Date de publication : 2019-02-16
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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les députés

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les associations qui promeuvent l'intégration sociale. En facilitant leurs démarches administratives, encourager le rôle qu'elles tiennent déjà.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Je n'ai aucun problème avec les élus qui me représentent, même si je ne suis pas toujours d'accord avec leurs décisions. Je vote et j'admets le résultat des urnes. Je m'exprime aussi par courrier ou en prenant rendez-vous.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Leur travail est immense.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Je ne sais pas.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

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10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

L'éducation à la citoyenneté doit commencer avec celle de la propreté, dès la maternelle. L'instruction civique (éthique), la continuer tout au long de la scolarité. Expliquer souvent en quoi consiste le mot DEMOCRATIE (dont la Corée du Nord, la Syrie ou le Congo ne donnent pas la moindre idée...). Organiser des célébrations républicaines en mairie pour récompenser des citoyens engagés au service des autres ou de l'environnement (autre chose que "médaille de la Ville"). Mais en donnant le moyen de prendre la parole, ce grand débat fait déjà partie de l'incitation à participer davantage.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Comptabiliser le vote blanc. Publier le pourcentage de voix du candidat élu en tenant compte de ce paramètre. Laisser gouverner le temps du mandat celui qui a le plus de voix même s'il n'a pas obtenu la majorité absolue.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Imaginer un référendum national par an sur une question qui intéresse tout le monde, par ex : faut-il rendre entièrement gratuits les transports en commun ? Que l'Etat fasse seulement deux propositions par annonce, et en commençant par la bonne idée, par ex : 1) on rembourse les lunettes... 2) on augmente la CSG... Et seulement le lendemain : 1) on développe les aides à l'agriculture bio.... 2) on ferme les maternités de proximité...

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

En le faisant mieux connaître.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

L'Etat et les collectivités font des choix en fonction de leur politique. Les citoyens ont déjà les moyens de s'y intéresser et de s'adresser à leurs élus. Les citoyens ne sont jamais unanimes et il faut pourtant gouverner.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Le rôle du Sénat est de vérifier la conformité constitutionnelle des lois... Il est possible de poser au Sénat des questions en ligne. Mais pour toute interrogation comme pour toute démarche, à tous les niveaux, comment et à qui s'adresser quand on ne maîtrise pas internet ? On ne sait pas toujours ce qu'on est censé attendre de son sénateur.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Réhabiliter la possibilité de contact administratif, économique, social, entre des personnes humaine présentes l'une à l'autre physiquement. Beaucoup de gens sont déboussolés, perdus, parce qu'ils ne croisent plus aucun regard alors qu'ils se trouvent justement en recherche de solutions. Certains deviennent nerveux puis socialement violents.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Améliorer la connaissance de l'Histoire des religions et par l'augmentation de l'effort pédagogique, reconnaître et valoriser les apports culturels des principales religions. Rappeler fermement les règles républicaines en vigueur chaque fois qu'elles sont menacées ou attaquées. Les enfants peuvent intégrer ces règles dans le cadre de leur école et de leurs "associations de quartiers".

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Expliciter largement et clairement le pourquoi de la présence de gouvernants à certaines cérémonies cultuelles rendues publiques. Ne pas tolérer du tout le fait de cacher son visage sous prétexte religieux.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Soutenir les propositions d'actions collectives et solidaires (entretien de sites, accompagnement des personnes...) Une idée : lors d'une cérémonie annuelle en mairie, tous les nouveaux-nés de l'année pourraient être accueillis officiellement par le Conseil municipal, occasion de nommément les déclarer citoyens et de redonner aux parents, avec un beau certificat, le mode d'emploi de la citoyenneté.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Le respect des personnes, des espaces communs, des ressources. L'hospitalité.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Donner soi-même l'exemple. S'exprimer et permettre aux autres de le faire.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Pour valoriser l'engagement-citoyen, on peut valoriser l'engagement-tout-court. Etre au maximum présents physiquement les uns aux autres même dans les administrations. Apprendre dès le plus jeune âge l'empathie et l'importance du regard.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les dispositifs urbains destinés à chasser les pauvres sont des incivilités. Les supprimer (ou supprimer la pauvreté). Organiser et financer des accueils décents. La pratique du smartphone en public. Verbaliser. L'indifférence généralisée... Les rassemblements de dealers dans la rue et dans les escaliers...

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Au cas par cas, susciter entre habitants-citoyens, ou entre associations impliquées, une concertation avec un animateur/modérateur. Tenir bon dans le rappel des valeurs républicaines. Verbaliser. Punir.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Se dire bonjour, même en ville. Se parler. Partager ses difficultés, ses idées, ses solutions.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Les personnes sans domicile et sans papiers sont les plus discriminées. Particulièrement les femmes sans domicile et sans papiers.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Apprendre aux enfants de façon pratique et théorique, et quel que soit leur âge, qu'ils ne sont pas le centre du monde et que tout ne leur est pas dû. Associer les parents à cet apprentissage.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Ouverture des droits au travail et à la formation pour les demandeurs d’asile en réponse à l'obligation de l’Etat d’héberger effectivement toute personne en demande d’asile.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La France gagnerait à élargir l'accueil des immigrés. Notre Histoire prouve que l'intégration est possible à condition de ne pas marginaliser les arrivants.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

L'Etat est très loin de remplir ses obligations d'asile.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Avec les administrations et les associations, il est possible de trouver des solutions. L'Etat doit encourager l'hospitalité et protéger les migrants.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Accès de tous les publics à la formation et au travail. Certaines classes, certaines écoles, certains services publics de nos campagnes, certains villages désertés, seraient sauvés par l'accueil de quelques migrants. Nous avons des exemples en Isère.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

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