Date de publication : 2019-03-01
Code postal : 13100

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Selon les enjeux locaux, ce peut être la pollution de l'air (villes), pollution des eaux (nappes ou eaux de surface), déchets (industriels, artisanaux ou ménages), phénomènes d'érosion (littoral ou moyenne montagne), gestion des ressources en eau potable, problèmes de crues et inondations, biodiversité (naturelle et cultivée)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Réponses adaptées aux problèmes locaux ainsi qu'aux moyens disponibles (tant solutions alternatives que ressources financières de la collectivité ou des particuliers). Surtout éviter les effets de mode qui mettent en avant des solutions miracles dont on se rend compte 5 ans après qu'elles avaient d'autres défauts, conduisant à une instabilité permanente et à un gaspillage des moyens!

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

déplacements: achat de vélos électriques pour déplacements courts, achat d'une voiture hybride (abandonnée depuis) passage à l'essence (est-ce une bonne solution?) adoption d'un mode de conduite plus doux grâce à l'automatisme, tri sélectif régulier, compostage, mode d'alimentation privilégiant les produits locaux (et label rouge plutôt que bio!), pompe à chaleur air-eau pour l'eau chaude, régulation température intérieure à 20° en hiver...

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

D'une part mise à disposition par l'Etat d'informations fiables sur les diverses solutions disponibles avec avantages-inconvénients objectifs et non soumis à des lobbies qui en vivent (aussi bien industriels qu'écologistes); d'autre part dispositifs d'aides lorsque les solutions préconisées entrainent des surcouts (investissement initial puis fonctionnement au moins transitoire). Pour cela le citoyen doit avoir la garantie que des solutions réalistes existent bien et constituent une alternative viable voire intéressante à leur pratique ancienne. Bien sûr la fiscalité incitative peut aider à infléchir les comportements, mais autant au niveau industriel (process de fabrication et choix technologiques) que des consommateurs

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

dans l'habitat collectif, compteurs et facturation individuels pour tous les fluides (électricité, eau chaude et froide, chauffage) de façon à responsabiliser chaque ménage au lieu de payer proportionnellement aux m2 conduite automobile: sur autoroute, mettre en place le contrôle de vitesse systématique pour tous à partir des passages aux péages et interdiction stricte de doubler, généralisée, pour les poids lourds! (équiper les autoroutes, puis les grands axes de "rails poids lourds")

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

None

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Etant chauffé à l'électricité, je pense que, le nucléaire étant la source d'énergie principale enFrance, c'est quasiment le mode de chauffage le meilleur (ou le moins mauvais) pour l'émission de CO2 et donc le réchauffement climatique. Il faut prioriser les combats contradictoires (par ex le nucléaire posant des problèmes de déchets long terme mais étant excellent pour lutter contre le changement climatique)sinon on conduit des politiques de gribouille!

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Etant retraité mes déplacements quotidiens sont erratiques et, habitant à 5km du centre ville, j'ai besoin de la voiture pour beaucoup d'usages: transports collectifs peu fiables pour la gare ou l'aéroport, transport de bagages pondéreux ou encombrants... dés que je peux j'utilise vélo é"électrique ou navettes bus. Une meilleure organisation et fiabilité des bus serait un facteur positif. Pour maintenir un bureau de Poste dans un autre village situé à 15km de mon lieu d'habitation alors que je suis à 4 km d'un bureau de Poste urbain, je suis rattaché au premier et dois donc faire 30km pour récupérer les colis postaux! Ce rattachement devrait obéir à des critères géographiques (distance de rattachement) et non administratifs (ressort de la commune)...

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

C'est la commune (ou communauté) pour les transports en commun; pour le reste, pourquoi ne pas imaginer un site internet local organisant le partage des déplacements?

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Il est essentiel d'uniformiser au niveau européen les stratégies globales, tout en permettant une souplesse d'adaptation aux situations nationales ou locales. Cela permettrait en premier lieu de valider les hypothèses scientifiques sur les calculs d'analyse de cycle de vie. Ensuite cela permettrait d'élaborer des solutions techniques vertueuses avec une coopération des centres techniques et des industriels en favorisant des filières européennes et des économies d'échelle au lieu de défendre à tout prix des concurrences négatives. Pour cela il faut d'abord être capable d'admettre que la France n'a pas forcément la meilleure solution pour tout et accepter des visions différentes!!!

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Arrêter le jargon technocratique et employer des termes compréhensibles par tous. Arrêter l'instabilité chronique des politiques en la matière et pour cela pratiquer des diagnostics et des recherches théoriques et appliquées plus objectives et fondées des analyses sérieuses et partagées.