Etat mal connu, ressenti comme lointain et trop coûteux. Administrations complexes,incompréhensibles, labyrinthiques et trop souvent redondantes. Fonctionnaires d'abord, de compétence et de courtoisie très variables: du meilleur au pire, tout comme les capacités d'initiative et de compréhension du Bien commun. ( à noter: la métamorphose heureuse des préposés aux guichets des Postes, depuis le changement de statut...) La fonction publique apparaît comme un Ordre de privilégiés - toute excessive, et même inexacte, que la comparaison puisse être. Besoin fort, et largement partagé semble-t-il, d'un allègement de la tutelle étatique"lointaine": il faut rapprocher les lieux de décision des citoyens. Une véritable décentralisation s'impose: Tout le pouvoir aux régions! ll y a donc lieu de réduire le champ des missions de l'Etat,en en transférant la plus grande partie aux Régions - en en externalisant les reste. Mais toute vraie décentralisation politique et administrative impose une décentralisation fiscale, donc avec, dans un cadre national (annuellement réévalué par le Parlement?) une réelle liberté donnée aux exécutifs régionaux pour décider d'une large part des taxes. L'impôt national ne doit assurer que le régalien: financement de l'appareil d'état "central" (Exécutif national, Parlement...), Armées, Police, Justice, Diplomatie, Enseignement supérieur et recherche. ,
Oui
Tout ce qui n'est pas du domaine régalien. Il y aura donc des différences (autant dans le degré d'imposition que dans la "providence" publique) selon les Régions. Cet abandon du modèle historique (monarchique,jacobin,impérial et républicain...) devra se légitimer par l'approbation directe du peuple par voie référendaire. Pour éviter des distorsions trop importantes et délétères, les libertés régionales seront encadrées par une Loi (annuellement réévaluée?). Un référendum régional pourra être demandé pour consulter les citoyens ( RIP en cas de "problème qui fâchent" ou si, par exemple, la majorité au conseil régional est insuffisante pour le vote du budget - une majorité qualifiée devra là être exigée). En cas de blocage l'autorité préfectorale assurera la tutelle de la Région et pourra décider de nouvelles élections. Contrairement à nos déplorables traditions, tout devra être fait pour favoriser les décisions de consensus, multipartisanes ( la discussion préalable au vote du budget devra être une réelle concertation entre tous les acteurs politiques, afin justement d'éviter un blocage- et l'éventuel recours au référendum).
Oui
Grosse inquiétude sur l'avenir à court terme de l'accès aux soins médicaux: la désertion de la médecine de ville surcharge l'hôpital dont certains services (les urgences particulièrement) sont pleins de personnes qui "médicalement" n'ont rien à y faire. L'augmentation du nombre des médecins (suppression du numerus clausus) n'est qu'un remède lointain: encadrer au plus tôt la liberté d'installation parait inéluctable. Les Régions pourraient dans un premier temps responsabiliser les professionnels de santé concernés (généralistes et certaines spécialités) par l'intermédiaire de l'Ordre des médecins, mais en cas d'échec il reviendra à l'Etat d'imposer une répartition raisonnable des praticiens dans tous les territoires.
Poste, Administration fiscale, demande de documents (cartes d'identité,permis de conduire...) etc... Bref, tout ce qui est possible, mais à deux conditions: 1)permettre en cas de besoin un contact téléphonique direct et facile avec le service concerné 2) garder une possibilité (locaux, personnel) d'accueil direct (humain!) par RV sur demande argumentée.
Non
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Simplifier le labyrinthe administratif et supprimer les compétences en doublon (ou plus!) pour permettre de trouver facilement l'interlocuteur utile.
Ont favorablement évolué pour le citoyen : la Poste (qui quelque soit son statut, assure beaucoup mieux le service à rendre), l'administration fiscale, la CNAM. En queue de liste: l'Institution judiciaire ( derrière l'hôpital!)
Ceux qui assurent la Justice et la Santé, d'abord. Notre Justice est lente, archaïque et ressentie comme "injuste".. Le secteur de la Santé,qui est loin de se résumer à l'hôpital public, attend une réforme en profondeur depuis au moins 20 ans. quelques idées: Beaucoup des dysfonctionnement hospitaliers trouvent leur cause en dehors (ou "avant") l'hôpital . La médecine de ville ( libérale, privée...) a trahi sa mission en abandonnant la permanence des soins, et en se réfugiant dans des horaires de "petits fonctionnaires staliniens". Ce comportement qu'explique, non pas la féminisation des professions médicales, mais un changement sociétal (condamnable mais irréversible) joint à la diminution (voulue!) du nombre des médecins et au respect de la liberté d'installation, fait que le gouvernement ne pourra (sauf improbable éclair de lucidité des intéressés) éviter de prendre des mesures contraignantes pour assurer à la population une réelle permanence des soins (évitant d'encombrer les urgences hospitalières) et une équitable répartition des praticiens sur les territoires (limitant les recours hospitaliers ) Les Hôpitaux attendent aussi, et depuis des dizaines d'années que soient définies leurs missions. On ne peut demander la même chose à un petit hôpital (ce qui est factuel et en rien péjoratif) avec un plateau technique limité et un nombre peu important de praticiens, et à gros CHR (ou un CHU) au plateau technique lourd et où toutes les spécialités - ou presque- sont représentées par des équipes compétentes et parfois nombreuses. Un début de régulation a commencée avec la prise en charge des maladies cancéreuses , il faut généraliser ce cadrage d'activité et l'orientation intelligente des patients - non par "souci d'économies" mais parce que c'est indispensables à l'amélioration des soins (ainsi une maternité où l'on fait 200 ou 300 accouchements par an est dangereuse - avant d'être onéreuse). Cela suppose aussi l'adaptation des formations aux réalités des pratiques: les formations médicales sont aujourd'hui faussées par l'emprise des universitaires qui les organisent et qui songent plus à se répliquer qu'à former les praticiens nécessaires dans les spécialités utiles. La régionalisation de l'administration de la Santé permettra une réponse plus pertinente aux attentes concrètes des citoyens, un maillage hospitalier adapté aux spécificités régionales et une diversification bénéfique des priorités . Resterait encore la refonte et la médicalisation en profondeur des EPHAD - et leur financement...sans parler de celui du Handicap: énorme défi pour demain..;. ( Réfléchir, " à enveloppe globale" constante: après la remise en ordre de la médecine de ville et la réorganisation hospitalière ne pourrait-on pas finalement dégager des économies de fonctionnement utilisables dans le financement des soins gériatriques?)
Oui
Oui
Déclaration de revenus
Prise en charge de matériel amianté lors d'une rénovation Justificatifs d'état civil lors d'une succession Tri des ordures ménagères (toutes chargées dans la même benne!)
Oui
Délégation du pouvoir de décision au plus bas échelon raisonnable ( variable selon les cas)
Oui
Alléger les procédures, raccourcir les délais de réponse, rendre automatique le principe d'acquiescement de l'administration, dans tous les domaines, en cas de non réponse, limiter au maximum les paperasses, simplifier les formulaires, dématérialiser, etc... Bref, faire intelligent! Dans le cadre de la vraie régionalisation que j'espère, les écoles nationales ne seraient peut-être plus nécessaires? (sauf peut-être une ENM réformée) L'air du temps étant ce qu'il est, la disparition de l'ENA aurait une haute valeur symbolique, et pour l'ensemble des citoyens et, plus spécifiquement, pour ceux qui envisagent aujourd'hui de l'intégrer, et qui se veulent sans doute l'élite de demain. Le recrutement et la promotion sur services rendus. Cette mesure rompant avec un usage séculaire, donc polémique, sera sans doute difficile à faire admettre. Chercher un compromis consensuel: recrutement initial principalement, mais non exclusivement, sur concours, puis promotion essentiellement sur services rendus.
Délocaliser, déconcentrer, assister les responsables (élus) locaux et ne pas vouloir prendre leur place, être innovant, agile,informé, concret, humain... Utopie?
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Trois enfants scolarisés dans les lycées de la République pas plus de soucis avec eux que ceux connus par tous les parents dans les années "post-68" - je crois savoir que ça ne s'est pas arrangé si je vois ce que vivent mes petits enfants , sauf apparemment en province (ou dans le "privé"). Retour en France après quatre années à l'étranger (mise à disposition dans le cadre de la fonction publique française) : aucune aide et toutes les difficultés de réintégration (logement, scolarité des enfant , etc ) : aucune aide, ni du ministère de l'Education nationale, ni de celui des Affaires étrangères, ni de la mairie - malgré toutes les assurances données avant le départ. Enfant malade lors d'un long séjour universitaire aux USA: aucune aide (pas même de réponse à ma demande) du consulat de San Francisco.
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Bonne information pour la préparation (cotisation précoce à une une mutuelle grace à l'initiative personnelle d'un cadre administratif universitaire. Reconstitution de carrière (Education nationale) remarquablement facile , plus laborieuse pour l'AP de Paris
En résumé: la santé est bien pour l'essentiel,gratuite en France! Soucis: les prothèses dentaires et les lunettes Le non remboursement des produits à " l'efficacité médicale" insuffisante ou non démontrée me parait normale
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Retard désagréable (quoique prévu!) dans le versement de la première mensualité de la pension.
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Décentralisation, décentralisation, décentralisation!
La pollution de l'air
Imposer des normes, les faire respecter et agir sur nos voisins ( Exemple type des aberrations contemporaines: la fermeture par l'Allemagne de ses centrales nucléaires pour rouvrir des centrales thermiques - à charbon!)
Oui
Elévation (modérée mais sensible) des températures, épisodes météos "aigus" peut-être plus fréquents...
Oui
Ne pas tout confondre! Je peux ,ce que je fais depuis plus d'un demi-siècle, ne pas salir, polluer, détruire la nature. Je peux la protéger et même l'embellir. Je comprends, et je peux participer, aux efforts collectifs nationaux supposés "lutter contre le changement climatique" , même s'il ne me parait pas sensé d'en attendre une quelconque efficacité planétaire. Mais je pêche, je chasse, je ramasse les champignons, j'aime le foie gras et les steaks saignants, et je ne vois aucune raison de changer.
Il y a longtemps que pour de prosaïques et égoïstes raisons économiques, j'ai un chauffage efficient dans une maison bien isolée (j'ai eu le privilège de pouvoir financer tout cela seul!). Je n'ai jamais eu de grosse voiture et, depuis qu'elles existent, je respectent les limitations de vitesse (j'approuve la limitation à 80km/h). Mais pour rouler en sécurité sur les chemins forestiers (je suis un retraité exploitant) j'ai un 4x4, par nécessité financière à moteur diesel et vieux de plus de 10 ans. Vivant en pleins bois, à plusieurs kilomètres du village le plus proche, je ne peux me passer de l'usage quotidien d'un véhicule -mais j'attends avec intérêt toutes propositions alternatives crédibles et concrètes.
Que changer utilement? Mon chauffage est électrique - avec un appoint de feu de bois (que je ramasse autour de la maison). Il m'est impossible de me passer d'un véhicule: rien dans les productions automobiles actuelles ne correspond à mes besoins et à mes possibilités (et mon diesel à pot catalytique est-il si exécrable?!)
Non
Autonomiser mon chauffage individuel avec une installation photovoltaïque? Prix prohibitif pour moi, pertinence écologique globale incertaine- et si j'en crois mes lectures , et je ne voudrais pas aggraver la guerre des terres rares...
Non
Le vélo à 77 ans n'est pas une solution dans ma montagne Limousine. La France est loin de n'être peuplée que de citadins trentenaires nomades, conviviaux, festifs, innovants et aisés...
Au nom des Droits de l'Homme, messieurs les idéologues de bureaux, rendez-moi mes 20 ans!
Qui pourra!
Enfin une question pertinente! Une action utile ne peut être, au minimum, qu'européenne. Il faut donc continuer à promouvoir une politique commune de respect de la nature, d'incitation pour des modèles productifs sains , de taxation des produits fabriqués hors Europe sans respect des normes. Seule la France ne peut que gesticuler, ce qui est aussi inefficaces que les processions militantes. Mais pour être entendue la France doit être crédible - donc productive et prospère.
L'électricité d'origine nucléaire est la plus propre et l'une des moins chères . Sa production doit donc être maintenue, à moyen/long terme, à un niveau raisonnable (30/50%)
Votre message a bien été envoyé.