Date de publication : 2019-02-10
Code postal : 31200

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Je ne suis pas disposée à entendre un discours justificatif quel qu'il soit utilisant des éléments de langage du genre : "Vos impôts vont dans tel domaine utile". Car c'est un fait que l'argent de nos impôts EST gaspillé. Et le problème ne se pose pas en terme de domaine d'action, mais en terme de contenu de ce qu'on fait. Exemple dans la défense : il ne faut certes pas diminuer notre effort de défense, mais il faut arrêter de faire les guerres des autres (Yougoslavie, Lybie, Syrie). Exemple dans la police : les flics ne sont certes pas en surnombre, mais on gaspille leur temps en Himalayas de procédures. Exemple dans la justice : elle n'est certes pas riche, mais les tribunaux sont encombrés par toutes les astuces qui permettent à un clandestin de ne pas partir. Exemple dans l'aide sociale à l'enfance : elle est saturée de faux mineurs qui sont de vrais clandestins. On pourrait multiplier les exemples. Dans un tel contexte, cela exaspère d'entendre un politique demander la bouche en coeur "Bon ... , vous voulez moins d'impôts ... alors que voulez-vous supprimer ? Des places de flics ? de profs ? d'infirmières ?". On se sent vraiment pris pour un débile. De plus, le gouvernement est laxiste quand des manifestations illégales bloquent l'économie, ce qui a forcément un impact sur les finances publiques. L'exemple des Gilets Jaunes est significatif à cet égard. On entend dire, jusqu'à plus soif, que le droit de manifester est reconnu. Certes, mais il est aussi encadré. Les manifestations doivent être déclarées, et la Préfecture peut imposer un parcours qui ne gêne pas. Surtout, le droit de manifester n'est pas le droit de bloquer. Les blocages doivent être réprimés en tant que tels, en poursuivant tous les participants (ou, à tout le moins, les organisateurs) et pas seulement les casseurs. La casse est un sujet distinct du blocage économique. Nul n'a le droit de prendre l'économie en otage. Les bloqueurs peuvent être filmés sur le fait, éventuellement par drone, et leur interpellation peut se faire hors du cadre des manifestations, sans provoquer d'émeutes. C'est une question de volonté politique.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Ce dimanche 24 février, on entend à nouveau parler (ballon d'essai ?) de la fusion impôt sur le revenu/CSG. ( je sentais venir le coup depuis longtemps, préparé sournoisement par le prélèvement à la source, présenté aux gogos comme une mesure purement technique) Dites moi que j'hallucine! La progressivité de l'IR concentre déjà l'impôt sur la classe moyenne même pas supérieure. Et on mettrait la même progressivité pour la CSG ? Mais où cherche-t-on à nous entraîner ? Vers un doublement ou un triplement de l'impôt pour ceux qui paient déjà plus que leur part ? Heureusement que notre Président a parlé de baisser les impôts, sinon qu'est-ce-que ce serait ? Actuellement, plus de la moitié des Français sont dispensés de l'IRPP et de la taxe d'habitation, qui se concentrent sur de faux riches. La TVA, si décriée, est en réalité plus juste. Elle touche tous les achats, y compris les importations, ce qui est fondamental. Une entreprise n'y échappe pas en délocalisant à l'étranger. Un riche n'y échappe pas non plus, ou alors en arrêtant de consommer, mais alors, à quoi ça sert d'être riche ? Je ne comprends pas le matraquage perpétuel anti-TVA. Soit disant que les pauvres en paieraient beaucoup en pourcentage. Fake news ! Les plus pauvres consacrent une part importante de leur budget au loyer, sur lequel il n'y a pas de TVA. Sur la nourriture, même prise au restaurant, le taux est de 10 %. Pour les médicaments et autres, il existe un taux réduit jusqu'à 2,5 %. Pourquoi cet ostracisme sur un impôt qui rapporte beaucoup sans grever très fort les produits et services vraiment indispensables ? Volonté de "punir" la classe moyenne ?

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

L'IRPP. La CSG. Supprimer la taxe d'habitation pour tout le monde. Il faudrait surtout en finir avec l'impôt sournois (voir dernière rubrique de cette fiche)

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Augmenter le temps de travail|Allocations familiales. Les supprimer au delà du troisième enfants. La planète est surpeuplée. Prendre à bras le corps le problème de l'intermittence (intermittents du spectacle, mais pas que ; les allers-retours entre travail et chomage se multiplient)

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Pas de RSA pour des jeunes en pleine forme (c'est la retraite à 20 ans ... il n'y a que les vieux pour qui on recule l'âge). Plus d'allocation chômage après deux refus de poste. Allocations familiales : les supprimer au delà du troisième enfants, la planète est surpeuplée (j'avais déjà mentionné cela dans la case "Autre" mais le logiciel n'a pas pris). Mères célibataires : veiller à n'aider que de vraies mères célibataires, et non des épouses polygamiques surnuméraires qui se font passer pour telles (ceci implique un vrai controle de l'interdiction d'un mariage religieux sans mariage civil préalable). Refuser les migrations économiques. Il faudrait surtout arrêter de verser sournoisement des aides sociales qui ne disent pas leur nom, par exemple les recrutements bidon de certaines collectivités locales pour acheter la paix sociale. Ou de faire financer sournoisement les HLM par les acheteurs individuels de logements en obligeant les promoteurs à en inclure dans leurs programmes normaux. Ou de faire aider certains consommateurs par d'autres pas beaucoup plus riches au moyen de différentiation de tarifs. Voir plus loin la rubrique que je consacre à la transparence fiscale. La politique de la ville est aussi un gouffre, mais chu .. uuu ...t ! On ne l'entend guère mentionner dans les débats. S'agit-il d'un tabou ? En revanche, il faut arrêter de présenter les retraites comme une sorte d'aide sociale, comme a l'air de le faire notre Président en ouverture de ce site : "Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. " Non, Monsieur le Président ! Les retraités ne sont assistés par personne ! Ils ont cotisé et ils ont construit, année après année, la cinquième puissance économique mondiale. Ceux qui travaillent aujourd'hui en ont hérité. Transplantez les au Venezuela ou en Haïti, et vous verrez ce que leur travail produit sans le socle préalable que leur ont légué les actuels retraités, que l'on commence par dénigrer, par placer au milieu des assistés, avant de leur faire les poches prioritairement.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Vieillesse. Mais on fait plutot le contraire. Les services dont les personnes âgées ont besoin sont payés par elles plein pot. Les séjours en résidence senior non médicalisée ne donnent lieu à aucune déduction sur l'IRPP. Aussi : Dépendance. Handicap.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Je ne suis prête à payer plus d'impots dans AUCUN domaine. D'ailleurs, comment se fait-il que notre Président, à l'origine de ce débat, pose cette question alors qu'il a dit que les impots n'augmenteraient plus ? Je serais cependant prête à accepter (et même : je souhaite) la suppression de FAUSSES niches fiscales. Le type même en est les avantages à l'investissement locatif de type Robien ou Duflot ; ces dispositifs sont hyper-piégés de façon très technique, et l'investisseur se rend vite compte que les avantages fiscaux ne sont pas au rendez-vous ; bien au contraire ; il faudrait supprimer ces fausses niches (j'ai bien dit : les fausses seulement) ; on dit parfois que "Dans chaque niche, il y a un chien qui aboie" ; je ne sais pas pour les autres niches, mais, pour l'investissement locatif, ce chien n'est certes pas l'investisseur immobilier ; l' Union nationale de la propriété immobilière ne cesse de demander la suppression de ces fausses-niches-vraies-arnaques ; les seuls à qui elles profitent sont les promoteurs, qui peuvent augmenter leurs prix au détriment non seulement des investisseurs locatifs, mais aussi de ceux qui achètent pour se loger

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Beaucoup. D'abord, je souhaite insister sur la question de la transparence fiscale. Un impôt doit d'abord dire son nom, dire combien est pris et à qui. Or, on constate de plus en plus une tendance à l'impôt sournois. Exemples : 1) quand se construit un programme de logements neufs, il y en a un tiers d'attribués obligatoirement aux HLM ; étant donné que ces organismes ont une puissance de négociation supérieure à celle de l'acheteur individuel, ils obtiennent des rabais du promoteur, si bien que celui-ci se rattrape sur les acheteurs individuels, sans qu'on sache de combien ni par quels circuits précis. C'est un impôt dissimulé dont on ne connait ni le montant ni les critères. Autre exemple 2) : les fausses niches fiscales (voir plus haut) ; Troisième exemple 3) : les différentiations de tarifs, par exemple sur l'électricité ; elle ne cesse d'augmenter de façon exponentielle, et, pour les classes moyennes, même pas supérieures, c'est la double peine, car elles subissent non seulement l'augmentation sur leur consommation, mais aussi une taxe destinée à éviter aux assistés de subir la hausse (plus d'autres taxes en tous genre) ; j'ai cru comprendre que certains nous préparent ce même type de mécanisme pour les séjours en EPHAD : ce seraient donc les personnes dépendantes un peu moins pauvres qui financeraient ! Je souhaite aussi soulever le fait que l'Etat devrait récuperer des amendes ou des dommages intérêts auprès des grands délinquants. Un trafiquant de drogue rend malades à vie ses clients, et c'est la collectivité qui paie. Il faudrait lui prendre tous ses biens. Autre exemple important : une partie de la dette vient du fait que l'Etat a renfloué les banques à la suite de la crise de 2008. Mais il n'a pas poursuivi les responsables de cette crise, par exemple Goldman Sachs, qui a falsifié les comptes de la Grèce, ce pour quoi nous avons payé des milliards d'aide à ce pays. Il faudrait les regagner judiciairement sur Goldman Sachs. Les Américains ne se gênent pas pour piquer des milliards de dollars à des entreprises qui n'ont pas appliqué une de leurs sanctions.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Ben ... bonne question. Je cherche.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Le rôle des associations doit rester celui de personnes privées. Elles doivent être financées par les seules cotisations de leurs membres. Tout pouvoir conféré à des organismes non élus est illégitime, nuit à la transparence du débat politique, et instaure la dictature des minorités. Exemple avec le rôle des religions, qui se mêlent de tout, ont longtemps réussi à empêcher la contraception de l'IVG, et réussissent encore à empêcher le droit de mourir dans la dignité, pourtant souhaité par 80/90 % des Français. Autre exemple avec les associations écologiques, qui nous font dépenser des milliards pour éviter un réchauffement climatique qui n'est pas d'origine humaine (le climat a toujours varié) et qui mettent des bâtons dans les roues successivement au pétrole, au nucléaire, à que sais-je encore. Autre exemple encore avec les associations communautaristes, qui se sont vu déléguer des attributions judiciaires (elles peuvent attaquer qui elles veulent, à tort ou à raison ; si c'est à tort, les tribunaux ne leur appliquent pas de sanctions à ma connaissance) et ont réussi à réintroduire de fait le délit de blasphème aboli par la Révolution quand la critique porte sur leurs religions favorites, faussement assimilées à des "races".

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

None

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

None

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Proposer une offre politique qui corresponde à la demande des électeurs, c'est-à-dire cesser de filtrer les candidats pour qu'il n'y ait plus le choix qu'entre blanc bonnet et bonnet blanc

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Supprimer Senat et CESE. Réduire fortement le nombre des communes. Supprimer les départements.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Personnellement, je ne me suis jamais abstenue. Les "élites" seraient trop contentes. J'ai même participé aux primaires de la droite ET de la gauche, consciente que le filtrage préalable des candidats est un problème crucial.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

Je ne vois aucune manière concrète de prendre en compte le vote blanc. A moins de nous faire représenter par des fantômes en suaire.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Traiter les sujets qui les interessent. Les interroger sans induire le sens de la réponse. Ecouter leur réponse sans la déformer. La mettre en oeuvre sans tricher. Ne pas manipuler les cartes. Ne pas faire avancer un projet que l'on sait rejeté par le peuple en le cachant en passager clandestin au sein d'un autre débat. L'exemple même en est la création d'un nouvel aspirateur à migrations caché dans un traité censé porter sur le réchauffement climatique (les "réfugiés climatiques").

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Je ne sais pas

15. Si oui, comment ?

Si j'ai bien compris la demande des Gilets Jaunes, elle portait, non sur un référendum d'initiative PARTAGEE (initiative parlementaire) mais sur un référendum d'initiative POPULAIRE.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Rien ! S'il vous plait pas de gadget permettant à telle ou telle assoce de gens qui ont le temps de pousser une de leurs lubies en consommant le temps et les moyens de collectivités, d'élus et de fonctionnaires, temps qui n'est pas gratuit. La vraie consultation des citoyens porte sur les grands sujets et se confond avec le débat politique. Je donne des exemples de mauvaise utilisation des deniers publics dans ma fiche consacrée à la transparence fiscale, mais ce n'est pas au cours d'une réunion de quartier que les problèmes que j'ai soulevés (exemple : cesser de faire les guerres des autres comme en Lybie ou en Syrie) pourront trouver leur solution.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Sénat et CESE à supprimer. La France n'est pas un pays fédéral, et nos territoires n'ont pas à être représentés spécifiquement. La société civile, je ne sais pas ce que c'est. S'il s'agit des lobbys et des clubs de gens qui ont le temps, il faut l'empêcher de se mêler de tout. S'il s'agit de tous les citoyens, leur représentation se confond avec le débat politique, et doit obéir aux normes démocratiques, c'est-à-dire aux élections.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Nombre des députés à réduite fortement. Proportionnelle intégrale.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Je ferai ici une mention spéciale du droit à mourir dans la dignité, sujet qui montre bien l'influence sournoise des religions. Alors que les sondages montrent que 80/90 % des Français environ sont pour, cette ultime liberté n'est toujours pas acquise. Hollande nous a balladé avec sa loi Leonetti qui ne fait rien avancer. Techniquement, le sujet n'est pas très difficile : plusieurs de nos voisins (Suisse, Belgique ...) ont des lois opérationnelles qu'il suffirait de copier/coller. Et de proposer à référendum. La résistance des médecins peut se contourner (en Suisse, recours à des associations). Quant à la résistance des religions, c'est un scandale qu'elle puisse bloquer une liberté approuvée par une partie massive des citoyens. La loi de Dieu ne doit pas prévaloir sur la volonté des hommes, ou alors, on est en théocratie, pas en démocratie. Je ne vois pas pourquoi je devrais souffrir pour accomplir la volonté d'un dieu qui n'est pas le mien, ou de ses prêtres.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Appliquer la loi de 1905 dans toute sa rigueur. Par exemple, elle interdit de faire de la politique dans les lieux de culte. Interdire ce qui contrevient à l'égalité de genre ou à l'intégrité physique d'une personne ou même au bien-être animal (abattage sans étourdissement). Eviter les financements sournois de lieux de culte par le contribuable (bail emplythéotique, garantie bancaire). D'une façon générale, les religions doivent être libres tant qu'elles ne nuisent à aucun être vivant. Ni à son corps, ni à sa conscience ni même à son portefeuille.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Faire porter le débat politique sur ce qui interesse les gens. Sur ce qui augmente leur liberté (euthanasie) ou le respect de leur dignité (tenir en lisière les religions).

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Travailler. Assumer ses charges de famille.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Prière de ne pas chercher à rectifier mon comportement. Pas besoin de commissaires à la moraline à tous les coins de rue. Même ma boulangère me suspecte de tuer les dauphins quand je demande un sac de caisse.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Celles en provenance de notre Président de la République quand il dénigre certaines catégories de Français, voire la France elle-même (à l'étranger qui plus est) ou même, dernièrement, quand il compare négativement la langue française à l'allemand.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Rien s'il s'agit de vraies incivilités. Si un jeune ne laisse pas sa place assise à une personne âgée, son député n'y peut rien. En revanche, il importe de ne pas appeler "incivilités" les vrais actes de délinquance, qui se combattent par l'action répressive.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La discrimination dite "positive", qui ne se cache même pas. Moins intentionnel : discrimination contre les gros, les vieux, les moches.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Je ne répondrai qu'en présence de mon isoloir.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Voilà bien le genre de question biaisée qui écoeure. "Une fois nos obligations d'asile remplies" ... qu'est-ce que ça veut dire ? Le droit d'asile, qui ne concernait à l'origine que des individus, englobe maintenant des populations entières. Et ça va s'aggraver avec la récente invention (merci le gouvernement français, merci les accords de Paris) des "réfugiés climatiques". Le droit au regroupement familial : son périmètre connait le même type d'inflation, et il est opposable, si bien que, si le Parlement fixe des "objectifs annuels", ceux-ci viendront s'ajouter aux flux et non les limiter. Est-ce qu'on le dit aux Français quand on essaie de leur vendre la notion de "quotas d'immigration" ? Il faut aussi parler de la mollesse avec laquelle on s'attaque au réseaux d'aide à l'immigration clandestine. Exemple pris dans La Dépêche du 17 février 2019. Ce numéro comporte une grande enquête : un de leurs journaliste a vu, rien qu'en lisant Snapchat, un message pour acquérir de faux papiers . Il a enquêté et découvert beaucoup de choses. La fabrication de faux papiers pour clandestins a atteint un stade industriel. Les gendarmes (interviewés) s'y interessent quand la personne a qui les papiers ont été volés porte plainte, mais ce n'est qu'une goutte d'eau dans la mer. Sauf plainte d'une victime, le sujet semble n'interesser personne alors qu'il faudrait aussi le voir sous l'angle de l'aide à l'immigration clandestine, même s'il n'y a pas de victime physique. Des clandestins arrivent même à se faire faire de vrais papiers à partir de faux, et ils deviennent alors indétectables.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

"Qui va durer" ? Pourquoi ? Qui a décidé qu'il allait durer ?

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

"Intégration", pourquoi ce choix des termes? "Assimilation" est-il un gros mot ?

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L'autonomie de l'individu. Droit à l'euthanasie. Droit de critiquer les religions, qu'elles soient autochtone ou exotiques, sans risquer de procès ni de stigmatisation.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Le mille-feuille administratif est trop stratifié et coûteux : communes, regroupements divers, départements, régions ... Regrouper fortement les communes. Supprimer les départements.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Santé. Plusieurs mois pour un rendez-vous avec un spécialiste à Toulouse. Transports en commun minimaux dans cette même ville.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

None

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

None

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

None

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

None

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

None

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

None

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

None

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

None

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

None

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

None

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

None

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

None

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

None

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

None

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

None

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

None

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Je souhaite souligner le fait que le forcing en faveur des voitures électriques à batterie est une fausse bonne idée. Les batteries viennent de Chine. Même si se mettait en place (très hypothétique) un "Airbus européen de la batterie", leur fabrication nécessiterait l'usage de terres rares dont la Chine a le monopole (très polluantes qui plus est). On a de meilleures solutions, qui toutes ont des champions français : le Gaz naturel véhicule (Engie, Total) et l'hydrogène (Air Liquide).