L'ensemble des élus et des corps intermédiaires , à condition qu'ils puissent exercer pleinement et dignement leur rôle. Une véritable démocratie ne peut fonctionner qu'avec une multiplicité d'acteurs et de contre-pouvoirs.
Oui
Le rôle des organisations syndicales doit être valorisé. Il faut revenir sur les mesures qui ont eu pour effet de les mettre sur la touche, tant au niveau du dialogue social que de la conclusion des accords collectifs professionnels.Quant aux associations, leur rôle est indispensable mais il faut améliorer la transparence de leur fonctionnement, notamment lorsqu'elles bénéficient de subventions publiques.
La question est complexe: les pistes relèvent notamment de l'éducation (trop de citoyens méconnaissent le fonctionnement réel et les compétences des différentes institutions), de réformes constitutionnelles (mode de scrutin, rééquilibrage de la répartition des pouvoirs au profit du parlement, simplification de l'organisation territoriale, qui compte trop d'échelons, limitation du nombre de mandats successifs des élus...) et du comportement même des élus qui doit être exemplaire et dont les manquements doivent être sévèrement sanctionnés.
Une bonne chose
Un élu, qu'il soit local ou national, doit se consacrer pleinement à l'exercice d'un seul mandat pour lequel les citoyens l'ont élu.
Instaurer une dose significative de proportionnelle dans tous les scrutins. Mais il ne faudrait pas de proportionnelle intégrale, qui conduirait à une instabilité permanente, aux alliances et combinaisons de circonstances .
Oui
Certains élus territoriaux dans les départements et communes les plus peuplés, mais ça n'est pas à mon sens une question fondamentale.
La participation massive des citoyens aux élections est vitale pour un régime démocratique. Il faut rendre le vote obligatoire, à condition de prendre en compte en même temps le vote blanc.
Oui
Comptabiliser les votes blancs (pas les nuls) dans les suffrages exprimés. Si le pourcentage des suffrages ainsi exprimés est inférieur à un seuil à déterminer, le scrutin n'est pas validé et il faut le renouveler.
En valorisant le rôle des corps intermédiaires (voir supra) dont le pouvoir exécutif n'a eu de cesse, depuis des années et singulièrement les dernières d'entre elles, de réduire la participation et l'influence.
Oui
La procédure référendaire doit rester l'exception, la règle dans un système réellement démocratique étant la représentation. Cependant, on peut, sur certains sujets ,à déterminer, assouplir les conditions du déclenchement du RIP, par exemple en abaissant le seuil du nombre de parlementaires et celui de la portion du corps électoral pour permettre son organisation. Mais les sujets doivent être encadrés et soumis à un contrôle préalable de légalité (Conseil d'Etat) et de constitutionnalité (Conseil Constitutionnel). Sinon, ça serait le Café du commerce en permanence...
Les différentes élections sont en principe l'occasion pour les citoyens de se prononcer sur ce point. Il y a aussi des organismes de contrôle (Cour des comptes, chambres régionales des comptes) dont la prise en compte des observations devrait être plus contraignante, lorsque des dérives ou des aberrations sont relevées (exemple: dépenses somptuaires de certaines collectivités territoriales, en matière d'équipement ou de recrutement de personnels).
Le rôle et les compétences du Sénat doivent être prioritairement axés sur la représentation des territoires.
Oui
Le Conseil économique, social et environnemental ne sert pas à grand chose, à part de sinécure à certains...Il faudrait le supprimer. L'Assemblée nationale assurant la représentation directe des citoyens, proportionnellement à leur nombre et à leur répartition sur le territoire national , on pourrait concevoir un Sénat dont la composition refléterait la représentation des territoires, avec un nombre réduit de membres (par exemple deux sénateurs par département).
Le strict respect de la législation et de la réglementation existantes. La religion est une affaire privée et elle doit le rester, elle ne doit pas interférer sur la vie publique. Le financement des lieux de culte est exclusivement l'affaire des fidèles, les écoles religieuses doivent, à peine de fermeture, passer convention avec l'Etat et le ministère de l'Education doit avoir un droit de regard sur leurs programmes d'enseignement. Il faut aussi en finir avec certaines dérives (exemples: ouvertures "sélectives" d'équipements publics, menus adaptés dans les cantines des écoles publiques, etc...)
Par l'éducation et, si nécessaire le rappel aux lois de la République qui s'imposent à tous, quelle que soit sa croyance ou son absence de croyance. Dans un Etat laïque, les préceptes religieux ne s'appliquent qu'à ceux qui y souscrivent.
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Toutes les incivilité sont insupportables puisqu'elles témoignent du mépris de ceux qui les commettent envers des règles élémentaires qui permettent de vivre ensemble. La réponse immédiate ne peut relever que de la sanction, la réponse sur le long terme de l'éducation.
Voir supra.
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Aucune
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Non
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L'immigration en France est un phénomène ancien. Dans un souci de cohésion nationale, l'immigration doit aboutir à l'intégration, ce qui a bien été le cas précédemment. Force est de constater cependant que s'agissant de l'immigration plus récente, cette intégration est parfois insuffisante ce qui est source de tensions et d'incompréhensions. Il faut donc à la fois accentuer les efforts d'intégration et , au moins provisoirement, réduire l'afflux migratoire.
Oui, il faut établir des quotas en fonction des besoins du pays et des possibilités réelles d'intégration des nouveaux arrivants.
Se donner les moyens de faire respecter les observations ci-dessus et ne pas devenir otage des "bien pensants" et autres bisounours qui ne mesurent pas les enjeux de cette question.
L'intégration passe prioritairement par l'éducation, la mixité sociale, l'encouragement de l’émergence des élites issues de l'immigration, le respect de notre pacte social et de nos valeurs par les nouveaux arrivants, la lutte contre les discriminations.
Les différentes réformes constitutionnelles ont déséquilibré gravement nos institutions. Les pouvoirs et prérogatives du Président de la République, déjà importants dans la constitution d'origine, sont devenus exorbitants, au détriment du Parlement. Pour que le système fonctionne mieux, il faut rééquilibrer la répartition des pouvoirs: supprimer certaines dispositions (Exemple Article 49-3 de la constitution), découpler le calendrier des élections présidentielles et législatives, rendre au parlement et singulièrement à l'Assemblée nationale la maîtrise de son ordre du jour et de son pouvoir de contrôle du gouvernement...Par ailleurs l'indépendance de l'autorité judiciaire doit être renforcée (les procureurs doivent être pleinement indépendants du Ministre de la Justice).
Votre message a bien été envoyé.