Rendre les finances publiques moins opaques et moins complexes. Rappeler le sens de l'action publique et l'intérêt général. Expliquer les processus de construction des budgets (y compris locaux) : les budgets participatifs sont une bonne piste.
La rendre moins opaque. Remettre à plat les privilèges fiscaux et éviter des zones blanches et flous qui permettent à certains de faire de l'optimisation fiscale (sport réservé à ceux qui sont informés et ont les moyens de se payer des conseils). Porter la question fiscale à l'échelle internationale (en lien avec les ODD notamment)
Les impôts "double peine". Par exemple, un auto-entrepreneur qui débute doit payer une taxe s'il travaille à domicile en plus de son loyer. Pour que les impôts et taxes soient mieux acceptés, il faut qu'il y ait un même suivi et une même rigueur pour le versement en temps et en heures des aides sociales que pour le recouvrement des taxes et des impôts. Il y a encore actuellement un décalage où on se sent piégé des 2 côtés (les services des impôts ne vous oublient pas alors qu'il faut parfois faire des pieds et des mains pour percevoir les aides et là les retards semblent inconséquents).
Mieux cibler les dispositifs et avoir une prise en compte globale des individus ou des ménages. Je pense que la multiplication de pleins d'aides entraîne un perte de temps, d'énergie et d'argent
Les allocations familiales pour certaines catégories aisées (ou alors les rendre proportionnelles). Remanier la prime pour la rentrée scolaire en un travail avec les établissements, les associations de parents d'élèves (plutôt équiper les établissements et les classes plutôt que les élèves individuellement).
Le logement ! Les APL sont effectivement un cache misère pour des situations parfois ignobles : insalubrité, logements sociaux qui ne répondent pas aux publics les plus en difficulté (une amie on lui a dit qu'elle ne gagnait pas assez pour être en logement social, allez comprendre, je croyais qu'ils servaient à ça). La Garantie Loyer Impayé (GLI) qui est catastophique pour l'accès à un logement quand de plus en plus de personnes n'ont pas de CDI. Je rappelle : avec la GLI, si vous êtes en CDD, CDI à l'essai, indépendant depuis moins de 3 ans, vous n'avez pas accès à ce type de logement, même si vous avez un garant (sauf si vous êtes étudiant) qui, je cite un agent immobilier représente "90% de notre offre de logement en location"... Du coup, pas droit à un logement social quand on est en CDD mais galère pour trouver autre chose dans les communes tendues car la majorité de l'offre est sous ce régime...
L'éducation et la recherche, la santé, la transition écologique
None
Des personnes un minimum formées qui savent un peu de quoi elles parlent et qui défendent des idées et non leur carrière ou leur personne. Ce profil me convient parfaitement chez un élu quel que soit l'échelon.
Oui
Je regrette les prises de position souvent caricaturales et politiciennes de certains syndicats, dont on peut se demander si ils sont bien représentatifs. Sinon, ceux qui jouent leur rôle d'intermédiaire et de défense des citoyens, des employés, sont importants et incontournables. Un autre soucis que j'ai, est que ces formations représentent des personnes en emploi et les personnes au chômage sont peu représentées, il faudrait leur permettre de l'être. La représentation doit être pondérée (pas seulement en termes de poids représentatif pour pouvoir avoir le maximum de voix et d'avis pour représenter la diversité de ces organisations et associations)
Donner plus de responsabilités aux citoyens. L'engagement associatif est un bon moyen de se mettre dans la peau d'un élu car il faut gérer un budget et prendre des décisions. Ensuite, ce n'est pas nouveau, mais les élus doivent être exemplaires surtout sur les sujets de conflits d'intérêts et de gestion de l'argent public qui leur est confié.
Je ne sais pas
J'étais plutôt pour dire que c'était une bonne chose mais je suis moins sûre. Ce qui est sûr c'est que certains abusaient franchement en termes de cumul et en devenaient des "barons locaux"... Je ne sais pas
Voter comme aux Etats-Unis par conviction et non par obligation d'appareils. Les élus comme tout le monde n'ont pas des opinions monolithiques (je trouve cela plutôt sain d'ailleurs et ont le droit de changer d'avis et de se tromper). Assez déçue de la rigidité de LREM sur ce point.
Oui
Les conseillers municipaux : certains n'honorent pas leur mandat et peuvent même jusqu'à empêcher le bon fonctionnement des communes (pas de quorum lors des conseils municipaux). Impliquer davantage tous les conseillers, les aider à concilier une activité professionnelle et leur mandat pour éviter que les élus soient tous des retraités.
Permettre de voter en ligne faciliterait les choses. Aussi, pour avoir testé, quand on change de ville, il est extrêmement compliqué de trouver une personne de confiance pour faire procuration. Le fait qu'on puisse faire procuration directement auprès des partis politiques n'est pas assez connu.
Oui
Je ne sais pas
C'est un travail très compliqué. Avoir une stratégie de communication et de pédagogie pourrait aider mais c'est un travail constant et de longue haleine. Peut-être que le Grand Débat va impulser un changement sur ce point...
Oui
En lien avec la réforme de l'assemblée nationale. Il me semble qu'il y a des réflexions dans ce sens. Par un travail entre des parlementaires et des groupes d'habitants, ils pourraient faire remonter une problématique particulière. Peut-être à travers une plateforme dédiée (je sais qu'il y en a une mais quasi personne n'est au courant de son existence et du fait qu'on peut contacter et poser directement des questions aux députés)...
Véritablement évaluer les politiques publiques seraient un premier pas, vers lequel on va mais qui est encore balbutiant. Une telle consultation ne peut exister sans une éducation sur le fonctionnement de l'Etat et de ses finances
Le CESE est encore trop méconnu et a une voix qui porte trop peu de manière directe (dans les média et dans le débat public) même s'il pèse quand même dans le débat parlementaire.
Oui
La réflexion autour d'une plus grande implication des citoyens à toutes les étapes du processus parlementaire mené à l'Assemblée nationale est intéressant
Il y a un énorme travail pour dépassionner ce sujet. Redonner du sens aux mots œcuménisme, concorde et tolérance. Peut-être rappeler qu'il y a plusieurs courants de pensée pour la laïcité et redonner corps à une laïcité humaniste. Rappeler que la tolérance, c'est aussi par les religions qu'on l'apprend. Eviter de faire de la "discrimination positive" entre les religions. Personnellement, je ne considère pas l'antisémitisme comme plus grave que l'islamophobie ou le racisme. Ces pratiques sont toutes également préoccupantes.
Se retrouver sur le partage de la Culture. Vibrer au son d'un groupe de musique ou d'une équipe de sport.
Je ne sais pas. Peut-être en montrant que l'engagement peut se faire par plein de petites actions et ne nécessite pas forcément des sacrifices. En donnant la parole (comme pendant ce Grand Débat) à des personnes qu'on n'entend jamais et aux (très) nombreux bénévoles qui travaillent dans l'ombre.
Pour moi, une des priorité est d'éviter l'indifférence face à des comportements intolérables quand on est en public : harcèlement, violences, racisme. Aussi, oser sortir des cases : oser sortir et prendre les transports le soir même s'il y a peu de femmes. Au plus on se censure, au pire c'est.
Encourager le "Care", je ne sais pas comment le dire en Français. Avoir de l'empathie et de l'écoute pour les personnes qui nous entourent.
La plateforme "Compte personnel d'activité" sur laquelle on peut mettre en valeur aussi son action bénévole par des possibilités de formation est quelque chose à promouvoir. Aussi, je ne suis pas pour le bénévolat 100% gratuit il faudrait que l'engagement soit reconnu ou qu'il y ait une contrepartie comme quand on fait un don monétaire à une association.
L'indifférente face aux incivilités quelles qu'elles soient. La "maltraitance administrative" : quand on est dans des situations de précarité, de fragilité et/ou de dépression/maladie, l'attitude des services administratifs peut s'apparenter à de la maltraitance, avec une impression presque physique que l'administration au lieu d'aider nous fait tomber de la falaise ou nous remet la tête sous l'eau...
La responsabilité est individuelle et éducative. Je ne crois pas à une réponse punitive et pénale. Pour l'administration : une considération, une prise en charge globale des personnes et si possible une connaissance de la situation des personnes car il est très usant et fatiguant quand on est dans une situation difficile de devoir tout réexpliquer à chaque fois la situation (même chose quand on change de ville et qu'il faut tout réexpliquer au médecin traitant, psychologue, administration, etc.)
Voir plus haut
Harcèlement de rue : personne qui vous suivent jusqu'à que vous ayez lâché votre numéro de téléphone ; intolérance face à des femmes voilées en leur disant de "rentrer chez elles". Sinon, l'école et l'éducation en France qui ne traite pas les particularités et les personnalités atypiques et au final n'est adaptée à personne. J'ai personnellement souffert à l'école du peu d'ambition des savoirs, tout avançait au rythme des plus lents et même dans l'enseignement supérieur j'ai toujours été déçue de ce que j'ai appris (j'ai été récemment diagnostiquée Haut potentiel intellectuel). La différence, on vous la fait sentir même si physiquement cela ne se voit pas (quoi que on se moquait de moi parce que j'étais "tellement blanche" !).
Ne pas laisser faire et ne pas se taire quand on en est témoin
Non
Je ne comprends pas la question
Les échelles européenne et internationale me semblent incontournables. On entend peu la question de la responsabilisation des gouvernement des pays qui laissent partir une grande partie de leur population, qui n'arrivent pas à leur proposer un avenir. Je n'ignore pas les besoins d'aide au développement mais souvent les plus pauvres migrent dans les pays voisins et ne vont pas traverser un continent entier et une mer pour changer de pays. Je suis assez d'accord avec la politique menée actuellement. La solidarité européenne et une gestion européenne/internationale au plus près du terrain et le plus tôt après des épisodes pouvant potentiellement entraîner des migrations me semblent incontournables.
Concernant des quotas de migrants économiques, je suis assez partagée. Nous n'avons pas foncièrement des besoins, ... Là encore, une réponse européenne fixant notamment un revenu minimum pour éviter un dumping social pour les pays qui en ont besoin notamment pour des raisons démographiques et pour certains secteurs économiques. Pas sûre qu'on en ait besoin en France...
Anticiper avec un travail avec l'ONU et le HCR. Je pense que les migrations régionales qui représentent la majorité des flux le resteront avec la difficulté que cela peut entraîner une fragilisation également des pays voisins, voire de la région. La coopération entre les Etats et entre les organisation régionales me semble impérative.
L'apprentissage de la langue est la meilleure manière à mon avis (et me semble être un minimum pour un bonne intégration). Les démarches administratives sont déjà compliquées quand on parle Français, alors si on le parle pas ! Aussi, pour la vie quotidienne, cela est plus confortable. Un exemple tout bête : en ZEP, om j'ai enseigné, parfois ce sont les grands frères ou sœurs qui viennent aux réunions parents-profs car les parents ne parlent pas Français
None
Tout cela
Engager une véritable démarche transversale. Réflexion et feuille de route et d'action pour tous les ministères et pour accélérer les choses, feuille de route et d'action pour toutes les filières et branches économiques (prospective et actions)
Oui
Culpabilité et sentiment d'impuissance à chaque fois qu'on fait les courses, qu'on prend la voiture, qu'on jette les poubelles
Oui
Moins prendre la voiture. Intégrer les temps de transport dans le recherche de logement et d'emploi. Acheter des produits de saison et bio. Je galère pour réduire mes déchets.
Augmenter l'offre en voitures propres plus abordables et citadines (aujourd'hui à part la Yaris il n'y a pas de choix). Diffuser l'offre sur tout le territoire. Pour garder l'exemple des voitures, si vous n'habitez pas près d'une grande ville (voire près de Paris) c'est beaucoup plus compliqué en termes d'offre (c'est la même chose en ce qui concerne les artisans formés aux nouvelles énergies de chauffage ou d'électricité, il faut être en ville et dans les plus grandes). Réduire drastiquement les emballages et la consommation de plastiques. Apprendre à réparer davantage.
Il y a pas de solutions qui sont d'ordre organisationnelle (covoiturage, PDE, consommation locale) mais on peut rarement les faire tout seul, il faut intégrer une organisation ou un groupe (AMAP, entreprises, applications d'économie collaborative...)
Oui
Je ne suis que locataire quel levier d'action puis-je avoir ? J'ai vécu dans une passoire thermique on n'a aucun moyen d'obliger les propriétaires à entamer des travaux.
Oui
Avoir des vélos électriques plus abordables (ou les avoir en location avec des tarifs dégressifs en fonction de l'usage), avoir des lieux sécurisés pour stationner les vélos car mon précédent vélo a été volé...
Les transports en commun|Le covoiturage|Le vélo|Je plaide énormément pour les Plan de Déplacements (Entreprise, Administration, Etablissements Scolaires)
Les collectivités locales, les entreprises doivent se préoccuper de la manière dont leurs employés viennent ainsi que les lieux qui accueillent du publics (ex. les hôpitaux ou cliniques dont les accès sont parfois catastrophiques et non réfléchis). Les lieux touristiques savent très bien le faire.
Montrer l'exemple et être moteur. Ne pas céder aux groupes privés. Essayer d'aller vers une réglementation internationale en termes de taxation des externalités négatives des activités humaines.
Je suis effarée du retard que nous avons tous pris sur ces questions. J'ai 33 ans et cela fait 30 ans que j'en entends parler. Du coup, difficile de comprendre quand les agriculteurs réclament plus de temps pour réduire les produits phytosanitaires, les constructeurs automobiles pour créer des moteurs plus économes et moins émetteurs, les industriels du plastiques qui se sentent menacés par la diminution de la consommation de plastique cela fait des décennies que tout le monde est au courant et que des transitions et des adaptations auraient du être mises en place. J'en veux pas mal aux décideurs politiques qui par lâcheté n'ont pas portés ces sujets parce qu'ils n'étaient pas "à la mode" ou parce qu'ils n'avaient pas un impact électoral suffisant. Marre du renoncement lié aux attitudes carriéristes et électoralistes.
Votre message a bien été envoyé.