L'état ne communique pas assez sur "où va l'argent", "dépenses d'exploitation vs investissements", etc. Certaines entreprises communiquent annuellement à chacun de leurs salariés un récap de ce qu'elles ont fait pour lui: "global statement", avec le salaire mais aussi en valorisant (au 2 sens du terme) les avantages type Titre restaurant, mutuelle, aide au transport, cantine, conciergerie, formation, etc... En gros, l'état devrait communiquer de manière personnalisée sur: vous m'avez donné x € en A-1 voilà ce que j'ai fait pour vous en A
0/ Globalement s'engager sur une baisse du taux de prélèvement (rapporté au PIB): par exemple, une baisse de 0,5 points sur 10 ans et s'y tenir ! 1/ La première chose à faire et la plus urgente (avant de réformer), c'est de simplifier: il y a trop de dispositifs et trop de spécificités; par exemple: les revenus fonciers (meublé ou non, LMNP ou non, SCPI, Malraux, etc...) ou alors, pour l'épargne salariale, PERCO, PERP, Art 83, etc. 2/ Supprimer les abattements et ajuster les taux en conséquence (afin d'améliorer la lisibilité) 3/ Donation: inciter les gens à donner plus tôt (plus je donne tôt moins c'est taxé) et baisser le délai de 15 à 10 ans; on pourrait par exemple, baisser les droits de donation et augmenter les droits de succession 4/ Donation: inciter les gens à donner plus à leurs petits enfants ou aux neveux/nièces - taux de 55% ! - par exemple en augmentant la franchise de droits qui est aujourd'hui très faible (ou en baissant le %) 5/ Donation: pouvoir donner un PEA à ses enfants, par exemple selon le principe (nue-propriété/usufruit, comme pour de l'immobilier) 6/ IFI-ISF: malgré les demandes pressantes, ne pas remettre les biens mobiliers dans l'assiette !! Restez ferme. 7/ IRPP : on parle de créer des tranches hautes (pour les hauts revenus) mais elles existent déjà ! on a une tranche à 48% !! En revanche, on peut jouer sur une meilleure progressivité car il existe au final assez peu de tranches: 14%, 30%, 41%, 45% et enfin 48% (45+3)
1/ Baisser la CSG qui n'est pas progressive et donc frappe tout le monde, notamment les bas salaires (sur ce point, les GJ n'ont pas tort); au départ la CSG (merci, Rocard) est une bonne idée: un impôt simple, avec une assiette large et un taux réduit. Mais on a gardé l'assiette large et on a augmenté continuellement le % ... Le taux de la CSG était de 0,5% en 1996, on est maintenant à 17,2% !! Et si on baisse (un peu) la CSG (payé par tous), on peut créer de nouvelles tranches (basses) d'impôt, afin que plus de citoyens contribuent à l'IRPP (à ce jour 41% des foyers ne payent pas l'IRPP). Payer l'IRPP étant un acte citoyen, au moins 3/4 des citoyens devraient le payer, même avec une tranche avec un % faible (3 à 5% par exemple) 2/ en revanche, je ne baisserai pas la TVA (taux général), car il n'est pas sûr que cela se répercute sur les prix (cf. TVA dans la restauration...); les produits de base bénéficient déjà d'un taux assez bas: peu de marge de manoeuvre (et efficacité sur le pouvoir d'achat pas mécanique- cf. mon commentaire ci-dessus)
Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Attention: le recul de l'age de la retraite doit aller de pair avec l'employabilité de seniors ! Aujourd'hui, l'age de la retraite ne recule pas, mais les malus augmentent de manière sournoise, notamment parce que que les entreprises n'embauchent pas de seniors voire s'en débarassent
1/ Le quotient familial (= aide sociale indirecte) est à revoir (voire à supprimer); de plus, il entre dans les facteurs de complexité et d'illisibilité (cf. ci-dessus) et empêche de profiter à plein du PAS (sa logique étant individuel et pas familiale); 2/ idem pour les allocations familiales : ne faudrait-il pas des conditions de ressources ? 3/ Les aides ciblées doivent être plus contrôlées. Par exemple, l'allocation rentrée scolaire ne devrait servir qu'aux dépenses liées à la scolarité (=> nécessité de passer par un système de carte, type carte restaurant, avec un réseau de commerçants "fermés") --> Contacter moi si vous voulez approfondir (je suis dans le domaine de la monétique !)
Il faut aller dans le sens de la promesse de Macron: imaginer un système de protection contre le chômage qui ne soit pas réservé aux salariés (cf. explosion de la précarité, des contrats de prestataires, des auto-entrepreneurs, des indépendants, etc.) --> c'est FONDAMENTAL: il faut "en même temps" SUPPRIMER (ou ajuster à la baisse) certains droits et en INVENTER d'autres ! (c'est la destruction créatrice de Schumpeter appliqué à l'action sociale !)
1/ Sécurité et justice (la base de toute démocratie, sans cela on n'a rien ou on perd tout) 2/ Education (si efficace) 3/ Ecologie (si efficace) 4/ Santé (si efficace) La règle de base devant être: d'abord réformer puis augmenter les dépenses (car on s'est assuré qu'elles seront efficaces)
Un bon critère d'efficacité: avoir pour objectif de réduire le nombre de pages (ou le nombre de cases ) de la déclaration d'impôt !! C'est facile à contrôler !
A la différence de beaucoup de gens, surtout en ce moment, je fais confiance aux représentants de la République, députés, sénateurs ou élus des collectivités territoriales. Ils font ce qu'ils peuvent et la plupart sont consciencieux, même s'ils ne sont pas toujours compétents, et qu'ils parlent souvent pour ne rien dire
Oui
Les syndicats, les associations (de consommateurs ou autres), les think-tanks Globalement, la politique ne doit pas être réservée aux politiques. Il faut l'ouvrir sur le grand large !
1. Faire moins de communication politique (moins de plateaux TV quand on n'a rien a dire !) et plus de politique (quand on a qch à proposer !) 2. Faire moins de réformes , mais les faire à fond (exemple: combien de réformes de l'hôpital, des retraites, du droit du travail ont été faites en 30ans ?? Au moins 10 !!). Le politique parle de réformes (genre "avec cette réforme, on va sauver les retraites pour toujours") mais fait des réformettes (valables 2 ans maxi) qu'il faut amender 2 ou 3 ans plus tard !
Une bonne chose
Cela évite les cumuls qui ont été une plaie pendant des années. Mais maintenant on entend plein de voix pour revenir en arrière... L'argument en faveur du cumul c'est la création d'un lien de proximité avec un territoire, une région, le pays "vrai", la "réalité". Mais ce lien peut s'établir sans 2ème mandat, sans cumul : Il suffit d'y habiter, d'y avoir une activité professionnelle ou une famille, etc. ==> Ne pas revenir sur le non cumul !
Une dose de proportionnelle (genre 20%) Le fait qu'un parti type FN ou LFI est au final peu de députés n'est pas normal; idem (mais inversé) pour LREM qui ont une majorité écrasante de représentants
Oui
Il faut réduire le nb de communes (des communes de 100 habitants c'est ridicule) et supprimer une strate administratives (le plus logique ce serait les départements) La réduction du nb de députés est "populaire" mais au final anecdotique.
Le RIP n'a jamais marché (car trop contraignant) Le RIC est une bonne idée pour enrichir le lien entre gouvernant et gouvernés, mais à plusieurs conditions: 1/ Un nb élevé (mais pas trop élevé quand même) de signataires (par rexemple 2M de signatures ?) 2/ Une vérification de constitutionalité et de conventionalité préalable au vote 3/ Associer d'une manière ou d'une autre les élus (il ne faut pas que le RIC les décrédibilise: démocratie participative et démocratie représentative doivent se renforcer mutuellement, pas s'opposer ! 3/ Le plus important: c'est de ne pas faire comme le BREXIT, il faut au contraire organiser un débat contradictoire (cf. proposition de TERRA NOVA), afin d'éviter les manipulations, les caricatures et les "y a qu'à faut qu'on" Bref, dans le RIC, le plus important ce n'est pas le vote c'est la DELIBERATION, l'organisation des DEBATS !
Non
Quel intérêt ? Gouverner c'est choisir, voter c'est choisir, et le vote blanc c'est refuser de choisir
1/ On pourrait modifier le CESE (qui ne sert pas à grand chose) et le rendre plus citoyen, avec des citoyens tirés au sort ? et chargé d'être le garant des évolutions de long terme (au-delà d'une mandature ?) 2/ Renforcer le rôle du parlement qui doit plus contrôler et auditer l'action gouvernementales et les lois passées que faire de nouvelles lois ! 3/ Simplifier les strates administratives: à ce jour, il y en a 4: communes, intercommunalités ou métropoles, départements, régions; supprimer les départements
Non
Le RIP est trop rigide Aller vers le RIC (cf. ci-dessus)
Ne faisons pas du RIC un outil purement national, il peut aussi se déployer en région ou dans des intercommunalités.
Le CESE est à revoir, il fait vraiment maison pour recaser des "amis" ou des "anciens"
Oui
1/ Mettre un peu de proportionnelle à l'Assemblée Nationale, en évitant que cela rende les majorités introuvables 2/ Rendre le sénat moins rural: la sur-représentation des circonscriptions rurales n'est pas illogique mais elle y est excessive, par rapport à la proportion ruraux/citadins (Aujourd'hui 80% de la population est urbaine , cad habitent dans une commune qui a plus de 1000 habitants) 3/ Peut-être diminuer le nb de représentants à condition que l'argent économisé aille dans le renforcement de leurs pouvoirs de contrôle, sinon on fait une réforme gadget, très populaire certes, mais purement comestique !
La loi de 1905 est un bon socle qui permet de gérer pas mal de cas. La réformer, la refonder, ne me parait pas indispensable. Cette loi reste d'une grande modernité. Entre nous, elle n'est pas tellement enseignée...
On pourrait dire que le meilleur moyen serait de renforcer l'Instruction Civique: c'est une réponse "classique" mais sans doute insuffisante. Globalement, il faut enseigner plus de sciences humaines: histoire, géographie, philosophie, littérature, .... L'histoire me parait fondamentale, afin d'éviter l'oubli et de favoriser une culture commune. L'objectif n'est pas directement de créer des valeurs communes (plaquer des valeurs c'est assurément aller à l'échec) mais de donner à chaque citoyen les outils critiques essentiels pour comprendre le monde et lutter contre les préjugés (racisme, sexisme, antisémitisme, etc.) et tous les types de fondamentalisme (créationnisme, âge d'or fantasmé, etc.)
Renforcer l'engagement passe par l'éducation mais aussi l'action ("Learning by doing"): 1/ Le RIC est une idée à creuser (et comme je l'ai dit ci-dessus, le RIC c'est moins le vote que la DELIBERATION); 2/ mais aussi le service civique (donner X mois à la collectivité) ou le service militaire (qui n'est pas nécessaire de rendre obligatoire) Un bon exemple est donné par les Gilets Jaunes: ils démontrent qu'il est plus facile de dire NON (protester, manifester, et.) que de coconstruire une SOLUTION Un autre bon exemple est le BREXIT: il est facile de répondre OUI ou NON; plus difficile d'assumer les CONSEQUENCES et la MISE EN OEUVRE OPERATIONNELLE d'une solution. C'est pourquoi un RIC qui se limiterait à un vote est dangereux !
Le vote (élections ou RIC !) Le paiement des impôts (lutter contre l'évasion fiscale) Le respect des biens communs (lutter contre les dégradations) Favoriser les échanges universitaires (connaitre l'autre c'est aussi mieux se connaitre soi-même), notamment à l'étranger et l'apprentissage des langues étrangères
NB: Honnêtement, cette partie du questionnaire commence à être un peu "jargonique"
Idem... C'est aussi à l'administration et à l'état de valoriser l'engagement dans ses relations avec les citoyens !
Dégradations Langage déplacé Saleté
Etre ferme Donner l'exemple
Déjà, ne pas en faire soi-même !
Dégradations Langage déplacé, voire violent Saleté Sexisme Racisme
Etre ferme Donner l'exemple
Oui
Le terme "allocation de solidarité" n'est pas très clair: - s'il s'agit d'allocation vieillesse (ASS, APA, etc.), pas de contrepartie si on correspond aux critères ! - s'il s'agit d'allocation Handicapé, pas de contrepartie si on correspond aux critères ! - s'il s'agit d'allocation Chômage, contrepartie envisageable ! - s'il s'agit d'allocations familiales, oui. Cela peut être soumis à des conditions de ressources ! - s'il s'agit d'aides à la garde d’enfant, pas de contrepartie si on correspond aux critères !! - s'il s'agit d'aides au logement, contrepartie envisageable (conditions de ressources) - s'il s'agit d'aides contre la pauvreté (RSA), contrepartie envisageable (effort pour se réintégrer, se former, donner des heures de contribution civique, etc.)
L'immigration n'est pas un pb en soi, si on la gère bien et sérieusement. 1/ Il faut bien distinguer les types d'immigration: demandes d'asile, migration économique, regroupement familial, échanges universitaires, etc. 2/ C'est la durée de traitement des dossiers et des recours qui est fondamentale et à réduire drastiquement ! 3/ Accueillir les "vrais" demandeurs d'asile et les accueillir comme il se doit (le nb est relativement faible par rapport aux autres canaux). Le faire à un niveau EUROPEEN est logique, les "embarcations" arrivent en Italie ou en Espagne pour des raisons géographiques, pas par rapport aux lieux de destination souhaités par ces migrants ! 3/ Concernant les migrations économiques, un système de quota n'est pas a priori choquant (cf. ce que fait le Canada); à discuter annuellement par les députés.
Oui ce n'est pas choquant. Ce sont des sujets dont il faut parler et DELIBERER. Ne pas les traiter (volontairement ou non, c'est un peu la politique de l'autruche) n'est pas la solution
1/ Plus de ressources pour étudier les dossiers rapidement et être plus réactifs (cf. ci-dessus) 2/ Plus de ressources pour intégrer les migrants (cours de langue obligatoire, etc...) 3/ Faciliter le développement des pays d'émigration: plus ils seront développés, plus ils seront démocratiques, moins il y aura de flux migratoires...
1/ L'apprentissage de la langue 2/ Un logement décent 3/ La scolarisation des enfants 4/ et du travail !
Les gouvernant doivent aussi balayer devant leurs portes et revoir certaines pratiques (qu'ils trouvent "naturelles"): - les députés ont des tarifs préférentiels à la SNCF: pourquoi ? Si oui, pourquoi pas les chefs d'entreprises, les commerciaux, etc. Qu'ils fassent comme tout le monde: des notes de frais, sur la base d'une politique générale de note de frais, .... contrôlées ... et rendues publiques ! - quand on n'a rien à dire, on ne va pas à la TV; ceci est aussi valable pour les journalistes: quand les hommes politiques n'ont rien à dire mais le disent quand même, on n'en fait pas le titre des journaux ! - Globalement, la politique est sur-représentée dans les média par rapport à son importance réelle dans la vie quotidienne des gens: qui a le plus changer la vie des gens depuis 2010 ? Les présidents de la république français ou l'arrivée du Smartphone ? Les politiques économiques ou l'arrivée d'Internet ? La TV devrait inviter plus souvent des chefs d'entreprise, des médecins ou des chercheurs: objectivement ce sont eux qui "changent la vie" plutôt que les politiques !!! On pourrait dire la même chose de la fiscalité (dont on parle beaucoup avec les gilets jaunes): ce n'est la modification du taux de TVA (hausse ou baisse) qui va révolutionner le monde ! Il faut aussi se donner des objectifs ambitieux, de long terme et trans-partisans (et donc s'y tenir), par exemple: - Baisser les dépenses publiques de 0,5points tous les ans pendant 10 ans - Que tous les enfants de la république nés à partir de 2020 soient trilingues (dont le français)
La biodiversité et la disparition de certaines espèces
1/ Inciter et accompagner les agriculteurs/éleveurs à passer d'un système intensif, peu regardant sur les moyens utilisé à un système plus raisonné/bio (moins de pesticides, moins de glyphosate, etc.) 2/ Modifier nos comportements alimentaires: manger moins de viande, plus de légumes/fruits
Oui
1/ Pollution de l'air 2/ Température qui s'élève
Oui
Pas assez sans doute ! 1/ Privilégier les transports en commun 2/ Isoler son logement 3/ Manger moins (moins riche, moins carné) et mieux
1/ Améliorer l'offre de transports publics 2/ Incitation fiscale pour les dépenses liées à l'amélioration de l'habitat (chauffage, double vitrage, isolation)
1/ Améliorer l'offre de transports publics 2/ Incitation fiscale pour les dépenses liées à l'amélioration de l'habitat (chauffage, double vitrage, isolation)
Oui
Des solutions alternatives plus écologiques surement, plus économiques, c'est moins sûr (je suis à l'électricité pour l'essentiel)
Oui
Pour les déplacements quotidiens, je n'utilise que les transports publics (c'est facile à Paris)
A part les transports en commun, je ne vois pas !
En ville, la Commune et/ou la région (ce qui est le cas à Paris avec le STIF)
Une initiative forte à 3 ou 4 pays (dont l'Allemagne)
1/ Taxe Carbone: pourquoi pas mais à 2 conditions : 1/ les recettes de la taxe carbone aillent à 100% pour financer la transition écologique et 2/ la taxe carbone doit être supportée par les vrais "pollueurs responsables" pas les gens qu'on a incité depuis 30 ans à acheter du diesel ! 2/ Priorité à l'amélioration du logement car 1/ c'est créateur d'emplois et 2/ la meilleure économie d'énergie c'est l'économie qu'on ne consomme pas
Votre message a bien été envoyé.