Date de publication : 2019-01-25
Code postal : 41320

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Plus de transparence et de vérité dans les informations, arrêter les contradictions ou les atermoiements dans les annonces, arrêter « l’enfumage » et ne plus prendre les citoyens pour des imbéciles.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Rendre obligatoire l'impôt sur le revenu pour tous les foyers fiscaux, au prorata des salaires perçus : actuellement, seuls 43 % des Français payent l'impôt sur le revenu. Revoir le système fiscal : supprimer la totalité des niches fiscales (récupération de 100 milliards d'euros). Supprimer la hausse de la CSG sur toutes les pensions de retraite quel qu'en soit le montant. Indexer les pensions de retraite sur l'inflation pour éviter une perte de pouvoir d'achat. Evaluer avec précision toutes les décisions prises par l'exécutif, notamment celle portant sur l'abrogation de l'ISF, afin de connaître leur efficience.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Si chaque citoyen paie ses impôts sur le revenu en fonction de ce qu’il gagne la répartition des sommes à payer sera équitablement répartie entre tous et les sommes retenues à la source seront moins importantes à supporter pour les classes moyennes qui paient actuellement à la fois pour les plus riches (disparition de l’ISF et placement de l’argent dans les niches fiscales) et pour les plus pauvres exonérés d’impôt sur le revenu. Il faut également baisser la TVA à 5,5 pour les produits de consommation courante et supprimer définitivement la taxe carbone. En revanche, il faut supprimer la taxe d’habitation pour tout le monde et non pas uniquement pour une certaine catégorie de personne.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Toutes les aides sociales doivent être concernées.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Les domaines touchant à la petite enfance, au handicap et à la vieillesse.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Aucune : je paye suffisamment d’impôts et de taxes en tous genres… Que tous les Français en fassent de même !

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Voici d'autres réponses aux questions posées dans le questionnaire papier mais pas dans celui en ligne : - Afin de réduire le déficit public de la France qui dépense plus qu’elle ne gagne, pensez-vous qu’il faut avant tout : Réduire la dépense publique. - Parmi les dépenses de l’Etat et des collectivités territoriales, dans quels domaines faut-il faire avant tout des économies ? On peut faire des économies en réduisant les salaires et les émoluments des hauts fonctionnaires de la fonction publique et de l’Etat. Réduire leurs postes de travail et leurs effectifs. Supprimer les postes de complaisance qui ne servent à rien et n’ont aucune utilité. Il faut évaluer le coût des dépenses publiques. - Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous… Je pense qu’il faut reculer l’âge de la retraite à 65 ans et augmenter le temps de travail (supprimer les 35 heures). - Afin de baisser les impôts et réduire la dette, quelles dépenses publiques faut-il réduire en priorité ? Pour répondre à cette question une seule réponse ne suffit pas. La France étant la championne du monde des déficits, on ne peut pas se limiter à une seule réponse : il faut, de manière urgente et drastique, réduire les dépenses de l’Etat, les dépenses sociales et les dépenses des collectivités territoriales qui plombent notre économie. - Seriez-vous prêts à payer un impôt pour encourager des comportements bénéfiques à la collectivité comme la fiscalité écologique ou la fiscalité sur le tabac ou l’alcool ? Certainement pas ! On nous prend vraiment pour des imbéciles ….

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

En tant que simple citoyenne, je ne fais confiance qu’à moi-même et à personne d’autre pour me représenter dans la société. Etant donné que je suis maintenant retraitée, la société pour moi se résume à mon environnement familial et associatif. Cela fait déjà longtemps que je ne fais plus confiance aux hommes politiques ni à leurs mensonges. Leurs luttes de pouvoir et leurs égos surdimensionnés ne m’intéressent plus. Depuis le non-cumul des mandats, nos députés et sénateurs sont bien trop éloignés de la vie quotidienne des Français et ne nous représentent plus. La cassure se transforme en précipice….

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Tous les parlementaires (députés et sénateurs) devraient avoir exercé, obligatoirement, un mandat local (maire ou adjoint au maire ou conseiller municipal, ou conseiller général ou conseiller départemental) car ce sont les élus de la République les mieux placés pour relayer la parole des citoyens au plus haut niveau de l’Etat. Il faudrait également que les parlementaires fassent l’effort de rencontrer leurs concitoyens en organisant, par exemple, des réunions-débats pour chacune des questions débattues à l’Assemblée Nationale ou faisant l'objet d'un projet de loi. Les citoyens ne sont jamais consultés et donc pas représentés dans aucune des deux assemblées (Parlement et Sénat). Les maires ont également un rôle à jouer dans leurs communes respectives : comme par exemple, inviter les citoyens aux conseils municipaux afin qu'ils assistent aux débats et soient donc mieux informés des décisions prises, avec la possibilité pour chaque citoyen, à l'issue du conseil, d'inscrire, dans un registre dédié, leurs avis sur les questions traitées mais aussi noter les sujets qu'ils souhaiteraient voir débattus lors de prochains conseils et leurs doléances.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une mauvaise chose

6. Pourquoi ?

Une mauvaise chose car il éloigne les parlementaires de leurs concitoyens, de leurs difficultés et de leurs doléances.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Il faut introduire une proportionnelle intégrale qui représentera ainsi mieux les différentes sensibilités politiques de tous les Français.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

En ce qui concerne les parlementaires, il faudrait élire 3 députés par département : 101 départements x 3 députés = 303 députés. De même, il faudrait élire 2 sénateurs par départements : 101 départements x 2 sénateurs = 202 sénateurs. Au total nous aurions 303 députés + 202 sénateurs = 505 parlementaires. Il faudrait également que les députés se retroussent un peu plus les manches pour aller à la rencontre de leurs concitoyens dans leur département respectif. Quant aux sénateurs, il faudrait leur confier des missions plus précises comme par exemple porter et financer des projets de développement des territoires chacun dans leur département respectif. Il faudrait également réduire le nombre de hauts fonctionnaires d’Etat, de conseillers municipaux, de conseillers généraux, de conseillers régionaux, etc…. Avec la création des communautés de communes nous multiplions les postes superflus et cela coûte très cher. A-t-on vraiment besoin de toutes ces strates administratives ?

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Elle est défaillante : il faut rendre le vote obligatoire et prévoir une sanction financière pour les récalcitrants. Peut-être également revoir les méthodes de participation aux élections en facilitant les démarches : par exemple, réfléchir à la possibilité de voter par Internet, assouplir les modalités de vote par procuration.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Oui, bien entendu. Le vote blanc doit être comptabilisé comme un vote à part entière. Ce n’est ni une abstention, ni un vote nul. Le citoyen qui dépose un bulletin blanc dans l’urne manifeste son rejet pour tous les candidats qui se présentent à une élection, quelle qu’elle soit.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Les députés et/ou sénateurs pourraient organiser des réunions-débats d’informations publiques sur les grandes orientations législatives débattues à un moment donné soit à l’Assemblée nationale ou au Sénat. Tous les sujets de société pourraient y être débattus et notamment ceux concernant des projets de lois portant sur l’environnement, les infrastructures, les affaires médicaux-sanitaires, l’agriculture, etc…

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Se rapprocher des citoyens en organisant des réunions et des débats publics. Expliquer ce que l’Etat envisage de faire et réfléchir concrètement et ensemble aux meilleures solutions à adopter : cela vaut pour l’utilisation de l’argent public comme pour toutes les autres décisions à prendre.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Se rapprocher des citoyens pour prendre connaissance de leurs avis, doléances, de leurs attentes et/ou de leurs propositions afin de les transmettre au plus haut niveau de l’Etat (Gouvernement et Président de la République). Ce rôle est normalement dévolu aux députés qui sont censés représenter le peuple à l’Assemblée nationale.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Oui, notamment les sénateurs. Il faudrait leur confier un autre rôle qui pourrait, par exemple, davantage s’exercer dans le cadre de projets de développement des territoires (urbanisme, industrie et commerce, secteur médico-social, etc…).

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

En France, la laïcité est basée sur le principe de séparation de la société civile et de la société religieuse. Il faut faire respecter ce principe : toute personne a le droit de pratiquer sa religion mais strictement dans des lieux de culte dédiés (église, mosquée, temple). L’appartenance à une religion, quelle qu’elle soit, ne doit pas servir à transmettre des messages haineux, ni influer sur des orientations politiques.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Simplement en appliquant les lois de la République, elles sont valables pour toutes et tous sur notre sol et doivent être respectées par tous, quelle que soit la nationalité, française ou étrangère. Ne pas accepter que des enfants soient scolarisés dans d’autres écoles que celles de la République, interdire les prières de rues, proposer les mêmes menus à tous les enfants dans les cantines des écoles, etc…. Faire respecter, une bonne fois pour toutes, les règles de notre démocratie républicaine française, nous avons été trop laxistes jusqu’à présent !

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

La suppression du service militaire a été notre plus grande erreur ! Pour qu’un jour chaque citoyen devienne un adulte responsable, il faut tout d’abord apprendre à notre jeunesse la vie en société : nous avons des droits mais également des devoirs. Il faut leur apprendre le goût de l’effort mais également le respect des aînés et de l’autorité. Il faut les écouter, les guider et les aider mais ne pas les assister. Tout est une affaire d’éducation !

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

L’effort par le travail et le respect pour autrui sont, mes semble-t-il des comportements civiques à promouvoir dans notre société consumériste et individualiste.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Par exemple, les personnes qui touchent le RSA devraient se sentir redevables de l’argent que l’Etat leur octroie en fournissant, en contrepartie, des travaux d’intérêt généraux pour la collectivité : se rendre utile auprès des personnes âgées au sein des maisons de retraite, nettoyer les rives des cours d’eau, travailler dans des associations caritatives auprès de personnes bénévoles, etc… Je pense même que cette pratique devrait être rendue obligatoire.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Valoriser le citoyen dans sa vie socio-professionnelle : lui donner la possibilité d'évoluer dans son travail (stages, formations), le faire participer à la vie de son entreprise (actionnariat, bénéfices) et lui donner la possibilité de s'exprimer sur tous les sujets qui concernent sa commune et son pays de manière plus générale.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Le manque de respect et de tolérance et la violence verbale ou physique qui en résulte. Apprendre aux enfants dès le plus jeune âge à vivre en collectivité, à être tolérant, à respecter son prochain. Le civisme est avant tout une affaire d’éducation qui doit être donnée à la maison et poursuivie à l’école. Lorsque le jeune adulte est entré dans la vie active, s’il n’a pas reçu une éducation civique, je pense qu’on ne peut plus rien faire, il est trop tard !

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Il faudrait, par exemple, ne plus accepter la déscolarisation des enfants et pour cela sanctionner financièrement les parents qui n’envoient pas leurs enfants à l’école, en diminuant, voire en suspendant le versement des allocations familiales.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Veiller à donner aux enfants, dès le plus jeune âge, une éducation civique digne de ce nom. Cela concerne tout le monde, mais plus particulièrement les parents et les enseignants.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Lorsque je travaillais, j’ai été victime de misogynie, comme beaucoup de femmes, j’ai également été témoin de paroles racistes et d’intolérance.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Pour lutter contre ces discriminations, il faudrait apprendre aux enfants, dès le plus jeune âge, le respect d’autrui, la tolérance et les règles de vie en société. Cette responsabilité incombe principalement aux parents et aux enseignants.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

En contrepartie des allocations de solidarité perçues, il faudrait rendre obligatoire des travaux d’intérêts généraux comme, par exemple, se rendre utile auprès des personnes âgées au sein des maisons de retraite, nettoyer les rives des cours d’eau, travailler dans des associations caritatives auprès de personnes bénévoles, etc…

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La situation de l’immigration en France aujourd’hui est désastreuse. Cela fait des années que l’on rassemble des populations, issues de l’immigration, dans des ghettos, aux abords des grandes villes. Ces personnes se sentent isolées, abandonnées de tous et de moins en moins intégrées au reste de la population : le résultat est catastrophique et sans appel. En ce qui concerne les migrants qui débarquent illégalement dans notre pays sans aucun contrôle sérieux c’est encore plus dramatique : aucun politique migratoire n’est menée ni en France, ni en Europe. Nous accueillons des milliers de migrants sans avoir les moyens de les loger dignement et ces personnes, dont l’état sanitaire est déjà déplorable, se retrouvent à dormir dans les jardins publics ou sous les ponts des grandes villes, sans aucun moyen d’hygiène à leur disposition. C’est parfaitement scandaleux !

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Jusqu’à présent et sauf erreur de ma part, c’est l’Union européenne qui fixe les objectifs annuels en matière d’obligation d’asile. Tout cela devrait être revu de fond en comble et chaque pays devrait être libre de quantifier le nombre de migrants qu’il peut recevoir annuellement, en fonction de ses capacités d’accueil et des dépenses financières qu'il peut y consacrer.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

De mener une vraie politique migratoire pour restreindre cette immigration clandestine, non contrôlée : contrôles policiers aux frontières, recensement précis des migrants, (actuellement nous ne tenons aucune liste de ces personnes, nous ne connaissons ni leur nom, ni leur âge, ni leur pays d’origine et encore moins leurs intentions), ne pas accepter sur notre sol des personnes qui ne souhaitent pas y rester ou que nous ne pouvons pas loger dignement : des quotas seront donc nécessaires.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Pour les migrants qui souhaitent rester en France et s’intégrer, il faut évidemment leur trouver un logement digne pour ne pas qu’ils se retrouvent à errer dans les rues. Ensuite il faut les faire bénéficier d’un apprentissage de notre langue et ensuite les obliger à chercher un travail.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Oui, j'aimerais m'exprimer sur les points suivants : - Selon vous, faut-il introduire une dose de proportionnelle pour certaines élections, lesquelles ? Il faut introduire une proportionnelle intégrale pour toutes les élections : législatives, régionales et départementales. - Faut-il rendre le vote obligatoire ? Oui, certainement. - Faut-il avoir davantage recours au référendum au niveau national ou au référendum au niveau local ? Non, force est de constater que l’Etat ne tient pas compte des résultats de ces référendums. - Faut-il tirer au sort des citoyens non élus pour les associer à la décision publique ? Non, c'est une très mauvaise idée. Pour que ce soit positif, il faut y associer des citoyens qui s'intéressent à la vie de leur commune et de leur nation et donc volontaires pour y participer. - Diriez-vous que l’application de la laïcité en France est aujourd’hui : A améliorer.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Cette organisation est beaucoup trop complexe et bien trop coûteuse : c’est un mille-feuille administratif et étatique que l’on pourrait simplifier de manière drastique. Mieux répartir les missions des administrations et collectivités territoriales, supprimer des postes qui ne servent à rien ou qui font doublon avec d’autres dans chacun des échelons administratifs : Etat, collectivités territoriales, etc… Il faudrait également simplifier les démarches administratives beaucoup trop complexes à l’heure actuelle, raccourcir les délais de règlement des litiges administratifs et judiciaires par exemple.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Internet propose déjà beaucoup de services par l’intermédiaire desquels on peut effectuer les démarches administratives très facilement. Peut-être que les collectivités territoriales et les services publics (régions, départements, communes, intercommunalités) pourraient envoyer, via la messagerie électronique, des questionnaires de satisfaction à tous leurs usagers afin de connaître leurs avis et/ou leurs attentes. Enfin, il serait également intéressant d’envisager la possibilité pour chaque citoyen de pouvoir voter via Internet. Cette pratique s’adresserait à tous les citoyens, notamment aux personnes à mobilité réduite, aux personnes âgées ou trop éloignées des bureaux de vote. Cela permettrait, peut-être, de réduire l’abstention…

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Oui

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Aucune.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Les services publics marchands ont évolué de manière plutôt positive en prenant davantage en considération les besoins et les attentes des usagers, en leur donnant la possibilité de s’adresser à d’autres prestataires : c’est le cas de la Poste et des télécommunications où le « client » peut désormais aller vers l’opérateur de son choix. C’est également le cas pour les fournisseurs de gaz et d’électricité qui se sont également ouverts à la concurrence.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La justice, l’administration générale de l’ Etat, les finances publiques, l’enseignement primaire et secondaire, le service public de l’emploi, les établissements de santé publics, les maisons de retraite, les agences régionales de santé, les établissements et services sociaux et médico-sociaux, les organismes de gestion des infrastructures et des transports.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Non

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Non, personnellement je n’ai jamais été confrontée à ce problème.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Non

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Oui. Il faut simplifier les procédures administratives, revoir en profondeur les différents échelons administratifs, redistribuer les postes et/ou les missions des fonctionnaires en supprimant les postes et/ou missions qui ne servent à rien ou qui font doublon avec d’autres. Il faut également étudier un rééquilibrage des salaires des fonctionnaires très sérieusement : il est parfaitement scandaleux que certains hauts fonctionnaires de l’Etat à Bercy aient tous les pouvoirs de décision et soient mieux rémunérés que le Président de la République lui-même (1000 hauts fonctionnaires seraient ainsi concernés).

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Il faut que les élus (parlementaires, élus locaux et régionaux) se rendent régulièrement dans tous les territoires, aussi bien urbains que ruraux, en difficulté ou non, afin d’aller au contact de la population pour les informer et surtout les écouter. Ces consultations pourraient très bien se réaliser en organisant des réunions-débats au cours desquelles le dialogue s’établirait autour de sujets traitant de projets de lois (pour les parlementaires) ou bien de sujets portant sur le développement de la vie régionale ou communale (pour les élus locaux et régionaux). Une fois informé, chaque citoyen doit se sentir représenté et considéré dans toutes les prises de décision, qu’elles soient du niveau communal ou parlementaire.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Points de satisfaction : Efficacité et rapidité dans l’accompagnement des démarches, aucun retard administratif constaté. Administration référente : La DGFIP Service des retraites de l’Etat, dans un premier temps, puis la DRFIP – Pays de Loire. Difficultés rencontrées : Aucune

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Oui, il y a d'autres points sur lesquels je souhaiterais m'exprimer : - Diriez-vous que vous savez quels sont les différents échelons administratifs (Etat, collectivités territoriales comme la région, la commune, opérateurs comme par exemple Pole Emploi ou la CAF) qui gère les différents services publics dans votre territoire ? Oui. - Pensez-vous qu’il y a trop d’échelons administratifs en France ? Oui. - Quels sont les niveaux de collectivités territoriales auxquels vous êtes le plus attaché ? . La région . Le département . La commune - Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ? Non, en ce qui me concerne, le territoire dans lequel je vis dispose de tous les services publics nécessaires. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ? Peut-être un seul bémol, on observe dans les communes rurales, une désertification médicale qui devient de plus en plus inquiétante : manque de médecins généralistes et spécialisés ainsi que d’autres professionnels de santé (kinésithérapeutes, infirmiers, etc…). Ce vide médical gagne maintenant les villes de moyenne à plus grande densité de population. - Lorsque un déplacement est nécessaire pour effectuer une démarche administrative, quelle distance pouvez-vous parcourir sans difficulté ? Je suis tributaire de mon véhicule pour effectuer des démarches administratives jusqu’à 15 km et parfois jusqu’à plus de 20 km (80 km aller-retour). - Pour accéder à certains services publics, vous avez avant tout des besoins… - Téléphoniques. - Numériques. - Physiques. - Si vous rencontrez des difficultés pour effectuer vos démarches administratives sur Internet, de quel accompagnement souhaiteriez-vous bénéficier ? Une formation numérique, une aide téléphonique, une prise en charge par un agent. - Si prise en charge par un agent : seriez-vous d’accord pour qu’un agent public effectue certaines démarches à votre place ? Oui. - Pour chacune des nouvelles formes de service public suivantes, pensez-vous qu’il s’agit d’une bonne ou d’une mauvaise chose : - Le regroupement dans un même lieu de plusieurs services publics (Maisons de services au public) : Bonne chose. - Les services publics itinérants (bus des services publics) : Bonne chose. - Le service public sur prise de rendez-vous : Bonne chose. - Les agents publics polyvalents susceptibles de vous accompagner dans l’accomplissement de plusieurs démarches quelle que soit l’administration concernée : Mauvaise chose. - Avez-vous déjà renoncé à des droits/des allocations en raison de démarches administratives trop complexes ? Non

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Voir ma réponse ci-dessous :

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

L’érosion du littoral, le dérèglement climatique ainsi que la disparition de certaines espèces sont la conséquence des pollutions atmosphérique, maritime et terrestre qui perdurent depuis des décennies. Force est de constater que les quelques mesures environnementales prises depuis quelques années ne suffisent pas à enrayer ces phénomènes inéluctables dans une société où l’innovation industrielle se développe dans le monde entier, entraînant une surconsommation de biens en tous genres et surtout un énorme gaspillage et un gâchis monumental pour l’environnement. Après le charbon, le fioul, le gas-oil et autres carburants polluants mais indispensables pour tout un chacun, voilà que l’on se tourne maintenant vers le tout électrique… est-ce moins polluant pour notre planète ? J’avoue avoir de sérieux doutes….. Quant aux constructions de maisons en bois, très en vogue actuellement et que l’on dit plus « écologique », n’entraînent-elles pas la déforestation massive de certaines régions du monde ? On peut se poser la question…. Il est difficile d’apporter des réponses rapides et efficaces à cette accumulation de problèmes qui ne date malheureusement pas d’aujourd’hui. Chaque citoyen doit prendre conscience des problèmes environnementaux et écologiques. Il peut à sa façon et avec ses moyens propres contribuer à les limiter en respectant, par exemple, le tri sélectif des ordures ménagères, en adoptant une attitude responsable et civique vis-à-vis de la nature et de son environnement, en évitant les gaspillages d’eau, de nourriture, de chauffage et d’électricité au quotidien, en refusant cette société de « surconsommation » : il faudrait acheter moins mais mieux et de manière plus réfléchie.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Je ne suis pas touchée forcément au quotidien mais de manière cyclique. Par exemple, la canicule estivale est désormais ressentie quasiment tous les ans et les températures, parfois très élevées, sont de plus en plus difficiles à supporter. On observe également un décalage saisonnier : le printemps est parfois plus précoce ou parfois plus tardif et l’automne ne dure guère longtemps.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J’ai déjà répondu à cette question : « en adoptant une attitude responsable et civique vis-à-vis de la nature et de son environnement, en évitant les gaspillages d’eau, de nourriture, de chauffage et d’électricité au quotidien, en refusant cette société de « surconsommation » : il faudrait acheter moins mais "mieux", de manière plus réfléchie.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Personnellement, j’évite de gaspiller l’eau en privilégiant par exemple la douche au bain, j’utilise un gobelet d’eau pour le lavage des dents au lieu de laisser couler le robinet, je n’ai jamais jeté mes objets encombrants ou déchets n’importe où dans la nature ou dans des décharges sauvages, j’utilise autant que faire se peut le lave-linge et le lave-vaisselle durant les heures creuses où le tarif électrique est moins onéreux. Mais d’une manière générale, il me semble que chaque adulte devrait se responsabiliser davantage et avoir un comportement irréprochable dans ce domaine afin d’éduquer les plus jeunes au respect de l’environnement en donnant l’exemple. C’est tout simplement un acte de civisme.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Baisser les coûts de tous les équipements pour les rendre accessibles à tous (électro-ménager, téléviseurs, téléphones, ordinateurs, etc…). Interdire leur fabrication en obsolescence programmée. Baisser de manière drastique le TVA sur tous les biens et services à la consommation, supprimer la taxe carbone qui ne bénéficie aucunement à la transition écologique comme on a pu nous le faire croire !

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

J’habite dans une petite commune rurale, éloignée du centre-ville et des proches agglomérations. Je dois utiliser ma voiture pour mes déplacements quotidiens. Les transports en commun ne sont pas assez développés. Le département, je pense, pourrait être un acteur majeur, en développant l'offre de transports en commun (amplifier le volume horaire, le nombre d'arrêts, etc....).

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

La parole de la France pèse peu au niveau européen. Une grande concertation européenne est nécessaire pour étudier un à un chacun des problèmes environnementaux. Après avoir sollicité leurs acteurs de terrain respectifs (agriculteurs, ingénieurs en agronomie, associations s’occupant de la sauvegarde de la nature, LPO, etc…) les parlementaires européens pourraient se réunir pour en débattre et surtout pour apporter de véritables solutions concrètes à chacun des problèmes et non pas des accords de principes qui ne tiennent pas la route. Et surtout rendre compte publiquement du plan environnemental retenu afin que chacun soit au courant des mesures prises.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Oui, je rajoute mes réponses aux autres questions posées dans les fiches du questionnaire relatif à la transition écologique, à savoir : - Pensez-vous que vos actions en faveur de l’environnement peuvent vous permettre de faire des économies ? Oui, assurément ! - Diriez-vous que vous connaissez les aides et dispositifs qui sont aujourd’hui proposés par l’Etat, les collectivités, les entreprises et les associations pour l’isolation et le chauffage des logements, et pour les déplacements ? Non, pas du tout. Les informations concernant toutes ces aides et dispositifs sont plutôt opaques, elles ne sont pas suffisamment claires, trop complexes dans leur mise en application et finalement ces aides ne bénéficient pas au plus grand nombre de personnes et pas forcément aux plus demandeurs. - Pensez-vous que les taxes sur le diesel et sur l’essence peuvent permettre de modifier les comportements des utilisateurs ? Non, pas du tout. - A quoi les recettes liées aux taxes sur le diesel et l’essence doivent-elles avant tout servir ? Ah ! Ah ! En principe, elles devraient servir à financer des investissements en faveur du climat ou à financer des aides pour accompagner les Français mais en fait, on ne sait pas à quoi elles servent véritablement : tout cela est très opaque, on ne nous dit pas tout et en plus on nous mène en bateau ! - Selon vous, la transition écologique doit être avant tout financée : Par une fiscalité écologique applicable uniquement aux grands groupes ou sociétés qui polluent le plus car comme tout le monde le sait : le plus pollueur n’est pas forcément le payeur. - Et qui doit être en priorité concerné par le financement de la transition écologique ? Les entreprises ou les sociétés les plus polluantes. - Que faudrait-il faire pour protéger la biodiversité et le climat tout en maintenant des activités agricoles et industrielles compétitives par rapport à leurs concurrents étrangers, notamment européens ? : Peut-être modifier les accords commerciaux (la PAC par exemple ne bénéficie qu'aux grands exploitants agricoles au détriment des plus petis). Il faut réfléchir de manière urgente, au niveau européen et à l’international, à de nouveaux modes de production plus écologiques et moins coûteux. - Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d’environnement au niveau européen et international ? La parole de la France pèse peu au niveau européen. Une grande concertation européenne est nécessaire pour étudier un à un chacun des problèmes environnementaux. Après avoir sollicité leurs acteurs de terrain respectifs (agriculteurs, ingénieurs en agronomie, associations s’occupant de la sauvegarde de la nature, LPO, etc…) les parlementaires européens pourraient se réunir pour en débattre et surtout pour apporter de véritables solutions concrètes à chacun des problèmes et non pas des accords de principes qui ne tiennent pas la route. Et surtout rendre compte publiquement du plan environnemental retenu afin que chacun soit au courant des mesures prises tant en France qu'au niveau européen : plus de transparence et de clarté sont nécessaires.