Date de publication : 2019-02-03
Code postal : 67201

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Elu municipal car issu de mon environnement et connaisseur de mes contraintes locales. En général, belle dynamique de la politique locale et engagement des élus pour le bien collectif quels que soient leurs bords (il y a bien quelques querelles quand même...). le rôle et la compétence des maires doit être renforcé (formation plus spécifique aux aspects techniques de gestion/réglementation...?) afin qu'ils puissent: 1. administrer leur ville 2. représenter leurs concitoyens dans d'autres contextes (à définir selon la régle du cumul des mandats). La "fraicheur" des idées et des motivations doit être encouragée tout en garantissant une certaine compétence "technique". L'un n'allant hélas pas toujours avec l'autre, et c'est ce qui fait toute la critique de la politique actuelle (vieux technocrates aguerris aux rouages administratifs versus jeunes idéalistes de terrain à qui on reproche vite de n'être que des marionnettes).

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Associations qui représentent les citoyens et leurs spécificités/ difficultés (malades, handicapés, sans logis, minorités, consommateurs, parents, enfance maltraité, droits des femmes..) : role consultatif dans tous les débats traitant de dispositions les concernant ou pouvant les impacter. Quant aux organisations syndicales/professionnelles, elles ne m’apparaissent hélas pas conséquentes par rapport à leurs -nobles - missions initiales, car trop partisanes, extrémistes, incapables de consensus et/ou de propositions modérées dans l’intérêt du plus grand nombre (ie dans l’intérêt aussi des autres parties).

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Un jeu de chaises musicales! Chacun son tour, prendre le rôle de l'autre (patron, élu, employé, sans emploi) pour comprendre la complexité du système et l'absurdité des oppositions et critiques binaires riches/pauvres, méchants patrons/employés exploités... Plus concrètement, inciter à plus de débat citoyen avec les élus, mais sous quelle forme...? je n'ai pas vraiment de solution !

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Je ne sais pas

6. Pourquoi ?

j'étais favorable au non cumul car un elu ne peut pas assurer correctement plusieurs missions requérant un fort niveau d'engagement (à moins de tout faire mal). MAIS, l'écueil de ce non-cumul est la déconnexion entre la réalité de terrain et la sphère décisionnelle parisienne. Comment nous assurer que nos élus à Paris restent conscients des impacts concrets des décisions prises dans les bureaux de la technocratie (compétences techniques essentielles au demeurant, mais qu'il faut en permanence challenger et recentrer vers les besoins de la vie réelle des français). La technicité ne peut pas être une fin en soit, elle doit être au service (et à l'écoute!) des gens.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

None

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

ne sais pas, je ne connais pas assez la situation

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Elle est insuffisante et déabusée

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

J'imagine une implication plus systématique des citoyens dans les assemblées décisionnelles (par ex réserver des sièges dans les conseils municipaux/assemblée parlementaire) à des citoyens (tirés au sort?) qui auraient une voix décisionnelle. Et pourquoi ne pas aussi y inclure des mineurs à but consultatif pour les éduquer au devoir civique. Comment rendre le français acteur de sa vie politique autrement que par la contestation et le blocage? Comment redorer le blason de l'action citoyenne?

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Je ne sais pas

15. Si oui, comment ?

Le RIC ne me satisfait pas vraiment, il ne permet pas de réél débat, où les gens qui réclament qlqch se projettent aussi sur la faisabilité et les modalités d’exécution ( ex le Brexit!). C'est trop facile de dire "je veux" sans réfléchir à "comment on fait". L'exemple Suisse n'est pas si mirobolant, les referendums monopolisent beaucoup d'energie de "votation", souvent portés par des groupes lobbyistes, partisants, qui renouvellent quelques temps après les même sujets même si la majorité les avait débouté.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Avant de consulter, il serait bien de maintenir une stratégie de communication claire, accessible et transparente sur la réalité des dépenses publiques. Je ne suis pas sure les gens souhaitent changer les choses, il s'agit plutôt de COMPRENDRE. Un peu plus de pédagogie de ferait pas de mal! C'est d'ailleurs ce qu'on voir actuellement sur nos chaines de TV: combien un enfant coute à la collectivité par année d'école, combien un accouchement ou une journée d'hospitalisation coute au contribuable... Les rapports de la cour des comptes, s'ils sont publiques (je n'ai pas cherché), sont surement difficiles à lire pour un neophyte, et la synthèse faite via le prisme des médias est rarement exhaustive et objective. Bref il est difficile aujourd'hui d'avoir une vision d'ensemble claire de l'utilisation de l'argent public et de tous ses bénéficiaires (mais est-ce seulement possible??).

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

je ne connais pas assez le role de ces institution et leurs liens avec les territoires pour répondre

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

je ne sais pas

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Laïcité ne doit surtout pas vouloir dire ignorance des religions dans le domaine de vie collective. Des cours d'éducation à l'histoire des religions devraient être inscrits aux programmes scolaires (tout comme des cours d'éducation civique) pour permettre aux enfants de comprendre leurs différences culturelles et faciliter la tolérance: "pourquoi sa maman porte un voile? pourquoi on fete noel? pourquoi son zizi ne ressemble pas au mien? comment on reconnait du "sans porc" à la cantine? laisser ces sujets à la porte de l'école n'est pas satisfaisant car ils font parte de la réalité de tous. Sans le défendre en l'état, le statut concordataire résiduel d'Alsace Moselle qui autorise encore les cours de religion à l'école publique (non obligatoires) est un étonnant mélange des genres entre état et religion dans la vie quotidienne. Il démontre en tous cas une facette positive du rôle que peuvent prendre les églises dans la vie sociale (participation des clercs aux Centres communaux d'action sociale par ex...accomagnement personnes agées, malades, prisonniers...).

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Une grosse partie dépend de l'éducation: Education civique (en parallèle de l'acceptation des religions qui ne doivent pas être ostracisées par les laïcards). Vers un "uniforme" à l'école pour éviter les signes de différences sociale/religieuses?

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Service civique En cas de délit à l'encontre de la collectivité, des biens publics (dégradation, vandalisme, insultes...) sanction systématique qui pourrait consister en une implication de la personne (même mineure) dans des travaux d’intérêt généraux, un engagement associatif sur une durée donnée, une immersion en entreprise, dans un hôpital, dans une maison de retraite...Même si dans la réalité la mise en œuvre de telles actions demandent beaucoup de moyens, de ressources, d'encadrement...

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Tolérance de la différence de l'autre Respect de la liberté de l'autre Aide à la personne Précautions vis à vis de l'environnement

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Mélange des cultures, des origines sociales, des religions, ...à l'école, dans l'entreprise, dans l'habitat Apprentissage de différentes langues, voyages, esprit de curiosité et d'ouverture vers l'autre qui est toujours une richesse

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Des actions collectives? Des bons points citoyens?

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Agressions verbales (ou plus...) faites aux femmes. Briser les modes d'éducations hypergenrés où les hommes et les femmes sont cantonnés dans des rôles prédéfinis, le plus souvent basés sur pouvoir masculin/patriarcat versus maternité/servitude Pollution de l'espace public (vider son cendrier au feu rouge, balancer son sac mac do sur la pelouse... ), notre argent public sert à payer des agents pour ramasser nos déchets dispersés aux bord des routes, dans les parcs publics, la rue, les transports en commun..., quelle aberration, quand nous ne savons plus comment faire des économies, que de devoir dépenser pour ramasser ce que nous pourrions nous même d'un geste jeter dans une poubelle.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Les dispositions réglementaires existent, arrêtons de créer de nouvelles lois-pansement à chaque événement, il faut axer nos effort sur notre capacité à mettre en œuvre les textes existant et les faire respecter. je n'ai jamais vu un policier sanctionner quelqu'un qui balançait sa bouteille en plastique par terre (avec une poubelle à moins de 10 m en général...). Sinon, Il y a suffisamment de caméras de surveillance partout pour sanctionner les violences, les vols, mais aussi les pollueurs!!!

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Ne pas rester passif quand on est témoin de ces incivilités. Sans se substituer à l'Etat, manifester notre désaccord systématiquement serait déja un signal fort. Mais il faut reconnaitre que ce n'est pas toujours facile, voir périlleux.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Sexisme et racisme (ou l'inverse, j'hésite). L'homophobie ne doit pas être négligée (car elle se traduit par des agressions sérieuses), mais je pense que l'opinion publique à évolué positivement, plus rapidement que sur les autres formes de discimination, suite à la Manif pour tous (à son corps défendant!). Au final, malgrè la libération de propos et comportements honteux qu'elle a suscité, cela a aussi permis de faire connaitre des situations humaines concrètes (familles homoparentales) et des difficultés communes à tous comme la PMA, le don de gamètes, la GPA qui, quoiqu'en disent leur détracteurs, concernent autant, si ce n'est plus, les hétéros que la communauté homo.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Education education education sanction Un point essentiel: le monde 2.0! Internet ne peut pas être une zone de non droit, après les années d'euphorie de ce nouvel espace, la liberté à tout prix ne tient plus face à toutes les dérives que l'on voit sur la toile (insultes, agressions sexistes, racistes, homophobes, prosélytismes de tous bords, calomnies, propagandes, recrutements idéologiques, fake news..). Tout cela devrait être aussi sévèrement réprimé que si c’était exprimé dans le vraie vie, la nouvelle génération doit être éduquée aussi à des règle (et à la présence) de la République sur le web.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Je manque d'arguments, de principe j'aimerais que l'accès à toute cette solidarité se fasse en pleine conscience des devoirs qui nous incombent vis à vis de la République et de la société française. Dans la réalité, il est difficile d'envisager la privation d'allocations sociales comme sanction pour des gens qui sont souvent dans des situations inextricables (pauvreté, défaillance parentale, maladie...). Il devrait néanmoins être laissé à l'appréciation de la justice la possibilité d'émettre des conditions à l'obtention de certaines allocations dans le cas de délits, quand les récipiendaires des aides (ou leurs proches??) peuvent être objectivement mis en cause dans des manquements aux obligations républicaines.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

L'immigration ne m'inquiète pas outre mesure, je pense que les chiffres de population concernés par l'immigration légale progressent avec la population française dans des proportions acceptables. Les flux migratoires entre pays existent de tous temps et continueront au gré des guerres, catastrophes climatiques, marasmes économiques... les critère actuels de politique migratoire me conviennent. Ce qui m'inquiète c'est l'idéologie djihadiste actuelle, mais qui relève d'un autre aspect que l'immigration sensu stricto. Le communautarisme islamiste m'inquiete et je pense que nous n'avons pas à ce sujet les bonnes réponses. Elles ne viennent pas que de l'état français. Le silence et l'absence d'unité au sein des dirigeant/représentants de l'Islam en France pour condamner et contrer ces dérives est préoccupant. Cette passivité va couter cher à tous.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Des objectifs chiffrés sont risqués car risqueraient de se faire au détriment du respects d'autres principes d'accueil déja établis.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Un accompagnement à l'intégration avec respect des règles, conditions pour l'obtention de la nationalité, risques et sanction en cas de délit qui pourraient impacter cette obtention voir entrainer la déchéance

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

éducation civique, apprentissage langue française, diplômes et équivalences, formation et intégration professionnelle.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

J'admire les valeurs de ce pays, Je suis fière d'être née en France, je considère que j'ai beaucoup de chance, que ce pays n'est pas qu'à moi et que chacun peut y vivre s'il respecte notre idéal commun.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Plutôt satisfaisante, même si elle peut apparaître complexe pour le citoyen.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

je pense ne pas savoir en fait toutes les compétences qui sont portées par la collectivité territoriale et quels avantages/inconvénients entre la gestion à l'échelle nationale vs délocalisée. Une prise en compte des spécificités de chaque région semble néanmoins indispensable pour répartir au mieux les ressources là où elles seront utiles. Cela passe par des élus qui connaissent le terrain et qui en même temps peuvent prendre part aux décisions (qui si elles se situent à l'étape parlementaire reposent la question du cumul des mandat (député maire): comment faire le lien entre terrain et Paris...?)

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

personnellement, avec le développement du numérique, je n'ai pas rencontré de difficultés particulières pour accéder aux services publics dont j'ai eu besoin, mais je n'ai bien sur pas tout testé!

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

toutes mes données de santé depuis ma naissance (j'ai 43 ans) accessibles sur un seul support numérique sécurisé dans le respect du RGPD.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Oui

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

mairies (passeports, CIN, certificat de naissance), tribunal d'instance (saisie du greffe)

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

santé (accès aux professionnels de santé, données de santé)

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

pas d'exemples à titre personnel, même si sentiment parfois de "lourdeur administrative". En réfléchissant je ne trouve pas de situation concrète où mon mécontentement peut être (uniquement) attribué à l'administration. je comprends aussi les règles et les enjeux pour permettre la mise en œuvre de ces services et prestation de façon universelle et juste.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

sans parler d'autonomie dans le sens de se dissocier des consignes et règles nationales, une attention aux spécificités régionales et une spécialisation des agents selon les contraintes du terrain augmente l'efficacité des actions.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

comment concilier les perceptions des 2 statuts (public/privé) pour que chacun arrête de voir le verre à moitié vide et de réclamer les avantages des autres sans se départir de leurs propres atouts compensatoires: fonctionnaires: emploi garanti à vie, beaucoup de congés payés et journées de travail souvent moins longues, progression salariale moindre, non indexée sur résultats. salariés du privé: incertitude durée emploi, moins de congés payés, salaires et primes plus importants, en relation avec productivité Il conviendrait néanmoins de régulariser/égaliser certains aspects (regime retraite, reconnaissance du travail/mérite, absenteisme, logement de fonction...). et bien sur à revoir: les privilèges des hauts-fonctionnaires, anciens présidents...a minima une fois qu'ils ont quitté leurs fonctions.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

en milieu rural, regrouper les compétences de différents services itinérance pour aller informer/aider les personnes isolées

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Ecole municipale dans une petite ville: très satisfaisant. Ecoute et investissements permanents dans la petite enfance et la jeunesse.

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Bureau Pole emploi de proximité: satisfaisant. Personnel organisé, plutôt compétent, toujours à l'écoute. difficultés rencontrées lors de changements de réglementation, le temps que les acteurs locaux aient l'information et les consignes d'application des nouvelles dispositions.

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

pour l'instant oui (43 ans...)

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

de principe OK avec la secu locale (Alsace). Difficultés rencontrées lors de perte d'emploi (après 15 ans de salariat et cotisation en Alsace) et passage temporaire en statut d'autoentrepreneur (pour ne pas rester inactive) qui de facto m'a fait quitté le régime local (avec mes enfants) et rendu caduque mon contrat de mutuelle qui était indexé sur régime local...je n'ai reçu aucune information sur ce passage au régime général et il a fallut au final que j'attende de retrouver un statut de salariat Alsace pour régulariser mon système de couverture santé. Un autoentrepreneur en Alsace devrait pouvoir bénéficier du régime local.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Ne trouvant que peu à répondre à ce questionnaire, cela me permet de prendre conscience que, de manière globale, les services publics tels qu'ils sont déployés dans ma région m'apportent satisfaction pour ceux auxquels j'ai eu recours.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

pollution environnement et épuisement des ressources naturelles

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Obligation de diminution, tri, traitement des déchets à tous les niveaux (citoyens, entreprises, industrie agro alimentaire, collectivités, états). Modification mode de transports: pas de voitures pour déplacements <5km, accessibilité (coût et desserte) transports en commun, diminution énergies fossiles (je suis pour le nucléaire, il sera hélas incontournable, il faut travailler sur la gestion-rationalisation-sécurisation des déchets, n'en déplaisent à certains), ferroutage pour les marchandises, ce n'est plus possible de voir des centaines de camions traverser la France du Nord au Sud, une taxe poids lourd doit être (re)instaurée (bonnets rouges: un bien triste echec environnemental). Le principe de l'ISF: le transformer en Impot vert où les plus riches paierons plus pour l'environnement (au niveau des entreprises, des déplacements et modes de vie couteux en carbone, des investissements créant de la valeur ajoutée mais hélas aussi impactant l'environnement...).

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

(impression? de) mauvaise qualité de l'air, de l'eau à boire au robinet, pathologies infantiles respiratoires, saisons modifiées par rapport à notre enfance (étés secs, hivers chauds sans neige...), faune sauvage rarissime. Forte culpabilité de voir l'empreinte négative de l'homme sur la planête.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Renoncement à une voiture sur les 2 de notre foyer, utilisation exclusive du vélo pour aller au travail et tout autre déplacement <5 km, éducation de nos enfants dans l'esprit écoresponsable (radiateurs, poubelles, alimentation...), utilisation de la voiture en cas de stricte nécessité, pour les vacances, comparaison avec le train (option qui hélas n'est pas toujours retenue pour un déplacement familial longue distance car au final plus cher, horaires contraignants, voir trop aléatoire avec les risques de grève ou autres écueils techniques récurrents). Passage progressif aux produits bio dans notre consommation en ciblant les plus courants et abordables (fruits, légumes, laitages, oeufs), moins facile pour viande/poisson, parfois incertitudes sur les garanties apportées par les filière.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Que je paie mes déchets au poids, que les produits de consommation vendus sans (triple) emballage soient moins chers (et que les industriels soient contraints de payer une taxe emballage), que j'ai accès à des produits bio et/ou locaux qui permettent de faire vivre correctement leur producteur et dont j'ai la garantie de la qualité (+ bientraitance animale). Que les pollueurs soient sanctionnés (du citoyen à l'industriel) Que l'offre véhicules électriques augmente (ie que l'industrie automobile investisse ENFIN dans ce développement plutöt que de continuer leur efforts R&D sur les véhicules thermiques sous la pression des lobbies energies fossiles). Au sujet de l'industrie Auto, pourquoi déja ne pas produire des véhicule bridés qui ne dépassent pas les vitesses réglementaires (baisse pollution et sécurité routière)? Je n'ai pas forcement besoin de l'aide de l'Etat pour changer de véhicule (je préfère mettre cet argent ailleurs), je veux juste avoir le choix d'un véhicule éléctrique à cout et fonctionnalité équivalente quand arrivera le moment de changer de voiture. Encore faut il que je sois convaincue que l'électricité est une énergie d'avenir en terme de disponibilité, cout, impact environnemental.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Par le biais des impots locaux (qui pourraient augmenter): Taxer de façon personnalisée la production de déchets (bennes "code barre" pesées à l'enlèvement avec système de fermeture à code propriétaire). Promouvoir des points "compostage". Obligation de cotiser pour les transports en commun dans notre localité de résidence (forfait annuel via taxe habitation -comme taxe TV- pouvant dépendre du nombre de personnes par foyer/niveau de revenu), ce qui permettrait ensuite de rendre les transport "gratuits" ad libitum en limitant les couts des contrôleurs. à réfléchir pour les non-résidents (touristes..). Police "de l'environnement" plus efficace pour lutter par ex contre les décharges sauvages...mais aussi contre toutes les incivilités polluantes du quotidien. la sensibilisation et l'éducation doivent bien sur rester constantes, mais il faut aussi des sanctions. l'écoresponsabilité n'est plus "optionnelle", surtout dans les pays occidentaux.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

(chauffage gaz de ville) l'existence d'une autre solution technique à finalité équivalente. la conviction que la nouvelle source d'énergie choisie soit moins impactante négativement sur l'environnement à long terme (électricité? nucléaire?) la garantie que la nouvelle source d'énergie choisie soit fournie à long terme dans des conditions de volumes et de tarifs annoncés (disponibilité, géopolitique...) Conseils avisés et aide financière si gros investissement nécessaire.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Que mon entreprise m'aide pour mes transports en vélo (achat vélo électrique, subvention au km, mise à dispo d'un parking sécurisé) ce qui n'est pas obligatoire aujourd'hui. Que les espaces collectifs routiers soient adaptées aux déplacements en vélo sécurisés (aujourd'hui vélo trop dangereux dans certaines zones).

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le vélo|Les transports en commun

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Ma conscience! bien sur aussi l'Etat, mais nous ne sommes pas que des assistés et c'est à la portée de chacun de prendre conscience des enjeux écologiques à venir et d'adapter ses comportements.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Montrer l'exemple et prendre des positions écologiques assumées, en résistant aux lobbies (industrie Agroalimentaire, chasseurs, routiers, ...)

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Toute la difficulté réside dans le fait qu'il faille sortir de sa zone de confort, c'est ce qui rend toute décision/contrainte collective impopulaire. Aucun contingent politique à l'échelle de son mandat ne peut réussir: il faut déja obtenir une majorité sur des questions souvent considérées comme secondaires face à d'autres préoccupations (emploi, sécurité, pouvoir d'achat...), puis lutter contre les bocages systématiques de terrain des mécontents, c'est un dilemne auquel je n'arrive pas à imaginer de réponse politique dans le cadre actuel de l'organisation de notre démocratie. Faut il un totalitarisme écologique? La transition écologique digne de ce nom coutera très cher à notre génération (investissements lourds, promotion de la décroissance, impact sur la qualité de vie...), aujourd'hui personne ne veut se sacrifier, et aucun politique ne tiendra ce discours, même pour la survie d'une hypothétique humanité future.