Date de publication : 2019-02-17
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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

A l'Assemblée Nationale. aux députés que j'ai élus pour discuter des lois et les voter. Aux sénateurs qui travaillent en équipes pour élaborer les textes de loi qui seront ensuite débattus en séance publique et qui contrôlent le travail de l'Assemblée Nationale. J'aime les voir débattre et trouver les meilleures lois pour notre société.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Oui, surtout aux associations parce qu'elles sont sur le terrain et ont une approche plus pragmatique de la résolution des problèmes sociétaux. Les syndicats sont trop politisés. Il est ainsi très difficile de leur faire confiance. Ils ne font des propositions qu'en fonction de leur éthique politique. C'est pour cela que je ne suis plus syndiquée.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Il faudrait organiser deux ou trois débats par an sur des thèmes qui les préoccupent et à propos desquels ils ont envie de s'exprimer. A l'image de ce qui est fait cette année dans le cadre de ce grand débat citoyen. Cette proximité fait du bien. Et puis, l'élu se doit d'être une personne exemplaire…

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Parce qu'on ne peut pas mener sérieusement plusieurs missions à la fois. En plus, le cumul des indemnités est indécent. Certains peuvent vouloir cumuler plusieurs mandats afin de préparer une retraite plus que confortable. Personnellement, je trouve que les absences injustifiées en commission doivent être sanctionnées financièrement.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Je ne sais pas.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

Je pense qu'il faut conserver le nombre d' autres élus car je souhaiterais plus de proximité et de débats entre eux et les citoyens comme moi.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Je trouve qu'il y a beaucoup trop d'abstention aux élections. Je ne comprends pas qu'on puisse se plaindre alors qu'on ne s'est pas déplacé au bureau de vote. C'est incohérent.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Je ne sais pas trop car comment procéder si le vote blanc est majoritaire ?

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Consulter les Français, notamment au niveau local.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Je ne sais pas !

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Il faudrait que le Président/ u le Premier Ministre écrive une lettre aux Français chaque année, afin de les informer rapidement sur les gros chantiers de l'état et sur les dépenses publiques. Pas besoin de détails. Une information simple suffirait.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

L'Assemblée Nationale, élue au suffrage universel, doit proposer les lois et les voter. Le Sénat, élu par les Grands Électeurs, constitue un élément de stabilité. Il doit, avec l'aide du Conseil et de la Cour des comptes, évaluer et contrôler l'efficacité des lois, quitte à les remettre en cause.

18. Faut-il les transformer ?

Non

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Il faudrait renforcer l'enseignement du fait religieux dans les écoles françaises. On ne peut comprendre la laïcité qu'en ayant une bonne connaissance des autres religions, y compris l'agnosticisme. On se contente trop de dire aux élèves qu'on est dans une république laïque et que par conséquent on doit faire telle ou telle chose et ne pas faire telle ou telle chose. Ce n'est pas satisfaisant.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Il faudrait déjà inculquer le respect aux jeunes. Ils n'en ont plus envers leurs professeurs. Alors comment en avoir face à la République ?

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Il faut encourager au maximum l'engagement des jeunes dans des missions citoyennes (service civique en France, service civique dans un pays de L'UE, bénévolat). Il faudrait tenir compte de cet engagement pour l'obtention d'un diplôme (gain de crédits par exemple).

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Les comportements de civisme : politesse, respect des autres et des biens publics, respect du professeur, respect du Président, respect des Forces de l'Ordre, respect du supérieur hiérarchique, respect des aînés. Associations promouvant l'éducation à la citoyenneté.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Il faudrait faire comprendre aux citoyens qu'ils ont des droits mais aussi des devoirs. Quand on voit les Gilets Jaunes faire, on se dit que la tâche est immense. En tout cas, il faut être beaucoup plus répressif à leur encontre et condamner sévèrement leurs actes au lieu de les ériger en héros. Tant que les mauvais journaux locaux continueront à les soutenir et à les glorifier, il ne faudra pas s'étonner de voir autant d'incivilités s'afficher sur les murs de la Cité. Au lieu de détruire et casser, il feraient mieux d'aider les jeunes et les personnes âgées. Les enfants sont les meilleurs ambassadeurs auprès des adultes.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Généraliser la prise en compte d'un service civique ou d'un bénévolat long dans la validation de crédit d'enseignements à l'université. Valorisation d'un engagement associatif dans un Curriculum Vitae. Valoriser le Service civique volontaire et travailler sur l'accompagnement à la sortie du dispositif.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Salir l'image du Président et de la Première Dame. L'antisémitisme. Traiter son professeur de "Espèce de salle pute" (Ça m'est arrivé 2 fois ; c'est ignoble). Se croire tout permis et détruire quand on ne l'obtient pas sur le champ. Oser écrire des insanités sur les monuments de la République et détruire les trésors de la République.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Responsabiliser ceux qui les commettent en leur donnant des TIG ou en les obligeant à proposer des excuses publiques.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Aujourd'hui, il est force de constater que la famille ne joue plus son rôle dans la transmission des valeurs indispensables à la cohésion sociale : crise de l'autorité, déstructuration de la cellule familiale, effets pervers du chômage. Et l'école ne peut pas à la fois instruire et éduquer. Avant, il y avait le catéchisme ou la paroisse. Mais c'était avant ! Je ne sais vraiment pas quoi proposer.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

L'antisémitisme. Il est partout. A l'école, dans la rue et surtout sur les réseaux sociaux. Discrimination à l'embauche pour les étrangers d'origine maghrébine, pour les handicapés ou les obèses.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Il faudrait récriminer encore plus les rapports de domination et les discriminations, qu'elles soient sociales, sexistes, racistes, homophobes, religieuses. L'école fait ce qu'elle peut mais elle ne peut pas tout faire. Elle est là pour instruire. C'est aux parents d'éduquer leurs enfants...

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Quand on reçoit, il est normal de donner (dans une association caritative, un club de sport, la commune, etc). De même, les parents qui fait des enfants pour vivre des allocations familiales sans les éduquer correctement doivent être repris en main et aidés. On ne peut pas demander aux éducateurs d'AEMO de faire ce travail à leur place. Ils sont trop peu nombreux et ont de plus en plus de situations à gérer. Par contre, il y a beaucoup d'argent gaspillé dans les SESSAD qui ne servent pas à grand chose... C'est de la poudre de Perlimpinpin !

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Il faut continuer la politique actuelle. Il faut condamner l'immigration illégale et la combattre avec fermeté et efficacité. Il faut empêcher les passeurs, véritables criminels, de sévir. Il faut se servir des étudiants restés au pays pour sensibiliser les familles et les garçons de toutes les difficultés qui attendent les jeunes en Europe. Il faut leur faire comprendre que nous ne sommes pas un eldorado, qu'ils ne bénéficieront pas de la protection Jeune Mineur Isolé pendant longtemps car leurs faux papiers seront découverts tôt ou tard, qu'ils ne pourront pas aller de centre en centre pour bénéficier de l'aide sociale à l'enfance, etc... Il faut des quotas car nous ne pouvons pas accueillir tout le monde. Ils faut renforcer les polices aux frontières (FRONTEX) et coopérer avec les pays d'origine.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

L'immigration choisie a été mise en place par la loi du 24 juillet 2006. Elle consiste à ne laisser entrer que les migrants considérés comme nécessaires à l'économie du pays. Une liste de métiers ouverts aux étrangers non-européens a été établie. Un projet de loi pour une immigration maîtrisée et un droit d'asile effectif a été déposée en février 2018. Il poursuit 3 objectifs : la réduction des délais d'instruction de la demande d'asile, le renforcement de la lutte contre l'immigration irrégulière et l'amélioration de de l'accueil des étrangers admis au séjour pour leurs compétences et leurs talents.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Améliorer le droit au séjour des personnes vulnérables, protéger les victimes de violences familiales et conjugales, mieux intégrer les personnes en besoin de protection, aider les associations humanitaires comme Terre d'Asile.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Non