Date de publication : 2019-01-31
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

- Parution trimestrielle du montant de l'ensemble des fonds investis, en précisant avec exactitude le ou les impôts dont sont issus ces fonds ainsi que les domaines en bénéficiant. - Communiquer en amont du devenir des impôts de manière efficiente (communiqués, informations dans chaque mairie...) et non pas uniquement accessible sur les supports du gouvernement ou du parti en place, trop restrictifs.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

- créer plus de tranches d'imposition afin que les bas salaires ou les salaires moyens ne soient pas taxés excessivement, telle que la tranche 3 pour une personne seule (de 27000 à 73000 euros annuels) beaucoup trop vaste pour un taux d'imposition unique. - taxer plus sévèrement les produits non écologiques et abaisser la taxe au plus bas pour les produits de première nécessité - rendre le logement plus accessible (location, achat), première dépense de chaque foyer à ce jour.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

- moduler l'impôt sur le revenu - La TVA sur les produits de première nécessité

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Toutes, le système d'attribution est complètement à revoir, du fait de trop d'abus pour certains et d'une meconnaissance des droits pour d'autres qui pourraient en bénéficier.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

- La prise en charge de médicaments pour les traitements longue durée, notamment pour les maladies conséquentes, lourdes (Alzheimer, Parkinson, cancer...), beaucoup de médicaments ne sont plus ou peu pris en charge - l'accès au logement, d'autant que de nombreux locaux administratifs sont vides de tout occupant, alors que des milliers de personnes sont sans abris.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

- Pour une véritable politique écologique nationale, vitale!

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les élus locaux (municipalités), les associations et les organisations non gouvernementales Ils sont accessibles directement, il nous est possible d'avoir des interlocuteurs directs auprès desquels la discussion et l'échange de points de vue est possible.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les Associations de défense des droits (enfants, femmes, lgbt, minorités, animaux, environnement) Qu'ils puissent participer activement aux débats et à la rédaction d'articles de lois. Qu'il soit procédé à une consultation, par leur biais, des français directement concernés par les sujets débattus.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Permettre aux français de s'exprimer plus régulièrement sur tout sujet d'envergure importante. Les élections municipales, législatives, européennes et présidentielles ne permettent en rien de communiquer sur notre point de vue sur le devenir de notre nation mais uniquement d'établir l'individu qui s'en éloigne le moins, ce qui est totalement différent. Surtout que les sensibilités peuvent être très variables en fonction du sujet abordé.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Malgré cette disposition, l'hémicycle est bien trop souvent vide, ce qui est en soit honteux pour la démocratie. Un député se doit d'être présent pour débattre et voter les lois. Une équipe à sa disposition doit se faire le lien avec les citoyens ayant permis son élection, ainsi il pourrait enfin prendre en compte les besoins de ses administrés et les porter à l'Assemblée Nationale.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Inclure une dose de proportionnelle, c'est une évidence. Mais seulement partielle, sinon le pays ne pourrait plus avancer, car l'opposition bloquerqit toute proposition du gouvernement élu.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Départementaux et Régionaux, peut être à tort, ces derniers ne communiquent pas sur leurs activités, laissant à supposer qu'ils occupent des fonctions supperflues. Je réitère qu'il faudrait reduire le nombre des députés et sénateurs, tout comme les membres du Conseil Constitutionnel.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Il y a malheureusement trop d'abstention. Les francais n'ont plus l'impression d'être écoutés, la mise en place d'un système de consultation sur les sujets d'importance nationale, hors droits de l'homme et égalité (mariage pour tous, avortement...) permettrait de renouer une confiance perdue et ainsi d'inciter les gens à voter, avec l'assurance d'être entendu.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

À partir d'un certain taux, l'élection ne pourrait être valide. S'en suivrait alors une consultation nationale permettant aux candidats déboutés la prise en compte des problèmes bloquants, avant une nouvelle élection.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

S'inspirer de ce qui se fait en Suisse ou au Royaume Uni.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Abaisser le nombre de voix nécessaires à l'étude du sujet abordé, 1/10ème du corps electoral, c'est trop, surtout quand on voit qu'on approche des 40% d'abstention aux élections majeures de notre pays. Ne pas tenir compte du nombre de député nécessaires. Un seul député peut se faire la voix des citoyens, il a été élu pour cela. Pouvoir déclencher ce référendum plus souvent. Aucune consultation depuis 2015...

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Voir supra.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Je l'ignore

18. Faut-il les transformer ?

Non

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Inclure l'Islam de France aux obligations auquelles sont soumises l'Eglise et le Judaïsme.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

None

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

None

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

La protection de l'environnement, qui est une urgence absolue.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Mettre en avant les gens participant à des associations caritatives ou donnant leur sang, leur permettre de déduire des impôts un montant en fonction du temps investi pour autrui. Les élus devraient accorder de leur temps pour y participer également, ce sont les représentants de l'Etat, ils ne peuvent demander aux citoyens d'agir sans mettre en pratique leurs directives.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les déchets jetés au sol, le tapage. Je n'ai malheureusement pas de solution à apporter. Je pense que c'est un problème d'éducation, qui ne peut être imputable à l'Etat.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Peut être passer par les écoles pour une sensibilisation sur ces sujets, bien que je pense que ce doit être déjà le cas. Verbaliser systématiquement tout débordement.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

LGBT, différenciation homme-femme, discrimination à l'embauche pour les francais d'origine étrangère ou vivant dans des villes ou quartiers défavorisés.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

La communication. La sanction permanente de la liberalisation des propos haineux sur les réseaux sociaux. Éviter toute banalisation. Inscrire dans la Constitution les éléments les plus importants.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Les personnes allocataires devraient se libérer du temps afin de participer à du travail d'intérêt général ou à des associations caritatives désignées, si les allocataires en ont bien entendu la possibilité (chômeur, mère au foyer, temps partiel...)

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

C'est une politique dont l'issue semble être vaine. Nous ne pouvons rejeter ces migrants qui fuient un pays en guerre, ou la famine, la maladie. Mais la prise en compte de leurs dossiers est trop longue, trop adminsitrative, n'apportant aucune solution viable.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Non, chaque situation est differente. Refuser des migrants au titre d'un nombre déjà atteint serait loin de nos valeurs. De même, accepter certains dossiers juste du fait que nous n'avons pas atteint le nombre requis serait ridicule et préjudiciable aux migrants réellement dans le besoin.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Réduire les délais d'étude des dossiers, libérer des locaux d'habitations vides pour les migrants et sdf, locaux appartenant notamment à l'Etat.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Passer par les associations, les stages, les formations diplomantes.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Malheureusement, tout est alarmant et à revoir. Les dérèglements climatiques sont liés à nos transports polluants, notre économie destructrice et notre agriculture nocive pour la faune et la flore

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Investir massivement dans les énergies renouvelables en remplacement progressif des énergies fossiles. Accompagner les agriculteurs vers une culture respectueuse de l'environnement. Accompagner financièrement l'ensemble des français, et non pas seulement les plus défavorisés, pour un renouvellement complet du parc automobile. Imposer des taxes conséquentes aux importations de produits non écologiques et en réduire leur importation pour favoriser le marché français et européen Recréer des espaces verts naturels permettant une meilleure absorption des eaux de pluies, en lieu et place du béton. En bref, penser nature plutôt que profits

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Vivant en région parisienne, je m'inquiète de la pollution grandissante vis à vis de mon état de santé. L'appauvrissement de nos sols entraîne une baisse de qualité des produits agricoles. La disparition programmée de certaines espèces d'animaux (abeilles, poissons...) sont un risque majeur pour notre agriculture et notre alimentation.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

- Tri sélectif - Alimentation bio et locale - Consommation faible de viande et de poisson - Prise de transports en communs électriques

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Avant d'augmenter des taxes (carburant) ou de prendre des mesures (voies sur berges piétonnes à Paris), il faudrait développer des alternatives comme améliorer les transports en commun (nombre, capacité, qualité), accompagner financièrement tous les français, et non pas seulement les plus défavorisés, dans l'acquisition de véhicules écologiques, développer les points d'approvisionnement électrique, surtout dans des ensembles d'immeubles comme ils sont nombreux en région parisienne. Les français sont trop souvent mis au pied du mur, sans solution. A titre d'exemple, ne pouvant bénéficier d'aide pour l'achat d'un véhicule écologique, n'ayant pas les moyens financiers de changer mon véhicule gasoil, et vivant à l'intérieur de l'A86, si la région maintient sa décision, je ne pourrais plus prendre mon véhicule à compter de juillet, doublant mon temps de trajet domicile-travail (3h par jour!)

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Je pense que c'est à l'Etat d'engager les premiers frais financiers, et non pas aux citoyens, systématiquement sollicités.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Je ne suis pas suffisamment renseigné sur le sujet pour m'exprimer en toute objectivité.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

De nouveau, développer le réseau de transports. En Ile de France, aller d'un département de petite couronne à un autre est une véritable mission, le temps étant proche du double voir plus que le temps en voiture.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'Etat et la région

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Avant de les proposer au niveau européen, il faudrait déjà assumer ses choix sur le plan national et les mettre en oeuvre. Charité bien ordonnée commence par soi même. Il est aussi nécessaire de ne pas rester auto-centré et de voir les réussites des pays européens (pays scandinaves notamment)

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

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