Date de publication : 2019-02-10
Code postal : 48000

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

L'utilisation des impôts est une chose, la collecte étatique effective sur les richesses produites et par catégories sociales en est une autre. Ce qui me semblerait intéressant c'est effectivement de connaître la part de richesses captées par l'état via TOUS LES impôts par classes de revenus et de capital en valeurs absolues et relatives, selon un graphique à 3 axes. Cela permettrait de visualiser assez simplement l'effort réel à la contribution nationale par tranche de populations. Cela éviterait peut-être ou pas de discuter et d'avoir des débats à partir de mythes et de croyances fondées sur des données tendancieuses.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Pour ma part, je trouve que le système de l'impôt sur le revenu, avant la revalorisation de la CSG, est plutôt équitable même si on gagnerait à transformer le système par pallier par un système ajusté par une fonction polynomiale qui permettrait de lisser les effets de seuil. Pour ma part, je trouve également que la fiscalité sur les revenus des capitaux est assez juste. Là où le bât blesse je trouve, mais je ne suis pas fiscaliste, c'est sur la TVA et les trop nombreuses niches fiscales. La TVA sur les produits de base reste un impôt profondément injuste car uniquement proportionnel et qu'il va donc peser très lourd pour les petits revenus qui auront les mêmes besoins fondamentaux que les revenus plus conséquents. Sur la base du système actuel avec des taux de TVA variable selon les produits, il me semblerait équitable d'avoir un taux à 5.5 ou 8% sur les produits alimentaires courants et un taux à 30 ou 35% sur les produits considérés "de luxe". J'imagine que les études de marketing et de consommation permettraient aisément de définir la relation entre revenus du foyer et consommation de produits de luxe afin d'ajuster ce % et la liste des produits qui pourraient être considérés comme "de luxe". Concernant les niches fiscales, je n'ai qu'une vague idée, je laisse cette question à des gens + compétents. Enfin, la CSG reste un impôt assez injuste je trouve.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La TVA avec un système plus élaboré de taux de % variables selon des classes de produit, sur la base du système actuel mais avec plus de finesse et une volonté d'appliquer des taux de TVA plus modestes sur les produits qui couvrent les besoins fondamentaux et un taux plus élevé sur les produits qualifiés de luxe, ce qui permettrait de remettre un peu plus de progressivité dans cet impôt, même si ce système reste perfectible.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Sur ce point, je dirai juste prendre l'argent là où il est avant de taper sur la classe laborieuse (et quand je dis ça, je ne suis pas un citoyen gauchiste)...c'est-à-dire réduire l'évasion ficale et taxer le marché secondaire.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

La question des aides ne me semblent pas être le bon angle d'attaque. Pour ma part, je ne touche aucune aide, je n'ai pas droit au chômage (je suis indépendant libéral, le pire statut en France), et je paie cher sur mes propres deniers pour alimenter le système d'aides sociales...mais je ne le regrette pas ! Je suis convaincu qu'il faut maintenir ce système d'entraide sociale et que la question n'est pas de réduire, mais de rendre plus efficient le système de redistribution et surtout, de récolter l'argent là où il est (finances, paradis fiscaux, etc.).

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Couverture médicale, prévoyance et retraite car je reste sidéré de voir des retraités qui ont travaillé depuis l'âge de 14/16 ans sans discontinuité, qui ont participer à l'effort économique et au rayonnement économique du pays, misérer avec à peine 800€ de retraite/mois et finir leur vie dans des maisons de retraite sordides qui finissent de se servir sur le peu de capital qu'ils ont pu construire durant leur vie de labeur.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Aucun, je trouve qu'on paie déjà suffisamment. Par contre, il serait temps de reconnaître la valeur de l'argent gagné honnêtement par le travail quotidien et sur-fiscaliser les revenus générés par la spéculation.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

La question de la représentativité est complexe et je pense qu'elle n'est pertinente que sous une certaine masse-critique (échelon local). Au-delà (plusieurs centaines de milliers de personnes), il me semble délicat pour l'élu de garantir la représentativité dont il est théoriquement le garant. Malheureusement, je ne peux m'arrêter qu'au stade du constat et j'ai l'humilité de dire que pour le moment, je ne vois pas de système qui présente un meilleur rapport efficacité/simplicité/respect des règles fondamentales démocratiques que l'actuel...

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Le corporatisme est l'un des fléaux du pays. Si la représentation du personnel me semble être une chose utile, les corporations sont par contre des organisations anti-démocratiques qui ne visent qu'à créer des pressions visant à contenter des intérêts propres par des circuits anti-démocratiques.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

C'est à nous-même de reprendre le chemin de la participation citoyenne, ceci ne doit pas être descendant.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Je ne sais pas

6. Pourquoi ?

None

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

La proportionnelle "totale" aux législatives...même si le résultat peut faire peur, mais c'est ce qu'il y aurait de plus démocratique théoriquement.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

C'est une bonne chose, mais ça ne dépend que de chacun/

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Le vote blanc est intéressant pour mesurer la légitimité d'une élection à la majorité et ainsi forcer, par exemple dans le cas d'une présidentielle, la construction d'un exécutif qui prendra en compte cette légitimité en reventilant les votes blancs du second tour en fonction des % du premier tour et ainsi donner une coloration plus proche d'une proportionnelle améliorée à l'exécutif final. Par exemple, un président élu au second tour à 60% mais avec un taux de vote blanc à 50% n'est légitime qu'à raison de 30% de la population. L'exécutif sera donc composable à raison de 30% par des membres politiquement proches du président élu, mais les 70% restants pourraient alors faire l'objet d'accords avec les autres parties à raison de leur score au premier tour. Le paysage de l'éxécutif s'en trouverait alors plus proche des aspirations réelles des citoyens. C'est théorique et je suis conscient des difficultés pour résoudre des consensus au sein de l'éxécutif, mais c'est à contrebalancer avec des législatives à la proportionnelle pure.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

L'idée du Grand Débat est intéressant sur la forme et le fond. Le principe est intéressant et peut être décliné ensuite sur des thématiques particulières qui peuvent faire débat. Reste à déterminer un protocole rigoureux et rigoureusement objectif de traitement de la donnée recueillie...et c'est d'ailleurs là que j'attends personnellement de voir comment sera traité ce premier "Grand Débat National".

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Assouplir les règles de son application...en sachant quand même que cette question revoit à la première question sur la légitimité de la représentation. Est-ce que les parlementaires sont réellement représentatifs de leur électorat ?

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Cette question est délicate car éminemment technique et il me semble que si on peut on peut et doit consulter les citoyens sur des questions de société, de vision d'avenir, etc., il est moins pertinent de les consulter sur l'application technique de ces grandes orientations (typiquement, le Budget).

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

None

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

De mon point de vue, et en théorie, l’État n'a pas à intervenir dans les cultes, sauf quand ces derniers portent atteinte aux fondamentaux constitutionnels. Je suis conscient que cette simple définition est délicate à mettre en application car la question des limites est toujours subjectives.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

1. Passer par une école citoyenne et respectée (ce qui implique quelle doit être respectable) pour véhiculer les principes fondamentaux de la République 2. Je ne suis pas très porté sur l'Armée, mais pour avoir connu le service militaire, ce temps de service républicain m'a toujours semblé être un vecteur de cohésion nationale, même si ça me fait bizarre d'écrire ça, car il imposait à tous, quelque soit son origine ethnique et sociale, des règles de vie commune et pour un but commun. Le principe peut être revu dans sa forme, mais sur le fond, passer 1 année de sa vie dans un cadre égalitaire et collectif au service de l'intérêt commun me paraît assez sain...même si ça peut renvoyer au droit de corvée médiéval !

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Ceci ne dépend que des citoyens...On a la société qu'on mérite et qu'on se donne !

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Le premier comportement fondamental, de mon point de vue, est le respect mutuel et la tolérance raisonnée (à ne pas confondre avec l'hyper-relativisme qui tend vers le nihilisme). Si tout le monde s'applique ça, à tous les niveaux, on aura déjà gagné beaucoup.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Voir réponse à la question "Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?".

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Voir réponse à la question "Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?". Je rajouterai aussi que cela implique que les services de l’État et l'Administration soient également respectables et qu'il y ait une réciprocité.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Non concerné, c'est un des avantages de vivre dans les zones hyper-rurales.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Non concerné, c'est un des avantages de vivre dans les zones hyper-rurales.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Non concerné, c'est un des avantages de vivre dans les zones hyper-rurales.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Non concerné, c'est un des avantages de vivre dans les zones hyper-rurales.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Non concerné, c'est un des avantages de vivre dans les zones hyper-rurales.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

Non, il faut considérer ces allocations comme une aide exempte de contrepartie (sauf pour l'allocation chômage et dans des limites de cumuls). Je signale que je ne touche aucune aide, c'est donc un avis réellement citoyen et désintéressé.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Je ne connais pas suffisamment la question pour m'exprimer.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Je ne connais pas suffisamment la question pour m'exprimer.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Je ne connais pas suffisamment la question pour m'exprimer.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Je ne connais pas suffisamment la question pour m'exprimer.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Plus de souplesse et plus de prise en compte de la complexité et spécificité des situations de chacun.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

A brûle pour point, je ne sais pas dire quelles missions, mais il y a un potentiel de développement des synergies.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Accès à la culture limité.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Je suis mitigé. A la fois, il y a un effort de modernisation et de professionnalisation perceptible et de bonne augure de certains services publics (fiscaux par exemple), mais à la fois les territoires hyper-ruraux souffrent d'une déprise significative de certains services publics (enseignement, services postaux, etc.).

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La compétence "technique" de certains services techniques de l’État (DDT, ONF, Services centraux, etc.). La formation technique et scientifique de nombre d'agents de ces services d'ingénierie de l’État mériterait d'être sérieusement mise à jour, les processus de recrutement ne permettant pas toujours de choisir les individus les plus compétents.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Non

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

None

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Oui, mais cela concerne notamment les marchés publics pour lesquels les justificatifs demandés sont parfois redondants.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

A condition que ces derniers soient vraiment compétents et puissent justifier d'une formation solide et adéquate (pas seulement de l'obtention du concours qui ne sélectionne pas forcément sur des compétences professionnelles, mais plutôt sur la capacité des candidats à se conformer aux attentes du service).

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

La sélection des fonctionnaires ne se fait pas toujours sur des compétences professionnelles mais plutôt sur une capacité de conformisme (j'ai été fonctionnaire dans une autre vie et suis parti à cause en partie d'une incompétence qui grandissait avec le niveau hiérarchique...).

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Réfléchir à des agents de l’État détachés dans les collectivités territoriales, sorte d'agent-double, qui pourrait être facilité par le développement des ponts entre fonction publique territoriale et d’État.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

n.c.

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

n.c.

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

n.c.

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

n.c.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

n.c.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

n.c.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Problème de transmission de changement d'adresse de siège social par l'URSSAF aux services de la CIPAV : résultats, 5 années de cotisation non prise en compte par la CIPAV...ça fait mal une erreur comme ça, mais c'est pas l’administration qui casque alors qu'elle est en faute, c'est le professionnel qui a fait les démarches correctement et se voit pénalisé au bout du compte. Vide juridique entre la fiscalité des entreprises micro-BNC et les règles de marchés publics. Il existe des incohérences entre les codes qui créent des vides juridiques et des situations illégales de fait. La question du plafond de franchise de TVA n'est ps compatible avec un fonctionnement par marché public qui impose de facturer ou non la TVA dès l'Acte d'Engagement alors que la facturation réelle de la TVA se fera aux années + n en fonction du chiffre d'affaire encaissé dans l'année n, chose imprévisible lorsqu'on répond à un marché. Le décalage temporel entre la réponse au marché et la facturation (plusieurs mois voire années) rend le plafond de franchise de TVA très difficilement applicable dans ce cadre, imposant à l'entrepreneur de devoir payer lui-même la TVA sur ses propres deniers car non devisé lors de la réponse à Appel d'Offres et non inscrite dans l'Acte d'Engagement du marché. De plus, les avenants ne sont pas toujours possibles à réaliser, notamment dans le cas de financements européens qui ne permettent aucune souplesse. Le service concerné est la DGFIP qui impose un paiement de TVA sans prendre en compte les contraintes liées aux règles de marchés publics et à la situation ingérable du plafond de franchise de TVA imprévisible à n+x.

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

n.c.

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

n.c.

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

n.c.

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

n.c.

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

n.c.

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

L'impact des sociétés sur les milieux et sur la machine Atmosphère-Océan

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Il n'y a pas une seule réponse mais des réponses multiples qui convergent vers un ré-ancrage des sociétés à leur environnement physique et qui passent par une révision profonde des modalités de production-consommation et par un retour à une finance qui se borne au marché primaire, c'est-à-dire à l'investissement réel efficace.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

C'est mon métier, je travaille sur les impacts du changement global (société, climat) sur les milieux et je constate les effets délétères de ces changements sur à la fois sur les milieux, mais aussi sur la vie quotidienne avec notamment une accentuation des déficits hydriques sévères conduisant à une réallocation de la réserve en eau.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Comme dit précédemment, c'est mon métier et j'y passe pas loin de 10 heures par jour. Je n'ai pas une approche militante, mais scientifique (je suis docteur en géosciences) et ma philosophie cherche en l'état à "limiter" les dégâts.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Je fais déjà tout ça avec notamment une rationalisation des déplacements et de l'organisation du temps. Mais si ces incitations sont fort louables, n'oublions pas quand même que ces efforts doivent aussi être partagés par les grands industriels. Il y a eu des progrès remarquables dans les années 90 sur la réduction des composés acides dans les pluies (voir rapports Renécofor) par l'imposition de normes européennes sur les rejets industriels, mais il y a encore beaucoup à faire sur ces plans.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Il est évident que pouvoir se doter, à un prix convenable, d'un moyen de transport non thermique serait un plus. Ce qui est gênant, c'est que des solutions techniques qui peuvent passer au stade industriel existent depuis les années 60, et que ces solutions, basées sur l'électro-magnétisme notamment, ne nécessitent pas de batteries réglant ainsi le problème des composés chimiques de ces batteries et la production d’électricité sur des sites à forte production (nucléaire) mais qui imposent des transports sur de longues distances avec des pertes énergétiques colossales. Des systèmes de production "propres" relocalisés individuels à semi-collectifs sont une voie de développement, mais cela impose de revoir en profondeur le modèle économique de concentration de la production par un opérateur et accepter une certaine autonomisation de cette production. C'est aussi en finir avec le lobbying !

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Sur ce point, il est évident qu'imposer une disparition du chauffage au fioul est difficilement recevable lorsqu'on est en région froide et isolée (massif central) sans pouvoir bénéficier d'une aide substantielle. Le passage au granulé ou autres systèmes de chauffage (pompe à chaleur, géothermie, etc.) est intéressant, mais impose, pour un particulier, une charge financière importante qu'il semble difficile d'imposer à tous.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

La question n'est pas de me convaincre, c'est juste que ces modalités de transport ne sont pas adaptées à mon travail et mode de vie.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Aucune de ces modalités n'est adaptée.

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les collectivités locales...ce qui nécessite de la part du pouvoir central de reconsidérer la place de ces échelons territoriaux comme des acteurs puissants de l'aménagement du territoire et des vecteurs possibles des politiques nationales.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Cette question dépasse mon champ de compétence.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

C'est la première fois dans l'histoire de l'Humanité, du moins depuis que des sociétés structurées existent (depuis le Méso-Néolithique grossièrement) que nous avons un sujet fédérateur au niveau mondial et qui peut constituer un formidable levier pour changer nos mentalités profondes et sortir de l"âge de fer planétaire" selon les termes d'Edgar Morin.