Une communication annuelle papier qui reprend l'ensemble des impôts, taxes et autres charges sociales, versés avec leur affectation, ligne par ligne (enfin par grands groupes quand même) aux dépenses afférentes. Tant d'€ pour les salaires des fonctionnaires actifs, tant d'€ pour les retraites, tant d'€ pour les Assedics, etc. Il s'agit d'éduquer nos concitoyens aux Finances Publiques et ce serait parlant pour eux
Impôt sur le revenu dès le 1er € gagné. Il s'agit là d'une vraie justice fiscale, une "égalité fiscale pure" qui éduquerait tous nos concitoyens qui trouvent normal de ne pas en payer ! (Les mêmes qui estiment que l'ISF est une bonne chose le plus souvent: l'impôt c'est bien… mais pour les autres surtout !)
La taxe sur les transactions financières: elle a l'inconvénient de taxer les quelques particuliers qui voudraient financer nos entreprises avec leurs maigres économies. J'en ajoute une 2ème (et vous me pardonnez j'espère): toute taxe sur la valeur ajoutée. Si vous devez absolument n'en prendre qu'une seule, alors cette dernière a ma préférence
Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales
Sans hésiter: les Assedics. Le système tel qu'il est fait, permet à des chômeurs de mieux vivre - dans certains cas - que des travailleurs au Smic. Drôle de façon de valoriser le travail...!
Il me semble que notre protection sociale est déjà très correcte. Inutile de la renforcer
Là aussi, sans hésiter: la taxe carbone. J'étais favorable à cette taxe bien avant le 17 novembre, et je le suis toujours. Il faudra en revanche que l'intégralité de cette taxe soit bien affectée à la transition écologique et non destinée à boucler le budget de l'Etat
Je ne fais pas partie des envieux et ne suis donc pas jaloux du bonheur des autres. Je suis à ce titre formellement contre le rétablissement de l'ISF. En outre, j'aimerai un dispositif qui permette aux actifs âgés de 60 ans de bénéficier d'un système transitoire jusqu'à l'âge légal (temps partiel désocialisé en tout ou partie pour les entreprises, c'est-à-dire une incitation via les charges sociales. (Pour les entreprises, pas pour les actifs)
Je considère que la sphère politique est la plus à même de représenter la société. Celle-ci a besoin d'élites et/ou de spécialistes susceptibles de traiter les questions complexes. Le Ric (Référundum d'initiative citoyenne) ne doit même pas être envisagée, sous quelque forme que ce soit. Je considère la démocratie représentative comme l'expression la moins mauvaise de gérer les grandes questions politiques, économiques, sociales & culturelles
Non
None
Je ne vois pas de rupture de lien entre les élus et les citoyens: question caduque
Une bonne chose
Afin de permettre aux élus de s'occuper davantage et mieux des affaires qui relèvent de leur compétence
Rien de plus. Pas de proportionnelle et surtout pas de Ric
Non
None
Les citoyens ne sont pas des enfants: s'ils ne veulent pas voter, c'est de leur responsabilité
Non
None
Je ne suis pas favorable à une démocratie "plus participative", et certainement pas au Ric. Le Ric, c'est la dictature de l'opinion
Non
None
Pas de consultation des citoyens, quelle drôle d'idée !?! De la transparence dans l'utilisation de l'argent public, et il me semble que c'est déjà le cas pour qui s'intéresse à ces sujets
Le sénat joue un rôle de (faible) contre-pouvoir. Les navettes parlementaires ont au moins l'avantage de sortir des textes bien travaillés dans l'ensemble. Quant au CES, coûteux en deniers publics, je ne suis pas favorable à son maintien
Non
Supprimer le CES dont le rôle est aujourd'hui purement facultatif. Lui donner plus de pouvoirs reviendrait à augmenter les dépenses publics, ce dont nous n'avons pas besoin
Rien
Encore une fois, les citoyens ne sont pas des enfants qu'on prend par la main. Il revient à chacun de s'informer et de se faire une idée des moyens de défendre nos grandes valeurs républicaines. Je recommande de mettre en avant les dangers pour notre pays des mesures populistes pronées en ce moment par différents groupuscules, en faisant intervenir des juristes, des économistes et des acteurs respectés de la vie sociale & civile
Même réponse que précédemment: ce n'est pas à l'Etat de prendre les citoyens par la main, mais à ceux-ci de s'engager en leur âme et conscience
Respect, dialogue et courtoisie au quotidien
Tout cela passe par l'éducation et la pédagogie. A ce titre, l'éducation civique et économique au collège et lycée recèlent de graves lacunes que nous payons aujourd'hui
Même réponse que précédemment: l'Etat n'a rien à faire de plus dans cet espace là
Les incivilités sont le fait d'une éducation défaillante. C'est au niveau familial que ce sujet doit être traité. J'ai bien peur que l'Etat ne puisse y faire grand chose...
Rien
Les incivilités sont le fait d'une défaillance de l'éducation (famille), mais aussi probablement d'une intégration dans la société. Je pense ici au chômage qui désocialise une partie de la population.
La plus grande discrimination que je constate est celle du déclin de la "valeur travail" au profit de la valeur "aides sociales". Quand une société érige graduellement les aides en "norme", comme un droit normal sans contrepartie, le travail s'en trouve dévalorisé. Il n'est pas normal qu'un smicard ait plus de mal à boucler ses fins de mois qu'un chômeur. Ca, pour moi, c'est la plus grande discrimination en France
La solidarité en France est déjà omniprésente, vous ne trouvez pas ?!?
Oui
Contrôle renforcé des chômeurs. Je suis conscient en revanche que ce n'est pas simple à mettre en œuvre. La question de la formation, et en particulier de l'adéquation offre/demande doit impérativement être remise à plat. Les métiers changent à toute vitesse, et ce contrôle des chômeurs ne peut être envisagé (et compris par les français!) qu'au travers d'une refonte majeure de la formation. La France a besoin de développeurs, pas de secrétaires, par exemple
La réponse est européenne. Elle doit être assez stricte en terme de quantité
Non
Là aussi, réponse européenne. Répartition par Etat & limitation quantitative
L'Ecole de la République reste le moyen le plus sûr d'intégrer les immigrés
J'insiste sur le point qui me tient à cœur: n'ouvrez pas le débat concernant le Ric. N'ouvrez pas la boite de Pandore aux populistes. Le Ric, c'est un NON sans équivoque. Pour le reste, je fais confiance à notre pays pour trouver des solutions aux défis qui nous attendent
Votre message a bien été envoyé.