Les exemples tels que ceux proposés par le Gouvernement pour indiquer à quoi servent 1000 € de dépenses publiques sont très pédagogiques et pourraient être développés.
La rendre plus proportionnelle aux revenus et taxer plus les revenus du capital que ceux du travail
Impôt sur le revenu, avec un dispositif d'impôt proportionnel et non comme actuellement un impôt progressif (une "flat tax" sur le revenu)
Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Revoir les conditions d'indemnisation du droit au logement opposable. Ce dispositif ne permet actuellement pas d'atteindre son but (assurer un logement digne à tous), mais permet aux plus "malins" (ou aux mieux conseillés) d'obtenir de l'Etat des indemnités parfois substantielles, et injustifiées.
Supprimer l'aide médicale d'Etat, mieux corréler les aides aux contributions qui ont pu être faites antérieurement par les bénéficiaires (il n'est en effet pas normal que des personnes qui n'ont jamais cotisé, faute de travail ou d'activité antérieure en France, bénéficient des mêmes aides ou d'aides supérieures à ceux qui ont cotisé durant des années). Revoir les barèmes et les conditions d'attribution de l'aide juridictionnelle : il n'est pas acceptable que certains bénéficient de l'AJ à 100 % pour toutes les procédures, mêmes lorsqu'elles sont manifestement infondées, alors que des justiciables gagnant 1500 à 3000 € par mois n'en bénéficient jamais, alors même qu'ils n'ont pas les moyens de faire appel à un avocat. Ils sont donc, de fait priver d'un accès à la justice.
En l'état, l'essentiel est de faire des économies sur ces postes de dépenses
la santé (uniquement aux ressortissants français), la transition écologique, le soutien aux agriculteurs
Favorable à la suppression de l'IFI. Elaborer une politique fiscale qui ne pèse pas toujours sur les classes moyennes et moyennes supérieures (la plupart des mesures limitant la fiscalité n'ayant récemment bénéficié qu'aux 0,1 % les plus riches ou à ceux qui peuvent faire de l'optimisation fiscale)
Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)
Supprimer le diesel, développer les transports collectifs propres, taxer fortement les déplacements aériens et navals, développer les énergies renouvelables tout en conservant le nucléaire
Oui
plus d'intempéries, pics de chaleur estivaux
Oui
alimentation bio, tri des déchets, achat d'un véhicule hybride envisagé, isolation des fenêtres, tentative de faire baisse le chauffage collectif (pas évident cependant dans une copropriété)
rendre les obligations de baisse de chauffage contraignants pour les immeubles collectifs : actuellement, les normes du code de l'énergie ne sont qu'indicatives, elles devraient pouvoir faire l'objet de sanctions
augmenter les taxes sur les énergies fossiles, prévoir une taxe par volume de déchets, prévoir des dispositifs contraignants d'économie d'énergie : en résumé, une écologie efficace doit forcément être un peu punitive, l'incitation ne suffit pas
Non
None
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
None
None
None
Négociation plus ambitieuse des directives européenne, renforcement du protectionnisme au niveau européen pour inciter les pays hors UE à changer leurs comportements, par de fortes barrières douanières européennes pour tous les pays qui ne sont pas écologiquement responsables
- Favorable à un retour de l'éco-taxe, et à de fortes augmentations des taxes de tous les carburants et énergies fossiles, pour obliger à modifier les comportements. - Moratoire sur l'artificialisation des sols, en interdisant la construction de toute zone industrielle ou commerciale sur des zones précédemment agricole. - Transformation de terrains non urbanisés en lotissements uniquement lorsqu'il est établi que, dans un rayon de 20 km, le taux de logements inoccupés ou sous-occupés est inférieur à 3 %. Incitation à la densification. - Vaste plan de retour à la nature de toutes les zones industrielles et commerciales en déshérence. Incitation à la relocalisation des zones commerciales et de bureau en centre-ville - Interdiction, à échéance d'une décennie, de tous les pesticides - garantie d'un prix minimum de leurs productions aux agriculteurs (sans financement de l'Etat, mais uniquement par une hausse du prix d'achat par les grandes surfaces, grossistes, etc), en contrepartie d'une conversion au bio ou à l'agriculture raisonnée. Les français doivent s'habituer à payer un peu plus cher leur alimentation, quitte à faire des sacrifices sur les budgets de loisir (téléphones portables, jeux vidéos, etc...) et de mode.
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