Date de publication : 2019-02-27
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Une plus grande transparence serait souhaitable ainsi que des comparaisons internationales, au moins à l'échelle européenne : combien coûtent les différents services régaliens (éducation, justice, sécurité, défense, transports,...) et non-régaliens par habitant dans les différents pays de l'UE. Ces chiffres pourraient être publiés annuellement et faire l'objet d'un débat parlementaire au moment de la loi de finances.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Lutter contre la fraude et l'évasion fiscale par tous les moyens. S'inspirer pour celà des exemples qui ont réussi par le passé et dans d'autres pays. Faire appel à des experts indépendants et reconnus (parfois partout sauf dans leur propre pays, par exemple T.PIKETTY) pour proposer des solutions au lieu de donner un retour sur investissement à ceux qui ont financé la campagne de l'équipe qui a gagné les élections.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La TVA sur les produits de première nécessité, non importés.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Revoir les conditions de certaines aides publiques aux entreprises. Mettre des conditions permettant d'obtenir le remboursement de ces aides en cas de non-respect.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

En fait, ce ne sont pas les conditions d'attribution elles-mêmes qu'il faut revoir en priorité. C'est le contrôle de leur réalité qu'il faut renforcer et donc lutter contre la fraude et les versements d'aides indues.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Dans le domaine de la santé. Il ne faut pas dégrader année après année un système de santé qu'on nous enviait. Mais là encore, il faut se donner les moyens de lutter contre la fraude.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Aucun(e)

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Je trouve particulièrement scandaleux le dumping fiscal pratiqué par certains pays de l'UE, vis à vis des GAFA, entre autres multinationales. Si on veut redonner un peu de confiance aux citoyens par rapport aux institutions européennes, s'attaquer à ce problème devrait être un chantier prioritaire.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

En l'état actuel, je ne fais confiance ni aux professionnels de la politique ni aux représentants d'intérêts particuliers ou corporatistes

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Des représentants élus mais révocables sous certaines conditions et plus représentatifs des différentes couches sociales.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Parce que cela leur laisse plus de temps pour faire ce pourquoi ils sont payés

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Mettre en place la proportionnelle

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Le premier parti de France est l'abstention. Les citoyens voteraient s'ils avaient le sentiment que cela sert à quelque chose et que leurs intérêts vont être représentés.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Il faudrait qu'il soit reconnu comme suffrage exprimé pour traduire le fait qu'un certain nombre de citoyens n'ont pas trouvé de représentant crédible.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

En mettant en place un référendum d'initiative citoyenne, comme cela existe en Suisse depuis 1848, avec les seuils adéquats. En destituant le responsable politique européen qui a dit "Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens".

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

En abaissant le seuil des 10 % des électeurs inscrits à un chiffre plus raisonnable et en revoyant les autres contraintes qui ont fait que cette mesure n'a jamais pu être appliquée en France

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Il faudrait que les informations soient plus accessibles, complètes et permettent de faciliter les comparaisons dans le temps et géographiquement.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Je n'ai jamais compris quel rôle jouait le CESE. A mon avis, dans une démocratie plus représentative et participative, on pourrait le supprimer, cela ferait des économies. Les 2 autres assemblées permettent un équilibrage dans la représentation nationale.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il faut aller dans le sens de plus de représentativité de la diversité de la population nationale, au besoin en recourant à des tirages au sort. Il faut aussi instaurer la proportionnelle et la possibilité, sous conditions à définir, de destituer un représentant qui a failli à ses obligations.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Contrôler les financements émanant de puissances étrangères.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Il faudrait déjà les enseigner. Et ensuite sanctionner de manière proportionnée leur non-respect.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

On s'engage si on a l'impression que cela sert à quelque chose et que tout n'est pas décidé d'avance à un échelon qui nous dépasse.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Le respect d'autrui, de sa personne, de ses idées, de ses biens. Le sens de l'intérêt collectif, du bien commun.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Même chose que ci-dessus : les enseigner d'abord, sanctionner en cas de non-respect ensuite. Chacun peut participer à son niveau à la diffusion de ces comportements.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Le harcèlement, les vols, les dégradations de biens, les violences physiques ou verbales vis à vis d'autres élèves ou des professeurs, les infractions routières mettant autrui en danger. Il faudrait sanctionner les comportements fautifs de manière plus efficace.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Les pouvoirs publics devraient commencer par ne pas les nier ou les sous-estimer pour justifier leur inaction ou enjoliver les statistiques. L'éducation nationale, la police et la justice devraient être dotés des moyens nécessaires.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Ne pas les tolérer.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Discriminations liées au sexe, à l'âge, à la religion, à la classe sociale

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Enseigner les bases élémentaires du respect de l'autre et sanctionner les comportements fautifs, mais ne pas tomber dans l'excès sous peine d'être contre-productif. Valoriser les initiatives qui vont vers plus de solidarité au lieu de stigmatiser/culpabiliser des groupes entiers à partir du comportement déviant de quelques individus;

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Oui, à condition que donne un sentiment d'utilité et de reconnaissance sociale à la personne, d'une part, et que la mission confiée ne fasse pas concurrence à des activités salariées, d'autre part.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Là encore, on ne peut pas raisonner uniquement à l'échelle de la France puisque nous sommes dans une UE au sein de laquelle les frontières sont ouvertes, en dehors du rétablissement temporaire des contrôles. Dans ce cadre, la politique migratoire doit être débattue au niveau du Parlement européen, en respectant les volontés des peuples et ne pas refléter uniquement la position du pays dominant, en l'occurrence l'Allemagne.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Pourquoi pas, d'autres pays le font. Cela permettrait de faciliter les politiques d'intégration.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Je pense que l'immigration ne doit pas être vue par nos dirigeants comme un moyen de relancer la croissance tout en mettant la pression sur les salaires. C'est une fuite en avant qui déséquilibre aussi bien le pays de départ que d'arrivée, sans compter que les migrations font l'objet d'un trafic lucratif pour les mafias. En revanche, il faut une coopération internationale pour assurer des conditions de vie dignes dans tous les pays et lutter contre le dérèglement climatique.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Il faut déjà définir les critères d'intégration, comme le respect du principe de laïcité. Les modalités passent ensuite par l'éducation, l'absence de discrimination, la mixité sociale, la lutte contre le travail illégal et les sources de revenus illicites.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La démocratie et la citoyenneté devrait faire l'objet d'une formation accessible à tout citoyen, quel que soit son âge et ses moyens.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Encourager toutes les pratiques, ainsi que les recherches associées, qui vont dans le sens de systèmes durables : exploitations agricoles à taille humaine, autonomie alimentaire à l'échelle des territoires, permaculture, modes de production respectueux de la nature... Interdire la destruction des terres agricoles et des espaces naturels (forêts en particulier) et le rachat spéculatif de terres par des investisseurs étrangers

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Rythme des saisons perturbé, hivers anormalement doux, épisodes de sécheresse, apparition d'espèces invasives sans prédateurs naturels

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J'essaie de réduire mes déchets ce qui m'amène à consommer moins ou différemment. J'apprends à cultiver un jardin en respectant le sol et la faune locale. Je limite mes déplacements dans la mesure du possible. Je privilégie les circuits courts en matière de consommation. Je me documente sur le sujet de la protection de l'environnement.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Je le fais déjà.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Ce que j'ai décrit plus haut est simple et permet de réaliser des économies. Mais je pense que la puissance publique devrait favoriser la diffusion de bonnes pratiques et mettre en place des moyens collectifs en matière de transports dans les zones rurales et de recyclage de déchets dans les zones urbaines, par exemple.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Nous avons déjà une chaudière gaz censée avoir de bonnes performances énergétiques et une maison bien isolée mais on pourrait peut-être avoir aussi des panneaux solaires.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Ces moyens existent mais ils sont moins pratiques que la voiture individuelle (problème d'horaires de travail essentiellement). Ce problème est donc très partiellement résolu pour moi par la pratique du télétravail un jour par semaine

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Tout le monde, les initiatives individuelles (covoiturage, autopartage) doivent compléter l'offre en matière de transports en commun. Celle-ci doit se décider en concertation avec les citoyens. Dans ma vie professionnelle, j'ai connu de nombreux cas où les décisions prises allaient à l'encontre de l'intérêt commun.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Ses non-choix actuels ou ses éventuels choix futurs ? Si la France s'engageait résolument dans la voie de la transition écologique au niveau des actes et non des discours, son exemple pourrait faire basculer les opinions publiques européennes et mondiales.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

J'ai été sensible à l'alerte de Nicolas HULOT sur le poids des lobbies. J'ai de gros doutes sur la volonté des différents gouvernements à s'en affranchir. C'est malheureusement ce qui amène à sacrifier les générations futures au nom d'intérêts particuliers et court-termistes.