Avant de parler de baisse des impôts, il faut rendre l'impôt acceptable par les Français. Pour cela il est plus que jamais nécessaire de la part des élus d'avoir un comportement exemplaire. Cela se traduit par plus de transparence dans les dépenses liées à leur mandat et sur leur relation avec les différents lobbys. Les lobbys sont utiles pour les élus dans la mesure où ils peuvent apporter une contribution efficace à la rédaction d'une proposition de loi. Mais cela ne doit pas se traduire par une acceptation systématique de leurs propositions (leur intérêt particulier primera toujours sur l'intérêt général), et surtout, il est nécessaire pour les élus de refuser tout cadeau de la part des lobbys pour préserver leur indépendance.
Aujourd'hui moins d'un Français sur deux paye l'impôt sur le revenu. Cette assiette doit être plus large pour que chacun se sente citoyen à part entière, quitte à compenser par des aides pour les plus pauvres. Lutter contre le dumping fiscal dans l'UE. Il ne se justifie nullement et contribue à la défiance des Français vis à vis de l'Europe. Meilleure lisibilité de l'utilisation de nos impôts.
Je ne peux pas répondre à cette question dans la mesure où l'offre sociale en France est bien meilleure qu'ailleurs. Ne pas oublier qu'avec 9% de chômeurs, le taux de pauvreté en France est inférieur à celui de l'Allemagne ou la Grande- Bretagne, dont on vante pourtant le plein emploi. Avant de baisser les impôts, parlons d'économie. Si les dépenses dites régaliennes sont plutôt en phase avec la moyenne européenne, il faut regarde du côté des dépenses liées aux collectivités territoriales. Quelques pistes: - 36000 communes, soit 3 fois plus que dans les autres pays à population équivalents. - Il y a eu création de communautés de communes , sensées reprendre des missions dévolues aux mairies , alors que le personnel des mairies n'a pas baissé. - La réforme des régions est un fiasco, car aucune utilité. De plus les économies n'y sont pas. On ne pourra parler de baisses d'impôts qu'ensuite, sinon le déficit de l'Etat se creusera.
Reculer l'âge de la retraite|Le recul de l'âge de la retraite est nécessaire dans la mesure où la population vieillit, le nombre d'actifs recule, et les jeunes rentrent plus tardivement sur le marché du travail. En revanche, pourquoi ne pas sonner la possibilité à chacun de partir (ou pas) lorsqu'il le souhaite. Autre problème Les actifs seniors coûtent plus cher, ce qui n'incite pas les entreprises à les garder. Ils sont donc pénalisés pour la retraite. Pourquoi ne pas étudier une compensation progressive, versée par l'Etat afin d'inciter les entreprises à garder leurs seniors?
Ce n'est pas la priorité, car cela se traduira par un appauvrissement des catégories concernées. Et le problème n'est pas là.
Priorité des priorités: le logement. Aujourd'hui les gens ne meurent plus de faim. Mais le plus grand scandale est que des gens qui travaillent n'aient même pas droit à un logement décent pour cause de salaire insuffisant. Les villes se vident des plus pauvres au nom de la liberté du marché immobilier, qui favorise les plus riches dans les villes attractives, y compris avec des logements inoccupés.. Dont acte. Mais dans ce cas il est de la responsabilité de l'Etat de développer les logements sociaux pour compenser.
Il ne s'agit de payer plus, mais de mieux utiliser nos impôts.
Lutter contre les délocalisations fiscales, ou au moins veiller à ce que les impôts soient payés sur le territoire pour la part de l'activité développée en France.
Je suis pour une démocratie représentative. Seuls les élus sont à même de se faire le relais entre les préoccupations des citoyens et l'intérêt général. Par ailleurs les sujets traités sont souvent complexes . Il faut donc des élus professionnels, qui travaillent leurs dossiers. A contrario la démocratie dite directe ne fonctionnerait pas dans notre pays car apparaîtrait rapidement l'émergence des intérêts catégoriels et serait source de conflit. Mais pour que les élus puissent retrouver la confiance de leurs électeurs (je pense notamment aux députés), ils doivent être honnêtes, transparents dans leurs décisions, proches de leurs électeurs, pédagogues, et faire preuve d'un certain libre-arbitre. Non aux frondeurs, qui sabotent la majorité qu'ils représentent , ou alors qu'ils quittent leur formation ou démissionnent. Mais non également aux godillots. Les Français attendent aujourd'hui plus de débat démocratiques.
Oui
Oui aux organisations syndicales et professionnelles, capables de canaliser les mécontentements et de faire remonter les attentes de leurs membres, dans le cadre d'un rapport de force nécessaire mais respectueux de chacun. A condition cependant que les syndicats ne se lancent pas dans des combats d'arrière garde, ou exclusivement catégoriels. La CFDT illustre ce que , selon moi, doit être le syndicat d'aujourd'hui. Oui aux associations, à titrer d'experts, en distinguant bien, là encore , l'intérêt général des intérêts catégoriels. Dans tous les cas, la décision finale doit appartenir aux élus.
Ce lien n'est pas forcément perdu avec les élus locaux. Pour les autres élus, outre ce que j'ai indiqué plus haut (exemplarité, proximité, pédagogie), il y a certainement une strate territoriale de trop avec des rôles mal définis pour chacune (communes, communauté de communes, département , région...); une réelle simplification sera un jour nécessaire. Pour cela, elle devra faire l'objet d'un référendum, seul moyen à mes yeux de la faire passer. Pour moi le département urbain n'a plus lieu d'être. Ses missions pourraient être réparties sur les régions ou communautés de communes par exemple.
Une mauvaise chose
Je pensais au début que c'était une bonne chose, les élus nationaux ne devant s'intéresser qu'aux sujets d'importance nationale. Je pense aujourd'hui que cela contribue à l'éloignement des élus de leurs électeurs. Ce la crée aussi des tensions entre élus nationaux et élus locaux., avec une difficulté pour les élus nationaux d'être pleinement reconnus, surtout lorsque c'est leur premier mandat. Mais un cumul limité à 2 mandats simultanés (exemple député et maire). Pas plus.
Garder la constitution de la cinquième, garantie de stabilité pour diriger le pays. Je ne crois pas aux gouvernements de coalition. L'histoire et ce qui se passe aujourd'hui dans d'autres pays (Italie, Allemagne, Espagne), nous montrent que le pays n'avance plus, les différentes forces en présence s'annihilant. Mais on ne peut pas faire l'impasse d'une dose de proportionnelle (autour de 15%). Trop de sensibilités différentes ne sont pas représentées au parlement. C'est aussi la raison pour laquelle le législatif doit s'affranchir de l’exécutif, plus qu'aujourd'hui en tout cas. C'est bien le parlement qui contrôle le gouvernement, et non l'inverse. Cela passera obligatoirement par plus de discussions préparatoires en amont avant le dépôt d'une proposition de loi par l'exécutif, s'il veut que celle-ci soit adoptée. La démocratie s'en trouvera renforcée.
Oui
Comme dit plus haut, je pense que le département ne correspond plus à une vie politique moderne. A l'exception notable des départements ruraux. Dit autrement, les départements essentiellement urbains pourraient se regrouper autour de métropoles ou de communautés d'agglomérations. Et les départements ruraux pourraient être maintenus, éventuellement avec des missions redéfinies Le département reste la structure la mieux adaptée pour dynamiser les zones rurales (en association avec les sénateurs).
Le vote obligatoire, souhaité par certains, ne fonctionne pas. L'exemple de la Belgique le montre. On ne pourra inciter les gens à aller voter qu'en leur proposant un projet qui fait envie. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. On joue plutôt sue la peur pour faire voter. Il va y avoir les élections européennes. Or, alors que je suis un européen convaincu, je ne vois à ce jour aucun projet exaltant, de quelque bord que ce soit, qui fasse envie. Nos politiques sont des comptables sans aucune vision constructive. C'est dommage. Lorsque j'ai vu les disputes , au niveau de l'Europe , pour savoir comment accueillir 47 migrants (!), alors que d'autres pays proches du Venezuela, doivent en accueillir des millions, alors qu'ils n'ont pas nos ressources, j'avais honte pour nos élus.
Oui
Oui pour le décompte. Une dose de proportionnelle pourrait faire reculer le vote blanc. Non pour l'intégrer dans les résultats effectifs. Le vote blanc traduit une insatisfaction mais ne permet pas de gouverner.
Par référendum, sous certaines conditions: Les sujets ne doivent pas aller à l'encontre des droits de l'homme ni des libertés des citoyens. Le principe du référendum doit être préalablement approuvé par les 2/3 des élus nationaux (députés et sénateurs). La démocratie participative ne doit pas s'opposer à la démocratie représentative..
Oui
Oui si les initiateurs du référendum arrivent à agréger 2/3 des représentants du Parlement.
Je ne crois pas que nous , citoyens, soyons les mieux placés pour décider des choix d’investissement. Ce qui n'exclue pas la transparence te l'explication sur les choix effectués. En revanche, lorsque des projets engagent plusieurs milliards (exemple le tunnel Lyon-Turin) avec des impacts sur l'environnement, une consultation nationale me semble indispensable.
Le rôle des sénateurs joue un bon contre-point à celui des députés. Cela me convient et je en vois pas nécessité d'y remédier. Je suis plus réservé quant à l'utilité du CESE, dont les missions ne sont pas très claires.
Oui
Se poser la question suivante: Quelles conséquences aurait la suppression du CESE ?
Telle quelle la loi sur la laïcité me convient.
Par l'éducation. De plus l'exemple doit venir de nos élus qui n'affichent pas toujours de bienveillance vis à vis de leurs collègues.
Valoriser les actions associatives, par une meilleure reconnaissance (à voir comment) envers les bénévoles.
Respect et tolérance. Pour cela il faut aussi lutter contre l'exclusion de certains de nos compatriotes, par le chômage, par le logement. Pourquoi quelqu'un qui se sentirait rejeté par ses concitoyens serait-il tolérant et respectueux ?
Là encore par l'éducation, surtout familiale, et aussi par l'exemple que doivent donner nos élus. Un leader politique haineux, menteur, aura une influence néfaste sur ses électeurs, au contraire d'un élu tolérant, intellectuellement honnête.
Donner envie grâce à des hommes et femmes exemplaires. Je sais, c'est un poncif, mais je crois beaucoup à l'exemplarité.
Les incivilités existent surtout dans les quartiers réputés difficiles. Là, nos élus ont les clés pour y travailler (éducateurs, présence de services publics...). Je ne suis pas sûr qu'il y ait tant d'incivilités que cela dans l'ensemble du territoire. De toute manière, en cas d'infraction constatée, la loi doit être appliquée. Elle a elle aussi valeur de dissuasion.
Voir ci-dessus.
Se comporter lui-même comme un citoyen respectueux des lois et de son environnement.
Je n'ai pas d'exemple en tête.
Commencer pour nos élus par cesser de rechercher des boucs émissaires à tout prix (chômeurs, immigrés...). La faute , c'est toujours chez l'autre. Pour le reste c'est de la responsabilité de chaque individu. En cas d'abus, l'appareil législatif existe. Et je fais confiance au parlement pour l'adapter dès que nécessaire.
Oui
Non pour sanctionner, mais pour remettre aux exclus le pied à l'étrier. De ce point de vue, la suppression des emplois aidés, même si c'était imparfait, a été une erreur. Qu'en est-il aujourd'hui de ceux qui n'en bénéficient plus? Ont-ils un emploi ? Dans ce cas c'est un succès. Sont-ils encore plus isolés (ce que je crois). Alors pourquoi les avoir supprimés? Ce n'est pas avec une logique exclusivement comptable que l'on gouverne un pays. Sinon, la situation se serait améliorée depuis 40 ans. Il faut donner de l'espoir aux gens, mais pas d'eaffabulations.
L'immigration se poursuivra et on a tout intérêt à se préparer . Je suis pour une immigration maîtrisée, avec comme premier critère des raisons humanitaires. L'immigration économique me gêne car elle contribue à affaiblir les pays d'origine en leur "volant" leur main d'oeuvre qualifiée. Ce n'est pas ainsi que ces pays se redresseront. Mieux vaut chercher à développer des partenariats avec eux.
Et on fait comment en cas de dépassement? On les rejette? Pas d'objectifs pour les demandeurs d'asile pour raison humanitaire. Pour les demandeurs d'asile économique, pourquoi pas, mais en recherchant toujours un accord avec le pays d'origine.
Désolé, messieurs les élus. C'est à vous de trouver des solutions. Vous avez aussi été élus pour cela et vous êtes plus compétents que moi, simple citoyen. Mais surtout, ne vous ridiculisez pas comme vous l'avez fait pour gérer les 47 migrants qu'aucun pays européen ne voulait prendre (quand on voit ce que subissent les pays voisins du Venezuela, nous devrions avoir honte). Ce n'est pas comme cela que vous donnerez envie d'Europe.
Prise en charge des réfugiés humanitaires et dans la foulée formation à notre langue et notre culture et métier correspondant à nos besoins. La nationalité ne pourra être accordée que s'ils ont fait preuve avec de leur volonté d'intégration , notamment en obtenant un travail. Toute infraction grave devra faire l'objet d'une reconduite à son pays d'origine, y compris en terme d'infraction aux règles de laïcité. Pour l'ensemble de nos concitoyens (Français et immigrés), la meilleure intégration, et selon moi la seule réelle, se fait par le travail. Mais un travail digne, avec un salaire qui permette de disposer d'un logement décent.
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