Date de publication : 2019-01-24
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Il faudrait déjà que tout le monde ait conscience que payer un impôt sert à quelque chose. Il est particulièrement difficile de le croire lorsqu'on a l'impression d'en payer plein et de voir des écoles, des hôpitaux et des maternités fermées.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Concernant la fiscalité sur les entreprises, il faudrait que les petits payent petits et que les gros paient gros. Les PME et TPE doivent payer beaucoup moins d'impôts et les grandes groupes doivent en payer beaucoup plus. Autrement dit, l'impôt sur les sociétés doit être progressif. Cela passe par la fin de l'évasion fiscale qui empêche l'Etat français de percevoir 100 milliards d'euros d'impôt. Lutter efficacement contre l'évasion fiscale passe par l'établissement de contrôle des capitaux pour mettre fin à la libéralisation des capitaux : avec ce système, les multinationales échappent à l'impöt d'une manière parfaitement légale. Mais cela est strictement interdit par l'article 61 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Donc on en peut pas à l'intérieur de l'UE faire quelque chose pour lutter contre l'évasion fiscale et la présence de paradis fiscaux parmi les Etats-membres ( le Luxembourg et l'Irlande) l'atteste. Pour la fiscalité sur les personnes physiques, il faut rendre l'impôt sur le revenu '(IRPP) beaucoup plus progressif. Aujourd'hui, lorsqu'on entre dans la première tranche de l'IRPP grâce par exemple à la hausse de ces revenus, le taux d'imposition est de 14%, ce qui est élevé. Rendre cet impôt plus progressif amènerait à plus de justice fiscale. Il faut remettre en place l'impôt de solidarité sur la fortune. Il est fallacieux d'affirmer que ce dernier représente une entrave à l'investissement puisqu'un résident étranger - donc non assujetti à l'ISF- peut investir en France. Ajoutons que l'ISF rapporte 4 milliards d'euros par an et que le gouvernement l'a supprimé et a voulu augmenter les taxes sur les carburants pour compenser la baisse et nous faire croire -par un processus de malhonnêteté intellectuelle assez lamentable- que cela servait à financer la transition écologique.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La contribution sociale généralisée (CSG) est un des impôts qu'il faut baisser notamment pour les retraités modestes. Il faut aussi supprimer la TVA pour les produits de premières nécessité ( si l'UE veut bien nous laisser faire cela....)

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Ce questionnaire est manifestement orienté idéologiquement. Pour financer les dépenses publiques et sociales, il faut aller chercher l'argent là où il se trouve et mettre fin à l'évasion fiscale en sortant de l'UE.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

None

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Il faut investir dans les hôpitaux, augmenter le personnel et arrêter de fermer les hôpitaux. Pour le chômage, il faut arrêter de rendre les chômeurs responsable de leur situation en montrant des secteurs qui cherchent des employés ( cela ne réduirait le chômage que de 10% si tous les emplois étaient pourvus) et donc ne pas toucher à la méthode d'indemnisation du chômage. Mais la commission européenne l'a demandé de le faire dans ses recommandations par pays. C'est contre le chômage qu'il faut lutter et pas contre les chômeurs. Pour les retraites, gardons notre système de répartition,gage de solidarité. Mais encore une fois, la commission européenne nous demande de mettre en place un système de retraite par point où les retraites seraient individualisées, ce qui fragiliserait la situation de travailleurs ayant connu le chômage. La réforme annoncée des retraites ne provient donc pas du génie et de l'intelligence jupitérienne de notre président mais de recommandations de commissaires européens. Augmentons les pensions de retraite.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Aucun car l'Etat se passe de plus de 100 milliards d'euros d'impôt à cause de l'évasion fiscale. Cela serait injuste de devoir payer plus d'impôt.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Ce questionnaire est orienté. Soit on baisse les dépenses publiques ou soit on augmente les impôts. Choisir entre la peste et le choléra. Et comme dirait Margaret Tatcher, "there is no alternative". Si on supprime la mauvaise dépense -suppression du CESE, des conseils régionaux et des intercommunalités par exemple-, on aura plus de recettes. Mais aujourd'hui, diminuer les dépenses c'est diminuer les dépenses sociales affaiblissant les plus démunis d'entre nous. Il faut impérativement changer de paradigme. Lutter contre le chômage permettrait de dégager des marges de manœuvre budgétaire puisque l'Etat paie des indemnités chômage. Et parlons de l'évasion fiscale et de l'argent que des grands groupes mettent dans les paradis fiscaux avec la bénédiction de l'UE qui favorise ce système. La sortie d'UE s'avère nécessaire.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Je fais confiance aux élus locaux particulièrement aux maires car ils sont proches de nous et s'investissent beaucoup pour leurs communes. Le problème est que leurs moyens d'action est de plus en plus limité du fait de la baisse des dotations de l'Etat.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Il faut donner un rôle plus important aux associations qui sont représentatives et non pas à des associations qui ont des fins idéologiques. Les associations locales doivent être promues notamment les associations sportives, culturelles et de quartier.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Beaucoup de choses. Commençons par l'Assemblée Nationale : les députés doivent élus à la proportionnelle intégrale avec une prime de 25% pour la liste arrivée en tête - comme cela se fait dans la plupart des pays européenns. Instaurons aussi la proportionnelle pour les élections départementales. Réserver une part à des citoyens tirés au sort tous les six mois afin que tous se sentent représentés. Supprimons les institutions inutiles et qui nuisent à la clarté de l'action politique ( les intercommunalités aux contours flous et les grandes régions immensément grandes). Le département doit retrouver une place centrale car c'est un échelon de proximité qu'il ne faut surtout pas supprimer et les compétences des régions doivent être transmises aux départements pour que l'action des départements soient plus efficaces et lisibles. Il est absurde que le conseil départemental s'occupe des collège et le conseil régional des lycées. Ensuite,il faudrait une plus grande publicité des décisions des assemblées élues : on ne sait pas toujours ce que décident les conseils régionaux et les intercommunalité. Nul n'est censé ignorer la loi. Tout le monde doit connaître les décisions qui impactent leurs quotidiens. Durcir les peines pour les élus condamnés pour des délits comme la corruption ou le favoritisme. Mettre en place le référendum d'initiative citoyenne est absolument indispensable. Les citoyens français se sentiront au cour du jeu politique - ce qui devrait déjà être le cas. Il faut le décliné sous quatre formes. Nous verrons cela ultérieurement dans la suite du questionnaire. L'histoire a montré que la démocratie apportait la paix car chacun sent que sa voix compte et qu'il a droit au chapitre de l'histoire de sa nation.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Le député peut maintenant exclusivement consacrer tout son temps à son mandat.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Instaurer la proportionnelle à l'élection de l'Assemblée Nationale et pour l'élection des conseils départementaux est nécessaire. Il faut bien sûr réserver une prime majoritaire pour la liste arrivée en tête et pour être représentés, les mouvements politiques doivent obtenir au minimum 5% des suffrages exprimés (comme pour les prochaines élections européennes).

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Il serait souhaitable de supprimer les intercommunalités et les régions. On réduirait considérablement le nombre d'élus ( il n'y aurait plus de conseillers régionaux et communautaires).

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

L'abstention caractérise bien la politique française. Mais c'est logique : les citoyens n'ont plus le sentiment qu'ils peuvent influencer les décisions étant donné que beaucoup d'entre elle sont décidées à huit clos dans les murs de la commission européenne qui siège à Bruxelles. 80% de la législation économique découlent des normes européennes et les Français se voient imposées des mesures qu'ils n'ont pas votées et que leurs représentants aux parlements français et européens ne peuvent - ou ne veulent empêcher. Il faut donc qu'on est des décideurs en France car le détenteur de la souveraineté est le peuple Français selon la Constitution et non l'oligarchie bruxelloise et leurs amis fidèles, les lobbys.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Il serait bon de dissocier "vote blanc" et "vote nul" par exemple.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Mettre en place le RIC. La démocratie participative et délibératives répondent de manière très insuffisantes au souhait exprimé par l'opinion publique de prendre une part plus active aux décisions. Le référendum - prévu par l'article trois de notre constitution- est un bel outil efficace ( et qui n'a pas été utilisé depuis plus de treize ans maintenant et le dernier a été annulé par le vote du traité de Lisbonne, ce qui rend l'Union européenne une institution anti-démocratique).

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Il faut mettre en place le RIC sous ses quatre formes : abrogatoires, (pour abroger une loi), législatif (pour proposer une loi), constitutionnel (pour modifier la Constitution) et révocatoires (pour évoquer des élus). Il faut un seuil minimum pour déclencher le RIC : on peut imaginer 500 000 citoyens inscrits sur les listes électorales et 1 million qu'il s'agit de modifier la constitution. Cela serait un nouveau contrat social qui ferait baisser de manière considérable l'abstention. Le RIC existe en Suisse depuis plus d'un siècle et a permis de grandes avancées sociales et le peuple se sent entendu. Je note d'ailleurs que la Suisse a su rester une démocratie durant tout le XX ème siècle et n'a jamais cédé aux tentatives totalitaires contrairement à ses pays voisins. Voilà ce que permet le RIC: permettre la démocratie, la protéger et la sauver. Le RIC est aussi couramment employé en Californie, dans certains Länder allemands pour ne citer que ces exemples. Il est aussi à noter que jamais un peuple n'a utilisé le RIC pour rétablir le droit de cuissage ( contrairement aux affirmations fausses et scandaleuses de la ministre chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes) ou pour rétablir la peine de mort (contrairement aux propos du délégué général du parti présidentiel). Et on pourrait faire une liste de toutes les déclarations où la malhonnêteté intellectuelle défie le cynisme pur. Mais il est fort probable que le RIC ne soit pas mis en place. Les Français découvrirait alors la vérité: La France n'est plus un pays libre mais sous tutelle de l'union européenne. Ils voudrait faire un référendum sur une loi mais on leur dirait que cela n'est pas possible parce qu'il s'agit d'une transposition d'une directive européenne - ou d'une décision du conseil- ou qu'il s'agit d'un règlement européen qui s'applique directement aux Etats-membres ( selon l'article 290 du Traité sur le Fonctionnement de l'Union européenne).La France est un Etat-membre d'une institution dont l'équivalent n'existe nulle part ailleurs dans le monde. On aurait un RIC extrêmement limité qui concerneraient sans doute les sujets sociétaux. Un bon référendum serait de poser la question de l'appartenance de la France à L'UE qui impose un droit doté d'une primauté absolue - au dessus de la Constitution- sur le droit national.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Encore une fois - le fait de se répéter montre que le questionnaire n'est pas parfait- le référendum - qu'il soit local ou national d'ailleurs- est indispensable.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Le CESE doit être supprimé. Il coûte cher et est inutile.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Déjà développé plus haut.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

La loi de 1905 ne doit surtout pas être modifié. Elle est l'issu d'un compromis républicain -"Ni capitulation ni persécution" selon les termes de Ferdinnand Buisson- qui a permet de protéger toutes les religions. On doit au contraire aller au bout de la séparation de l'église et de l'Etat : étendre la loi de 2004 - qui prohibe les signes religieux ostentatoires- dans les universités, les plages et dans l'ensemble des services publics, interdire l'Etat de subventionner des écoles privés religieuses, durcir les condamnations pour les élus qui subventionnent des lieux de cultes en violation de la loi de 1905, régler la question des menus à la cantine en proposant au choix un plat végétarien et un autre plat (viande, poisson, porc). Être très intraitable sur cette question permet de lutter très efficacement contre le fondamentalisme religieux. Comme la démocratie, la laïcité permet la paix.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Encore une fois, il faut être intraitable envers les individus bafouant les valeurs de la Républiques. Il convient de durcir les peines de prisons, de supprimer les peines de probation, planchers et mettre fin au laxisme en matière judiciaire. Bien sûr, il faut aussi dans le cadre de l'éducation nationale instruire les valeurs de la République et voir comment elle s'applique au quotidien.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Le valoriser tout simplement et il faudrait qu'on connaisse la multitude des formes que peut prendre l'engagement citoyen.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Il faut promouvoir les gestes de premiers secours, la solidarité envers toutes les personnes en ressentant le besoin. L'héroïsme, l'abnégation et le sens du sacrifice sont aussi des comportements qu'il faut promouvoir en donnant la légion d'honneur aux personnes qui le méritent réellement et pas aux amis de quelques-uns...

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Valoriser le bénévolat

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Il s'agit sans doute des insultes, du harcèlement sous toutes ses formes. Lutter contre les incivilités revient à doter notre arsenal juridique de vrais sanctions pour mettre fin au laxisme.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Répétition avec la question précédente

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La haine du peuple manifestée par la majorité actuelle. Sinon, on voit beaucoup de forme de racisme aujourd'hui (anti-noir, antisémitisme, islamophobie, homophobie, racisme anti-Blancs....)

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Ensuite, il faut stopper les politiques de "discrimination positive" qui entraînent forcément de la discrimination négative.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Pour les allocations familiales, il serait bon de les conditionner à la présence des parents aux réunion-parents-profs de leur enfant ou tout autre réunion capitale pour sa scolarité.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

L'immigration est devenue incontrôlable et cela est dû à l'espace Schengen qui figure dans les traités européens depuis le traité d'Amsterdam. La France est devenue une grande passoire, ce qui n'est ni bon pour les Français, ni bon pour les immigrés et cela fait le bonheur des passeurs et autres mafias. Les demandes d'asiles explosent : elles ont encore augmenté de 21% en 2018. C'est une situation intolérable auquelle il faut mettre fin si on ne veut pas que cela se mue en tensions. Il faut privilégier l'immigration de personne -hautement- qualifiée. Le critère de la qualification doit primer sur le critère de la nationalité. Il faut limiter l'immigration

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

La question est très orientées : "une fois nos obligations d'asiles remplies". L'asile est devenue une filière d'immigration : il faut traiter les demandes d'asile au plus près du pays d'origine (notamment lorsque ceux-ci sont reconnus comme sûrs par le ministère de l'Intérieur comme l'Albanie et les autre pays des Balkans dont sont issus beaucoup de demandeurs d'asile.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Stopper l'immigration clandestine et réserver l'asile à ceux qui me méritent vraiment. Il faut aussi supprimer le regroupement familial - ce qui est interdit par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme et par une directive européenne (encore l'Europe dis donc....). Donner des titres de séjours de longues durées (supérieurs à un an) pour les étrangers concernés.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

L'assimilation est la modalité d'intégration la plus efficace. Le mérité est sans doute un critère permettant l'obtention de la nationalité française.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il est incompréhensible de ne pas parler de l'Union européenne. Au fil de ce questionnaire, tout nous y conduisait. L'Union européenne est une centrale de norme : elle produit des normes qui sont dotées d'une primauté absolue et qui primes sur le droit national. Il n'y a plus de démocratie en France car les décideurs ne sont plus à Paris, ils sont à Bruxelles ( et surtout dans les couloirs.....). Ce sont des personnes non élus qui décident en fait et les personnes élues appliquent. Chaque année, la Commission européenne envoie des "recommandations par Etats" qui nous obligent à suivre une politique néolibérale destructrices d'emplois et qui privilégient les intérêts des grandes multinationales au premier rang desquelles les GAFAM. La démocratie ne se conçoit pas sans souveraineté nationale. Et on voit bien que la démocratie n'est pas concevable dans l'union européenne qui n'est pas une nation où il existe une pluralité de peuples, de cultures et de langues. Le dernier référendum remonte au 29 mai 2005. 55% des Français se prononçaient alors contre la Constitution européenne et en 2008 est voté le traité de Lisbonne qui reprend 90% de cette même constitution. Et on l'a adopté au motif que les autres Etats-membres l'avaient déjà votés. Et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. La France ne contrôle plus sa propre monnaie, son propre budget, ses propres frontières. Quand poseront-nous aux Français la question de l'appartenance de la France à L'Union européenne ?

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

L'organisation de l'Etat fonctionne bien dans la mesure où on a du personnel qui répondent aux besoins. Or, depuis une dizaine d'années, le gouvernement décide de supprimer des postes dans la fonction publique d'Etat et hospitalière alors que le personnel augmente dans la territoriale. Il faut cesser les suppressions de postes et revaloriser le point d'indice des fonctionnaires, mesure très difficile à prendre dans le cadre de l'austérité imposée par l'union européenne. Il faut supprimer les conseils régionaux et les instances administratives inutiles (intercommunalités notamment...)

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Aucun, tout a été dégradé. Le service public du rail a été ouvert à la concurrence en application des directives européennes, ce qui a entraîné la suppression de petite ligne ( comme la ligne Epinal-Saint-Dié). Les condititions de travail des infirmiers se sont aussi dégradés dans les hôpitaux. Le tout libéral a désorganisé les hôpitaux en imposant des logiques de rentabilité absurdes et inefficaces. Les services publics ne doivent pas être régie par une logique de concurrence ou de rentabilité. Cette conception néolibérale est aux antipodes de la conception française du service public. Elle est inspirée de l'Union Européenne et je note que le mot "service public" est totalement absent des traités européens. A la place règne la novlangue, cette langue dominante imaginée par George Orwell, et on a des termes comme "Service d'intérêt économique général" "Service d'intérêt général non-économique". L'UE est anti-service public et il faut en sortir si on veut investir dans les services publics de demain.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La SNCF ne doit pas être privatisé, elle doit avoir le monopole public national. Le ferroutage doit être développer comme en Suisse. Cela ferait en sorte que les camions n'encombrent plus la route et de faire baisser la pollution tout en donnant une perspective de croissance à la SNCF (et notamment au fret). Les services publics doivent cesser de répondre à la logique néolibéral de rentabilité à tout prix et les critères de rentabilités ne doivent pas être la cause de fermeture d'hôpitaux. Pour lutter contre la désertification médicale en zone rurale, il faut que l'Etat impose aux médecins de travailler dans une zone rurale à l'issu de leurs études pendant quelques années.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Non

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Il faut donner plus d'autonomie aux préfets qui connaissent mieux le terrain. Il faut qu'il décide eux-mêmes si une route secondaire doit avoir pour vitesse limite 90km/h ou 80 km/h.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il faut que les hauts-fonctionnaires et les juges administratifs ne proviennent plus seulement de l'ENA et mettre fin au formatage idéologique qui a lieu dans les grandes écoles françaises comme l'ENA.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Investir est une bonne manière de faire. Mais il faut rompre avec les politiques d'austérité européenne pour développer des services publics innovantes et accessibles à tous

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Pour commencer, il faudrait arrêter de conclure des traités de libre échange avec le monde entier. je pense notamment au CETA, aux accords de libre échange avec le Mexique, le Japon et le Mercosur. Mais la France ne possède pas la compétence en matière commerciale : il s'agit de l'Union européenne qui négocie des accords au nom de la France et qui représente la France à l'OMC. La fin de ces grands accords de libre échange permettrait de réduire les kilomètres alimentaires et d'inciter à acheter des produits issus d'une agriculture local. Il faudrait aussi interdire les pesticides tout en donnant le temps aux agriculteurs de s'adapter. Il y a de plus en plus de surfaces agricoles et d'exploitation agricole qui sont bio.Mais cette mesure n'est pas compatible avec les normes européennes: on ne peut pas interdire le glyphosate puisque la commission européenne a proposé la prolongation de l'autorisation, ce que les Etats-membres ont malheureusement accepté à la majorité qualifiée. C'est pourquoi le parlement n'a pas inscrit l'interdiction de cet herbicide jugé probablement cancérogène par l'OMS. Il faut aussi rendre le bio moins cher en le détaxant. Limitons le plastique en ayant recours plus souvent aux consignes. Plus de voitures hydrogène et pile à hydrogène sont nécessaires. Lutter contre le dérèglement climatique est impossible dans le cadre de l'union européenne. Sortir de cette organisation nous redonnerait le pouvoir de décision en matière commerciale et pour interdire les pesticides et trouver des solutions pour faire lancer une vraie transition écologique. Il est donc impératif de changer de modèle économique et de mettre en place le protectionnisme aussi dans un but environnemental.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

En été, lorsqu'il fait très chaud ou en hiver lorsqu'il fait très froid. La pollution atmosphérique est aussi remarquable dans les grandes villes.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J'achète le plus souvent des produits bio et fabriqué localement et sans huile de palme. J'incite mes proches à faire de même.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

On pourrait limiter les transferts de chaleur grâce à l'isolation thermique.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Isolation thermique

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le vélo|Le covoiturage|Les transports en commun

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'Etat doit inciter à l'utilisation de ces alternatives en baissant le prix des transports en communs (voire en le rendant gratuit dans les grandes villes) et en aménageant des pistes cyclables.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Être un modèle tout simplement. Si la France prend des mesures radicales, étant donné le rayonnement de la France dans le monde, d'autres pays nous suivront. Il faut aussi des coopérations à l'échelle mondiale sur cette question. Au niveau européen, la France n'est qu'un Etat-membre qui doit respecter scrupuleusement un droit ayant une primauté absolue : elle n'a aucune influence sur ce qui est décidé surtout que la commission européenne dispose de initiative législative. La France aujourd'hui ne partage pas ses choix; elle se voit imposer des choix décidés dans des bureaux qui nous oblige à nous aligner sur le modèle néolibéral, ce qui est absolument incompatible avec la nécessaire lutter contre le réchauffement climatique.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Oui. Il faut arrêter de concevoir l'écologie d'une manière punitive et d'imposer aux Français des taxes en leur faisant croire que cela sert à financer la transition écologique. Cela correspond à de la malhonnêteté intellectuelle. Les taxes servent à renflouer les caisses de l'Etat et faire à en sorte que le déficit ne dépasse pas 3% du PIB qui correspond aux fameux critères de convergence de Maastricht. Encore l'Union européenne, tiens. On voit bien que les normes européenne nous limitent beaucoup quant à notre capacité d'action ( que ce soit dans le domaine écologique ou dans d'autres domaines). Et je ne parle pas de l'influence des lobbys chimiques qui trônent à Bruxelles, ville où on compte le plus de lobbys au monde (devant Washington).