A chaque fois que quelqu'un est bénéficiaire d'une aide de l'Etat ou d'un prestataire social, lui indiquer : 1) le coût réel de la prestation dont il vient de bénéficier.2) le montant total national des prestations correspondantes. Plus généralement, communiquer...
Question trop vaste pour répondre en quelques mots ! J'insisterais cependant sur la lutte contre la fraude fiscale. La "grande" bien sûr mais aussi la petite et quotidienne, notamment le travail au noir. Plus les prestations sociales sont importantes, plus il es important que la situation réelle des bénéficiaires soit vérifiée.
Les Français sont très attachés au régime de protection sociale, la dette de la France est une menace grave : dans ces conditions, la baisse des impôts n'est hélas pas une priorité ! Ou alors il faut parler réforme fiscale, vieux serpent de mer...
Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|En complément des 2 réponses ci-dessus, je pense qu'il faut aussi moduler le temps de travail en fonction de l'âge.
Renoncer à l'universalité de certaines prestation pour en donner plus à ceux auxquels elles sont le plus utiles.
tout ce qui permet de donner une véritable égalité des chances aux enfants et aux jeunes les plus défavorisés.
Une politique de transition écologique enfin à la hauteur du défi.
Il y a deux angles morts dans ce questionnaire : 1) tout ce qui concerne les relations financières entre l’État ou les collectivités territoriales d'une part et les entreprises d'autre part. Ces dernières paient des impôts mais aussi touchent des subventions ou bénéficient de niches. Un audit sérieux est certainement nécessaire. Premier critère : incitation à servir la transition écologique. 2) L'existence du marché commun: La fiscalité des pays membres devrait au minimum être encadrée par des décisions prises au niveau communautaire, et à la majorité qualifiée, car l'unanimité est source de paralysie. La situation actuelle de course au mieux-disant fiscal est navrante et source d'absurdités économiques. Faire réfléchir les Français à la question fiscale sans se placer dans ce cadre me paraît contre-productif.
Je cherche des gens qui se préoccupent de servir l'intérêt général plus que de favoriser leur chapelle et de préparer leur (ré)élection. A mon sens, le symptôme le plus éclatant et la cause la plus importante de la crise politique actuelle se trouve dans les partis politiques. Ils se sont peu à peu réduits à l'état d'écuries ayant pour mission exclusive de porter un homme à la Présidence de la République ou de l'y maintenir; sans trop de scrupules sur les moyens. Avec des "programmes" qui relèvent du marketing, alors qu'ils devraient proposer un véritable projet réaliste pour la Nation. Les citoyens ont fini par le comprendre et les rejettent en bloc. L'implosion dont sont victime les deux grands "partis de gouvernement" des années passées est de ce fait méritée. "En Marche" pendant la campagne a montré que de nombreux citoyens sont près à s'engager dans tout autre chose, et en a profité. Malheureusement, le succès obtenu, ses dirigeants ont tout fait pour réduire le mouvement à une simple courroie de transmission uniquement descendante, priée de se cantonner à la "pédagogie" apologétique des actions des gens d'en haut. Il est encore temps de corriger cette erreur qui est aussi une faute citoyenne.
Oui
Tous types. Rôle de réflexion et de relais d'opinion (au sens large, y compris revendication). Mais les syndicats en particulier ont, eux aussi, à se réformer.
Pour l'exécutif : qu'il lutte contre sa tendance irrépressible à réduire à l'état de godillots les représentants du peuple qui composent "sa" majorité. Pour l'opposition : qu'elle se comporte en contrepoint constructif plutôt que se livrer systématiquement à un travail de sape à visée électorale. Les meilleures institutions ne peuvent rien contre la perversité de ceux qui sont censés les faire fonctionner.
Une bonne chose
Élaborer la loi, la voter, veiller à son exécution, évaluer les résultats de son application, tout cela en restant à l'écoute de sa circonscription : cela fait largement une occupation à plein temps.
Réfléchir à la composition et au rôle des différentes chambres.
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La participation est insuffisante et les torts sont partagés. Le processus de rétablissement ne peut qu'être long et dépend en premier lieu du comportement des "élites". Le monde politique en tout premier, mais aussi les médias, la haute administration etc. Il leur faut : Honnêteté, rigueur intellectuelle, sens de l'intérêt général, écoute, modestie... Pour l'ensemble des citoyens, l'éducation civique à l'école est également un élément de base.
Oui
Au premier tour, pour le calcul de la majorité dans les élections à deux tours
Ne pas leur mentir ni rien leur cacher. Faire fonctionner les institutions en respectant leur esprit. La confiance reviendra et la participation suivra.
Oui
En réduisant les seuils.
L'idée de "panels" de citoyens tirés au sort me paraît intéressante. On pourrait la mettre en place pour les députés. Ceux-ci doivent garder le contact avec le terrain de leur circonscription, via les administrations locales et les élus locaux, mais aussi et surtout avec les simples citoyens. Un panel assez large et suivi régulièrement donnerait plus de profondeur à ce contact.
A l'Assemblée Nationale, il faut continuer à favoriser l'expression d'une majorité pour éviter la paralysie. En revanche le Sénat pourrait avoir pour vocation de représenter la France dans toute sa diversité à la fois partisane et territoriale. Le Conseil économique devrait prendre en charge la priorité urgente de la transition écologique et du long terme.
Oui
En modifiant leur composition : peu ou pas de changement pour l'Assemblée Nationale. Pour le Sénat, suffrage universel direct avec circonscriptions territoriales et des postes pour les partis nationaux répartis au plus fort reste. Pour le CESE, garder le principe de la compétence et de la représentation des "forces vives" mais sans le biaiser par copinages divers.
Les religions se croyant détentrices de la vérité absolue ont une propension naturelle à vouloir tout régir dans la société. La liberté religieuse peut être invoquée pour exiger que la société tout entière se plie à certaines règles ou interdits. Inversement le principe de laïcité peut être invoqué abusivement pour s'immiscer dans la vie des fidèles. Nous avons besoin pour de multiples raisons de définir plus clairement les frontières.. Sujet explosif dont il faudra bien débattre malgré les risques.
En revenant aux bases: Chaque être humain tel qu'il est et quel qu'il soit doit être respecté dans sa dignité. Chacun aussi a le devoir d'essayer de se comporter de telle sorte qu'il mérite ce respect qu'on lui doit. Tous les courants de civilisation et toutes les religions doivent admettre cela et en trouver en eux-même l'expression.
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L'explosion démographique en cours (stabilisation attendue vers 2050 avec un effectif de 10 milliards d'êtres humains) l'aspiration de toutes ces populations à des conditions de vie matérielle décentes, l'épuisement en vue de nombreuses ressources, le dérèglement climatique, le désordre géopolitique qui semble s’accentuer, tous ces éléments font que la pression migratoire va durer et même s'intensifier. Ce défi ne peut être affronté que par coopération de tous les pays, au niveau du monde et des continents. Pour la France, c'est l'Europe en premier.
On peut essayer, mais au niveau de la France seule, je crois que c'est illusoire.
La solution de ce défi est étroitement liée à celle de la transition écologique. L'une et l'autre ne peuvent être atteintes que par coopération internationale. Un volet important est évidemment de faire le maximum pour permettre à chaque être humain de vivre décemment là où il est né.
Pour les arrivants : apprentissage de la langue et formation aux valeurs de la République. Leur fournir un travail. Pour les "accueillants" : s'efforcer à l'hospitalité, malgré les difficultés.
Nous sommes des individus qui font Société. Le principe de la démocratie, c'est le respect par tous et chacun de la dignité de chacun, assorti du devoir pour chacun de mériter au mieux ce respect qui lui est dû par les autres. Notre France d'aujourd'hui est profondément divisée. Nos rapports sont beaucoup trop empreints d’indifférence, de mépris, de haine. La violence la plus extrême est de plus en plus acceptée et pratiquée. Le premier devoir des élites et de leur "premier de cordée" le Président de la République est de rétablir l'unité nationale autour d'un projet partagé et solidaire. Cela va bien au delà de la simple justice fiscale qui est la première demande exprimée aujourd'hui. Je crois d'ailleurs que cette réclamation est aussi fondée sur un énorme besoin de considération et de respect.
Organisation et fonctionnement trop étrangers au principe de subsidiarité, dans les deux sens (ascendant et descendant)
Oui
Question mal posée. Il ne s'agit pas de "transfert" mais de partage plus ou moins large. Aux niveaux élevés, il revient de définir un cadre et des orientations, aux niveaux inférieurs, l'application adaptée au terrain. L'application du principe de subsidiarité doit réserver d'autant plus d'initiative aux échelons locaux qu'il s'agit de missions en contact direct avec la population, pour s'adapter à la diversité des situations et des personnes. Missions concernées : éducation, action sociale, police....
Oui
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Oui
Non
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Oui
Application du principe de subsidiarité descendant jusqu'à l'exécutant. Motiver les fonctionnaires par la finalité de leur action et non par l'application d'un formalisme tatillon. Les former en conséquence.
Oui
Fonctionnement nouveau et formation nouvelle doivent aller de pair. Cela concerne la "haute administration" au moins autant que les fonctionnaires d'exécution. Dans la France fragmentée d'aujourd'hui, nous avons, citoyens et pouvoirs publics, à nous débarrasser de notre esprit jacobin-napoléonien. Les valeurs et l'ambition nationale doivent être (redevenir?) communes, les moyens pour les servir adaptés aux différences locales et sociales.
En intensifiant la présence sur le terrain de fonctionnaires préparés aux difficultés qu'ils affrontent et responsabilisés par l'application du principe de subsidiarité.
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J'aimerais demander aux auteurs de ce questionnaire à réponse unique quelle est pour eux la jambe la plus importante pour marcher.
D'abord prendre conscience de la nature et de l'ampleur du problème de la transition écologique, que les auteurs du questionnaire semblent ne pas percevoir. C'est un problème global qu'il faut traiter globalement, et d'urgence. Quel sens aura la classification des urgences qui ressortira du questionnaire?. A moins qu'on ne soit dans la politique-spectacle, à la recherche du geste qui sera le plus productif électoralement... Minable!
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L'acteur Philippe Torreton a exprimé avec force dans une tribune parue dans "Le Monde" le 21 février la gravité de la situation et l'ampleur du défi à relever. Il faut entre autres choses révolutionner nos manières de produire et de consommer. Tous les secteurs d'activité sont concernés ; industries extractives, chimiques , productrices d'énergie, transports , industries de transformation, agriculture, pêche, commerce. Il faut repenser la vie économique autrement. Notre Président en lançant ce débat a laissé entendre qu'il n'accepterait pas de modifier le cap de sa politique en matière économique. Ce serait rater d'avance son rendez-vous avec l'Histoire. Car c'est à un vieux monde condamné qu'il veut forcer la France à s'adapter. Il faut au contraire la mobiliser pour inventer et mettre en place l'économie de l'avenir. Il a l'intelligence et la jeunesse pour le faire. Aura-t-il l'humilité et la passion de servir qui le feraient entrer dans cette voie ? Ou cherche-t-il seulement à se rétablir dans l'ivresse jupitérienne de ses premiers mois ?
Votre message a bien été envoyé.