Date de publication : 2019-02-18
Code postal : 78110

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

On a toujours l’impression que son impôt paye les dépenses qui ne nous concernent pas (non adossement de la plupart des impôts sur les impôts qu’elles financent). Pourrait-on comparer pour chaque citoyen ou ménage, ce qu’il verse à l’état ou aux collectivités et ce qu’il reçoit ? (ex : en santé le coût des soins SS et Mutuelle montre les remboursements à rapprocher du coût des prestations) – l’indication de sa contribution au PIB p ex de la France (Salaires et autres fruits du travail) ?

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Une fiscalité assise sur la dépense paraît plus juste que sur le travail (hors revenus financiers) si les taux de prélèvements sont progressif selon qu’il s’agisse de produits de première nécessité ou luxueux (alimentation de base / smartphone, etc...) car les personnes les plus aisées qui consomment des produits/objets plus onéreux seront plus mis à contribution.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Les impôts assis sur le travail.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter le temps de travail|Reculer l'âge de la retraite|Réduire l’impact des lobbying pharmaceutiques.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

-Revoir les conditions d’attribution de certaines aides sociales : L’égalité des soins nivelle notre médecine par le bas et détruit notre système social si apprécié. Laissons les plus aisés bénéficier de soins de meilleure qualité et sans délai d’attente mais en étant taxés beaucoup plus fortement de façon à couvrir les soins des plus démunis même si à l’instant t ils sont de moins bonne qualité. (J’ai honte de croiser des personnes qui n’ont pas les moyens de se faire soigner les dents). Cela favoriserait aussi le développement de la médecine car l’argent des plus aisés aide a financer les développements qui se vulgariseront ensuite pour les plus démunis. Plutôt que de demander à l’état de financer les soins des plus démunis et de soutenir la recherche médicale, demandons aux plus riches de les financer en partie en contrepartie d’une médecine de pointe. Ne serait-ce pas un moyen de préserver les soins pour tous ?. -Reculer l’âge de la retraite c’est augmenter actuellement le chômage LT des séniors pris dans un effet ciseau (les entreprises ne veulent plus d’eux et ils doivent travailler plus longtemps) est insupportable (je suis dans une association de soutien des cadres en recherche d’emploi). Mais les Séniors doivent revoir leurs prétentions salariales et doivent êtres formés pour éviter l’obsolescence numérique.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

La province qui est déficitaire. Il faut motiver les généralistes et la mise à disposition de matériels (IRM, Scanner, ...) même de façon ambulante. La prévention doit-être aussi développée même si le retour est a plus long terme.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Les services publics régaliens. -La France perd son aura militaire, c’est avec UK le seul pays européen qui avait les moyens de sa géopolitique mondiale (via les DOM/TOM) dans un environnement difficile en pleine transition. -La sécurité qui doit s’adapter aux nouvelles technologies de mobilisation, d’échanges, .... avec souvent des soutient étranger (la guerre de la manipulation des citoyens dans les démocraties) -Notre justice qui (parcequ’écrite !) devient de plus en plus obsolète faute d’évoluer avec son temps contrairement à la justice anglosaxonne qui commence à nous phagociter car basée sur la jurisprudence. Une justice qui doit aussi être de plus en plus européenne bien que basée selon les pays sur des fondamentaux aussi différents que le droit du sang ou celui de la terre.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Beaucoup de citoyens n’ont pas je pense une culture économique suffisante pour analyser la cohérence des actions de l’état au travers de sa fiscalité. (ex Baisse du coût du travail et augmentation de la TVA pour rendre les PME françaises plus compétitives, impact de l’ISF, ...). Une pédagogie semble nécessaire, les petites phrases peuvent-êtres mal perçues mais parfois aider (ex ; l’inflation et le tube de dentifrice repris par Jean-Claude Trichet). Pour réussir il faut communiquer avec beaucoup de pédagogie et prudence sachant que la presse et les réseaux sociaux ont vite fait de sortir quelques mots de son contexte l’élément qui les arrange. Plus que chaque impôt, c’est la cohérence dans le contexte de transition actuel qui est important mais si difficile à expliquer. Le grand débat est un début de reprise en main des citoyens des choix a faire pour le futur sans fuir leur peur du changement.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Le président de la république car il doit prendre des décisions pour tous les français donc normalement dans l’intérêt national sans biais personnel ou partisan comme les partis et autres organisations politiques (en l’absence d’un shadow cabinet). Le président semble le seul a pouvoir créer de la cohérence dans les décisions prises et les objectifs a atteindre. Malheureusement, l’horizon politique est de court terme (prochaine élection) qui empêche de prendre les décisions courageuses à long terme et explique la situation actuelle.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les associations bénévoles doivent avoir un rôle plus important et êtres plus associées aux solutions a apporter. Pour celle a laquelle j’appartiens concernant l’aide à la recherche d’emploi des cadres, une concertation avec Pole emploi et l’Apec permettrait de mieux répondre à la problématique réelle de la personne en se coordonnant et se concertant avant qu’elle n’ait de grosses difficultés avant de tomber dans la précarité. Je pense en particulier aux séniors pris dans un effet ciseaux (les entreprises ne veulent plus d’elles et elles doivent travailler plus longtemps) après 2, 3 ou plus années de chômage.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Pour redonner confiance : - Avoir des élus qui ont travaillés dans le privé (pas des élus qui sont passés des bancs de l’école aux administrations et aux partis politiques) pour comprendre les conséquences pratiques des lois/décisions qu’ils soutiennent. - Elu n’est pas un métier a vie entre politiciens qui se renvoient l’ascenseur, il faut l’expérience de la vie active, du management humain au travail et de la veille sur les changements à venir pour être crédible (nous avons selon moi eu de bons exemples comme messieurs Delors ou Gallois) - Entre les technocrates (type Bruxelles) loin des réalités humaines et les politiciens purs suivant aveuglement leur parti, ne peut-on imaginer des élus qui adaptent les lois dans l’intérêt de leurs électeurs tout en acceptant les consensus gagnant pour la France ?

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

-Les élus vivent trop bien financièrement ou dans leur sphère de pouvoir, sinon comment expliquer qu’ils ne cèdent pas leur place à la génération suivante ? -Pour êtres crédibles, les élus doivent-êtres présent à l’Assemblée nationale ou au Sénat – quelle image ils donnent à la TV avec tous ces bancs vides sauf pour les échanges théâtraux du niveau d’une cours d’école.... qui ne témoigne pas d’une maturité pour voter les lois. (Il faut cependant leur reconnaître que c’est une position difficile où on risque de perdre son emploi à la prochaine élection et où on est soumis à une haine médiatique dure a supporter). -Certaines exceptions peuvent cependant êtres accordées dans des situations particulières et/ou temporairement (soyons flexible et intelligent si ce n'est pas pour des raisons personnelles ou politiciennes)

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Il est important que toutes les sensibilités soient entendues et représentées, mais a l’opposé, il n’est pas acceptable d’être dirigé par une minorité faute de consensus par le biais d’alliances (école italienne). Les débats doivent rendre compte de toutes les tendances mais les votes doivent êtres faits par les principaux partis représentatifs si une tendance majoritaire ne sort pas pour éviter qu’une décision soit prise par une minorité ce qui ne serait pas démocratique.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Département : L’époque a changée depuis Napoléon pour communiquer et se déplacer. Aujourd’hui il y a trop de niveaux surtout si on ajoute l’Europe, je pense que la région (infrastructures communes, subventions EEC, ...) et les communes ou mieux progressivement les communautés de commune (avec les regroupements nécessaires pour faire baisser les coûts et avoir des services communs) prochent des citoyens suffisent.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

On ne peut pas se plaindre des décisions prises par les élus si on ne participe pas à leur élection (même si on vote blanc). Il faut pénaliser ceux qui ne votent pas par exemple pour l’obtention de certaines aides ou postes dans la fonction publique.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Une majorité doit-être obtenue en prenant en compte les votes blancs pour gagner (sinon on reporte un problème dans le futur) et non seulement les votes exprimés.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

11- a) Les outils sur internet devraient permettre de consulter pour certaines décisions ou orientations – Un anonymat semble inévitable pour éviter le censure violente des réseaux sociaux. b) L’agrégation d’avis locaux permettrait de pondérer / comprendre / suivre la fracture métropoles / campagnes.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

paraît très long et compliqué.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Les Français ont l’impression qu’ils payent pour les choses qui ne veulent pas ou qu’ils trouvent inutiles. Essayons d’adosser le plus possible les prélèvements sur des dépenses précises – pour certaines taxes, ils seront positifs (ex : cagnottes surprennent sur leur générosité) Consulter les français (peu formés à l’économie et à la comptabilité publique) sur l’utilisation de leur fiscalité n’apporterait pas beaucoup, il faut expliquer avec pédagogie impôt par impôt ce que l’état fait .... et les moyens mis en œuvre pour les réduire. (comment expliquer que la baisse de charges sur les salaires rend les produits made in France plus compétitifs et que sa compensation sur la TVA sera appliquée sur les produits importés qui représentent la moitié – double bénéfice) -Le référendum est trop politique et devient lié aux personnes par des publicités et médiatisation souvent brutales. -La consultation locale sur des sujets locaux ou nationaux agrégés pour permettre de mieux corriger les fractures Métropoles/Ruraux ou autres semble plus pertinentes car centrées sur la vrai question.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

C’est le lien par lequel les citoyens peuvent faire remonter leurs demandes et frustrations. Sans eux, le gouvernement est dans un nuage loin des réalités ressenties par la population (ex récent avec les gilets jaunes si variable d’une région ou ville à l’autre)

18. Faut-il les transformer ?

Non

19. Si oui, comment ?

Assurer une représentativité plus en rapport avec le territoire et ses fractures que par rapport à des appartenances politiques polémiques et trop concentrées sur leur aura.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

a) Nous sommes un état laïc mais de culture chrétienne – difficile d’oublier son histoire mais cela n’empêche pas de respecter les autres ; b) Les personnes d’autres religions doivent respecter nos principes de laïcité s’ils veulent venir habiter en France. C’est compliqué avec les religions du livre entre les chrétiens qui on le culte du martyr, de la pauvreté et un rejet du rôle de l’argent et les juifs dont l’ambition est de réussir ou des musulmans dans leurs relations avec les femmes - chacun a des valeurs historiques différentes. c) Contrôle par l’état (sécurité) de l’utilisation de la religion par certain pays étrangers dans un but géopolitique souvent par le financement.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

-D’abord à l’école et à l’intégration des personnes venant de l’étranger et demandant notre nationalité. -Rappel des principes dans les documents envoyés par l’état ou sur les consultations via internet par ex. L’idée est que personne ne puisse dire ignorer les valeurs républicaines dans ses actes.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Déjà faire respecter les lois de respect et de civilité dans la vie de tous les jours, en particulier dans les lieux publics. (ordures, vélos & trottinettes, chiens, .... personnes âgées dans les transports, ...) De redévelopper la « non assistance de personne agressée » sur la voie publique, les médias, les réseaux sociaux – les citoyens ne peuvent pas rester spectateur de la haine et du non respect qui se développe de plus en plus ..... Les enfants en particulier ne voient pas pourquoi ils devraient respecter les biens publics alors que les adultes ne le font pas ....

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Respect de l’environnement et des biens collectifs. Respect des autres en difficulté et des différences

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Obligation de cours d’assistance type « Premiers secours » pour tous, en particulier les jeunes. Faire participer les citoyens à des actions écologique et/ou éducative au moins une fois par an.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

L’engagement citoyen, c’est comme le bénévolat – l’important c’est la reconnaissance et l’opinion que l’on se fait de soi.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Le langage sur les réseaux sociaux et dans les lieux publics Le non respect des piétons (vélos & trottinettes sur le trottoir), Le manque d’écoute des autres en particulier développé par les médias. ......

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Trouver une façon de pénaliser financièrement ou médiatiquement les incivilités sur les réseaux sociaux, les médias visuels ou écrits, les réunions publiques ... de façon a déterminer une limite juridique. Agir sur les gestionnaires de réseaux sociaux comme le font certain pays comme l’Allemengne je crois. A nouveau indiquer les limites à l’école.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Ne pas se taire quand il est témoin d’une incivilité. Former les personnes à réagir mais de façon Zen pour calmer et surtout pas envenimer les échanges. Notre histoire contrairement à d’autres pays ne porte pas au signalement des faits et gestes qui sont vites assimilés à de la delation et de mauvais souvenirs. Expliquer aux enfants quand ils assistent à des incivilités en réel ou à la TV que c’est un non respect des autres mais aussi par ricochet de soi-même.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Sur les chemins de St Jacques de Compostelle, on rencontre des enfants mineurs accompagnés condamnés à faire 1500Km par la justice pour les sortir de leur milieu et leur montrer qu'il existe une autre relation à autrui basée sur l'entraide pour arriver au bout du chemin. Les personnes qui font chaque année 1 mois de marche dans les conditions peu confortables du pèlerin cherchent a se ressourcer devant l'évolution catastrophique des relations humaines. Ne peut-on utiliser cet outil Européen pour ramener certains jeunes dans un autre chemin qui n'est pas lié à la religion (majorité de protestants ne croyant pas aux saints) et les poussant dans un contexte positif a réfléchir sur leur avenir plutôt que l'enprisonnement?. C'est aussi le seul endroit ou les gens se sentent vraiment Européens, les français ne sont que les 5ème dans l'ordre d'arrivée à Compostelle. C'est une idée ....

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

En particulier aux parents mais de façon assez symbolique car cela marquera plus les enfants si ceux sont leurs proches qui sont atteints par leur agissements et oblige les parents a mieux les surveiller.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Je ne pense pas qu’il y ait une politique d’immigration en France aujourd’hui alors que la France a une spécificité migratoire historique qui lui donne sa personnalité. On a plus l’impression de subir les évènements que de les gérer ou planifier en particulier au niveau Européen. a) La population vieillie et nous avons comme en Europe besoin d’une immigration en France mais pas une immigration sociale très mal ressentie durant les périodes de crise ou de chômage mais nous avons besoin de spécialistes dans certain métiers (immigration choisie comme au Canada p ex). b) La France a toujours accueillie les étrangers qui sont en danger dans leur pays, mais ces personnes viennent pour travailler en France, pas pour êtres assistés et ont souvent un métier (ex : Syriens – ils avaient une position sociale dans leur pays et ont eu les moyens de payer leur transfert) Donc être sélectif et ne plus travailler en quotas (ce n’est pas un problème de quantité mais de qualité des gens qui veulent vraiment vivre en France avec nos règles) c) Retour systématique des personnes non admise en le faisant savoir dans les pays d’origine (migrants économiques). d) Aider les pays concernés (pas en guerre ni sous dictature) a développer la formation, le travail localement par des échanges bilatéraux.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Il faut répartir les migrants en fonction de leurs capacités (métier) et géographiquement (métropoles / provinces). Il faut les former très vite et les aider pour qu’ils s’intègrent rapidement : - à parler correctement le français - à trouver un emploi dans leur spécialité (pour le français comme pour les migrants, l’attente sans travail à charge de la collectivité passe mal) - soutenir les collectivités sociales, les associations, les bénévoles qui les aide à s’intégrer et retrouver une vie normale. - Un accompagnement et un suivi sont nécessaires et si un migrant n’accepte pas la laïcité, l’apprentissage du français ou a un comportement répréhensible, un jugement de maintien de son asile en France doit-être pris. L’asile n’est accepté que sous conditions, comme pour un citoyen Droits & Devoirs.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

La solution est Européenne, pas française. - Le problème de la migration à plus long terme ne peut se résoudre que dans les pays concernés en particulier par la formation des femmes pour réduire la natalité trop forte et la mortalité infantile énorme. - Mais je suis très pessimiste sur la capacité d’une Europe qui n’a aucune géopolitique commune et qui est basée uniquement sur le droit à la demande américaine de l’après guerre. Une politique cohérente de défense commune est utile mais une actions européenne sur l’immigration venant d’Afrique (anciennes colonies Européennes, y compris l’Italie) est peut-être plus facile et nécessaire à court terme.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Les Italiens / Portuguais / Espagnols / Polonais se sont intégrés dans l’histoire récente sans trop de difficultés. N’en faisons pas qu’une question de religion (islam) et trouvons les dénominateurs nécessaires à une intégration réussie basée sur le travail qui apporte le respect des autres – l’immigration dans un pays vieillissant est peut-être une richesse potentielle future.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Nous sommes dans une transition générationnelle plus compliquée que par le passé. - Les enfants à l’école deviennent pluri-cultures car dans leurs classes ils ont des copains de pays, religion, ... différents. - Le développement des métropoles et la mondialisation réduit de plus en plus les appartenances de chacun à sa ville, région , ... même à une famille (de plus en plus recomposée).  Que la notion de nation (hormis durant les matchs de foot par ex) perd de son intensité malheureusement pas au profit de l’Europe actuellement où les individualités sont fortes. Même les guerres deviennent mondiales et de moins en moins localisées géographiquement. La seule façon de s’en sortir sans disjoncter comme certains sur les réseaux sociaux ou lors de manifestation est de trouver une balance entre la rapidité des transitions économiques, numériques, technologiques et les valeurs traditionnelles immuables que nous a légué le passé. C’est ainsi que les japonais ont pu passer du moyen âge au XXème siècle en gardant leurs traditions.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Un « Mamouth » très compliqué qui semble s’être construit de façon empirique sans tenir compte des évolutions économiques, technologiques et humaines qui le rend très rigide dans un fonctionnement très cloisonné. Nous avons besoin d’une organisation plus dynamique et responsabilisée sur des résultats (pas seulement budgétaires) à chaque niveau. Les différents services semblent travailler en sillo sans coordination sur les sujets transversaux.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Toutes les missions qui touchent la vie dans les intercommunalités ou les régions (Scolaire, Santé, infrastructures régionales, services communs, ....) doivent-être approuvées et gérées localement. L’Europe et l’état doivent corriger via les subventions les dysfonctionnements entre les régions (ex Métropoles / Province), gérer les infrastructures communes et tout ce qui touche à la sécurité.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Je suis un privilégié car j’ai les moyens de garder un pied à terre en Ile de France en grande partie pour pouvoir être soigné avec ma famille correctement. J’ai honte de voir en province 2 voisins en normandie décédès faute de soins, d’analyses et surtout de suivi médical ainsi que mon beau-père dans les Vosges décédé car il faut plus de 6 mois pour avoir un scanner ou un IRM à plus de 80Km contre 3 jours à la Salpétrière à Paris en urgence mais il était trop tard. Je ne suis pas pour l’égalité des soins pour tous car les personnes aisées qui bénéficient de meilleurs soins et sont soignées rapidement avec les dernières techniques doivent financer progressivement en payant plus cher et en étant moins remboursés la vulgarisation et la multiplication des matériels dans les zones moins privilégiées et ne pas laisser seul l’état prendre en charge les soins pour tous. Plut^t que l’impôt, faire payer plus cher ces privilégiés des soins médicaux et autres ervices haut de gamme devrait être généralisé car il favorise aussi le maintien de nos praticiens les plus en pointe dans la recherche en France.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Tous les services qui ne nécessitent pas d’explications de personnalisation en clair ou pour lesquelles on a besoin d’être rassuré (conséquences financières par ex) peuvent-êtres misent sur internet – en laissant toujours une possibilité par Téléphone en secours.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Mais je ne suis pas contre qu’un agent public effectue des démarches à ma place si en cas de problème j’ai la garantie que cela ne me soit pas reproché. Pour les personnes agées très distantes du numérique, un agent type « La Poste » de proximité peut les aider. Cela ne sera que temporaire (fin du Papy Boom).

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Les Impôts (y compris pour le compte d’autrui / personnes agées) Les demandes de documents administratifs Ameli, ....

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Services hospitaliers et suivi médical. Même si le personnel n’appartient pas au service public, il faut faire quelquechose pour aider l’ESF en voie de disparition progressive avec les départs en retraite. Le don du sang est un moyen facile pour un français d’aider les autres sans être rémunéré, mais les centres ferment les uns après les autres (ex : St Dié, bientôt Epinal, ...) en province tout particulièrement et donner son sang devient un parcours du combattantalors que les besoins sont si importants. Aidez les EFS a motiver des médecins pour aller en province.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Non

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Comment motiver 1 fonctionnaire s’il n’a aucune latitude sur le terrain, c’est comme un commercial a qui on demande d’appeler son chef dès que l’on traite un client particulier. En contrepartie, il faut le former, mesurer la satisfaction des personnes qu’il a traitées et ses résultats pour avoir une garantie d’équitée. C’est une façon aussi d’améliorer les relations.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

C’est fini le choix entre « Privé ou Fonctionnaire », les jeunes doivent pouvoir passer de l’un à l’autre sans difficulté. Cette double compétence sera même un atout (surtout si on dédire plus tard être un élu). Ces expériences sont très complémentaires et permettra aussi de mieux répondre à la demande du marché du travail de demain où les métiers évoluent si vite qu’on ne les connaît pas tous aujourd’hui.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

21- Les provinces de plus en plus dépeuplées sont la richesse/le potentiel alimentaire et la diversité des paysages français qu’ils entretiennent. Les banlieues difficiles sont notre force active pour financer nos retraites... On doit leur dire que l’on a besoin d’eux et qu’ils ne sont pas des assistés .... a) L’état au niveau régional et la région au niveau local doivent subventionner nos territoires désertés pour les maintenir en vie et attirer des actifs. (ex : Un maire région de Nevers rencontré sur les chemins de St Jacques m’a expliqué que les jeunes partent dans les grandes villes, il ne reste plus que les personnes agées et 60% de son budget est pour l’APA – Que peut-il faire ?). Si les personnes agées restent en province, ne laissons pas ces communes financer leur fin de vie - c’est une charge qui doit-être répartie en France pour tenir compte de la répartition géographique de cette population (je ne parle pas des retraités aisés de Cannes bien sûr). b) De la même façon, l’état doit subventionner les banlieues difficiles mais pour la formation, le suivi, l’intégration parfois pour donner un métier à beaucoup de personnes écartées de la vie sociale. (ex : Pourquoi ne trouve-t-on pas de place en crèche à Pierrefite s/Seine ? c’est très tôt qu’il faut assister en particulier les familles issues de l’immigration comme le fait du reste Mr Blanquer semble-t-il).

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Impossibilité de trouver une crèche à Pierrefitte s/seine

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

L'automatisme de la carte vitale chez le prestataire ne permet plus de voir si le transfert a bien été fait - seul un contrôle ultérieur le permet.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le gouvernement est constitué de ministères qui semblent organisés en silos étanches financés par un budget avec une forte inertie. Les grands problèmes a solutionner sont eux inter ministériels, de l’immigration, l’écologie, le numérique, le changement progressif de génération au pouvoir, une Europe a reconstruire, la sécurité (de plus en plus malmenée par le numérique), la défense de plus en plus technique et éclatée, ... etc... Notre organisation de l’état et des services publics s’est installée dans un carcan peu dynamique et trop inerte pour s’auto moderniser. Conséquences, on ne fait que gérer des budgets faute de pouvoir gérer les vrais problèmes où il faut utiliser des compétences sans cesse renouvelées ... comme dans le privé.Mais cela est-il encore compatible avec des agents de la fonction publique ayant un emploi a vie ? Il faut innover et s’adapter en permanence, nos lois et règlements sont-ils revus dans ce contexte évolutif ou faut-il attendre une catastrophe pour les mofifier ? (L’Europe nous a montré un bien mauvais exemple avec la fusion Alstom/Siemens )

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques parce qu’ils touchent toute la planète alors que les autres problèmes sont locaux et rencontrent moins facilement une solidarité internationale.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

a) Les scientifiques reconnus mondialement doivent montrer et communiquer d’une façon indiscutable la partie du réchauffement liée à l’histoire géologique et cyclique de la terre et comment notre comportement humain accentue le phénomène depuis le 19ème siècle – Il ne doit plus y avoir de raison valable pour réfuter politiquement cette situation sans être dans une position de « Crime contre la planète et les populations futures». b) Les français sont pour la transition écologique (soutien Nicolas Hulot p.ex) mais veulent que ce soit un effort de tous (ex : pourquoi le Kérosène des avions et des bateaux n’est pas taxé de la même façon ?) plus juste (ex: pourquoi la taxe sur les produits pétroliers est la même pour tous – que ce soit pour aller au travail ou se promener (l’employeur rembourse la carte navigo à Paris mais pas les frais de trajet en province ?), ... , que l’on soit dans une situation aisée ou difficile ?) et plus efficace (est-ce un manque de communication claire mais on a l’impression que les Lobbyings mènent la danse pour satisfaire leurs profits) . A l’opposé, la plupart des français (beaucoup de jeunes) ne sont pas près à faire des efforts si cela leurs donnent des contraintes au quotidien (Le non tri des ordures à Paris et dans la majorité des villes ou je vais est une honte du comportement individuel). c) Globalement, les déductions fiscales et primes bénéficient aux plus aisés qui ont les moyens de faire des travaux, d’acheter une nouvelle voiture, d’optimiser fiscalement, ... et cela accentue la différence avec ceux qui n’ont pas les moyens. d) La seule façon de réussir, est de changer le comportement de tous les acteurs économiques donc ce modèle économique qui est basé actuellement sur une croissance permanente, des profits soutenus par les Lobbys et qui ne répond plus aux défis et besoins du futur. Mais comme pour la drogue, tout le monde sait où il faut agir mais les intérêts financiers en jeu sont si importants que certains pays parmi les plus pollueurs font barrage. Ce n’est pas le type de réponse attendu mais une mobilisation cohérente des Français sur un programme d’amélioration touchant tous les acteurs selon leurs moyens et en mesurant/communiquant les résultats de la contribution de chacun serait plus incitatrice écologiquement que des déductions fiscales. La qualité écologique de ce qui est produit et consommé doit prendre le pas sur la quantité et le prix (un prix bas a souvent en contrepartie un coût écologique supporté par tous).

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Je mange des poissons pêchés en Normandie qui n’existaient avant qu’en méditerranée (cf musé de Salennelles dans la baie de l’Orne) et je croise des veaux de mer en me baignant. Plus sérieusement, c’est sur la santé que cela se ressent et pour une fois, nos campagnes sont mieux loties que les métropoles. (p ex : la pollution sur les boiseries d’un escalier extérieur blanc me montre l’air que je respire). J’ai fréquemment des petites allergies quand je suis sur Paris.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

-En triant mes ordures et en poussant les autres à le faire (Conseiller Syndical). -En limitant mes déplacements en voiture en île de France.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

None

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Baisse des coûts des transports en commun.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Je suis déjà avec une chaudière à gaz avec condensation.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Baisser les coûts des transports en commun

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

La région

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

a) En Europe, le problème n’est pas tant de faire partager ses choix que d’avoir un comportement Européen avec des règles communes et pas des mises en œuvre à la carte pour chaque pays comme c’est le cas pour beaucoup de sujets actuels.(ex : quand la France garde l’énergie nucléaire et l’Allemagne en sort – les 2 pays subiront les mêmes conséquences en cas d’un accident type Tchernobyl alors soyons intelligents et traitons les problèmes Européens à ce niveau (facile à dire)). b) En Europe, les choix sont faits à 27. (Est-il normal que par ex que les Autrichiens votent sur la pêche en atlantique alors qu’ils ne sont pas directement concernés ? – La seule utilité semble pour les Autrichiens de faire le troc de leur voix ce qui rend les décisions européennes purement politiques et non dans l’intérêt de l’Europe et du futur écologique. c) Stopper le pouvoir exorbitant des lobbyings Européens (qui donnent parfois l’image de corruption organisée de fonctionnaires) et de beaucoup d’ONG dont le but est souvent plus géopolitique qu’écologique ( plus de 50% des ONG sont anglosaxonnes et souvent financées par des états) ou du moins mieux les contrôler.(la France perd progressivement ses atouts agroalimentaires par ex sur le chocolat (%cacao) ou sur les fromages (fin du lait cru) .... dommage de perdre notre savoir faire pour satisfaire des grands.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La France a une image dans le monde que les français n’imaginent pas dans le domaine alimentaire (Guy Savoye disait : 1 Français qui travaille dans la restauration à l’étranger a un diplôme rien que par sa nationalité). Mais l’agriculture pollue l’environnement (ex Breton). L’état français ne pourrait-il pas soutenir/développer/contrôler un projet de « Bio Français » ? – La France dans ce domaine est le bon élève en Europe et s’applique des règles souvent plus strictes que les autres sans les marketer (ex : En France pour avoir l’appellation Bio, il faut respecter les normes pendant 3 ans ce qui n’est pas le cas en Espagne, Italie, ... où il suffit de respecter les règles depuis la veille .... mais rien sinon le prix ne les distingues sur les marchés). Imaginons avec la croissance du nombre de « BoBo » en Europe mais aussi dans les pays émergents le succès qu’aurait un « Bio 3 ans mini - 100% Français (ou Breton) » par exemple garanti par l’état (contrôles). Avec notre image actuelle dans l’agro alimentaire, on ferait un tabac avec des prix permettant à nos jeunes agriculteurs (modernisés avec le numérique) de donner un sens à ce qu’ils font tout en gagnant de l’argent. Les agriculteurs ayant un comportement très panurgiste, cela peut devenir un véritable succès si on le limite à des exploitations de taille humaine. Cela redynamiserait l’activité de nos provinces et maintiendrait la qualité de notre environnement. Cela permettrait dans l’élevage p ex de garder les veaux nés en France au lieu de les engraisser en Pologne ou en Italie avant leur retour en France. C’est un changement de modèle économique dans ce secteur qui au lieu d’être basé uniquement sur la croissance, le prix et le profit le serait en premier sur la « Qualité » de ce qui est produit et consommé – c’est ce qu’attendent les consommateurs et la dynamique vers laquelle se dirige la grande distribution en France. L’écologie touche tous les domaines (comme d’autres sujets importants) – le gouvernement (comme dans le privé) devrait s’organiser en matrice avec les grands sujets transversaux à résoudre comme la transition écologique, le pouvoir d’achat, la transition numérique et des fonctions supports pour assurer la cohérence des politiques menées et leur communication.