nos députés. Pourquoi donc rajouter une couche en ces périodes où nous demandons tous des économies et de la simplification, à l’heure actuelle de numérisation et de digitalisation de tous nos services publics ? À moins que ce ne soit pour placer, encore et encore, des « copains » d’élus à qui donner des avantages, encore et toujours, à n’en plus finir, et à leurs batailles d’égo, et tout cela aux frais de NOS impôts. Donc, NON ! Je refuse de donner un rôle à ce type d’assemblées, car elles ne le feront pas, vu qu’elles sont à dix milles lieues de nos demandes, et qu’elles nous pomperont encore plus d’impôts et de taxes pour rien.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Simplement supprimer ce type d’assemblées surnuméraires et inutiles. Et réduire les élus des autres assemblées. C’est-à-dire garder seulement 1 à 2 députés par département et 1 maire par commune de plus de 2.000 à 2.500 habitants minimum (nombre à débattre selon spécificités territoriales locales).

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Simplement appliquer la loi républicaine votée en 1905, à savoir qu’aucune religion, quel qu’elle soit, ne doit prévaloir sur le code civil et pénal, et donc ne doit interférer dans la vie citoyenne. En effet, aujourd’hui, au 21ème siècle, dans une société actuelle ultra-connectée, digitale, numérique, la place de la religion n’a plus lieu d’être dans une République Laïque, Une et Indivisible. Il n’est pas, ici, sujet de supprimer la religion. L’Être Humain peut toujours conserver ses croyances religieuses, qui lui sont strictement personnelles et individuelles. Mais, ces croyances ne doivent s’exercer que dans l’espace privé. Uniquement privé. Jamais dans un espace public, par définition républicain et laïc. Sinon autant laisser aussi les naturistes (par exemple) s’exprimer et les laisser déambuler à poil dans notre espace public. **** Par ailleurs, l’exemple doit venir de l’État. Donc supprimer le Concordat en Alsace-Moselle (totalement incongru dans notre République Libre, Égale et Fraternelle), arrêter l’hypocrisie d’un prétexte culturel pour financer (sans notre consentement libre et éclairé) des bâtiments religieux ou autres associations cultuelles (cette mesure est une immense escroquerie démocratique, car elle a été imposée par les précédents pouvoirs publics, sans le consentement du peuple français), arrêter de recevoir en grande pompe des papes et autres dignitaires religieux, etc … Ça, c’est de la laïcité ! **** Par ailleurs, selon une croyance ancienne, et une considération adoptée depuis : « on ne travaille pas le Dimanche, car c’est le jour de repos du Seigneur », cette pratique, plus due à la « coutume », puis à l’habitude, qu’à de réelles lois organiques ou certitudes biologiques, est devenue inepte de nos jours. Et même aberrante ! En effet, de nos jours, dans notre société, les français accomplissent en moyenne 5 journées continues de travail, auxquels il faut rajouter les temps de transports, les temps d’accompagnements et de soutien d’étude des enfants, les préparations de repas, etc. Puis, parce que la plupart des commerces sont effectivement fermés le dimanche, les français disposent alors d’une seule journée (sur leurs deux jours de repos par semaine) pour accomplir leurs activités extra-professionnelles : courses hebdomadaires et autres achats ; accompagnements d’enfants, qui au sport, qui au conservatoire de musique, etc. ; pratiques sportives en club ; et faire également ce même jour (le plus souvent aussi), qui le ménage, qui le repassage, les lessives, etc. Bref, une seule journée pour tout faire, c’est souvent trop court. Puis le dimanche (pour ceux qui en bénéficient) est souvent une journée passée à récupérer autant que possible de la fatigue de la semaine, et donc souvent sans gain réel pour son épanouissement personnel. D’où, à la longue, un certain stress, qui s’accumule chez les « travailleurs », semaine après semaine, année après année. En somme, maintenir ce dimanche non travaillé est un élément générateur de problèmes de santé. L’idée (déjà proposée plusieurs fois) est d’autoriser l’ouverture – républicaine et réellement laïque - de tous les commerces le dimanche, et ce, sans écouter les jérémiades de certains syndicats qui, sous prétexte de protection des salariés, entretiennent en fait, « insidieusement », non une décision républicaine et libre, mais une coutume religieuse totalement dépassée et archaïque. Cette mesure d’ouverture des commerces le dimanche serait juste et égalitaire, d’autant plus que : de nombreux sondages et études démontrent que les Français sont de plus en plus favorables à l’ouverture des commerces le dimanche ; de plus en plus de personnes sont volontaires pour travailler le dimanche ; de plus en plus de magasins ouvrent déjà jusqu’à 5 dimanches (voire plus) par an, sans que cela pose de problème global au niveau des salariés concernés. De plus, nous avons, justement, tous connu un dimanche où nous voulons absolument obtenir soit un aliment manquant, soit un article de bricolage afin de continuer un projet en cours, et que malheureusement, tout devait être reporté ou annulé, faute de magasins ouverts. Aussi, maintenir ce dimanche non travaillé est un frein à la consommation et à l’expansion économique de la société française. Mais aussi un frein à notre épanouissement personnel en nous empêchant de gérer nos jours de repos hebdomadaires. Il serait donc juste d’autoriser l’ouverture de tous les commerces le dimanche, dans tous les territoires, dans tous les secteurs commerciaux. Cette proposition – qui pourrait se faire selon la volonté individuelle de chaque commerçant, sans aucune influence ou décision des CCI ou autre siège social - pourrait s’effectuer en plusieurs temps. Par exemple, selon un intervalle de ± 6 mois : d’abord les grandes métropoles et les gros commerces, puis les autres commerces des ces mêmes métropoles, éventuellement couplés avec les gros commerces des autres villes, et enfin tous les autres commerces restants. Quant aux salaires des travailleurs du dimanche, il serait judicieux de soumettre la question aux français. En effet, si le dimanche est un jour travaillé et banalisé comme un autre jour de la semaine, dans une société républicaine et laïque, quel serait alors la pertinence de maintenir une majoration de salaire pour le dimanche en cas de travail hebdomadaire de 35 heures avec maintien de 2 jours de repos par semaine. Ou autrement dit : pourquoi ceux qui travailleraient 5 jours à 35 heures hebdo dont le dimanche auraient une majoration de salaire alors que d’autres salariés à 35 h hebdo mais sans dimanche auraient un salaire normal sans majoration ? En effet, pourquoi les payer plus s’ils ont toujours 35 heures et deux jours de repos par semaine ? Il serait donc utile de faire un débat contradictoire là-dessus et de soumettre ensuite aux Français (par vote, référendum ou autre), la proposition de salaire majoré ou non (branche par branche ??) pour le dimanche.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Nos valeurs républicaines sont Liberté, Égalité, Fraternité, Démocratie, Laïcité et Indivisibilité. Et en premier lieu, l’exemple doit venir d’abord, et surtout, de l’État. Donc respecter la laïcité de la loi de 1905, respecter l’égalité de tous devant l’impôt et l’argent public, respecter la libre expression démocratique des citoyens, etc., etc. *** Il faut aussi supprimer les inégalités Homme-Femme, que nous connaissons tous, à part les « machos » attardés qui ont des œillères. Il faut réellement imposer une stricte égalité salariale entre les femmes et les hommes pour un même poste professionnel (normalement prévu dans le programme de Macron mais toujours pas appliqué) mais de la façon suivante, afin de faciliter la mise en place de cette mesure sans « ruiner » les entreprises. D’abord, seules les grosses entreprises (types celles du CAC 40 par exemple) appliqueraient cette mesure avant le 30.06 de l’année N ; puis les entreprises de taille moyenne avant le 30.09 de l’année N ; puis les PME avant le 31.12 de l’année N ; puis les TPE avant le 30.03 de l’année N + 1 ; et enfin toutes les autres professions avant le 30.06 de l’année N + 1. (écarts des dates à débattre). Cette mesure serait ainsi plus facilement gérable pour les trésoreries des entreprises, le temps de s’adapter, et surtout plus facilement acceptée. Car ce n’est pas la société qui freine cette mesure, mais la comptabilité des entreprises ! (et quelques personnes vivant encore au Moyen-Age…). Quant aux moyens, cela est facile : soit les entreprises augmentent les salaires des femmes, soit elles diminuent les salaires des hommes les plus payés, soit elle fait un switch de ces deux solutions proposées.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Ce renforcement ne pourra marcher que si cela est effectué pendant l’apprentissage et l’éducation d’un citoyen, donc tôt dans sa vie. Cela passera par le rétablissement des cours d’Éducation Civique dès l’école primaire + une mise en place de « stages de Citoyenneté » effectués dans des services publics (en particulier ceux pris à partie, inexplicablement, par les délinquants des cités : pompiers, commissariats, hôpitaux, etc. Mais aussi dans l’armée, les mairies, préfectures, tribunaux, etc.), avec passage d’un brevet de secourisme, dès le collège + une participation associative et bénévole dès le lycée ( banques alimentaires, réinsertion, familles en difficultés, chômage, etc.). Maintenir en parallèle le stage en entreprise du collège et les journées JAD. Cet engagement citoyen, pour être efficace et durable, doit se faire durant tout le cursus scolaire, et non juste pendant quelques cours sur une seule période scolaire.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Liberté individuelle et respect de l’autre en même temps, d’où communication, écoute, partage, tolérance, bienveillance et entraide. *** De même, il faut en finir avec la dictature de certaines règles archaïques de l’orthographe française, qui ne sont pas un moyen de promotion facile de comportement civique. Ainsi, pour l’exemple de 2 mots reliés par un tiret, pourquoi nous compliquer la vie avec des « s » avant ou après un tiret, au premier ou au deuxième mot, voire à aucun, voire aux deux mots ? Pourquoi faire des ponctuations différentes pour des mêmes allusions de phrase ? Pourquoi des « bien penseurs », des linguistes très imbus d’eux-mêmes, cherchent à nous compliquer la vie, voire même à nous imposer souvent un « idiolecte » ou dialecte des idiots… Certes, il faut préserver la beauté et la richesse de notre langue française. Certes, ces linguistes utilisent de belles phrases, de belles lettres, mais aujourd’hui les Français parlent en langue française, pas en littérature française. Il faut avoir le courage de dépasser ces oppositions et de faire adopter une nécessaire adaptation de notre langue française.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Cela sera un travail de longue haleine. Car nous vivons aujourd’hui dans un univers « mondialiste » et consumériste totalement déconnecté des libertés individuelles, d’où en réaction un développement des comportements individualistes. Pour réussir, il faut d’abord changer ce mode de fonctionnement de l’économie et de la politique. Est ce un vœu utopique ? Ensuite, chacun sera alors motivé pour réussir son développement civique...

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Cet engagement citoyen ne pourra marcher que si cela a été enseigné à un citoyen. D’où l’importance de l’école et du rôle éducatif des parents (à former eux aussi…). Donc rétablir les cours d’Éducation Civique dès l’école primaire + mise en place de « stages de Citoyenneté » effectués dans des services publics (pompiers, commissariats, hôpitaux, armée, mairies, préfectures, tribunaux, etc.), avec passage d’un brevet de secourisme, dès le collège + participation associative et bénévole dès le lycée ( banques alimentaires, réinsertion, familles en difficultés, chômage, etc.). Maintenir en parallèle le stage en entreprise du collège et les journées JAD. Cet engagement citoyen, pour être efficace et durable, doit se faire durant tout le cursus scolaire, et non juste pendant quelques cours sur une seule période scolaire. Pour les personnes sorties du système scolaire, leur faire effectuer des « stages de Citoyenneté » de plus longue durée et intéressant un minimum de services publics (2 ?, 3 ?, 4 ? Nombre à définir). ********* Il y a aussi une autre mesure, radicale et révolutionnaire, mais tellement logique, et dont l’idée se propage peu à peu. Cette mesure peut amener une réelle et concrète évolution vers plus de respect de l’autre. Nous savons tous que l’attitude « mondialiste » actuelle de notre économie internationale développe de plus de plus de frustrations individuelles. Notre société, dominée par l’argent roi, cet argent qui rend fou, etc., perd toutes ses valeurs humaines et civiques au nom du profit, du rendement, etc. Dans le même temps, l’évolution de cette société fait qu’aujourd’hui, au 21ème siècle, dans une société ultra-connectée, digitale, numérique, il suffit désormais d’un simple clic de souris, d’un simple contact avec un smartphone ou une carte bancaire, pour effectuer des règlements financiers (achats, virements, salaires, honoraires, placements, etc.). Aujourd’hui, la sécurisation des paiements par carte bleue est de plus en plus fiable. En tout cas, nettement plus qu’avec des chèques (sans provision, ou volés) ou des espèces (fausse monnaie, encombrement, risques de vols, etc.). Du coup, les chèques et les monnaies en espèces sont de moins en moins utilisés par les usagers, d’autant plus que traiter un chèque ou des espèces représente un coût financier réel pour les banques. * La mesure proposée est de supprimer désormais totalement les espèces et les chèques. Cette proposition n’est pas une utopie, mais une réalisation possible. En effet, on a bien supprimé, par le passé, les assignats, les trocs de cailloux, de marchandises, etc. On peut donc bien supprimer aujourd’hui, tous ces moyens de paiements devenus complètement archaïques. Cela plus ou moins progressivement : suppression des pièces de 1 et 2 cents, et des billets de 500 € (comme actuellement), puis des billets de 200 €, etc., etc. * En contrepartie, afin de permettre la généralisation totale des paiements par carte bancaire, les banques diminuent voire suppriment les frais de cotisation des cartes bleues, ainsi que leurs commissions. (Et merci de standardiser en un seul format lisible les différentes variétés de facturettes de carte bancaire. À savoir : ce qui nous intéresse (date, heure, lieu d’achat et montant) en haut, puis tous les lignes de chiffres (qui n’intéressent que les banques) en bas). Pour ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas régler par Internet certaines factures papier (EDF, Eau, etc.), il existe toujours les TIP SEPA postaux, très efficaces. ** Les avantages économiques de cette proposition : • diminution des frais des établissements bancaires, • disparition du marché noir, • disparition de l’économie parallèle ou souterraine, • diminution des trafics, • d’où diminution des frais de recherche contre l’argent non déclaré, • donc moins d’impôts à terme pour tous. ** Les avantages sociétales de cette proposition : • diminution des vols de monnaie et/ou de violences contre les personnes, • diminution des frais de fabrication et de transport de ces monnaies physiques, d’où un impact sur la pollution et la préservation de nos forêts. ** Les avantages humanistes de cette proposition : • de ne plus pouvoir « palper » physiquement cet argent papier entraînera une certaine diminution, voire même la disparition, du pouvoir «vampirisant» de l’argent, de ses effets «néfastes», de l’argent roi, de l’argent qui « rend fou » ; • d’où une diminution induite de la financiarisation de TOUT, de la prédation bancaire, financière ; • d’où un retour vers plus d’humanisme, plus de respect citoyen, plus de communication…

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Le manque de respect d’autrui, certains comportements automobilistes, les décharges d’ordures diverses, etc. Mais également le mépris de certains entrepreneurs avec leurs salaires démentiels quant leurs salariés souffrent ou sont licenciés, les comportements anti-démocratiques de nos élus (voir plus haut), etc. *** Comment faire : - Pour les jeunes citoyens et les enfants, leur éduquer que la réalité n’est pas celle montrée à la télé (films de violence ou de mépris de l’individu, émissions de télé-réalité totalement bêtifiantes, etc.), ni celle de leurs téléphones portables ou ordinateurs, avec les réseaux sociaux totalement asociaux en fait, car coupant tout contact physique réel entre individus et augmentant de ce fait leur individualisme à outrance et leur cupidité sans fin. (Mais comment seront donc nos futurs médecins dans 15- 20ans ??? Il y a vraiment un réel danger, tant ces jeunes et ces enfants sont déresponsabilisés devant la réalité !). - Pour les entrepreneurs, fiscaliser lourdement les gros écarts de salaires (voir plus haut). - Pour les élus, diminuer leur nombre et les obliger à rendre des comptes à leurs citoyens. Ça, c’est une vraie lutte contre les incivilités ! ***** De même, il serait temps maintenant de créer un permis de skier. En effet, l’univers du ski a connu beaucoup d’évolutions ces dernières années, de nombreux engins de glisse sont apparus, qui ne sont pas toujours maîtrisés par leurs utilisateurs faute d’avoir eu un enseignement adapté ou plus facile d’accès financièrement. D’où de plus en plus d’accidents ces dernières années. Un permis de skier permettrait d’éviter, ou du moins de diminuer, les très nombreux accidents corporels, dont certains sont gravissimes et/ou mortels. Il existe bien un permis de chasse (c’est normal, car c’est dangereux). Mais pourquoi existe t’il alors aussi un permis de pêche, qui est nettement moins dangereux que le ski ? Avec ce permis de skier, et selon le niveau atteint pas le skieur, l’accès à certaines pistes lui seraient autorisés ou non. Cela éviterait de voir, comme c’est encore trop souvent le cas (et malheureusement parfois), des débutants sur des pistes noires ou rouges, qui sont fréquemment responsables des collisions corporelles plus ou moins graves. Cela diminuerait également les frais d’hospitalisation (et donc de déficit de Sécurité Sociale), mais aussi les frais des assurances et les coûts d’entretien et de balisage des pistes de ski. Pour réussir à imposer cette mesure, que l’on peut aussi qualifier de citoyenne, il faudra sensibiliser et surtout responsabiliser les responsables de stations de ski, voire les inciter pénalement en cas d’accidents gravissimes répétitifs.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Encore une fois, en montrant déjà l’exemple (voir nombreuses questions et réponses plus haut). **** Ensuite, agir vite et fort. Et ne pas rester laxistes au nom de la bien-pensance sociétale qui ne bénéficie qu’au confort moral de certains au détriment de l’ensemble de la collectivité citoyenne. La sanction est absolument nécessaire. Sinon, l’individu recommencera ses incivilités. Cela passe soit par une formation et une responsabilisation des parents défaillants, soit par une réparation (civile, pénale, etc.) par le délinquant majeur. ******************* Quelques propositions pour réduire la délinquance. En effet, de nombreux enfants deviennent ou sont inadaptés « socialement », par le manque de moyens financiers, par l’éducation reçue (ou la non-éducation), par l’environnement familial, par le désœuvrement, par une mauvaise influence, par les effets de groupe, etc.., et sombrent souvent dans la délinquance. Or, il n’y a rien de mieux que de proposer aux enfants des activités sportives et culturelles pour s’épanouir. Cela dès la maternelle, puis pendant le reste de leurs cursus scolaires. Dès la maternelle, car pour les enfants de 2 à 6 ans, c’est la meilleure période pour qu’ils apprennent. En effet, à cette tranche d’âge, les enfants sont des véritables « éponges ». Ils apprennent, comprennent et retiennent tout. Aussi, dès la maternelle, il faut initier ces enfants à un maximum de choses : sport, musique, arts, etc. De tout un peu, afin que les enfants aient un maximum de vision des choses existantes et possibles dans leur environnement et dans le monde, et afin aussi qu’ils puissent s’ouvrir à d’autres horizons que ceux connus à travers leur seul univers familial, avec toutes les déformations, voire dérives, que cet univers « clos » peut engendrer. *** De plus, tous les préparateurs sportifs le confirment, un enfant qui a été «manipulé» physiquement dès son jeune âge dans les bras de ses parents, de sa famille, puis avec ses amis, avec ses partenaires sportifs, sera une personne nettement plus équilibrée et respectueuse d’autrui, qu’une personne qui a été rejetée, ignorée et isolée dans un coin, sans aucun contact physique avec autrui. Ce « contact physique » est une véritable source de bien-être. Car il permet à l’enfant de connaître ses limites corporelles, de jouer avec autrui, de « sentir » son environnement. Le sport permet à l’enfant de s’adapter au groupe, de partager, de recevoir, d’accepter d’être touché « sportivement » sans qu’il se sente atteint dans son respect ou son intégrité, d’être reconnu, estimé et respecté, etc. Bref, d’obtenir une certaine forme d’épanouissement corporel. *** De même, nous connaissons tous les bienfaits de la culture sur l’enrichissement de notre personnalité et de notre épanouissement spirituel. Lecture, musique, chant, peinture, danse, etc. On peut également proposer des cours de théâtre en école primaire, afin d’aider l’enfant à respecter l’espace, le temps de parole de chacun, à se placer vis-à-vis des autres, à écouter, etc. Bref, une vraie école de vie, tout en s’amusant… *** L’idée est de proposer à la fois : - une TVA à taux 0 % pour tous les articles de sport (matériels, salles, cours, etc..) et pour tous les articles culturels (idem) ; - et des forfaits de 5 à 10 premiers cours gratuits de sports et/ou de culture, financés par les mairies, associations, organismes étatiques, etc., envers ces personnes des moins de 18 ans. (et contrôler que ces financements ne soient pas détournés par certains élus ou responsables associatif). D’ailleurs, il existe déjà actuellement un « Passe Culture de 500 euros » à destination des jeunes de 18 ans, ce qui est bien mais nettement insuffisant à cause du plancher de l’âge. L’idée est donc d’étendre ces facilités sportives et culturelles à tous les jeunes depuis la maternelle. *** En contrepartie de ces cours gratuits et des équipements à TVA zéro, ces jeunes « désœuvrés » ou ces personnes sans moyens, s’engagent à respecter une « charte civique » de respect des autres et de suivi de ces cours. Pour faciliter cela, on peut facilement intégrer, dès la maternelle également, des cours d’éducation civique pour le respect de la citoyenneté d’autrui (voir précédente question). ** Ces deux mesures, combinées ou non, permettraient un accès plus aisé de ces jeunes à des activités d’occupation physique ou spirituelle, auxquelles elles n’auraient pas eu accès habituellement. Ce qui leur permettrait également de connaître autre chose que « l’ennui » et ses conséquences (incivilités, violences, délinquances, etc.), voire de découvrir de réelles connaissances ou aptitudes personnelles qui leur ouvriraient aussi, éventuellement, des portes vers d’autres horizons, cela par leur propre volonté cette fois. Ces deux mesures très simples permettront à l’enfant de s’ouvrir au monde et de lui permettre de mieux s’adapter à son environnement et donc de mieux réussir par la suite. De même, pour le budget public, cette baisse de TVA aura un retour sur investissement très bénéfique grâce à la baisse, ainsi induite, des dépenses publiques de réparation des incivilités. Mesure qui sera à analyser sur le long terme afin de voir le suivi et l’efficacité de cette proposition. Puis si le jeune « accroche » à cette activité, voir éventuellement, au cas par cas, le financement pour la poursuite de son forfait de cours gratuits. ************************* Autre proposition pour réduire la surpopulation carcérale. Nous le savons tous : trop de monde en prison, pas assez de place, etc. Et surtout taux de récidive important, désœuvrement complet des détenus, radicalisation, etc. L’idée est de proposer aux petites peines (civiles, etc.), de travailler à l’extérieur de la prison dans les secteurs suivants : • débroussaillage des forêts et bois dans les régions à risque d’incendie ; • réparations des voies de randonnées, de chemins pédestres divers, etc. ; • nettoyage des graffitis sur les façades publiques ; • participation et aide à certains travaux publics d’intérêt général. Les détenus en peine pénale, par contre, ne seront pas concernés par ces mesures. Le caractère pénal de leur peine fait qu’ils doivent rester en prison pour « percuter » sur les raisons de leurs gestes les ayant amené là.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Cette recrudescence d’incivilités concerne, en grande majorité, les jeunes générations. Pas seulement à cause de l’insécurité de l’environnement socio-économique dans laquelle ils vivent, mais aussi à cause de la défaillance ou, au contraire, de la sur-protection, faite par leurs parents. Ces attitudes parentales irrationnelles et déresponsabilisantes sont en effet très préjudiciables à terme pour leur enfant, lorsque, adulte, il sera confronté aux réalités de la vie quotidienne : en réaction, il commettra incivilités, violences, délinquances et subira même des troubles psychiatriques (cela est prouvé). Il faut donc en finir avec cette déresponsabilisation des parents défaillants (solutions proposées aux items précédents) et en finir aussi avec le « culte » de l’enfant roi, et de cette mentalité Bisounours.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Les inégalité sociales et salariales homme-femme.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Pour les inégalités homme-femme, voir quelques réponses plus haut.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Une allocation, même si elle est solidaire, n’est pas un dû. Cette allocation a été financée par les impôts de personnes qui travaillent. Il est donc juste, équitable et responsable que le bénéficiaire d’ allocation s’engage à « renvoyer l’ascenseur » en payant de son temps par une activité civique. On peut prévoir pour ces bénéficiaires des temps de bénévolat, de travail d’intérêt général, etc. Si le « contrat civique » n’est pas respecté par ces bénéficiaires, il faut alors cesser de leur verser ces allocations. Car ils doivent absolument être responsabilisés à cette CITOYENNETÉ SOLIDAIRE.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Lorsque la France était en guerre, de nombreux Français ont fui le pays et se sont réfugiés dans d’autres pays plus accueillants. Puisque lorsque la guerre s’était terminée en France, certains Français sont rentrés au bercail, d’autres sont restés dans le pays d’accueil et se sont intégrés. Ces expatriés français se sont adaptés aux coutumes et lois du pays d’accueil, et ces diverses diasporas se sont toujours bien comportés. Aujourd’hui, nous recevons à notre tour de nombreux réfugiés étrangers fuyant leur pays en guerre. On se doit de les accueillir à notre tour. Toutefois, attention : ces réfugiés devront repartir, eux aussi, dans leur pays une fois le calme revenu. Quant aux réfugiés qui désireront rester en France, ils faudra alors qu’ils s’adaptent, eux aussi, et adoptent nos lois et coutumes républicaines. *** Le problème actuel est que le nombre de réfugiés arrivant en France est nettement trop élevé, car cette immigration est quasi permanente. Certains pour des raisons de guerre, d’autres pour des raisons économiques, etc.. Les autres pays européens doivent donc eux aussi accueillir ces réfugiés. *** L’autre problème récurrent de cet accueil, c’est « d’occuper » ces réfugiés dans une France déjà bien plombée par le chômage et les difficultés économiques. Le temps de leur présence en France, il faut les occuper, les responsabiliser et donc leur faire souscrire un « contrat civique » où, en échange d’aide alimentaire, d’apprentissage de notre langue, etc., les réfugiés participent à certains travaux d’utilité publique ( bénévolat associatif, travail d’intérêt général, débroussaillage des forêts et bois, réparations des voies de randonnées ou de chemins pédestres divers, nettoyage des graffitis sur les façades publiques, etc.). Ces divers travaux, en plus d’aider la France, permettra aussi à ces réfugiés d’acquérir certains gestes et technologies qui leur serviront ensuite dans leurs pays lorsqu’ils retourneront chez eux. Selon le proverbe bien connu : « Quelqu’un qui a faim, on ne lui donne pas un poisson mais une canne à pêche ». Si le « contrat civique » républicain n’est pas respecté par ces réfugiés, il faut alors cesser toute aide et les renvoyer vers d’autres contrées.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui, absolument, et malheureusement, car cette immigration est devenue quasi-permanente, et cela a entraîné un déséquilibre certain en France, déséquilibre qui va en grandissant. Il faut donc définir quel type et quel quota d’immigration la France peut recevoir : immigration économique, immigration de guerre, immigration qualitative (diplômés utiles à la France), etc., cela afin de leur donner un accueil et une intégration les plus bénéfiques pour tout le monde. Cela fait aussi partie de la richesse de la France. À l’inverse, il faut refuser toute immigration médicale où des étrangers, qui ne sont ni en guerre, ni en déficit démocratique ou économique dans leur pays, viennent se faire soigner « gratuitement » en France puis repartent chez eux. Cette immigration médicale est un facteur aggravant du déficit de la Sécurité Sociale, en plus d’induire un profond ressentiment d’injustice chez les Français. Les associations de défense des droits de l’homme sont une bonne chose, mais il faut aussi que certaines d’entre elles soient plus réalistes de la situation française et ne proposent plus n’importe quoi…

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Le problème n’est pas chez nous en France, mais dans leurs pays d’origine. Si ces réfugiés fuient la guerre, la misère humaine, la pauvreté médicale, leurs gouvernements corrompus, le chômage de masse (alors que ces pays ont énormément de ressources), c’est bien parce qu’il y a un problème à ce niveau. Et c’est là qu’il faut agir. Donc inculquer à ces réfugiés les gestes, techniques et technologies pour « rebâtir » et développer par eux-même leurs pays. En parallèle, les gouvernements des pays d’accueil (européens, américains, asiatiques, etc.) tentent de changer ces dictatures ou gouvernements étrangers corrompus, et cessent toute coopération avec ces dirigeants étrangers tant qu’ils sont en place. Il faudra aussi, pour cela, que cesse la politique de la « Franc-a-fric » et ses valise de billets… Donc revoir également la répartition des ressources naturelles (minéraux, cuivre, coltan, cobalt, etc.) au profit des populations et non au profit de quelques entrepreneurs privés. De même, réglementer et inciter les industries pharmaceutiques à se réorienter en faveur d’une vraie aide pharmaceutique aux pays en détresse médicale (Afrique, Proche-Orient, etc.). Il est nécessaire de responsabiliser ces entrepreneurs privés et industries pharmaceutique qui, parce qu’ils sont devenus fous du profit, participent encore plus à la destruction de ces pays pauvres.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Tout ce qui a très bien marché en ce sens, auparavant, en France. À savoir, respect des lois et des coutumes républicaines et laïques ; mixité sociale maximale dans les écoles, hôpitaux et bâtiments publics pour cesser tous ces communautarismes sources de divisions ; apprentissage de la langue française et de l’instruction civique ; aides sportives, culturelles et éducatives (voir propositions plus haut dans les questions sur les incivilités) ; soutien quand décrochage et encouragements quand réussite ; bénévolat associatif et en service public ; etc.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut développer les débats citoyens et démocratiques. La France subit actuellement de plus en plus de problèmes. Dus d’une part à d’anciennes habitudes, certainement valables à l’époque de leur création mais devenues complètement inadaptées de nos jours et donc obsolètes ; et d’autre part, (et surtout à cause de cela) par la politiques politicienne qui, avec ses nombreuses actions et mesures totalement décorrélées de la réalité quotidienne que vivent les Français, a détruit la démocratie, divisé notre société et radicalisé notre citoyenneté. Il faut désormais sortir de la rigidité de ce système, et de ses travers actuels, ainsi que du conservatisme archaïque de certaines corporations et mentalités rétrogrades. Il faut s’adapter pour ne pas sombrer ou disparaître. Il faut s’adapter à notre temps, à notre espace temps, à notre société qui, lui, évolue et progresse sans cesse. L’élection de Macron a d’ailleurs permis un certain dégagisme de l’ancien monde désespérant avec son obsession politicienne. Mais cette restructuration politique ne suffit pas. Les français veulent et doivent aussi être écoutés, et ne plus être pris pour des moutons toujours prêts à être tondus en silence ! Une nouvelle gouvernance doit s’installer. Elle doit être désormais plurielle, républicaine et démocratique. Il faut aussi s’inspirer de ce qui marche dans d’autres pays. Ainsi de certains pays scandinaves où les élus doivent justifier toutes leurs dépenses auprès de leurs électeurs. C’est d’ailleurs pas pour rien si les élus sont respectés là-bas, et non détestés comme en France, tellement ici, ces élus cachent, dissimulent, magouillent... Le pouvoir en place doit accepter de se moderniser et surtout d’écouter, réellement, les citoyens français. Tout cela permettra de mettre la politique vraiment au goût du jour, donc réactive, efficace, efficiente, au lieu de faire sans cesse des rustines … toujours sources de mécontentement. De même, le rôle des médias est à revoir. En effet, la concurrence acharnée entre ces trop nombreux organes de presse (soi disant pour un meilleur pluralisme, ce qui n’est qu’un leurre démocratique vu que la majorité de ces titres de presse appartiennent à une toute petite poignée de propriétaires, proches des pouvoirs), est devenue aujourd’hui néfaste. Car cette « exigence de l’audimat » fait que l’immense majorité des médias actuels ne donnent plus de vraies informations, sinon, tronquées, partielles, partisanes, afin de créer un maximum de buzz médiatique, et donc de recettes publicitaires ensuite. Si de nombreux médias semblent être de « complaisance » avec les pouvoirs en place, ces médias sont aussi devenus aujourd’hui des véritables machines publicitaires (il suffit de regarder déjà les Unes de nos journaux), au service des puissants, et non des moyens d’informations au service du peuple. Il ne faut donc pas s’étonner de l’actuel conflit des Gilets jaunes, mais aussi du peuple, contre certains médias et journalistes. Et enfin, il faut en finir avec la suprématie des sondages d’opinion, qui sont toujours faussés. En effet, ces «enquêtes», créées du temps de l’ancien monde, ne sondent que 1.000 personnes en moyenne, ce qui n’est absolument pas représentatif de notre société actuelle devenue plurielle, variée et disséminée sur de très différents secteurs socio-économiques de notre territoire. D’autant que les résultats de ces sondages sont ensuite « corrigés » par les instituts de sondage selon des critères empiriques, d’où au final des résultats toujours faussés, (comme pour les prévisions d’élections par exemple). À l’heure d’Internet, il est nettement plus fiable de passer désormais par une « Consultation nationale d’opinion du peuple », un peu comme ce Grand Débat National, ou une autre consultation publique type « Participez.reforme-retraite.gouv.fr ». À l’État français, donc, de corriger toutes ces anomalies démocratiques. Et alors, à ce moment là seulement, les français arrêteront de contester (de manière justifiée) contre ces irrégularités, et pourront ensuite débattre, utilement, pour le bien de la démocratie. Donc oui, il faut permettre des débats publics fréquents afin que l’opinion publique s’exprime elle même, et non plus par l’intermédiaire des élus qui déforment toujours les propositions du peuple à l’avantage de leurs partis politiques. Il faut proposer également des référendums (ou des votations, comme dans d’autres pays) fréquents, à questions multiples, faciles d’accès, et donc sans frein avec les blocages « constitutionnels » des deux Assemblées (qui modifient – quasi toujours - unilatéralement les textes en leur faveur, après d’âpres négociations et autres embûches politiciennes d’une mesquinerie sans nom). Il ne faut surtout pas solenniser le référendum, mais le banaliser (quitte à le cadrer un peu pour éviter toute anarchie) afin que le peuple puisse au moins avoir une voie d’expression directe ! La France est faite par son peuple, pas par ses élus ! ********************************************************************************* I HAVE A DREAM... * « … Il est dimanche soir. Ça y est ! Je suis élu ! Je suis enfin UN élu ! Victoire ! À moi le pouvoir, la reconnaissance, l’approche des puissants, l’argent, les courtisans, etc. * Il est lundi matin. Réunion avec les responsables de mon parti. « Bravo les gars, vous avez gagné ! Vous allez devenir quelqu’un ! On vous expliquera tout à l’heure comment parler au nom de notre parti politique, quels sont les éléments de langage à utiliser contre vos électeurs, et surtout comment faire plier vos partenaires financiers et entrepreneurs locaux, etc. » * Un an plus tard. J’ai deux assistants, trois secrétaires, quelques collaborateurs, tous payés par l’indemnité que je touche grâce aux impôts de nos contribuables (comme disait Raymond Barre, dans contribuable, il n’y a pas que le mot tribuable !). J’ai aussi de très très nombreux « amis », dont beaucoup sont de puissants politiques ou de gros industriels. J’ai porte ouverte quasi partout, je reçois multitude de cadeaux, je paie très peu d’impôts par rapport à ce que je touche, en plus de ce que je mets de coté (cadeaux en nature, voyages, restos, séjours tous frais payés, travaux chez moi, quelques « enveloppes ou dossiers », etc.). Je vais souvent à Paris (tous frais payés là aussi grâce à ces cons-tribuables), je côtoie journalistes et grands du pouvoir, je passe ou suis cité dans les médias locaux et/ou nationaux, etc. Quant à mes électeurs, je leur serre la pince ou leur fait un sourire ou un bon mot par ci, par là, et ils sont contents. Pour la gestion quotidienne des dossiers, souvent fastidieux ou épiphénomèniques, je délègue un max (sauf les dossiers que je considère sensibles, c’est-à-dire susceptibles de me rapporter beaucoup) à mes collaborateurs ou aux équipes des administrations locales, et c’est bien suffisant comme ça. * Trois ans plus tard. Ça marche toujours bien. De plus, je suis à la tête d’un petit pactole, non seulement avec ce que je gagne, mais aussi et surtout grâce à tous les avantages que ma fonction me confère. Parce que je la ferme sur certains sujets, que je joue le jeu, et surtout que j’ai téléphoné aux bonnes personnes de mon réseau au bon moment, je suis arrivé maintenant à un poste très important auprès du pouvoir. Et je passe mes journées dans un beau palais parisien, où j’ai une belle vue sur les environs. Tout mon personnel administratif se plie en quatre pour satisfaire toutes mes volontés, j’ai obtenu sans aucune difficulté une (très belle, toute neuve et extrêmement confortable ) voiture de fonction, avec chauffeur, et surtout j’ai un superbe logement de fonction avec vue sur une des plus belles avenues de la capitale, (et cela quand bien même que je dispose déjà d’un logement personnel juste à coté), avec du personnel de service à disposition de jour comme de nuit... Le matin, je me réveille, j’ai mon petit déjeuner qui est déjà prêt, avec tous mes journaux ( y compris ceux imprimés il y a moins d’une heure. Heureusement qu’il y a du personnel pour repasser et sécher l’encre fraîche de ces journaux – Merci les cons-tribuables !) ainsi que mon agenda où sont planifiés mes réceptions, inaugurations, rencontres importantes (pour moi, bien entendu), et restaurants. Aaaah, le sacré Graal ! Je descends à mes bureaux, je croise mes hôtesses d’accueil, souriantes, charmantes et belles comme tout (surtout la blonde, celle qui s’habille trop vite), croise d’autres collaborateurs qui me disent tous bonjour (« Tiens c’est qui celui là ? »). L’huissier en tenue queue de pie et gants blancs m’ouvre les portes de mon bureau où m’attendent déjà mes conseillers (vous savez, ces gens qui font tout pour vous et qui attendent juste votre feu vert pour passer à la suite, pendant que je lirai papiers, documents de références, audits bidons ou inutiles, etc.). Tiens !, j’ai envie d’aller aux toilettes. Coup de bol, j’ai mon propre WC personnel spécialement installé à coté de mon bureau. Tiens !, autre coup de bol, le bout de carrelage qui s’était décollé hier soir a été réparé dès cette nuit (merci les cons-tribuables)... » **** …. Je me réveille…. Je sors de mon happy dream. … Ah !, c’était juste un rêve… C’est ma vessie qui m’a réveillé. .... Oh, mince, mon robinet de cuvette de wc fuit. Va falloir appeler le plombier encore un coup. Pour quand ? Et pour combien surtout ?... Je me recouche, et à nouveau, I have a dream... **** « ...Après une matinée de « dur » labeur, je vais déjeuner. Aujourd’hui le cuistot de mon administration nous a concoctés un Foie Gras d’anthologie, ainsi que des cailles bleues d’Auvergne farcies aux truffes des sous-bois de Dordogne et aux airelles sauvages de la Baie de Tanzanie (spécialement transportées par avion – Merci les cons-trib…) avec un magnifique Bourgogne Aloxe Corton de 2008. Avant de finir par un plateau de fromages de nos régions françaises, tous affinées à point et goûteux et fondants à souhait, et enfin ce gâteau Opéra, « succulentissime », accompagné de son Banyuls de 1976. Quelques deux heures plus tard, je remonte à mon bureau et croise en passant quelques confrères élus. Nous papotons des dernières consignes de notre parti et nous nous mettons d’accord pour approfondir ce sujet autour d’un bon repas entre nous, dans un cercle intime, mais en s’arrangeant pour que tous les frais de ce repas soient pris en charges par nos administrations respectives, sous des prétextes pseudo-officiels (merci les cons-tri…). J’arrive à mon bureau enfin. Quoi, déjà 16 heures ! Vite, je file à la réunion inter machin truc de je sais plus quoi qui se passe chez mon collègue à l’autre bout de Paris. Vite, des motards avec gyrophares et sirènes deux tons, et j’arrive presque à temps. Cette réunion qui n’a duré que quelques minutes finalement me laisse du temps pour voir mon collègue et discuter avec lui des « arrangements et subventions entre potes » pour aider tel copain et nuire à tel autre nuisible. Ce soir, mon chauffeur me dépose chez une amie qui organise une réception réunissant le gratin qui compte en ce moment. Nous nous échangeons quelques amabilités et quelques dossiers, numéros de 06 ou autres « aides utiles ». Puis je rentre enfin chez moi. Là, mon repas est prêt, les enfants ont été bien pris en charge par le personnel, ma femme est heureuse de ne pas avoir ni repas, ni ménage, ni courses, ni autres corvées à faire. Elle me raconte sa journée avec ses copines (attention, c’est important ces réseaux là aussi. On sait jamais…)….. » **** …. Driiiiinnnggggg, driiiiinnnngggg ! …. Mince, le réveil. Whaooou..., fini le dodo..., fini le happy dream….. Ah !, c’était juste un rêve… * Je me lève. Je vais aux toilettes. Quoi ? C’est occupé ! Tant pis, je vais déjeuner. Quoi ? C’est pas prêt ! Et mon journal alors ? Ah !, il faut l’acheter. Ouh la la, faut vraiment que je me réveille là. Je prends ma bagnole. Zut, démarre plus trop bien en ce moment. Tu parles, c’est normal à plus de 140.000 kms. Et les amortos qui sont morts. Ah, ça y est, ça démarre. Allez zou, à la pompe à essence. Glou glou glou. Quoi ? What’s ? 85 euros ! Euh..., y a pas un con-trib dans le coin pour me payer ça ? Ce serait sympa merci… Non ? Bon ben tant pis alors. Allez !, marchand de journaux maintenant. Quoi ? Mon journal favori n’est pas encore en rayon. Le buraliste (il est tout seul à bosser, le pauvre) n’a pas eu le temps de tout charger ce matin… Bon allez !, la rocade maintenant. Encore bouchée comme d’hab. Et oui, j’habite loin, j’ai pas les moyens de me payer un de ces logements en plein centre ville, d’ailleurs tous devenus des résidences secondaires et inoccupés 11 mois sur 12 dans mon village touristique... J’allume la radio : « ...et maintenant un rappel des titres de l’actualité. (jingle...) Le gouvernement annonce la création d’une nouvelle taxe pour lutter contre la pollution. (jingle…) Troisième jour du procès de l’élu condamné pour détournement de fonds (jingle…) Un autre élu perquisitionné ce matin aux aurores (jingle…) La loi de renforcement des contrôles des citoyens a été votée cette nuit par les seuls 25 députés présents à l’Assemblée (jingle…) Une entreprise française licencie 250 salariés afin de délocaliser son site … »…. Ah tiens !, un gyrophare dans mon rétro, et une sirène deux tons. Je me range sur le coté comme tous les autres automobilistes. Ah ben non, c’est pas une ambulance. C’est juste un convoi de trois voitures officielles qui foncent sur la bande d’arrêt d’urgence. Il m’a semblé reconnaître un de nos élus. Hop, il est déjà loin. Je reprends ma place dans les bouchons... J’arrive à la gare. Purée, va chercher une place dans ce parking riquiqui… Plus de place assise dans le RER. Y a du monde, je me cale comme je peux. Ah zut, ces gens qui reniflent, qui éternuent juste à coté de vous, et puis alors toute cette sueur ambiante. Enfin arrivé à destination. Et maintenant le métro. Idem. En pire. Mais bon on s’habitue, hein !, nous les gens d’en bas… N’est ce pas monsieur l’élu politique ? Une heure et demie après avoir quitté mon chez moi, j’arrive enfin au boulot. Je dis bonjour à l’hôtesse d’accueil. En réponse, elle hoche juste la tête, un vrai thon. Quant à la belle collègue blonde qui sert de secrétaire « de direction », que je croise, elle m’envoie un p’tit sourire et me souhaite «Bonne journée». ...Grrr ! Tu parles d’une journée qui m’attends, enfermé entre 4 murs avec des machines qui sifflent, grincent, hurlent et craquent de partout, toute la journée durant... Je pointe et j’embauche. Quatre heures non stop plus tard, j’ai droit à ma pause déjeuner d’une demie-heure. Un sandwich jambon-beurre et deux cornichons dont un qui tombe par terre… Et m… ! Un déca plus tard, et je réembauche. Et trois heures et demie plus tard, je repointe et sors, vanné. Allez, plus qu’une heure et demie de transport et j’arrive chez moi à 18h45. Dans ma boite aux lettres, une tonne de pub et juste deux lettres. Deux factures en fait…. Mais pas le temps de pleurer, car vite, vite, il faut faire les courses, ça ferme dans une heure, et il y a personne pour les faire à notre place. Et il y a trois magasins à faire, évidemment tous éloignés les uns des autres. … Zut, on n’a pas réussi à tout faire avec toutes ces queues aux caisses… Bon, allez ! On rentre. Re-bouchons sur la rocade... À la maison, ma dulcinée prépare le repas du soir, moi je contrôle les devoirs des 2 petiots, puis on passe tous à table. Ce soir, à la téloche, avec les pseudo séries télévisées bêtifiantes d’après JT ou avec l’autre plaisantin qui nous font démarrer les films à 21h20 maintenant, on n’est plus couchés avant 23h40. Et je dois pourtant me réveiller à 06h30. Mon boulot commence pas plus tard malheureusement. Bref, encore un film dont je verrai pas la fin.. Je vous jure, les réalités de la vie quotidienne, ces derniers temps, quel cauchemar... * Allez, hop ! Vite, vite, au lit. Et un autre happy dream. * I have a dream…. * « Il est samedi matin. J’enfile un Gilet jaune…..»

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Il faut modifier les attributions de certains ministères. En effet, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il existe encore de nombreux ministères dont les attributions sont toujours les mêmes. Or, depuis, le monde a évolué ( numérique, santé, mondialisation et commerce international, financiarisation galopante, chômage, délinquance, temps libre et culture, etc.), le territoire français a subi de nombreuses modifications socio-économiques, les mentalités et comportements des Français évoluent sans cesse, etc. Bref, la société française a considérablement changée, et change toujours, mais certains ministères, eux, ne changent toujours pas … La proposition est de changer et de mettre à jour les attributions de certains ministères. ***Ainsi, la Sécurité Sociale (qui est structurellement toujours en déficit de par l’augmentation des prestations médicales, hospitalières, sanitaires, et pharmaceutiques surtout …) ne serait plus affectée ou dispatchée entre plusieurs ministères (Santé, Affaires Sociales, Budget, etc.), qui cherchent tous, chacun de leur coté et avec des méthodes différentes, à diminuer le déficit de la Sécurité Sociale sans réellement connaître les conditions des dépenses médicales induites par l’évolution de la science médicale, mais serait rattachée au seul Ministère de la Santé. Ce qui est plus logique. Dépenses et recettes d’un même secteur devraient être gérées par un même décisionnaire. Comme toute entreprise, comme tout foyer domestique. De même, tous les organismes de Sécurité Sociale, MSA, RSI, et surtout les différents régimes spéciaux (PTT, SNCF, Opéra, etc.) ne devraient pas être rattachées à plusieurs ministères de tutelle différents, mais unifiées en un seul régime, et rattachées à un seul ministère, celui de la Santé également. Si à l’époque des « 30 années glorieuses », la création de ces régimes spéciaux se justifiait éventuellement grâce aux excédents financiers de ces 30 années de plein essor économique, cela ne se justifie plus aujourd’hui de maintenir des régimes spéciaux, nettement différents les uns des autres et surtout très coûteux et fréquemment déficitaires. Réunir et unifier donc tous ces différents régimes de Sécurité Sociale sous la tutelle d’un seul ministère de la Santé se justifie désormais. En effet, ce Ministère de la Santé, qui disposera de tous les éléments liés à la progression de la recherche médicale, ainsi que de son impact sur la dépense publique sera alors le plus à même de conduire une politique plus juste entre les impératifs de ce progrès médical et les impératifs des recettes possibles de la Sécurité Sociale et donc de ses remboursements à tous. ***Il en serait de même avec le chômage qui serait rattaché au seul Ministère du Travail et non dispatché entre plusieurs ministères et autres services selon les différents gouvernements. Cela pour les mêmes raisons de connaissances mutuelles, d’où une synergie des compétences, et une plus juste politique, efficiente pour le bien de tous, et de l’économie en général. ***Idem pour la Retraite, qui sera rattachée aussi au Ministère du Travail, d’autant que la Retraite est une «conséquence » logique du travail de par ses cotisations. ***De même, maintenir aujourd’hui un « Ministère de l’Environnement » qui aura des modes d’action obligatoirement antinomiques à ceux d’un « Ministère de l’Agriculture » fera toujours persister ces combats d’arrière-garde entre écologistes, agriculteurs et industriels, tant qu’il y aura une séparation des responsabilités respectives de ces secteurs concernés. (voir ma contribution à ce sujet dans le thème « La Transition écologique»). De nos jours, il faut désormais créer un seul « Ministère des Ressources Naturelles » , qui regroupe et remplace les Ministères de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Environnement et de tous les autres services ministériels ayant un lien direct avec l’environnement (électricité, gaz, énergies fossiles, nucléaire, etc.). Cette synergie de responsabilités, très différentes entre elles, au sein d’un même ministère, permettra de trouver des solutions et compromis nettement plus efficaces pour le bien-être de tous. ***Dans une même logique d’efficacité, il serait intéressant de fusionner également Intérieur et Justice au sein d’un même ministère. En effet, on a vu plusieurs fois par le passé de nombreux dysfonctionnements policiers et/ou judiciaires, faute d’harmonisation ou d’entente entre ces deux ministères. Avec à la clé, parfois, de très nombreux et coûteux frais inutiles et donc perdus, pour les contribuables certes, mais aussi pour l’efficacité policière et judiciaire. Ainsi que des prises de décisions anormales, voire dangereuses, pour la sécurité ou la vérité. Ces deux ministères regroupés en un seul, seraient plus efficaces et efficients que s’ils étaient seuls. ************************** Pour un souci d’économie et d’efficacité également, il serait utile de supprimer les titres, hérités des anciennes Constitutions républicaines, et devenus aujourd’hui inadaptés, de Ministre d’État, de Ministre Délégué, de Secrétaire d’État, de Haut Commissaire, etc.. et de ne proposer désormais qu’un seul titre : « Ministre ». Tous les membres d’un gouvernement seront donc tous ministres, hormis le Premier Ministre, indispensable pour conduire le gouvernement et pour arbitrer. Un seul titre donc, au lieu de plusieurs, ce qui supprimera également les problèmes d’égo connus chez certains ministres actuels et passés, d’où souvent des problèmes de coordination et de blocages de certains projets étatiques. De plus, pour éviter ces mêmes raisons d’égo, tous ces ministres toucheront le même salaire. En effet, tous ces ministres engrangeront, peu ou prou, le même volume d’heures de travail. Ainsi, il n’y aura aucune logique, aucune condition, qui justifiera des écarts salariaux entre ministres. La seule contrepartie est le nombre de personnes (collaborateurs, conseillers, consultants, etc..) qui serait variable selon le type de ministère (régalien ou non, à gros budget ou non, etc..) et qui justifiera l’écart de masse salariale entre plusieurs ministères. *************************** Ces ministres seront également de même importance protocolaire. Car c’est franchement de vraies « gaminerie » de voir, aujourd’hui encore, certains ministres « pinailler » pour des placements à des cérémonies selon leur rang protocolaire…

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

None

3. Si oui, lesquelles ?

Selon ma contribution dans le thème Démocratie et Citoyenneté, il faut supprimer les doublons ( voire triplons, etc.) administratifs, qui sont plus politiques que citoyennes (Conseils régionaux, Départementaux, etc.) et donc ne plus rien transférer à ces collectivités qui vont encore tout gaspiller. Il faut plutôt réorienter localement la politique nationale, donc les programmes et les financements, par l’intermédiaire de l’administration préfectorale (qui est citoyenne, républicaine, et non soumise à des idéologies partisanes de quelques baronnets locaux).

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

None

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Ce n’est pas vraiment plus de services publics qu’il nous faut, si on dispose déjà d’Internet. Ce dont nous avons besoin, c’est plutôt d’une plus grande amplitude des heures d’ouverture de certains de ces services (préfecture en particulier). C’est être ouvert entre midi et deux, être ouvert le samedi, etc. Mais aussi, et surtout, répondre au téléphone….

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

À l’heure d’Internet, tous les services publics et administratifs doivent être digitalisés, et en conséquence, il faut développer en ligne le maximum de services et de démarches possibles. Et laisser de la marge de manoeuvre pour ceux n'ayant pas accès à Internet

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Parfois les files ou salles d’attente sont contiguës des guichets, d’où un vrai manque de confidentialité. Des efforts sont à prévoir de ce coté là.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Le développement du guichet unique, pour certaines formalités dépendant de plusieurs administrations, est une très bonne chose.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

À l’heure du numérique, il est très facile pour tous les services publics et administratifs de répondre aux usagers. Aussi, parce que la loi change sans cesse, et que les citoyens ne sont pas des juristes, il faut obliger ces services à répondre aux demandes des citoyens. La démocratie, c’est respecter autrui, aussi merci à ces services de nous répondre.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

None

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

Je n’ai encore eu à utiliser ce droit là. Par contre, il serait bon que les pouvoirs publics s’en servent également. Ils ne doivent pas hésiter à corriger le « tir », lorsqu’une mesure n’accueille pas le ressentiment du public, ou pire, lorsqu’elle est néfaste à la citoyenneté ou à la démocratie. Ainsi de l’ISF, de la Taxe d’habitation (pour cette TH, il faut que : soit tout le monde paie, soit personne ne paie rien) . Il n’est pas normal que seules les classes dites moyennes supérieures paient cette TH, quand les ultras riches sont dispensés d’ISF ! C’est une réelle iniquité ! Pire que le colbertisme (« les pauvres peuvent pas payer, les riches faut pas les faire payer sinon ils s’enfuient, reste alors les classes moyennes qui veulent pas être pauvres et travailleront toujours pour être riches un jour, … et qui donc pourront toujours payer ! »).

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

La redondance des formulaires papier ( CAF, MDPH, etc.) où il faut parfois noter sur plusieurs pages les mêmes renseignements, alors qu’on vit à l’heure du numérique...

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Il faut arrêter de diluer les responsabilités entre plusieurs services, sous-directions, sous-services, sous-traitants, « pannes d’informatiques », et autres fusibles bidons, etc.., d’où, en cas de problèmes, des délais et des frais considérables avant d’obtenir une réponse fiable ! Un dossier, une affaire doit être traitée par un même agent public. Ce fonctionnaire doit donc être formé à toutes les diversités légales, administratives, etc., concernant le dossier qu’il gère. Cette responsabilité totale donnera également à ce fonctionnaire un sentiment de reconnaissance car il ne sera désormais plus considéré comme un simple rouage partiel et anonyme dans le traitement d’un dossier dont il ne connaîtrait pas l’issue, mais au contraire sera dorénavant considéré bel et bien comme une personne utile, car il sera devenu un agent du terrain empreint de bon sens avant tout. De plus, concentrer toutes ces procédures vers un seul agent public permettra non seulement une simplification des procédures administratives, mais aussi une économie certaine.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Former les personnels administratifs à des prises de responsabilité pour gérer un dossier, tout seul, sans diluer la décision finale entre plusieurs décideurs. Accéder plus facilement aux recours ou médiateurs.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

À voir effectivement, cas par cas. Mais d’abord un audit fiable, par la préfecture, des moyens disponibles localement, puis améliorations / corrections spécifiques, au cas par cas là aussi.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Pour certains organismes de sécurité sociale ou de mutuelles, lorsque l’on a des enfants mineurs ayants-droits, certaines administrations dispatchent les remboursements de ces enfants en plusieurs caisses territoriales différentes, au lieu d’un centre unique pour toute la famille. C’est une dinguerie sans nom, ce truc. Cas de la MSA et de sa mutuelle Mutualia, etc.. Idem pour les mutuelles étudiantes ( à supprimer complètement et rattacher alors nos enfants à la Sécu).

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Quand on a un handicap à vie, non améliorable et prouvé médicalement et judiciairement, pourquoi la MDPH nous demande alors tous les 5 ans de refaire toujours le même dossier et les mêmes examens médicaux (d’où encore des frais de remboursement pour la Sécurité Sociale). D’autant que ces formulaires papiers deviennent de plus en plus gros et redondants à chaque fois.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Le développement du guichet unique, pour certaines formalités dépendant de plusieurs administrations, est une très bonne chose. ********************** Par ailleurs, il faut absolument simplifier certaines formalités obligatoires pour les entreprises. En effet, si les impôts sur le revenu sont calculés sur les revenus du 01 janvier au 31 décembre de l’année précédente N-1, ce qui marche très bien et est parfaitement lisible pour tout le monde ; si les impôts fonciers et locaux sont calculés sur une année civile pleine, ce qui marche très bien aussi car très lisible ; il n’en est absolument pas de même pour la cotisation URSSAF des travailleurs indépendants qui est calculée selon une véritable usine à gaz à 3 étages. Effectivement, cette cotisation est d’abord calculée sur des revenus théoriques étalés sur une période allant du 01.06 de l’année N-1 au 31.05 de l’année N en cours. Puis, est rajouté à cette première estimation, la régularisation de la cotisation de l’année précédente (du 01.06 de l’année N-2 au 31.05 de l’année N-1 ) une fois connue les vrais revenus de cette période en question. Et enfin, il est rajouté également une provision de cotisation pour l’année suivante (du 01.06 de l’année N au 31.05 de l’année N+1)…… Les erreurs sont donc très nombreuses (je le sais, j’ai souvent été confronté à ce problème), et même les employés de l’URSSAF ont parfois du mal à s’y retrouver ! D’autant plus que, parfois, certaines décisions étatiques modifient unilatéralement quelques critères de calcul… La proposition est donc de faire comme pour les autres impôts, à savoir calculer la cotisation URSSAF sur les revenus de l’année N-1, de la même manière que pour les impôts sur le revenu. C’est une méthode qui marche très bien, quasiment sans erreurs et qui est parfaitement lisible et compréhensible.

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

- Une entreprise, une usine, un service privé ou public, une association, un professionnel libéral, etc., tout employeur quelconque donne du travail à des salariés ; - ce qui permet à ces salariés de vivre grâce à leur salaire perçu en contrepartie de leur travail fourni ; - ce qui permet aussi, d’ailleurs, à de nombreuses personnes de sortir du chômage ou de les empêcher d’y aller ; - et au final, ce qui permet donc à tous les salariés de consommer pour eux-mêmes et de participer ainsi à l’économie du pays. Tout cela démontre que l’employeur, quel qu’il soit, est un « primo-élément » déterminant et important de l’économie. Par ailleurs, l’employeur français, parce qu’il « gagne » de l’argent, est soumis à diverses taxes et impôts, la plupart étant justifiés. Or, le paradoxe est que cet employeur, qui participe au bon fonctionnement de l’économie et qui empêche des gens d’être au chômage, doit aussi payer parmi toutes ces taxes, une « taxe sur les salaires » !! Il n’y a aucune raison valable qui justifie une telle taxe, qui est un vrai frein à l’embauche ! En effet, l’employeur est ainsi quelque part « puni » de donner du travail à des personnes ; l’employeur est puni de permettre à ses salariés de gagner de quoi vivre ! Cette taxe sur les salaires est totalement et complètement contre-productive ! En effet, une telle taxe donne le ressenti d’une taxe vraiment « anti-patron », pour toutes les raisons idéologiques que l’on connaît depuis des décennies…, ce qui donne alors le sentiment d’une taxe « politique » en fait, et non d’une taxe utile au monde du travail. Bien au contraire ! Cette taxe sur les salaires, très mal-perçue, est totalement absurde, aberrante et inepte ! La proposition est de supprimer totalement et purement cette taxe sur les salaires.

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Il serait bien d’imposer des normes handicap selon le profil des handicapés embauchés et non de contraindre les entreprises à des règles draconiennes uniformisées à toutes les situations de handicap, si seulement un ou deux profils d’handicap sont compatibles avec l’emploi dans ces entreprises. Une certaine souplesse, au cas par cas est donc à préférer.

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Enquête publique et marché public. L’État envisage de supprimer les consultations d’enquêtes publiques, car très lourdes administrativement, et source de nombreuses modifications aux projets, etc. (ce qui, en fait, gêne surtout les entreprises contractantes et influentes). S’il est vrai qu’il y a une certaine lourdeur administrative de par la procédure, il ne faut surtout pas supprimer les informations préalables à la population. Le peuple français a le droit de savoir ce qui est prévu dans son quartier. Surtout si cela est financé avec ses impôts. Il est anormal que des instances politiques locales décident unilatéralement de ce qui sera installé et construit dans un quartier résidentiel. D’ailleurs, est ce que les maires accepteraient qu’un autre élu décide d’installer, par exemple, une antenne 4G, TNT, ou autre, etc., dans l’enceinte de leur mairie ? Sans risque, nous pouvons dire que nous connaissons tous leur réponse… Il faut donc maintenir ces informations préalables d’enquêtes publiques, en particulier pour tous les secteurs résidentiels et de logement collectif. Cela par des moyens réellement accessibles, aussi bien par Internet que par des panonceaux publics affichés sur les secteurs concernés, comme cela se fait encore de nos jours. À défaut, les décideurs prendront le risque de voir tous les habitants et associations de défense se retourner systématiquement contre eux au tribunal pour faire annuler un projet et faire démolir ce qui aura été construit sans leur consentement éclairé. Toutefois, ces enquêtes publiques peuvent éventuellement être assouplies en ce qui concerne des secteurs industriels et des zones commerciales, s’ils sont éloignés des secteurs de logements. De même, il peut y avoir un assouplissement des commissions trop chargées en encadrement administratif, responsable de ces lourdeurs administratives connues et donc coûteuses en deniers publics. Il en est de même avec les avis de marchés publics passés par des collectivités territoriales, pour des projets financés avec nos impôts. Il ne faut pas interdire la publicité de ces marchés publics qui favorisent souvent les élus et leurs « amis ». Là aussi, il peut être envisagé de simplifier les lourdeurs dues à l’administration seule et non aux moyens d’information du public. Il serait bon aussi d’arrêter ces augmentations incessantes du coût des chantiers publics en cours de travaux. Si je peux comprendre certains impondérables faisant augmenter le prix de quelques prestations, c’est de l’ordre de 5-10 – 15 % du prix initial. Or, la plupart des chantiers publics d’État connaissent des augmentations de plusieurs centaines de millions voire milliards d’euros. Imagine t’on un particulier payer sa maison le triple ou le quadruple du prix initial uniquement parce qu’une prise de courant et une cloison ont été rajoutés (comparativement parlant…).

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Tous ces précédents items

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

None

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

les extrêmes s'amplifient : hivers de plus en plus froids, donc de plus en plus de frais de chauffage et de pollution, et étés de plus en plus chauds, donc frais et pollutions des appareils de climatisation

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

double vitrage, isolation, tri sélectif, alimentation la plus locale et bio possible, etc.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

None

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Surtout pas de nouveaux impôts, cela suffit.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Il faut aussi et surtout que ces technocrates arrêtent de nous pondre des décisions complètement farfelues. Comme les ampoules à économie d’énergie, par exemple. En effet, si à leurs débuts ces fameuses ampoules étaient nécessaires pour les économies d’énergie, et devaient être de longue durée d’utilisation, aujourd’hui, il n’en est plus rien. Ces ampoules high tech sont mêmes devenues aujourd’hui de durée plus courtes que nos anciennes ampoules à incandescence. On consomme moins d’énergie à la maison, mais on consomme plus d’achat d’ampoules et on finance encore plus la pollution induite par la fabrication et le transport de ces ampoules. Bonjour les dégâts !

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

À l’heure actuelle, il est inutile de parler de transition écologique, s’il n’y a pas d’abord une transition, devenue nécessaire, à l’intérieur des ministères concernés par l’écologie. En effet, après les « 30 années glorieuses » où la France s’est reconstruite après guerre, au prix de certaines pollutions parfois, l’écologie a été de plus en plus abordée. Aux élections présidentielles de 1974, on voit apparaître les premiers candidats écologistes, René Dumont, Brice Lalonde, etc Et peu à peu, année après année, les français ont pris conscience de l’écologie, de l’environnement, des pollutions, etc. Et aujourd’hui, tous les partis politiques ont intégré un volet Écologie, dans toutes leurs campagnes politiques et électorales. Aujourd’hui, tout le monde est concerné et sensibilisé à l’écologie, les citoyens comme les partis politiques, les entreprises comme les services publics. Tout le monde étudie les critères écologiques de son environnement, de sa maison, de sa voiture, de son électro-ménager, de son alimentation, etc. Aussi, voir qu’il existe toujours un « Ministère de l’Environnement », ainsi que des partis purement écologistes, ne sert absolument à rien aujourd'hui. L’écologie, seule, ne veut plus rien dire. Le monde a effectivement beaucoup changé en 40 ans. Aujourd’hui, maintenir un « Ministère de l’Environnement » qui aura des modes d’action obligatoirement antinomiques à ceux d’un « Ministère de l’Agriculture » , par exemple, fera toujours persister ces combats d’arrière-garde entre écologistes, agriculteurs et industriels, tant qu’il y aura une séparation des responsabilités respectives de ces secteurs concernés. De nos jours, il faut désormais créer un seul « Ministère des Ressources Naturelles » , qui regroupe et remplace les Ministères de L’Agriculture, de la Pêche, de l’Environnement et de tous les autres services ministériels ayant un lien direct avec l’environnement (électricité, gaz, énergies fossiles, nucléaire, transports, etc.). Cette synergie de responsabilités, très différentes entre elles, au sein d’un même ministère, permettra de trouver des solutions et compromis nettement plus efficaces pour le bien-être de tous. En corollaire de cela, un parti purement écologiste (concept qui n’existe plus d’ailleurs), n’a ainsi plus lieu d’être. Aujourd’hui, ces partis verts, écologistes ne donnent plus de programme purement écologistes, mais sont désormais devenus des partis politiques comme les autres, où chaque leader veut qui sa place au gouvernement, qui son siège aux parlements, etc. Les partis écolos actuels ne servent désormais qu’à d’âpres négociations politiques pour récupérer des deniers publics et autres fromages et prébendes de confort. La fonction initiale du concept Écologie s’est dénaturée, à cause du comportement (cupidité, turpitude, dévoiement, etc.) de nombre de leaders de ces partis verts . Ainsi, comme l’ont relaté les médias ces derniers temps, d’un très récent Ministre de l’Environnement avec ses 6 voitures, dont des diesels ; ainsi d’un autre qui prend « médiatiquement » le train (non polluant) pendant près de 20 heures pour assister à une conférence internationale en Europe du Nord, mais prend « discrètement » l’avion (archi polluant) au retour pour être à l’heure à une interview télévisée ; ainsi encore d’un autre qui a fait des manœuvres pas possibles pour entrer au gouvernement Hollande et qui aujourd’hui est condamné à soigner son addiction à l’alcool suite à son comportement indigne dans un bar ; etc ; etc. Concernant l’Écologie, purement dite, il serait donc temps désormais, à l’heure où tous les français sont dorénavant sensibilisés aux problèmes écologiques, de supprimer ces partis écologistes dévoreurs de deniers publics, et de laisser la défense de l’écologie aux seules associations, réellement concernées par les combats contre les pollutions et gaspillages écologiques (tout en veillant à ce qu’il n’y ait pas de détournement de l’idéologie Écologie). Comme les associations de chasseurs, comme les fédérations paysannes, comme les syndicats industriels, les défenseurs de l’Écologie doivent, eux aussi, se regrouper au sein d’associations pour être entendus et donc être efficaces eux aussi. Seules ces associations « vertes » ( à limiter en nombre, et à unifier, pour éviter une dispersion néfaste de leur action conjointe), apolitiques (donc ne se pliant pas à des idéologies politiques restreignantes), réellement écologistes (mais sans tomber dans le dogmatisme absolu), et qui auront l’écoute du Ministère des Ressources Naturelles, seront efficaces pour entretenir et relayer le combat contre les catastrophes écologiques. Seules ces associations réussiront à préserver notre planète, réussiront à passer par dessus les lobbys, et à mettre en place des actions concrètes et positives pour la sauvegarde de notre planète : fiches de bilans énergétiques, nutriscores, etc. ***************************************** Autres propositions en faveur de l’Écologie : - Supprimer le sur-emballage, source de gaspillage insensé et de pollutions considérables - Comme pour les chargeurs de téléphone portable qui ont fini par être standardisés, faire la même chose avec les cartouches d’imprimantes. Il existe actuellement plus de 200 références pour seulement une dizaine de marque ! Les fabricants d’imprimante doivent standardiser leurs modèles et - surtout - soit remplir complètement leurs cartouches (au lieu du tiers actuel, cas le plus fréquent), soit fabriquer des cartouches plus petites et donc moins encombrantes dans la pollution finale. - Exiger que les commerces suppriment sinon réduisent la multitude de références pour un même produit. Ainsi, de voir parfois jusqu’à plus de 50 variantes pour un yaourt de base, c’est vraiment n’importe quoi ! - Exiger que les commerces contrôlent, sinon suppriment, le façing (étalage des biens sur les présentoirs de vente) disproportionné (tels les emballages surdimensionnés, parfois même beaucoup trop ; telles les couleurs tape-à-l’œil, souvent polluantes elles aussi ; etc.) - Privilégier des circuits courts et économes, types les magasins EcoMiam en Bretagne (emballage minimal sous vide, producteurs locaux et de saisons, etc.) - La transition écologique, c’est aussi arrêter toute cette alimentation ultra-transformée, nocive à notre santé et donc future dispendieuse pour notre Sécurité Sociale. On en est arrivés aujourd’hui à remplacer la malnutrition d’avant-guerre par de la malbouffe industrielle. Un comble ! - Si l’on supprime le glyphosate, peux-t’on remettre en vente le purin d’ortie, produit très efficace, mais que le lobby des fabricants de pesticides a plus ou moins réussi à bloquer la vente. Et pourquoi d’ailleurs ? ***************************** Chaque fois qu’un problème écologique est soulevé, les pouvoirs publics trouvent quasi-systématiquement comme solution une nouvelle taxe au lieu de résoudre le problème à la source. Or, par la suite, les français ne disposent d’aucune information sur le devenir des sommes récoltées avec ces nouvelles taxes. Sont-elles réellement re-investies dans la lutte contre les problèmes écologiques ? Sont-elles réparties dans d’autres poches budgétaires déficitaires ? Sont-elles redistribuées dans certaines poches d’élus ? Les Français ont vraiment le ressenti de servir de bonnes poires justes bonnes à payer et à ne pas regarder ensuite ! Que deviennent le produit de ces taxes ? Il faut absolument donner l’information aux français si les pouvoirs publics veulent que les citoyens acceptent de continuer à financer ces luttes de protection de l’environnement. Si l’on sait pas à quoi est destiné tout cet argent, alors autant arrêter de nous tondre la laine sur notre dos.