Date de publication : 2019-02-19
Code postal : 35320

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Ne pourrait-on pas envisager une publication annuelle des comptes consolidés de l'état et des collectivités territoriales, selon une granularité des postes de dépense qui soit compréhensible par tous ?

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Les principes de taxation et d'impositions actuels ne me semblent pas injustes : progressivité de l'IRPP, taxes liées à la consommation, taxes "sociales" au prorata des revenus, ... En revanche, les dispositions de mise en oeuvre nécessitent d'évoluer vers plus de justice : - IRPP : passer à 6 tranches d'imposition, avec des taux de l’ordre de 0%, 12%, 25%, 40%, 50% et 60% tout en supprimant la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus pour éviter l'effet confiscatoire ; - TVA : moduler le taux de TVA en fonction de l'utilité du produit concerné, "produit d'usage courant" (je préfère plutôt que produit de première nécessité) / "autres produits" avec, par exemple un taux de 10% pour les premiers et un taux de 25% pour les seconds ; - Impôt sur les sociétés : faire en sorte que les grosses entreprises et multinationales payent réellement cet impôt au prorata de leur activité réelle en France ; - CSG et cotisations sociales : éventuellement une meilleure progressivité (allègement sur les faibles revenus compensée par une augmentation pour les autres) ; - Impôts locaux : il serait temps de remettre à plat les modes de calcul de ces impôts mais à revoir avec l'ensemble du système de financement des collectivités territoriales. Il convient également de trouver une fiscalité adaptée aux investissements écologiques indispensables pour lutter contre le réchauffement climatique, mais sous une forme qui puisse être perçue comme incitative et non pas comme punitive (c'est actuellement le cas).

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Pas de baisse globale d'un ou de plusieurs impôts mais ajuster une progressivité favorable aux faibles revenus.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Réformer entièrement le système de protection sociale en instituant un revenu universel ou revenu d'existence. Propositions et argumentaire exprimés dans les cadres suivants.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Le revenu universel (ou d'existence) se substitue à la majeure partie des aides sociales : allocations familiales, complément familial, allocation de complément familial, RSA / revenu d'activité, APL, ASS, minimum vieillesse, CMU (PuMa), ... Les seuls mécanismes de protection sociale à conserver en parallèle sont l'assurance maladie, l'assurance vieillesse et l'indemnisation chômage ; le niveau de l'indemnisation chômage pourrait néanmoins baisser (en montant ou en durée) en tenant compte du revenu universel perçu et se révéler ainsi plus incitative au retour à l'emploi. Certes, les budgets dégagés par la suppression de ces aides sociales (entre 60 et 100 milliards d'euros) sont insuffisants pour financer le revenu universel dont le coût direct s'estime entre 450 et 700 milliards d'euros en fonction du montant mensuel de ce revenu (entre 500 et 750 euros net, le montant brut comprenant les cotisations d'assurance maladie et la CSG, comme c'est actuellement le cas pour les retraites). En revanche, une telle mesure s'accompagne de gains indirects très importants : - il s'agit d'un mécanisme systématique, sans autres conditions que l'existence et la citoyenneté, automatique (et automatisable) permettant de fortes économies sur les charges de traitement des dossiers, de contrôles, de régularisations, ... pour les organismes aujourd'hui en charge d'attribuer les différentes aides auxquelles le revenu universel se substitue ; je ne dispose pas des éléments pour évaluer l'économie ainsi réalisable mais vraisemblablement plusieurs centaines de millions d'euros. - l'importante augmentation de pouvoir d'achat ainsi générée induit inévitablement une augmentation de la TVA perçue (de l'ordre de 17% du montant net distribué, soit de 70 à 100 milliards d'euros). Elle joue également un rôle moteur ( 350 à 600 milliards d'euros injectés dans l'économie, principalement via la consommation) pour la croissance (ce qui reste à évaluer) et pour la création d'emploi, notamment dans le commerce. - ce revenu étant soumis à cotisations sociales et imposable il y a également un retour, pas forcément anecdotique, sous forme de cotisations sociales et d'impôt sur le revenu.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Notre protection sociale est déjà très avancée. Le seul axe de renforcement à privilégier porte, à mon avis, sur son efficacité en regard du budget qui lui est alloué (son efficience). Le principe du revenu universel ou d'existence, notamment par sa simplicité, me semble porteur d'une telle efficience.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Pour les indispensables investissements nécessaires à une transition écologique bien pensée : transition énergétique, transition agricole, transition sociale, ...

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

A l'ère de la recherche d'économies dans les finances publiques, ne conviendrait-il pas d’arrêter la mise en place et le financement de toutes sortes de commissions, comités voire agences, qui ne produisent pas grand-chose d'utile au pays ou, en tous cas, qui soit retenu par nos gouvernements. Non pas que de telles institutions soient toujours inutiles mais que la participation se fasse sous la forme d'un bénévolat. Il me semble important qu'à un moment ou notre système social (et démocratique) montre un essoufflement plus que certain la question du revenu universel ou d'existence soit instruite, en profondeur, sans tabous ni dogmatisme, et sans s'arrêter à une analyse court-terme limitée à la question des coûts directs. Un tel système est potentiellement porteur de cohésion sociale, cohésion qui fait manifestement défaut aujourd'hui et dont le délitement a un coût important : maintien de l'ordre, dégradations, zones de non-droit, ...

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Aux élus de proximité, élus au suffrage direct : députés et élus municipaux, pour leur connaissance du terrain et des problématiques locales.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Dans la mesure où certaines de ces organisations se transformeraient pour devenir force de proposition, aux associations d'aide aux démunis (fondation Abbé Pierre, restos du cœur, ...) et aux organisations syndicales pour un rôle d'éclairage du gouvernement avec les remontées des difficultés du terrain et de concertation permettant de dégager des compromis acceptables, ... C'est un rôle qui est censé être tenu par le CESE et les CESER mais avec une efficacité qui ne semble pas probante.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Favoriser les échanges citoyens / élus tant par des rencontres physiques que par le bais de moyens de communication dématérialisés (en évitant la bulle des réseaux sociaux, non modérés et propices à toutes sortes d'incivilités). Pour ce faire, la balle est tant dans le camp des citoyens que de celui des élus.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Une bonne chose pour éviter la dispersion de chaque élu sur plusieurs activités à priori fort prenantes quand elles sont menées avec sérieux. En revanche, il manque peut-être quelque chose pour assurer l'ancrage et la présence locales du député (sa maîtrise des problématiques de terrain).

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Pour les parlementaires, faciliter la possibilité de se présenter sans être affilié à un parti politique (problématique de frais de campagne, notamment) et pour les indépendants qui seraient ainsi élus, leur permettre d'être audibles au parlement malgré l'existence des groupes parlementaires. En parallèle, il peut être utile d'introduire (ou d'étendre un peu) une part de proportionnelle dans les élections, tout en veillant à conserver une stabilité suffisante aux assemblées ainsi élues.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Voir proposition sur le thème "Organisation de l'état et des services publics". Il me semble opportun de supprimer les conseils départementaux et, en conséquence, les conseillers départementaux.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

La participation est sans conteste très insuffisante, qu'il s'agisse de la participation au sens propre (aller voter) ou de l'intérêt porté au choix fait (se retrouver dans les idées / projets portés par le candidat ou la liste pour laquelle on vote). La question rejoint en grande partie la question supra "Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?". Au niveau du citoyen comme à celui des élus les échanges et la disponibilité ne devraient pas se limiter à la campagne électorale et à ses affiches / tracts ; il faut établir une communication et une concertation tout au long du mandat.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Le comptabiliser dans les votes exprimés et en tenir compte dans les résultats : si le vote blanc est supérieur à un seuil donné (30%, 40% ou 50%, par exemple), l'élection est à recommencer après que les différents candidats auront menés les actions nécessaires pour convaincre plus largement (changement de candidats, échanges avec le corps électoral, évolutions de leurs programmes, ...). En tous cas, le vote blanc est à intégrer comme une expression de contestation vis à vis des candidats et de leurs programmes : c'est une sonnette d'alarme qui doit impérativement entraîner des remises en cause.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Pour mieux associer, il faut commencer par informer et consulter plus, c'est à dire sur plus de sujets et plus fréquemment. Ensuite, participer ne signifie pas nécessairement se prononcer par vote, mais commencer par pouvoir exprimer un avis qui sera entendu (c'est de la concertation) et discuté. A priori, ce qui est fait dans le cadre du présent grand débat me semble une bonne piste généralisables à d'autres thématiques que celles qui y sont abordées, en prenant soin de conserver les 2 volets : réunions physiques et contributions via une plateforme internet.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Mais très modérément : un référendum est souvent, tout au moins en France, une mécanique qui mobilise les opposants (tant à la question posée qu'au système ou aux élus en place) bien plus que les partisans, bref une machine à produire "NON".

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Voir réponse à la question supra "Comment mettre en place une démocratie participative ?"

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Le mode d'élection des sénateurs n'est à priori pas propice à une grande transparence vis à vis des citoyens et, ainsi, à ce que ces derniers se sentent représentés par les sénateurs. Ne conviendrait-il pas de passer à un suffrage direct, tout en conservant le principe du renouvellement partiel pour assurer une certaine stabilité. Même s'il s'agit d'une assemblée constitutionnelle, le CESE (et les CESER) ne semble pas jouer, aujourd'hui, le rôle de concertation qu'on serait en droit d'attendre de sa part. De plus, le mode de désignation de ses membres n'est pas propice à refléter la diversité des préoccupations de la société civile et, encore moins la dynamique d'évolution de ces préoccupations. Par ailleurs, sur le principe, je ne vois pas pourquoi les conseillers ainsi désignés perçoivent des indemnités plutôt élevées et disposent d'une "administration" si nombreuse alors que le CESE fait l'objet de peu de saisines. Bref difficile de trouver une réelle efficacité au CESE, ce qui n'est pas de nature à lui attirer la confiance des citoyens. Quant à l'assemblée nationale, comme évoqué au niveau des questions supra il est indispensable que le député s'organise pour être encore davantage le relais entre les préoccupations locales de terrain et le travail législatif : présentation aux électeurs des projets législatifs, de leur portée, concertation avec les électeurs, ... Le député devrait être d'abord le porte-parole des électeurs de sa circonscription avant même la prise en compte des orientations et consignes de son parti politique.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Renouvellement partiel du Sénat par moitié ou par tiers mais par élection au suffrage direct. Soit transformer le CESE pour qu'il devienne un organe de concertation systématiquement consulté, soit le supprimer. Renforcer les obligations "locales" des députés vis à vis des électeurs de leur circonscription : information fréquente, concertation, ...

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Les principes de la laïcité sont déjà clairement affirmés. S'ils ne sont pas complètement intégrés par certains, les actions à mener ressortent de l'éducation civique, que ce soit à l'école ou dans d'autres structures (accueil des immigrés, notamment).

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

C'est, à priori une question d'éducation.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

None

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

La solidarité et la bienveillance.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les propos et injures à caractère raciste, haineux ou discriminatoire, quelle que soit la communauté visée : antisémitisme, "antimusulmanisme", homophobie, étrangers, ...

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

None

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La France doit rester une terre d'accueil, largement ouverte, avec une forte dynamique d'intégration.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Pourquoi pas, mais je crains que des objectifs quantitatifs constituent une façon détournée de nous refermer sur nous-mêmes et que des objectifs qualitatifs soient à la fois une forme de discrimination et en décalage avec les besoins réels du pays.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

None

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Permettre aux migrants de travailler légalement dès le dépôt de leur demande d'asile ou de séjour. En contrepartie, leur imposer des cours d'éducation civique et de français.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

L'organisation administrative présente manifestement de trop nombreuses strates, accumulées au fil de réformes ponctuelles : Etat et ses services régionaux et départementaux, régions, départements, communautés de communes / métropoles et communes. Cette organisation quelque peu pléthorique induit des effets négatifs faciles à constater : - difficulté d'appréhension, pour le public, des compétences qui ressortent de chaque niveau ; - compétences parfois (souvent ?) partiellement redondantes entre différents niveaux ; - multiplication des services et, en conséquence, du nombre d'agents de la fonction publique ; - coûts de fonctionnement globaux difficile à optimiser. Au niveau de l'état, on peut se demander quelle est l'utilité (et l'efficacité) de disposer d'une préfecture de région et de préfectures de département. Ces dernières ne sont-elles pas suffisantes à l'action territoriale de l'état ? Je propose de supprimer la strate du conseil départemental (et ses services), en répartissant ses compétences sur le conseil régional ou sur les communautés de communes, en fonction de la nature de la compétence.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

None

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

None

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

None

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

None

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Simplicité et rapidité liées à la dématérialisation tant pour la retraite de base que pour la retraite complémentaire.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Tous les problèmes énumérés supra (pollution de l'air, dérèglement climatique, érosion du littoral et biodiversité) ont le même niveau d'importance et sont fortement liés entre eux.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Élaborer un plan d'ensemble de transition écologique, comprenant notamment un volet de transition énergétique, un volet de transition agro-alimentaire et un volet de transition "durable" (recyclage, limitation de l'obsolescence programmée, ...) et soutenir sa réalisation via des investissements judicieux et incitatifs.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

None

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Tri des déchets, recyclage, consommation responsable et raisonnée (productions locales, circuits courts, ...).

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

None

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

None

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

None

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Sur le volet de la transition énergétique, en plus des mesures visant à la réduction de consommation des énergies fossiles, il conviendrait de faciliter et d'inciter encore plus qu'aujourd'hui la production distribuée (individuelle, petit collectif, communale, ...) d'énergie électrique "verte" (photovoltaïque, éolien, hydraulique, ...) associée à une consommation la plus locale possible. L'objectif n'est pas tant de tendre vers l'autonomie électrique de chaque foyer mais de limiter au maximum les pertes de transport et d'économiser encore plus les moyens de production nationaux qui restent pour le moment indispensables (centrales nucléaires et hydro-électriques). Quant au volet de la transition agro-alimentaire, même si le modèle agricole français est beaucoup moins nocif pour l'environnement que ceux d'autres pays, il faudrait inciter et fortement aider nos agriculteurs à passer progressivement d'un modèle de production intensive et, souvent, mono-produit qui requiert de lourds investissements, qui appauvrit les agriculteurs en les mettant la merci de l'industrie alimentaire et qui entraîne des comportements nocifs pour l’environnement (recours massif aux pesticides et aux engrais, suppression des haies et des bois, ...) et pour la biodiversité à une approche plus extensive, en pluriproduction, en culture raisonnée ou bio (par exemple, la permaculture permet des rendements très élevés), avec une production distribuée au moins partiellement en circuits locaux. Ce genre de modèle requiert moins d'investissements, est moins sensible aux aléas météorologiques et assure un meilleur revenu aux agriculteurs selon les constats faits par ceux qui sont déjà passés à ce type de modèle. Mais le passage d'un modèle à l'autre présente de nombreuses difficultés financières et techniques pour les agriculteurs : il est indispensable de les aider fortement pendant la phase de transition.