Date de publication : 2019-02-10
Code postal : 26000

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Traçabilité : où va l'argent qui est prélevée ? Chaque année, détail du montant des impôts prélevés auprès des particuliers et des entreprises.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Taxer par les multinationales, les paradis fiscaux et les opérations boursières. Rétablissement de l'ISF. Taxer les gros pollueurs. Plafonnement des salaires, définir des tranches. Augmentation des bas salaires et des salaires médians, des minimas sociaux.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

CSG, TVA

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

taxer les transactions boursières, limiter les hauts salaires, arrêt des parachutes dorés, taxer les grands groupes, fin des paradis fiscaux : tout cela représente une sacré somme qui permettrait de financer les dépenses sociales et la sécurité sociale. Augmenter les mécanismes d'une juste redistribution en allant chercher l'argent où il est.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Pourquoi envisager de limiter les droits des plus précaires (bénéficiaires du RSA, allocations, chômeurs) ? C'est un comble de s'attaquer aux pauvres et de laisser les très riches sous le soleil ?

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

santé, éducation, quartiers défavorisés

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Education et santé MAIS de meilleur qualité (pas pour des restructurations qui affaiblissent notre système de santé et la qualité de l'enseignement !)

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le train de vie de l'Etat : fin des retraites à vie, des privilèges et des salaires trop élevés de certains fonctionnaires. Stop aux collusions entre secteur privé, lobby et politique public.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Je pense qu'il existe une grave crise de confiance des citoyens envers les institutions et les représentants. Impression qu'on nous demande de voter et qu'après, c'est un blanc seing le temps du mandat. Donc, je manque de confiance au sens où je ne me sens pas représenter pleinement par l'ensemble des corps de la République, autant au niveau national que local. Bien qu'un maire soit de fait un peu plus abordable qu'un député ou un ministre. La confiance ne se décrète pas. Elle se construit dans un lien et une relation. Encore faut-il que ce lien existe, passé les élections et le bulletin mis dans l'urne ! Le peuple n'ayant aucune place dans le processus post électoral, quelle confiance peuvent avoir les citoyens ?

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Le tissu associatif a une grande connaissance des problématiques de terrain, de l'état des lieux de la France, des territoires et des populations. Le pouvoir politique gagnerait à les écouter de près et à les inclure de fait dans leur politique. Le gros problème en France est qu'on dit consulter et écouter les partenaires sociaux ou le monde associatif, mais qu'en fait leur parole est rarement prise en compte. Je pense aussi aux organisation syndicales. Ainsi qu'au milieu de la recherche et de l'université qui ont une réelle expertise des problématiques et sont souvent à la pointe dans les questions de renouveau démocratique.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que les citoyens aient une place dans le processus politique bien au delà du simple vote. Une démocratie moderne est forcément participative. Que les élus écoutent véritablement les citoyens. Moralisation de la vie politique. Urgent ! Stop aux affaires qui gangrènent la confiance et sont devenues insupportables. La dernière affaire en date, la Benalla Connexion, est ahurissante pour un citoyen ! Quelle crédibilité peuvent demander certains politiques après cela ? Et cela dure depuis très très longtemps. Les affaires sont l'une des causes majeures de la cassure du lien entre les citoyens et les élus. De la perte de confiance. Du ras le bol général. Le système politique actuel génère ce lent pourrissement de la démocratie. Faire en sorte que la justice ne soit pas à deux vitesses. Exemplarité des élus absolument nécessaire. Sinon révocation à vie.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Cumuler des postes c'est finir par être tenter d'avoir le pouvoir absolu. Risque aussi de corruption et de clientélisme (on est ici et ailleurs, partout à la fois). Et puis qui est capable de travailler à fond, de connaître vraiment ses prérogatives quand on cumule les fonctions ? La politique ne devrait pas être un métier. Il y a le cumul et il y a aussi le nombre de mandats par carrière politique. Je pense qu'il faudrait là-aussi les limiter pour éviter d'avoir de vieux routiers de la politique qui exerce des mandats pendant 40 ans, sans plus jamais exercer de métiers, sans plus se coltiner la vie des français, sans plus se rendre compte des réalités. Il faudrait aussi que le non cumul soit respecté à l'échelon local, départemental et régional. Quand un maire peut aussi être président d'aglo et conseiller départemental, on est dans le vieux système clanique...

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Proportionnelle.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

La question devrait plutôt être : que pensez-vous du système électoral proposé aux citoyens ? Quel changement doit-on lui apporter pour que les citoyens retrouvent le goût des urnes ? Sans changement du système, il n'y aura pas de regain d'enthousiasme dans les urnes. L'inclusion des citoyens dans le processus politique (présence dans les instances, RIC délibératif) relancera la participation aux élections.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

A partir d'un certain nombre de votes blancs, invalidation de l'élection. Les candidats sont renvoyés à leur copie pour organiser un nouveau scrutin, car comment un président peut-il avoir une quelconque légitimité avec plus d'abstentionniste que d'électeurs ???

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

RIC DELIBERATIF (cf projet de TERRA NOVA) Tirage au sort de citoyens pour participer à l'ensemble des instances de la vie politique française, à tous les niveaux : conseil municipal, communauté de commune, conseil départemental, conseil régional, assemblée, sénat. Ces groupes de citoyens se verraient ouvrir les portes des concertations , des commissions, des délibérations, des votes. Intégrer au sein de l'assemblé nationale une assemblée citoyenne qui pourrait poser ces questions. Possibilité de proposer à partir d'un certain nombre de personnes un projet de référendum d'initiative citoyenne délibératif ; après avoir travaillé sur un temps long (5 à 6 mois), en présence aussi d'une part d'élus. Le travail consiste à envisager les conséquences d'un oui ou d'un non au référendum. Une note de synthèse est écrite mettant en lumière le travail de recherche menée sur la question du référendum. Si la question est jugée constitutionnelle, le référendum est forcément mené. SI majorité des voix, il est adopté. Pour rappel, malgré le non au référendum pour la constitution européenne, l'Etat est passé en force et cela a laissé de douloureuses traces dans la mémoire des électeurs. A la mi-mandat de l'ensemble des élus (président de la République, président des CD et CR, maires), vérifier les engagements pris lors de la campagne et ceux réellement tenus. Passage au mandat de 7 ans, pour laisser plus de temps. Renforcement de la place et de l'indépendance de la CNDP. Obligation pour chaque travailleur de se syndiquer.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Si aucun RIP n'a encore vu le jour, c'est qu'il est trop compliqué à mettre en place. Il faudrait un RIC délibératif.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Assemblée citoyenne siégeant dans l'ensemble des instances. Transparence de l'usage de l'argent publique, des dons aux partis politiques, interdiction des dons privés, stop aux collusions entre secteur privé (monde de la finance) et partis politique. Une proposition d'une sociologue : interdiction des dons privés, mais chaque citoyen se voit remettre 7 euros qu'il doit remettre au candidat de son choix.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Le rôle de ces assemblées est de constituer un contre-pouvoir à l'exécutif. Indispensable donc pour éviter la tentation de la toute puissance. On l'a vu pour le rapport du Sénat sur l'affaire Benalla. Le gouvernement peut, si besoin, être rappelé à l'ordre.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Inclusion citoyenne dans l'ensemble des instances.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

La loi de 1905 est très bien pour qui n'est pas démagogue. Le reste c'est de l'éducatif.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Renforcer le travail éducatif (et je crains que la levée du drapeau ou l'apprentissage de la marseillaise soient encore un petit coup d'éclat ministériel assez démagogique quand dans le même temps on annonce suppression de postes, et postes de prof au rabais !!!). Mettre de l'argent dans le tissus associatif qui oeuvre au développement du lien social et du vivre ensemble, notamment dans les quartiers. Ahurissant que le rapport Borloo soit passé à la trappe si je ne m'abuse.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Ecouter les citoyens mais pas une fois tous les 5 ans, pas qu'après des mouvements de révolte ou de grève mais intégrer les citoyens pour qu'ils puissent se faire entendre au quotidien : ils pourront ainsi s'engager pleinement. Comment donner envie aux citoyens de s'engager ? Mais en leur laissant une place. En assainissant la vie politique. En stoppant la corruption. En faisant respecter une même justice pour tous (il y a pas mal de différence de traitement judiciaire à priori être un simple citoyen et un responsable politique / ou proche du pouvoir...). Impunité zéro pour la délinquance à col blanc.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Vous avez déjà les réponses.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

J'ai l'impression que vous demandez aux citoyens d'adopter de bons comportements alors que depuis 20 ans, le milieu politique et politico-affairiste enchaîne affaires sur affaires, restrictions des droits et des libertés etc. Moralisation de la vie politique et après vous verrez que les citoyens retrouveront un peu le goût à la chose politique.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Inclure les citoyens et leur donner une part de responsabilité dans le processus et l'application politique.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

racisme, discrimination, sexisme. Internet à cet égard est horrible.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Réponse éducative : sur le genre, les ABC de l'égalité ont été retirés du fait de la pression de quelques lobbies. Ne pas les écouter et continuer sur le travail sur le genre. Que les établissements scolaires aient les moyens véritables de travailler sur ces questions (et pas une petite heure par ci par là) : intégrer ces questions dans les programmes ! Développer comme dans les pays du nord, à l'école, une part plus grande aux travaux collectifs pour que les jeunes apprennent à s'écouter, à s'entraider, à réfléchir ensemble. Réponse punitive aussi concernant le harcèlement de rue. Suppression des commentaires sur les médias. Fermeture des sites et plateformes violentes. Augmenter l'arsenal répressif concernant le web.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Obligation pour les maires de créer des comités de quartier où pourraient être débattus les grandes questions du vivre ensemble : tolérance, respect, non discrimination etc. Mais pas sous la forme de "petit déjeuner du maire". Il faut qu'il y ait une autonomie des habitants qui pourraient soumettre des questions ou des problèmes aux maires.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

genre, sexisme, discriminations raciales

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Exclure les élus tenant des propos sexistes à l'assemblée. Parité obligatoire dans l'ensemble des instances représentatives (du local au national). Mettre le paquet (ARGENT et POSTES SUPPLEMENTAIRES) sur l'éducatif (école, associatif). Grand plan national pour les femmes et contre les violences faites aux femmes, pour les LGBT victimes de violences et de discriminations. Revenir sur la récente coupe budgétaire concernant l'hébergement d'urgence. AU contraire, accentuer la lutte contre la précarité sociale.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

"Un grand remplacement nous menace, c'est certain, mais ce n'est pas la substitution d'une minorité islamique à la majorité catholique/laïque. C'est le fait qu'une vision identitaire et obscurantiste d'une France honteuse d'elle-même, précipitant le déclin à force de le prophétiser, prétende aujourd'hui se substituer à la France fière de ses valeurs révolutionnaires et universelles". F Héran, Avec l'immigration. J'ai honte que mon pays ait pu envisager d'introduire dans sa constitution la déchéance de nationalité, renvoie chaque jour des migrants et des mineurs étrangers aux frontières avant qu'ils aient pu demander l'asile, vende des hors bords aux autorités libyennes pour qu'elles fassent le sale boulot d'empêcher aux exilés de partir (violant ainsi le droit international), ait augmenté les frais de scolarités aux étudiants étrangers, ait enfermé des militants d'association qui faisaient leur devoir de solidarité humanitaire, rechignent à accueillir une dizaine de migrants coincés dans un bateau, ait laisse en première ligne pendant des années des pays comme la Grèce et l'Italie gérer l'afflux. etc etc. La démagogie et l'instrumentalisation politique sont le début du déclin démocratique.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Absolument pas et vous savez bien que ce genre de quotas discriminants sont interdits. Vieux démons, attention !

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

L'intégration des personnes

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

arrêter de distiller la peur chez les citoyens, d'être alarmiste, de surfer sur le repli identitaire. Assumer nos valeurs humanistes et notre capacité à l'hospitalité. Renforcer une politique européenne.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

c'est étrange comme, dès qu'on parle démocratie, on rabat toujours à un moment ou un autre sur la question de l'immigration et de l'islam...

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Etrange questionnaire à choix multiple proposé : au choix, pollution de l'air, dérèglements climatiques, érosion du littoral, biodiversité et disparition des espèces ! Il aurait été nécessaire de pouvoir cocher l'ensemble des problèmes car ils sont tous liés les uns aux autres, et ce à l'échelle mondiale. C'est parce qu'il y a de la pollution que des dérèglements climatiques ont lieu, dont l'érosion du littoral et la tragique disparition de la bio diversité. Lien de causes à effets qui deviennent des causes produisant etc. Cela s'appelle un effet d'emballement dramatique.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Il y a des réponses très concrètes et immédiates à apporter. Et des réponses sur le long terme dont les effets prendront du temps à être perceptibles. Sans les unes et les autres, ce sera la catastrophe. STOP au glyphosate (très facile à faire, il suffit de tenir promesse de campagne) et autres perturbateurs. Limitation de l'usage des matières fossiles. Développement des énergies propres et renouvelables. Taxer les gros pollueurs (industrie, avion, lobby agro alimentaire) Financer la révolution écologique par la taxation des transitions financières et boursières. Développement radical de moyens de locomotion propres. Stop au pétrole. Obligation des circuits courts et biologiques pour les restaurations scolaires. Aide financière massive pour la conversion biologique du secteur agricole. Arrêt de l'obsolescence programmée de toute la production textile et numérique. Sanctuariser les zones naturelles. Stop aux grands projets inutiles et à la bétonisation. Type Mine d'or en Guyane (invraisemblable relent coloniale). Arrêt de la course à tout va au développement. Arrêter avec le modèle de la croissance qui épuise le terre et les hommes. Stop au gaspillage de lumière dans les villes la nuit et dans les bâtiments publiques qui restent éclairer.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Augmentation des températures, des tempêtes, pollution et effet de serre, espèces invasives (moustiques, spirales du buis).

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je prends mon vélo. Je privilégie les transports en commun. Je mange au maximum bio. Je trie mes déchets. Je n'utilise pas de sacs plastiques. Je fais attention à l'usage de l'eau et de la lumière. J'essaie de consommer intelligemment.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Mais je le fais déjà ! Le principal frein à ce que j'en fasse plus est lié à la gestion des transports en commun par les pouvoirs publiques : train très cher devenu un luxe (TGV même pas la peine, mais même sur de petits trajets TER le prix incite à prendre sa voiture), disparition des petites lignes. A la place la mise en place de bus hyper polluants (par un certain ministre devenu président si je ne me trompe) !!! Un comble. Ou obligé de prendre ma voiture et d'engraisser les sociétés d'autoroute. Au final, bouger en France est réservé aux gens riches. Un grand plan pour isoler les bâtiments ce qui éviterait de chauffer pour rien. Continuer de limiter la vitesse (moins de pollution et de morts). Obligation pour la ville de développer des pistes cyclables. Co voiturage. Partage de voiture : voitures mises à disposition des personnes pour des trajets courts ou pour des temps de vacances plus long. Au passage au Péage, ce type de voiture serait moins taxé. Mais par contre, il faudrait un vrai parc automobile pour les gens soient sûr d'en avoir. Je serai prêt à me passer d'avoir une voiture alors.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Une aide pour changer de voiture mais une vraie !!! Qui a les moyens aujourd'hui pour acheter une voiture propre ? C'est réservé aux classes très aisées qui préfèrent en général avoir un gros 4x4 plutôt qu'une voiture propre, d'ailleurs.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Je suis au gaz de ville qui ne cesse d'augmenter d'ailleurs !!! Je préfèrerai avoir une part de solaire mais il faudrait plus d'aide pour investir.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Un maillage de l'ensemble des collectivités territoriales et locales qui devraient avoir l'obligation de développer tant de part chaque année pour la révolution écologique. Sans contrainte, ça ne marche pas.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Commencer par tenir ses engagements et être exemplaire. Je pense au Glyphosate ! Cela décrédibilise énormément la voie écologique de la France quand on n'a pas le courage d'une telle interdiction et que dans le même temps on veut montrer l'exemple (COP21, accord de Paris). Il y a la voix du rayonnement français (les grandes idées) et la voix véritable (grand pays pollueur).

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faudrait ne plus parler de transition écologique mais de révolution écologique car c'est un changement radical dont la terre et les hommes ont besoin. Et pas seulement dans une pensée écologique au sens de la nature mais dans une globalité écologique. Dans un combat pour une "écologie politique". Car on voit bien comment les non choix environnementaux sont toujours liés à des politiques néo libérales qui sacrifient le bien commun de la planète et des individus au nom de quelques puissants. Il s'agit bien au travers du rapport à l'environnement d'un rapport à la démocratie, c'est à dire au fait de privilégier le bien commun. Le seul bien commun universel étant la terre, l'air et les eaux. Sans ces derniers, c'est l'espère entière qui périra. PS : la question du nucléaire. Les dépenses pharaoniques englouties par l'EPR ! La dangerosité de cette technologie avec le vieillissement considérable des réacteurs. Le nucléaire est l'énergie du passé. En sortir, sans attendre un accident qui finira par arriver. Mais là, ce sera trop tard.