Date de publication : 2019-02-21
Code postal : 92300

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

-Communiquer sur la fiche de paie le salaire "superbrut" et non le brut, car c'est bien cette valeur de notre travail (tel qu'il est valorisé par celui qui en a besoin c'est à dire l'employeur) qui fait l'objet de ponctions fiscales. La notion de cotisations "salariales" et "patronales" est un leurre destiné à masquer le poids démesuré de la ponction fiscale de nos salaires. -Communiquer CLAIREMENT et tous les ans la répartition des dépenses publiques : CLAIREMENT signifie qu'il faut inclure TOUTE la dépense publique et non distinguer dans un magma les "dépenses de collectivité territoriale" ou même les "frais de santé" qui sont des catégories beaucoup trop générales. Pour tout ce que le citoyen paie "de force" (impôts, taxes, cotisations sociales...), une liste claire des dépenses de ces sommes collectées doit être consultable. CLAIREMENT signifie également que ces dépenses doivent être suffisamment détaillées : par exemple, "dépenses de santé" n'est pas un intitulé suffisamment détaillé, il faut comprendre quelle part de ces dépenses est attribuée aux salaires des personnels d'hopitaux, quel montant correspond à la rémunération des personnels administratifs d'hopitaux, quel montant pour les personnels administratifs des caisses de Sécurité Sociale, les frais de remises en état des batiments etc. ce afin d'avoir un débat sur la base de données lisibles et non mélangées ou agregées.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

le plus juste est la flat tax. Autrement, il faut faire preuve d'intelligence et déterminer un taux d'impôt qui maximise les rentrées fiscales, c'est à dire un taux qui permet d'avoir une large ASSIETTE fiscale et non nécessairement un taux le plus élevé possible. Autrement dit, imposer le plus de monde possible avec le taux le plus faible possible.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

les cotisations sociales (patronnales et salariales car c'est la même chose), l'impôt sur les sociétés, l'ISF

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|il faut les diminuer ces dépenses sociales! Le meilleur moyen est de rendre les cotisations sociales aux salariés (soit un gain de salaire de 100%) et ouvrir la sécurité sociale à la concurrence.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

l'assurance chomage et le RSA. Ces aides ont pour objet d'aider les personnes qui ont des accidents de parcours (ce qui peut arriver à tout le monde), mais pas de financer un mode de vie.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

AUCUN, nous payons déjà trop cher!

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

AUCUN, lachez nous la grappe et rendez nous notre argent, nous n'avons pas besoin de l'Etat dans tous les domaines mais seulement les domaines régaliens (police, justice, armée, routes) car nous ne sommes pas des enfants en besoin d'autorité morale mais des adultes capables de s'organiser pour répondre à nos besoins, pour peu qu'on ne nous mette pas des bâtons dans les roues.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L'Education Nationale, l'un des premiers postes de Dépense Publique, doit être soit réformée en profondeur, soit privatisée. En effet nous avons parmi les pires résultats de la planète au vu des sommes investies dans ce domaine. Entre autres, il est urgent de rendre obligatoire des cours d'Economie suffisamment tôt dans les cursus afin de donner les clés à nos futurs citoyens leur permettant de voter pour leurs politiques économiques et fiscales en connaissance de cause. Et pas une économie de gauche type "alter eco". Faisons des classes par niveau afin d'identifier et promouvoir les bons éléments des zones difficiles.