Je ne suis pas sûre qu'il faille en priorité aborder ce sujet. La priorité selon moi est la juste contribution, à la hauteur de ses moyens, et sur ce plan, la transparence est nécessaire. Savoir par exemple que les plus aisés de notre société contribuent très peu, proportionnellement à leurs moyens, au financement de l'Etat (alors que ces plus aisés vont dans les meilleures écoles publiques, les meilleurs hopitaux publics...) n'est plus admissible. C'est d'abord cet aspect qu'il faut mettre sur la table, sans pression des lobbyes et des influenceurs.
Revoir le principe d'imposition par tranches, en augmentant les tranches vers le haut. Dans les années 80 il y avait des tranches d'impôts allant jusqu'à 65%. En 1996, la tranche la plus basse était 12% (14 aujourdh'ui, donc on impose plus les bas revenus), et la plus haute était 56% (aujourd'hui 45% , donc on impose moins les plus aisés). Cela permettait de mieux répartir la pression fiscale, et de la rendre plus juste. Et je ne suis pas statisticienne, mais j'ose penser que cela générerait aussi plus de ressources. L'information des citoyens sur les différentes projections serait intéressante. La TVA, première ressource de l'Etat, connait ses limites lorsque de plus en plus de ménages sont en grande difficulté (ce qui est le cas car une société qui favorise les hauts revenus défavorise dans le même temps ceux qui ont moins de moyens). Cet impôt est très inéquitable. Il conviendrait de déplacer la fiscalité indirecte, de proposer une TVA type TVA de luxe, pour alléger la fiscalité indirecte sur des produits de première nécessité.
Aucun. Chacun sait qu'il faut financer les écoles, les hôpitaux, la défense, la transition écologique, la recherche, les défis de demain. L'Etat peut sans doute encore faire des économies, se recentrer sur des missions, mais quoi qu'il en soit, un gouvernement qui ne pense qu'à faire des économies (alors que des ressources existent) est un gouvernement "sous influence" et abandonniste. Si un gouvernement n'est plus libre de ses décisions il convient de repenser le mode de gouvernance.
Augmenter les impôts|Reculer l'âge de la retraite
Il me semble que le sujet du financement des dépenses sociales mérite un peu plus de réflexion que cette question simpliste. Pourquoi ne pas repenser une vignette automobile (qui avait été mise en place pour financer la retraite) qui soit proportionnelle à la puissance de la voiture ? Pourquoi ne pas "réduire" les dépenses affectées aux ménages aisés (écoles de qualité pour nos élites - l'ENA, mais bien d'autres encore- , gratuites, donc financée par nous tous , pour ne prendre qu'un seul exemple). Les solutions préconisées par nos décideurs sont toujours de réduire ce qui permet de faire société. Cela ne marche pas, au contraire, cela creuse les inégalités.
La protection sociale dans son ensemble est prioritaire. Il ne s'agit pas d'être naïf, de croire qu'il n'y a pas d'abus. Il faut bien sûr avoir des outils de contrôle (et mettre les moyens pour utiliser ces outils). Mais il s'agit surtout de ne pas laisser sur la route tous ces ménages qui travaillent, ou qui cherchent du travail, et qui n'ont pas d'avenir car les difficultés sont trop importantes. La France a des moyens (accaparés par une petite minorité de personnes, mais il faut avoir le courage d'intervenir sur cette réalité). Je ne serais pas fière d'une société qui aurait pour seul leitmotiv de stigmatiser les personnes en difficulté.
La question n'est pas de payer plus d'impôts, mais de trouver plus de ressources. Si mes propositions ci dessus sont posées sur la table (mieux répartir la contribution à l'impôt), nous ne paierons pas plus d'impôt, celui ci sera mieux réparti. Quelles politiques publiques ou quels domaines d'action publique nécessitent un engagement financier plus important? L'enjeu écologique, l'enjeu éducatif, l'enjeu de la santé, l'enjeu d'une société plus humaine.
Nous devons penser les économies non pas uniquement sur un plan comptable, mais en personne responsable et humaine. Et surtout, revenons au fondamentaux de l'impôt : contribuer chacun, à la hauteur de ses moyens... On en est bien loin aujourd'hui.
La question abordée sous l'angle de la confiance m'interroge. Doit-on en conclure qu'on ne peut pas faire confiance à nos représentants (députés, élus locaux...) actuels ? Pour moi, l'action politique est aujourd'hui contrôlée par des lobbies et des influenceurs qui n'ont que faire de l'intérêt général. Et les hommes et femmes politiques, à quelque niveau que se soit, n'ont souvent pas assez de courage, ou de sens de l'intérêt général, pour résister. Je peux comprendre que ce n'est pas facile de lutter contre des groupes puissants et menaçants, mais si nous ne trouvons pas de solutions pour résister, nous n'aurons pas à nous moquer des systèmes mafieux...
Oui
L'important, c'est la diversité des organisations. Il faut que ces organisations soient force de proposition. Et que de véritables contre pouvoirs co-existent.
Donner un statut clair et transparent aux élus. Leur permettre de vivre correctement ( niveau à discuter et à arrêter) pendant leur mandat, et permettre à tous de retourner dans la vie professionnelle après leur mandat (car la fonction d'élu n'est pas et ne doit pas être un métier...). Sur le plan financier, les indemnités doivent être connues, et les règles (fiscales, retraite... cumul des rémunérations, avantages...) justes. Quand on voit que la loi de finances 2019 prévoit une hausse de la part non imposable de leur rémunération pour les élus, que lorsque ceux-ci cumulent différents mandats, la part non imposable est calculée sur chaque indemnité, et non en global, il y a là par exemple un écart que les citoyens ne peuvent comprendre. Je cumule 3 emplois. Pris un par un, je ne devrais pas payer d'impôts, mais la règle est que je dois les additionner, et donc je paie des impôts. Pourquoi la règle est-elle différente pour les élus ? Il faut une explication claire, et peut-être une refonte de ce qui est vu comme des avantages corporatistes. Les citoyens ont des devoirs, les élus aussi. Quand on est député, on siège aux assemblées...
Une bonne chose
Plus il y a de personnes à représenter les citoyens plus la démocratie est dynamique à priori. Mais le souci est que tout homme sain de corps et d'esprit, honnête, sincère..., plongé dans le bain de la politique telle qu'elle existe aujourd'hui devient rapidement un homme sous influence des lobbies. Le non cumul des mandats ne résout pas ce problème. Donc ce n'est qu'un partie, nécessaire mais non suffisante, de la solution.
Sans doute un dosage savant de proportionnelle. Mais je laisse les "experts" étudier ce dosage, sans que cela ne bloque les décisions. Sans doute faut-il aussi se représenter au suffrage du peuple entre deux mandatures présidentielles. Les législatives tous les 5 ans et les présidentielles tous les 6 ou 7 ans par exemple. Si l'assemblée nationale en place représente bien les sensibilités, l'hypothèse de la cohabitation n'est pas inéluctable.
Non
En revanche le mille feuilles des collectivités est à revoir (communes, communautés de communes, départements, région...) Vous excluez la réduction du nombres de députés et sénateurs... Quelle en est l'explication? Sans explication, vous nourrissez les thèses complotistes de protectionnisme corporatiste (pas touche à mon statut). Et ainsi donnez du grain à moudre au rassemblement national. De grâce, attention à votre communication!
Proposer, en plus du vote en mairie, un vote électronique ? Plus globalement, l'éducation civique est indispensable. Il faut donner envie aux enfants de s'intéresser à la politique, même si ce que nous renvoient les hommes politiques n'est pas toujours un bon exemple... Je suis souvent surprise de me rendre compte que les personnes qui m'entourent ne savent pas pour combien de temps un maire, conseiller départemental... est élu. Peut-être faut-il en passer par une obligation. Ou une forte incitation...
Oui
En l'affichant et le présentant comme tel. Peut-être que les hommes politiques élus seraient plus modeste si l'ensemble des français étaient clairement informés de leur taux d'élection exact par rapport au nombre de suffrages exprimés.
Votre question de nouveau m’interroge. Combien y-a-t-il d'élus en France, toutes élections confondues (du local au niveau européen) ? Ces élus sont des citoyens, qui par leur fonction participent aux orientations et à la décision politique. Il me semble que notre démocratie est déjà participative. Mais effectivement, les élus ne jouent pas toujours le jeu, pour les raison évoquées plus haut. Proposer aux citoyens non élus de s'impliquer davantage dans les orientations ne doit pas évacuer ce premier sujet qui est que nos élus n'ont plus la confiance des citoyens. Il est nécessaire de rappeler, d'éduquer les citoyens pour que nous comprenions que nous pouvons déjà nous associer aux orientations, en rencontrant nos députés, en participant aux réunions de conseil municipal... L'organisation actuelle est perfectible... Travaillons surtout à améliorer la probité et le sens de l'intérêt général de nos élus actuels.
Non
1) Un référendum n'est pas le garant d'une meilleure écoute du peuple (faut-il rappeler le référendum européen de 2005, qui est à mon sens a eu des conséquences sur la légitimité et la confiance des élus, conséquences qui persistent encore aujourd'hui) 2) Désolée de l'annoncer comme cela, mais je pense que la démocratie, cela se mérite! Je crains que ce type d'outil permette encore davantage d'attiser les colères, d'exprimer des opinions extrémistes, de laisser à la porte ouverte aux "grandes gueules". Je veux une démocratie efficace, mais pacifiée, intelligente.
Je vote pour des hommes et des femmes à qui je confie cette lourde responsabilité. Visiblement, vous même, en posant cette question, n'y croyez plus... En tout état de cause, n'incitez pas les français à se monter les uns contre les autres en leur proposant de donner leur avis sur l'utilisation de chaque centime. On entend bien, dans les débats actuels, que chacun défend d'abord son intérêt particulier, et c'est somme toute normal. Alors j'attends autre chose des élus que de faire la somme des intérêts particuliers, pensant que cela fera l'intérêt général. Quelques pistes toutefois sur la façon dont on peut inciter les citoyens à réfléchir sur l'utilisation de l'argent public : - Communiquer sur les différents projets, les alternatives qui existent pour mettre en œuvre ces projets. Communiquer sur les atouts et contraintes de chacun des ces projets et alternatives. Et ensuite, c'est aux élus de faire leur travail de terrain, d'écouter, de consulter, de restituer, de synthétiser... Belle et noble tâche.
Moi qui ne suis pas en politique, je n'ai pas une bonne image des ces assemblées. Je pense que les médias contribuent à cette image dégradée (quand on voit des sénateurs dormir, des salles quasi vides...). Mais je pense tout de même que ces assemblées "recyclent" trop. Leur rôle devrait justement être de mieux représenter les français dans leur diversité (âge, milieu socio-économico-géographique, sexe, CSP, origine...) Il ne faut pas tomber dans une stricte représentativité (ce n'est pas possible et pas souhaitable), mais permettre la diversité d'opinion. Cependant, une fois de plus, je pense que si moi même avais l'occasion d'un mandat au sénat ou au CESE, je ne serais guère meilleure que ceux qui siègent actuellement, car qui influence la décision ? Les lobbies, les puissants de ce monde qui sont suffisamment persuasifs (menaçants ?) pour orienter les choix. Une fois de plus vous vous trompez de sujet. Les élus existent, ils devraient nous représenter dans la sérénité. Mais ce n'est plus le cas. Vous savez comme moi (plus que moi) que le problème, c'est celui là. Vos questions n'abordent jamais ce sujet... C'est la preuve de l'influence des puissants.
Oui
Redonner aux élus de ces assemblées les conditions pour décider en dehors de toute influence corporatiste. Les protéger ensuite, car ces puissants sont je n'en doute pas très menaçants (Monsanto, GAFA, Total, Bolloré, Huawei... dans le désordre bien sûr).
Développer le vivre ensemble, faire société. Je pense que c'est à l'école que tout cela doit être mis en œuvre. Mais je ne peux que constater que cela ne fonctionne pas, malgré une volonté certaine. Pourquoi cette question est si stigmatisante en France ? Il me semble qu'à l'école il ne faut pas confondre laïcité et neutralité. La neutralité est une utopie dangereuse. Je pense que les enseignants ne sont pas bien formés à ce sujet. Il ne s'agit pas de leur demander d'être neutre. Il s'agit au contraire de faire preuve de conviction, et d'exemplarité, et de fermeté. Il ne faut pas une forme, mais des formes d'éducation à la laïcité. On ne parle pas du même sujet quand on est professeur des écoles dans une classe en Vendée (ou ailleurs dans des territoires où les enfants d'origine catholiques sont très majoritaires), ou dans certaines banlieues parisiennes, ou dans le sud est de la France (ou la mixité des origines religieuses est réelle). Je pense aussi qu'il faut en finir avec le refus d'avoir des statistiques sur les origines religieuses. Comment peut-on traiter d'un sujet si on en mesure pas exactement l'ampleur ?
Eduquer les enfant, et les parents... C'est écouter les raisons pour lesquelles ils peuvent être en désaccord avec ces valeurs. C'est expliquer ce qui légitime ces valeurs, c'est expliquer que ces valeurs nous permettent de vivre ensemble. C'est leur donner l'envie de partager, de respecter ces valeurs. J'aimerais qu'on ait des écoles d'adultes, pendant toute notre vie. La forme est à penser, mais il y a tellement du sujets à partager que je trouverais ça passionnant. On est tous conscients des messages que l'on peut faire passer à l'école. Pourquoi cela doit -il s'arrêter ?
L'engagement ne se décrète pas... L'image de nos élus et des hommes et femmes politiques est tellement dégradée que pour répondre à cette question, il faut déjà que cette image change (cf. plus haut). Connaître des personnes qui ne vont pas voter me fait peine, je me dis que pour toutes ces personnes qui se sont battues pour que nous ayons le droit de vote, nous devons aller voter. Mais je le pense seulement... Quels arguments je vais avoir quand on va me parler de Monsieur Fillon, des pantins, des hommes qui retournent leur veste.... C'est compliqué pour moi de continuer à aller voter, alors je ne sais pas quoi dire.
La politesse, le respect, la volonté de faire société...la tolérance. Mais là encore, le premier comportement, c'est l'exemplarité, A TOUS LES NIVEAUX... Peut-être que les excès des hommes politiques ont toujours existé, mais les réseaux sociaux eux non. Donc messieurs et mesdames les hommes politiques, vous vous devez d'être EXEMPLAIRES. Après, mais seulement après, je ferai la promotion, comme plein d'autres, des comportements civiques.
J'ai répondu au dessus. Pour compléter, expliquer que ces comportements civiques sont des "liens qui libèrent et apaisent". Ils évitent d'avoir à tout discuter, et c'est finalement très "confortable" d'avoir, TOUS, un comportement civique. L'école est bien entendu un lieu privilégié pour expliquer, expérimenter. L'école des enfants comme des adultes.
Proposer aux médias, réseaux sociaux, de présenter autant de faits d'engagements citoyens que de faits contraires aux engagements citoyens. Et si les médias ne jouent pas le jeu (il faudra évidemment se poser la question du pourquoi. La liberté d'expression ne se limite pas à la liberté d'exprimer ce qui est sombre...) demandons aux enfants chaque jour de citer un engagement citoyen dans son entourage. Et même chose dans les futures écoles d'adultes...
Il y en a beaucoup. Je pense que c'est l'accumulation des incivilités qui rend la chose pénible. Les incivilités liées à la sécurité de chacun d'entre nous (la vitesse, le passage aux feux rouges, le téléphone portable au volant). Les incivilités liées à la propreté et à l'hygiène des lieux collectifs (crottes de chiens, papiers, déchets divers dans les rues), les incivilités liées au non respects des valeurs ("petit bonjour", "petit sourire", politesse du quotidien) Les incivilités liées au non respect du vivre ensemble (bruit excessif, mur non crépi à l'extérieur côté rue, sens de la propriété "excessif", sifflement des filles, des filles en jupe...) N'oublions pas toutefois qu'on continue pour la grande majorité d'entre nous à être "civils" mais que 66 millions d'incivilités par jour, c'est une incivilité par personne et par jour...
Eduquer, éduquer, éduquer. Les plus petits comme les plus grands. Et toujours, être soi-même EXEMPLAIRE (désolée d'insister)
Chacun, c'est qui ? Le rôle des médias, traditionnels et numérique, doit être davantage approfondi. Comment, du jour au lendemain, en 1998 est on devenu une société apaisée, souriante, optimiste... ? Oui la France avait gagné la coupe du monde. Mais avez-vous remarqué l'influence "bienfaisante" des médias, qui voyaient tout en rose (exagérément d'ailleurs). Je n'ai pas de réponse, mais je reste convaincue que, tout comme les lobbies ont une influence néfaste sur les élus, les médias ont une influence néfaste et lobotomisante sur les citoyens. Je ne me sens pas capable (même si je l'ai fait de temps en temps) , d'interpeller quelqu'un dans la rue parce que je l'ai vu en train de commettre une incivilité (le chien qui crotte par ex.). On se fait vite taxer de "moraliste". En revanche, on pourrait faire des "maraudes" d'adulte et de jeunes, en toute intelligence. D'abord pour apprendre à se connaître, ensuite pour apprendre à se reconnaître (il y a des choses qu'on n'ose pas faire devant des gens que l'on connait).
Discrimination liée au fait que je suis une femme. Je ne suis pas rassurée quand je suis seule le soir, à pied ou dans ma voiture, et je trouve cela déplorable. J'aimerais pouvoir ne pas avoir à me préoccuper de cela. Autre discrimination dont je suis témoin : discrimination liée à l'origine. Je vis dans le sud de la France. Dans les commerce, les salariés sont bien "blancs", dans les associations de parents d'élèves aussi...
D'abord savoir de quoi on parle. Si on ne veut pas faire de statistiques sur les origines raciales ou religieuses des citoyens, sur la corrélation -ou non- entre les origines et les discriminations, on n'avancera pas. Ensuite, faire preuve de pragmatisme. Qu'est ce qui marche ailleurs ? Enfin, mesurer dans le temps l'efficacité des mesures, et revenir dessus (même si c'est un acquis) lorsqu'elles ne sont pas probantes.
Non
Il s'agit de savoir pourquoi on met en place ces allocations, dans quelles conditions (et peut-être sous conditions de "contreparties" pour certaines). Puis il s'agit de mesurer l'efficacité dans le temps de ces allocations au regard des objectifs fixés, et de décider ou non de prolonger, d'améliorer, de supprimer... La question des contreparties vaut d'ailleurs pour tous les sujets. Quand l'Etat offre (avec l'impôt des citoyens) à un élève de Louis Legrand ou de l'Ensam (par exemple) une pédagogie élitiste, mais qui ne permet pas (les statistiques existent) à tous d'y entrer, quelle contrepartie instaurer ? Insuffisant de dire que ces futurs adultes vont faire "fonctionner l'économie" qui "par ruissellement", va bénéficier à tous. Vous voyez qu'on en arrive toujours à la question de l'exemplarité...
N'oublions jamais que la France est privilégiée par rapport à bien des pays. Je n'oublie pas non plus que si demain, pour une raison ou une autre, je dois rejoindre un autre pays (autrement que parce que j'ai délibérément choisi d'y aller), je serai heureuse qu'on m'y accueille dignement, décemment, et que je puisse ensuite m'y intégrer si je dois y rester. Les mots ont leur importance, et je pense que le mot critère est crispant, stigmatisant, bon pour les partis extrêmes. Parlons d'organisation de l'accueil des immigrants. - Qui sont les demandeurs, pourquoi doivent-il venir en France (ou partir de chez eux ?). - Comment se passe le premier accueil ? - Comment s'organise l'accueil "de longue durée" ? - Comment passe-t-ton de l'accueil à l'intégration ?
Non, car nous nous devons d'accueillir les personnes, qui ne choisissent jamais de gaité de coeur d'être déracinées. Les personnes menacées de mort et leur familles doivent être accueillies décemment, les victimes du climat, des déséquilibres politiques aussi. Vous visez sans doute dans votre question la problématique des personnes qui viennent en France pour améliorer leur conditions de vie, mais qui ne sont pas en danger dans le pays. Combien cela représente-t-il par rapport aux autres catégories d'immigrants?
Pragmatisme sans idéologie : faire notre part, dans le respect de l'homme et sa dignité. Les pays d'immigration et les pays d'émigration doivent travailler ensemble.
Savoir accueillir, former. Intégrer (du latin intégrare, réparer, remettre en état), suppose de "de mettre les mains dans le cambouis"... Ce n'est pas simple d'intégrer. Quand j'étais enfant, des familles issues de l'immigration étaient arrivées dans mon village de 2000 habitants. Un nombre "soutenable" de familles, et à chaque famille avait été attribuée, lors d'un conseil municipal, une famille "tutrice" qui avait pour mission d'accompagner dans les actions du quotidien, de soutenir, d'aider, de chercher... et d'autonomiser. Il y a bien longtemps qu'on n'entend pas plus parler de ces familles que de toutes les autres. Intégration réussie je pense.
L'immigration est un vrai sujet de demain car le monde est en déséquilibre dangereux. La France et l'Europe doivent œuvrer pour que les pays d'émigration puissent permettre à leurs concitoyens de rester dans leur pays.
La plupart des administrations sont perfectibles. Il ne s'agit pas de stigmatiser quiconque, ni d'opposer public et privé. En revanche, une modernisation s'impose. Disposer d'outils numériques de pointe, de locaux accueillants et sécurisants, d'un management plus souple et plus efficace... Il y a du travail.
Non
Je ne pense pas que c'est une bonne idée car certaines régions ou villes sont très favorisées par rapport à d'autres. Les missions confiées aux collectivités souffrent de cette situation. En matière de formation par exemple, les régions favorisées développent un apprentissage de qualité (alors que ce n'est pas forcément dans ces régions que les besoins de formations sont les plus prioritaires), et les régions pauvres ont une offre minimale en apprentissage. C'est dommage. Idem pour la compétence logement des villes. La décentralisation n'est pas une bonne idée.
Oui
Globalement l'accès est assuré, à condition d'avoir une voiture, d'accepter de faire 50km de route départementale (car le train a été supprimé...). Donc c'est tout de même problématique
Tout (impôts/produits locaux ; services identité, permis, emploi, à condition de maintenir un accès en face à face en local, pour ceux qui sont moins à l'aise avec Internet (et ce ne sont pas forcément les plus âgés), ou lorsque ça "bogue". Par ailleurs, je ne suis pas sûre que ce soit le rôle de l'état de chercher à "déshumaniser"...
Non
None
Les nouvelles idées sont bonnes à prendre, attention cependant à ne pas donner l'impression que tout ça , c'est pour faire des économies. Car le public n'est pas dupe.
L'administration fiscale, la sécurités sociale, l'Urssaf, pôle emploi
l'éducation nationale (j'ai eu l'occasion de dire dans d'autres contributions que la formation doit être repensée).
Oui
Oui
Avec l'administration fiscale. En une semaine la réponse a été donnée, grande efficacité, connaissance du dossier en local. Personnalisation de le relation, avec un interlocuteur identifié et compétent(c'est ce que je recherche quand je rencontre une difficulté).
Pas d'exemple en tête, même si ça m'arrive souvent de m'interroger sur l'intérêt de donner x fois son adresse, sa date de naissance,etc... A quand un numéro unique personnalisé, celui de la sécurité sociale par exemple(en terme de modernisation, la CNIL devrait vivre avec son temps), qui serait une porte d'entrée pour toutes les démarches administratives?
Non
Oui et Non, car je pense qu'il faut que chaque usager soit accueilli de la même façon au nord et au sud de la France. Mais il faut cependant être à l'écoute des fonctionnaires qui sont sur le terrain, et qui doivent adapter leurs outils aux particularités locales.
Non
Oui et Non, car certaines administrations ont une offre de formation interne satisfaisante, d'autres non. Le fonctionnement est sans doute perfectible, mais il a l'intérêt de rendre un service public sur tout le territoire. Attention d'ailleurs à ne pas détricoter ce maillage territorial. Je pense que chacun tient à cette présence de proximité.
La décentralisation et les collectivités territoriales ont échoué à lisser les difficultés de certaines régions/villes. Je pense que la politique de la ville, la politique de l'égalité des chances sur tout le territoire, est négligée par l'Etat et les collectivités : pas "vendeur", pas populaire, pas de résultat immédiat... Pourtant, si on en est là aujourd'hui, à revendiquer plus de justice sociale, c'est parce que ce pan politique a été oublié (ou alors on a fait du saupoudrage, des rapports qui sont restés dans des placards..). l'Etat/les collectivités territoriales doivent travailler de concert pour penser un plan ambitieux. J'ai déjà dit dans d'autres contributions que la première chose à faire est de quantifier les difficultés et leur nature, d'oser avoir des statistiques (sur les origines des personnes les plus en difficulté par exemple). Comment traiter un problème quand le diagnostic n'est pas posé ?
je l'ai fait par le passé : recherche de formation (privée) par Internet, de financement (CIF)... pas simple, mais des interlocuteurs à l'écoute.
Education nationale pour la maternelle et le primaire. Collège privé actuellement. Je trouve qu'on propose à nos enfant une école "à minima". Mais les premiers éducateurs, ce sont les parents, et quand ce sont les parents qui demandent à ce qu'il y ait moins de devoirs à la maison, alors ce sont les parents qu'il faut éduquer... Je suis très en colère contre tous ces parents qui manquent d'ambition pour leurs enfants, qui s'opposent aux décisions des professeurs... Bref, je pense que le problème de l'école, ce n'est ni les élèves ni les profs, mais les parents.
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Beaucoup d'amélioration sur ce point. Le remboursement, on n'a plus besoin d'y penser. Toujours un peu compliqué quand on déménage, mais on en déménage pas tous les jours.
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cesu : aucun problème, très performant. URSSAF : un peu plus long, moins fluide.
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Je n'ai pas envie de vivre dans un pays type Amérique, où les inégalités sont croissantes. Les français sont parfois mécontents des services publics, mais il faut alors les renforcer, et non les détruire. Les services publics doivent être la garantie pour chacun de vivre en sécurité. Cela a un coût, mais certains contribuent proportionnellement peu au financement des services publics, et il y a là une inégalité à effacer.
La biodiversité et la disparition de certaines espèces
à court terme, protéger les espèces vivantes en voie de disparition. A moyen terme, éduquer à des pratiques de production et de consommation plus responsables.
Oui
Les évènements climatiques extrêmes sont de plus en plus fréquents.
Oui
isolation de l'habitat, consommation locale et bio en priorité, consommation "modérée", tri des déchets...
2 idées : changer de comportement peut améliorer la santé (alimentation, marche...), et changer de comportement peut générer des économies , à condition que ces économies soient réelles et immédiates (si l'investissement de départ est important, cela peut-être un frein au changement de comportement).
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Non
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Non
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Les transports en commun|Le covoiturage|Le vélo
L'Etat et les collectivités locales. Il est d'ailleurs grandement regrettable que certaines lignes TER aient été transformées en voies piétonnes ou cyclables : même si j'apprécie la marche et le vélo, on ne fait pas tous les jours 50 km à pied ou à vélo, alors qu'on les faisait en train il y a encore quelques années. Donc aujourd'hui c'est en voiture.
Commencer par montrer l'exemple...
Un "plan marshall" de la transition écologique est nécessaire. Et il faut avoir le courage de demander à ceux qui polluent beaucoup et/ou échappent beaucoup à la fiscalité de prendre leur part dans ce projet. Nous ne pourrons pas dire aux générations qui nous suivent que nous n'avons pas fait la transition écologique parce que nous n'en avions pas les moyens financiers. Ils ne nous croiront pas, et il auront bien raison. Enfin, sur ce sujet de la transition écologique, une gouvernance non soumise aux lobbyes et autres influences est à réfléchir.
Votre message a bien été envoyé.