De quels impôts parle t-on ? Pour les Français, les impôts recouvrent l'ensemble des contributions (impôts, taxe, prélèvements) Une information complète ne peut se limiter au traditionnel "camembert" expliquant à quoi sert l'impôt sur le revenu. L'information, pour être complète doit concerner chaque contribution. Le citoyen doit pouvoir se rendre compte de la proportion utilisée pour telle ou telle dépense mais aussi pouvoir constater si, dans le temps, une contribution destinée à une chose n'a pas changée de destination.
L'injustice fiscale a ses racines dans l'origine des revenus. Les employés, retraités et fonctionnaires n'ont aucune possibilité de dissimuler leur revenu alors que ceux qui disposent de revenus moins contrôlable ont cette possibilité et, pour certains, ne s'en privent pas. Plus les revenus (réels) sont élevés, plus il est possible d’accéder à des officines de conseil d'optimisation fiscale pour bénéficier de leur service et échapper à une juste contribution fiscale. L'injustice fiscale se situe là. Il semble illusoire de pouvoir changer facilement ces choses, mais il est possible de soulager les plus démunis de la pression fiscale en diminuant fortement la TVA sur les produits de première nécessité (alimentation de base, quota d'énergie) Instaurer un dégrèvement fiscal pour l'obtention du permis de conduire et un autre pour compenser le transfert de charge de l'état vers les citoyens pour l'accès obligatoire aux services dématérialisés. (Cet accès nécessitant un matériel et des abonnements venant grever le pouvoir d'achat).
Les impôts à baisser en priorité sont ceux indiqués à la réponse précédente. Mais il faut surtout une refonte de la fiscalité qui rende plus lisible l'utilisation qui est faite de l'argent public. Actuellement, la multiplication des impôts, taxe et contributions diverses demandées par plusieurs niveaux du "mille feuille" (municipalités + communautés de communes + départements + régions + état + ce que j'oublie peut-être) est source de multiplication de dépenses et d'illisibilité d'utilisation d'argent public. Réduire le "mille feuille" pour limiter les dépenses et les dérapages budgétaires, limiter les dépenses de l'état (dépenses somptuaires, rentes de situations, train de vie de l'état) permettrait déjà d'envoyer un signe positif à la population et de réduire les besoins et donc les impôts.
Il faut surtout que l'argent des cotisants reste aux cotisants et que l'effort de solidarité pour les non cotisants soit supporté par l'ensemble des citoyens. Il faut aussi faire la chasse aux fraudeurs.
Je suis trop mal renseigner pour émettre un avis. Toutefois, je remarque que les aides sont attribuées par paliers ce qui exclus certains d'un droit qu'ils auraient eu avec un revenu différent de quelques centimes. Ce n'est pas très juste et appelle à la tricherie. N'est t-il pas possible de travailler plutôt en pourcentage par rapport aux revenus ?
Les personnes âgées représentent une charge de plus en plus importante. Renforcer les aides de maintient à domicile, d'assistance à la mobilité, d'accès à des lieux d'accueil pour personnes en manque d'autonomie semble nécessaire et favorable à la création d'emplois.
Par quel moyen l'état pense t'il faire les économies qui permettraient de payer cette politique ?
Je pense que devrions considérer que nos dépenses sociales doivent être financées différemment selon qu'il s'agit de dépense pour des cotisants ou des dépenses qui relèvent de la solidarité avec des non cotisants. Je pense que la solidarité avec les non cotisants devraient être un effort national financé par un autre canal que par les seuls cotisants.
Aux élus, à la condition qu'ils représentent la juste proportion de la population qui leur a apporté leur suffrage. Ceci s'entend pour tous les élus y compris au niveau des instances syndicales et associations.
Oui
Il faut donner un rôle plus important à toutes les associations et organisations syndicales dés lors qu'un projet ou une décision à prendre les impacte directement ou leurs adhérents. Leur rôle doit rester consultatif mais faire l'objet d'un débat commun en assemblée avec vote et rédaction d'un rapport faisant apparaître les positions de chacun et en quelle proportion. Ce rapport de consultation devant être public et consultable facilement par tous.
Que chacun se sache représenté. D’où l'importance d'une représentation proportionnelle et d'un fonctionnement tel qu'indiqué en réponse aux questions précédentes.
Je ne sais pas
Le cumul divise le temps que chaque élu peut consacrer à ses mandats et induit le fait que, peut être, il puisse être plus intéressé par la multiplication des revenus et défraiements associés que par sa mission. Mais le non cumul peut faire perdre le contact avec le terrain si utile pour porter la voix et les difficultés des administrés. N'est-il pas possible de penser qu'un élu ait un revenu plafonné quelque soit le nombre de ses mandats et qu'il dispose des services de collaborateurs chargés de l'assister pour faire face à l'ampleur de sa tache. Ces collaborateurs étant engagés sous contrat et rétribués par un service sous contrôle indépendant.
Que la proportionnelle soit à tous les niveaux de la représentation citoyenne. La multiplicité des points de vues rendrait plus difficile les prises de décisions mais éviterait les "bombes à retardement" telles que la situation actuelle.
Oui
Beaucoup parmi la multiplicité des élus qu'à engendré la décentralisation. La décentralisation est une bonne chose sauf si elle conduit à un empilage de niveaux de compétence facteur de multiplication de dépenses et de lourdeurs administratives autant que de flou de ligne politique.
Les citoyens participerons d'avantage aux élections s'ils pensent que leur vote influe sur l'orientation politique et qu'ils se savent représentés. Ils seront plus motivés si la composition de l'assemblée est proportionnelle aux voix exprimées et si les votes blancs sont comptabilisés car ils expriment quelque chose. Enfin, il faut que les citoyens ne se retrouvent pas à voter par défaut entre deux candidats (chose que le mode de fonctionnement des partis politiques et du système de scrutin actuel favorise)
Oui
En comptabilisant les votes blancs avec une notion de "Quorum" qui permette de rendre invalide une élection dans laquelle le vote blanc dépasse une proportion à définir.
La consultation par référendum est déjà une réponse. Il faut cependant que le résultat soit pris en compte ce qui n'a pas toujours été le cas et a contribué fortement à la dégradation de la confiance envers les institutions.
Oui
Il me semble nécessaire de prévoir que le parlement soit obligé d'organiser un RIP s'il est saisi d'une quantité raisonnable de demandes des citoyens. Le seuil de demandes nécessaires ne doit pas être dissuasif. comme il semble que ce soit le cas actuellement.
L'utilisation de l'argent public, c'est la réalisation de projets, les dépenses de fonctionnement et les subventions. C'est à ce niveau qu'il faut associer les citoyens en rendant publique les commissions et groupes de travail sur l'élaboration de projets, les attributions de marchés, le contrôle des dépenses de fonctionnement et les décisions d'attribution de subventions. Les participants (ou leur porte parole) devront pouvoir exprimer leur point de vue qui seront consignés dans les comptes rendus. Ces comptes rendus devront être consultables facilement par tout le monde.
L'assemblée nationale doit porter la voix des citoyens dans sa diversité, proposer des lois qui soient le reflet de la majorité citoyenne et non la majorité artificielle organisée par un mode de scrutin favorable à un parti dominant. Le sénat porte la voix des collectivités territoriales, propose des lois et contrôle l'action du gouvernement. Il a donc, quelque part, une position de juge et partie sans pouvoir assumer complètement son contrôle puisque l'assemblée nationale a le dernier mot pour valider la grande majorité des lois présentées. Sans remettre en cause le mode de scrutin pour les élections des sénateur, il serait souhaitable que les propositions de lois émanant des collectivités territoriales empruntent le même chemin que le celui des citoyens afin que le sénat n'ait plus cette position ambiguë. Le sénat pourrai alors être un arbitre qui s'assure du bon fonctionnement des institutions sur consultation des instances en place (conseil économique, constitutionnel et autre) ainsi que de l'application des lois. Son rôle dans la préparation des lois proposées deviendrait un verrou empêchant la promulgation d'une loi non aboutie et non un avis qui ne sera éventuellement pas pris en compte. Force resterai tout de même à l'assemblée à la condition qu'il lui soit possible de corriger le ou les points posant problème. Pour ce qui concerne les instances de conseil, elles doivent pouvoir être saisies par toute personne ou institution pour donner un avis circonstancié utilisable par chacun pour alimenter une information, un débat ou construire un projet.
Oui
Voir réponse précédente
La religion doit pouvoir s'exprimer librement en tous lieux sans contrevenir aux lois de la république, particulièrement dans l'espace publique. Le financement des lieux de culte devrait être à la charge des institutions religieuses. Pour ce qui concerne les édifices religieux inscrits au patrimoine des monuments historiques, ou faisant partie du patrimoine, la charge devrait être conservé à l'état de les préserver. Leur utilisation pour les cérémonies religieuses devrait continuer à être permises puisque ces lieux ont été financés par le passé par l'argent des fidèles. Les nouveaux lieux de culte devraient faire l'objet des mêmes contraintes que tout autre construction nouvelle tant pour le financement que pour les règles d’urbanisme, de gestion et d'entretien.
Par l'éducation. L'instruction civique à l'école, le service national, une police de proximité présente pour dialoguer au quotidien avec les uns et les autres et en cas de dérive une sanction immédiate (amande, confiscation par exemple) et sous forme éducative prononcé par un tribunal (peine obligatoirement faite)
L'engagement citoyen, c'est déjà une participation aux élections. Sur ce point, les gens doivent avoir la conviction que leur vote " sert à quelque chose" (voir la réponse aux toutes premières questions concernant la représentation et les élus) L'engagement citoyen c'est aussi de pouvoir "peser" sur le cours des choses en participant (conseils municipaux, consultations citoyennes etc...) participer à des associations et avoir un comportement personnel responsable. Il serait souhaitable également qu'un dialogue puisse avoir lieu lorsqu'une incivilité est commise mais sur ce point nous ne sommes pas encouragé, au contraire, les gens n'osent plus intervenir pour réprimander un gamin, faire une remarque pour un comportement irrespectueux tant le climat de violence et d'impunité s'est développé. Nombre de plaintes restent sans suite. La police ne se déplace plus pour intervenir sur des actes d'incivilité. Un sentiment d'impuissance à agir s'est installé même parmi les enseignants. Les citoyens ont baissés les bras. Inverser cette chose est nécessaire. C'est le premier pas vers un engagement citoyen. Les gens qui se sentiront utiles au quotidien seront encouragés à participer d'avantage. Le dialogue au quotidien avec une police de proximité très présente est une réponse, la prise en compte des plaintes et des attentes d'intervention de la police en est une autre. L'abandon de la gestion comptable et statistique comme seul principe de gouvernance est la clé d'un retour à plus de pertinence.
Il faut promouvoir le respect des autres, de notre environnement et des règles de vie en société.
Chacun peut y participer par l'exemplarité de son comportement personnel et exiger la même chose des autres. Mais sur ce dernier point, il y a un problème de taille. Les gens ont peur, aujourd'hui de faire une remarque à quelqu'un qui commet une incivilité en raison du climat de violence actuel et la police n'est d'aucun secours car elle ne se déplace pas pour un acte d'incivilité, elle n'enregistre pas les plaintes non plus pour ne pas avoir de mauvais résultats statistiques. Si cela change, les comportements civiques se développeront d'eux même. Pour encourager les gens à être exemplaires eux-même et agir pour dénoncer les mauvais comportements, il faudrait une police de proximité au comportement pédagogique, une police qui prend en compte toutes les plaintes et pas seulement celles qui servent les statistiques, une police qui se déplace pour chaque appel (actuellement, elle ne le fait pas par manque de matériel, d'effectif, de risque ou pour toute autre raison). Il faut une prise en compte des doléances qui ne soit pas gérée par le seul souci comptable et statistique ce qui décourage les bonnes volontés. Tous ces freins contre productifs enlevés, les comportements civiques se développeront d'eux même. Bien sûr, il faudra du temps et la certitude d'un engagement à long terme dans cette voie.
La chose la plus importante est l'accès facile aux administrations et services publics. Aujourd'hui, tout est dématérialisé. Pour ceux qui ne reçoivent pas internet , qui n'ont pas les moyens financiers ou les capacités nécessaires, qui ont besoin de dialoguer avec un interlocuteur parce que les algorithmes répondent de travers ou parce que les lignes téléphoniques sont saturées, ce système tourne vite au cauchemar. Lorsque, pour ces raisons l'on se trouve devant un mur, les pertes de temps, l'énervement, le sentiment d'impuissance ne donnent vraiment pas l'impression d'être valorisé. Donner des alternatives à cela, favoriser la possibilité de contact direct avec un personnel compétent, assurer un accès téléphonique non surtaxé aux services serait déjà une réponse positive.
Le jet ou dépôt de déchets dans la nature ou les espaces publics. Le bruit, particulièrement la musique trop forte, surtout la nuit. Le stationnement gênant, particulièrement sur les trottoirs et passages piétons. Le non respect du code de la route. Le moyen de lutter, est que la police fasse son travail et qu'elle daigne se déplacer pour faire cesser les nuisances. Il faut que les sanctions soient immédiates (amandes, confiscations par exemple) et les peines prononcées par les tribunaux le soient sans délai et sous forme éducative (peines d'intérêt général par exemple) Il faut aussi qu'elles soient et réellement effectuées et sans délai.
Qu'il y ait une présence visible et permanente d'une police de proximité assumant un rôle pédagogique et de dissuasion. Que les actes d'incivilités soient systématiquement sanctionnés sans délai comme dit plus haut.
Le rôle de chacun est évident, se comporter personnellement d'une manière correcte et éduquer ses propres enfants dans ce sens.
La discrimination la plus évidente dont je suis témoin est celle qui concerne les femmes. Si cette discrimination a tendance à diminuer grâce au combat qu'elles mènent, l'intolérance générale, elle, progresse. Regardons fleurir autour de nous les interdictions et restrictions en tous genre. Chacun veut défendre son "pré carré" au détriment des autres (et donc du bien commun) Les élus suivent par "clientélisme" quelquefois au mépris des lois et des valeurs fondamentales de la république. Si personne n'est là pour rappeler les valeurs qui doivent être les nôtres et mettre un frein à cette dérive, la porte est ouverte sur la pente dangereuse qui commence par l’intolérance et se transforme en discrimination.
C'est un travail de longue haleine qui commence par l'éducation (éducation civique à l'école) campagnes d'informations, service national (brassage de population) mais aussi par une politique envers la jeunesse pour lutter contre l'individualisme en favorisant le travail des clubs sportifs et toutes les actions qui occupent nos jeunes en brassant les origines, croyances et statut social.
Oui
Ces contreparties existent déjà pour certaines, il faut contrôler que les bénéficiaires satisfassent à leurs obligations et que l'argent qui y est consacré ne soit pas détourné par des fraudes. Il n'apparait pas normal non plus que quelqu'un qui n'a jamais cotisé ou très peu cotisé se trouve d'entrée (dés lors qu'il arrive dans notre pays) au même niveau d'allocation que celui qui a toujours contribué .
Parmi les migrants, il y a ceux qui n'ont d'autre solution que de quitter leur pays pour des raisons de sécurité personnelle. Ceux là méritent d'être aidés et protégés. Il y a ceux qui font un calcul économique auquel ils sont encouragés par la facilité à obtenir des aides telles que celles citées plus haut et un travail qui va leur permettre d'envoyer une grande partie de leur rentrées à leur famille dans un pays étranger. Ces sommes représentent une valeur importante dans des pays plus pauvres, ce qui accrédite le fait que notre pays regorge de richesses et qu'il est intéressant d'y être (ce qui encourage d'autant le flux migratoire) Il faut que les migrants nous apportent une contrepartie en participant à l'effort national. Pour cela, il faut qu'ils soient capables d'occuper un emploi productif parce qu’ils ont déjà une qualification ou qu'ils reçoivent une formation professionnelle (éventuellement sous forme d'une tâche d'intérêt général) Pour qu'ils s'intègrent à notre mode de vie et aux obligations citoyennes, une période probatoire incluant une initiation à notre langue, notre mode de vie, nos nos règles et devoirs civiques semble être nécessaire avant de valider l'accueil que nous leur réserverons. Pendant cette période, il semblerait normal qu'il ne profitent pas encore du régime général mais d'un régime particulier alimenté par des fonds différents du régime général. Si leur "candidature" est acceptée, ils chercherons sans doute à faire venir leur famille. Ceux-ci devraient également subir le même parcours d'intégration. Nous devrons partager avec les autres pays européens le flux migratoire. Il serait souhaitable que chaque état contribue en nombre de place d'accueil et financièrement en alimentant une caisse commune (sur laquelle serait prélevée les aides versée pendant la période probatoire)
Bien difficile de fixer des objectifs pour contrôler un flux migratoire qui est fonction de bien des paramètres (politiques, climatiques et autres surprises)
Lutter autant que possible contre les causes qui provoquent la migration. En encourageant toutes les initiatives qui contribuent à l'enracinement des populations mais aussi en mettant en place une politique de partage des efforts entre membres de la communauté européenne. Il faut aussi penser à transformer cette charge en chance pour notre pays. Les Français "de souche" sont inquiets de voir arriver une masse de gens qui accepterons de travailler "au noir" ou d'être sous payés au risque de tirer les salaires vers le bas pendant qu'il sera demandé au peuple de contribuer financièrement de plus en plus lourdement pour assister ces nouveaux arrivants. Pour transformer cette inquiétude en satisfaction, un moyen doit être étudié. De nombreuses tâches permettraient de mieux entretenir notre patrimoine, notre domaine public et notre environnement, choses que nous n'avons pas les moyens suffisants de financer. Confier temporairement ce genre de chose aux migrants non qualifiés pendant une période de formation permettrait une dissémination utile sur l'ensemble du territoire, l'acquisition d'une formation utilisable plus tard par les entreprises, l'acquisition de repères propres à notre culture et notre façon de vivre.
La réponse à la question précédente y répond en partie, mais il faut aussi favoriser les initiatives des associations offrant leur concours pour aider à cette intégration avec la souplesse que peuvent offrir de petite structures motivée. Faire porter l'effort d'accueil par la plus large participation territoriale afin d'éviter les regroupements et le phénomène de ghetto mais aussi pour impliquer la plus large partie possible de la population. Assister les structures d'accueil et les territoires qui rencontreraient des difficultés avec certains arrivant. Ceci avec fermeté et sans attendre que les situations dégénèrent afin d'éviter le découragement puis le rejet par la population de souche.
La république a été proclamée autour des valeurs de Liberté, Égalité et Fraternité. Nous avons tourné le dos à ces valeurs, force est de constater que nous vivons aujourd'hui dans un environnement d'interdits, le fossé entre les riches et les pauvres ne cesse de se creuser et ceux qui le peuvent font tout pour échapper à toute contribution. Triste bilan. Le monde est dirigé par l'argent, l’appât du gain et les rêves de puissance. Les gouvernements sont les otages de ces puissances insaisissables. Les peuples ne sont plus maîtres de leur destin. Cette situations pousse les peuples à la révolte, Nous sommes allé trop loin en permettant à cette situation de s'installer. Que les derniers événements aient poussé nos dirigeants à provoquer une large réflexion est une bonne chose si elle conduit à "limiter la casse" c'est certainement tout ce que nous pouvons Espérer.
La multiplication des couches de compétence (communes + communauté de communes + départements + régions + état + les établissements publics + tout ce que j'oublie) donne un système compliqué, couteux à l'efficacité douteuse. Pour preuve, les routes qui ne cessent de se dégrader, les dispositions nationales gérées différemment d'un département à un autre (l'APA par exemple) etc...
Non
None
Non
Ce qui manque, avec la généralisation des systèmes dématérialisés, c'est d'avoir des réponses en cas de problème. Les réponses apportées automatiquement par des logarithmes sont dans un grande nombre de cas inappropriées. L'accès à une personne compétente qui saura gérer le problème est extrêmement difficile dans bien des cas, car tout semble fait pour dissuader les demandeurs. Difficulté de trouver les coordonnées des service, standards saturés, mises en attente sans suite, numéros surtaxés, réponses automatiques par internet sans rapport avec l'origine du problème. A défaut d'un accueil physique de proximité, il faudrait au moins que les contacts téléphoniques soient facilités, qu'en cas de réponse non satisfaisante par un système automatisé l'on puisse facilement avoir accès à une personne compétente et que les appels ne soient pas surtaxés.
Rien tant que tout cela ne sera pas amélioré.
Non
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Le service des impôts pour la déclaration et la consultation en ligne. Il est à déplorer cependant que ce soit devenu une obligation de déclarer en ligne et une injustice envers ceux qui ont des difficultés d'accès (zones blanches, difficultés économiques pour s'équiper, inexpérience de l'informatique, personnes âgées ou simplement choix de vie)
La police qui ne remplis plus la mission qu'un citoyen est en droit d'attendre. La poste (bien que l'on ne sache plus très bien s'il s'agit encore d'un service public) qui n'arrive pas à s'adapter au monde actuel. La SNCF qui peine à assurer un service régulier sans incidents fréquents.
Non
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Je n'ai pas d'exemple.
Oui
En lui laissant son libre arbitre. Un fonctionnaire a qui sont imposés des quotas de résultats par sa hiérarchie n'est pas autonome. Il s'ensuit des dérives navrantes (exemple, un policier qui doit rapporter tant de contraventions ou un enseignant qui n'est pas suivi par sa hiérarchie pour sanctionner un élève afin de conserver de bonnes statistiques)
Oui
Le fonctionnement de l'administration est en grande partie dépendant de l'informatique. J'ai développé plus haut les difficultés de communication engendrée par ce système en cas de problème. C'est donc sur l'amélioration des contacts que nous attendons des améliorations de fonctionnement.
Les territoires les plus en difficultés sont les zones rurales en désertification et les quartiers difficiles des agglomérations. Ce n'est pas en éloignant les services publiques que leur sort va s’améliorer. Le regroupement des services publics en un lieu d'accueil unique de proximité semble plus judicieux qu'un service itinérant car ce dernier impose d'être présent aux jours et heures de passage. Ce qui n'est pas toujours possible pour ceux qui travaillent.
Pas concerné.
Pas concerné.
Pas concerné.
Pas concerné (je suis retraité et les problèmes que j'ai rencontrés ne sont certainement plus d'actualité. Du moins je l'espère)
Au sujet de la sécurité sociale, je ne peux pas dire si tout va bien, il est quasiment impossible de pointer les relevés de remboursement.
Pas concerné
pas concerné
Pas concerné
Pas concerné
Pas concerné
Pas concerné
Pas concerné
Je voudrai souligner que la décentralisation est une bonne chose à la condition qu'elle ne conduise pas à un empilage de compétences couteux au résultat décevant. J'ai donné comme exemple l'état des routes. Sur ce sujet, je pense que l'état doit garder la maitrise de l'état de certaines infrastructures de communications (grands axes routiers, ferroviaire et voies navigables)
Dire que l'un ou l'autre est le plus important n'a pas de sens puisque tout est lié. Le dérèglement climatique est accèléré par l'activité humaine;
C'est une question démographique puisque, plus nous serons à partager le mode de vie actuel, plus nous accélérerons le processus. Alors que faire avant que la nature nous donne une bonne leçon de savoir vivre ? Consommer moins ? Nous serons plus à consommer moins avec résultat nul. Ajouter de la technologie moins polluante ? Nous découvrirons bientôt que nous avons découvert une autre forme de pollution. A moins que tout le monde s'y mette vraiment, peut être.... Alors il faut convaincre les plus gros pollueurs.....C'est pas gagné. Ça ne veux pas dire qu'il ne faut rien faire, continuons à essayer de convaincre, continuons à être les bons élèves de la classe, faisons partie de ceux qui montrent l'exemple. Mais nous ne pourrons pas "aller plus vite que la musique" il faut du temps pour que nos industries soient prêtes a produire en quantité, a un prix acceptable par nos petites bourses déjà bien allégées par le coût du fonctionnement de l'état.
Oui
Le climat de la région a changé, il pleut moins (c'est agréable mais il y a des restrictions d'eau l'été parce que les nappes phréatiques sont basses) il fait plus chaud l'été (on vit plus à l'intérieur, on évite de sortir en pleine chaleur) nous choisissons un lieu et des dates de vacance qui nous mettent à l’abri de la chaleur. Nous craignons les orages violents qui deviennent fréquents.
Oui
Je limite mes déplacements en groupant les courses avec les rendez vous nécessaires et autres déplacements obligatoires. Je conduis à l'économie. Je trie mes déchets, ne rejette rien dans la nature.
J'ai étudié la solution du vélo (électrique ou non) et regardé les aides proposées. Malheureusement, elles sont tellement restrictives que j'ai renoncé.
Si je me réfère à l'expérience citée plus haut, les aides proposées semblent trop dissuasives.
Oui
Changer ma chaudière maintenant, c'est la changer avant la l'échéance normale. Je ne suis pas prêt à le faire sans une contrepartie suffisante. J'en profite pour dire que la méthode d'attribution des aides suscite souvent l’appétit des fournisseurs qui cherchent à profiter de l'occasion pour augmenter leurs prix. La méthode d'attribution à donc son importance.
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
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Peut on être sûr que nous pouvons nous poser en exemple au niveau européen et international ? Nous avons plutôt fait la démonstration dernièrement que la manière brutale et unilatérale d'imposer des choses auxquelles nous ne sommes pas prêts était contre productive. Ne devrions nous pas plutôt prendre exemple sur des pays ayant meilleur réussite ?
Je pense qu'il n'est pas prudent de mettre "tous ses œufs dans le même panier" selon l'expression populaire. Tout miser sur une technologie (l'électrique pour les voitures) est je pense une erreur. Pour certaines utilisations l'électrique sera inadaptée (traction de caravanes, de remorques, véhicules utilitaires devant supporter une charge) Il faudra donc des dérogations et donc continuer à fabriquer des moteurs thermiques, en attendant mieux, fonctionnant avec des combustibles moins polluants que les hydrocarbures d'aujourd'hui. Faisons confiance aux utilisateurs pour choisir la solution la plus adaptée à leur problématique, ne cherchons pas à imposer. Le frein au développement de la voiture électrique reste son prix et et son coût de revient pour certaines utilisations. Des aides seront nécessaires pour lancer le mouvement mais ne cherchons pas à imposer des choses qui mènent à des impasses.
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