Date de publication : 2019-01-25
Code postal : 75018

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Toute l'information voulue est déjà disponible pour qui s'intéresse à ce sujet. Le problème est surtout que les Français veulent du "pré-mâché" et ne font pas l'effort pour rechercher l'information brute. Il font trop confiance aux médias sociaux et n'ont pas la culture du "doute raisonnable". Avant de croire tout et n'importe quoi, il convient toujours de vérifier.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Élargir la base des contribuables (Tout le monde devrait payer un impôt sur le revenu, même minime pour les classes les plus défavorisées) et compenser par une TVA réellement différenciée : une TVA minime (1 ou 3 %) pour les produits de nécessité vitale (pain, fruits légumes produits localement, pâtes, lait, yaourts nature...) ; une TVA faible (5%) pour les produits visant à changer les comportements des Français ou à améliorer leur éducation (voitures hybrides, produits basse consommation électrique, livres, journaux...) ; une TVA modérée (15%) pour les produits de première nécessité (papier toilette, produits nettoyage, vêtements et chaussures hors marques,...) ; une TVA moyenne (20%) pour les produits de confort (plats cuisinés, téléphones, électronique ...) ; une TVA élevée (30%) pour les produits de luxe.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Baisser l'impôt sur les sociétés, différencier la TVA

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter le temps de travail|Il faudrait que l'âge de la retraite ne soit qu'un plancher légal. Ceux qui veulent poursuivre leur activité devraient pouvoir le faire sans problème.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Je ne suis pas expert et n'ai pas d'avis sur ce sujet

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Prise en compte des personnes âgées

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Aucune. La France est le pays de l'OCDE qui taxe le plus. Le problème n'est pas d’augmenter les impôts mais de changer l'addiction de l'Etat aux impôts.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Je fais confiance à mes élus aux différents niveaux de responsabilité car ils ont été élus par la majorité des votants. Le problème principal aujourd'hui est le niveau de légitimité des élus lorsque les élections compte un fort taux d'abstention (jusqu'à 70% lors d'élections européennes). Ceci est inadmissible !!

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Il faut une exemplarité des hommes et femmes politiques et surtout que les citoyens n'aient pas l'impression d'avoir affaire à une caste de privilégiés dont l'unique but est d'être réélu pour continuer à se goberger avec l'argent public. Il est triste de constater qu'un président de la République pense, alors qu'on coupe partout les budgets pour économiser, à faire creuser une piscine au fort de Brégançon ou à changer le service de porcelaine de l'Elysée. Les élus doivent être représentatifs de la société dans laquelle ils évoluent et avoir une certaine expérience : - Pour devenir député ou sénateur, il faudrait imposer un ou deux mandats locaux (maire, conseiller municipal, conseiller départemental, conseiller régional) ; - il faudrait limiter les mandats nationaux : 2 mandats maximum de député 2 mandats maximum de sénateur - il faut instituer une limite d'âge supérieure (70 ans) pour exercer une fonction politique. Le métier est exigeant et pour l'exercer il faut être un homme ou une femme de son époque, pas un fossile d'une période révolue. Si l'élu atteint ses 70 ans après la moitié de son mandat, il est autorisé à terminer celui-ci. S'il fête son anniversaire avant la moitié du mandat, des élections anticipées sont organisées.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

C'est une bonne chose car il est impossible d'exercer un mandat national et un mandat local à 100 %. Mais l'exercice d'un mandat local devrait être obligatoire avant de prétendre à exercer un mandat national (y compris celui de président de la République).

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Les dérives partisanes de la IVème République devraient nous avoir guéri des systèmes avec un fort taux de proportionnelle. Nous avons la chance d'avoir un système où l'exécutif peut gouverner avec efficacité. Je ne changerais pas notre système. Ce sont aux formations politiques de s'adapter et de faire des propositions aptes à rassembler le plus d'électeurs, pas au système électoral.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Les conseillers régionaux et les conseillers départementaux. Même si la réforme de 2015 a réduit les effectifs, il y a encore des efforts à faire, notamment dans les régions et départements les plus peuplés. Le but des élus est de faire remonter des problèmes et de proposer des solutions. Une zone urbaine à forte concentration démographique peut être représentée par moins d'élus qu'une région rurale où les problématiques sont souvent liées à l'éparpillement.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

La capacité de voter est un droit mais elle doit aussi devenir un devoir pour éviter les problèmes de légitimité des élus. Il faut que le vote devienne obligatoire sous peine d'amende dissuasive ou de diminution des aides sociales. Quelqu'un qui ne vote pas n'a pas le droit de se plaindre. De même, il est inadmissible que des gens ne sachent pas pourquoi ils votent. Le système éducatif actuel n'est pas en mesure de former des citoyens responsables et équipés intellectuellement pour faire face à leurs obligations. Les élections actuelles sont souvent le résultat de vote de masses ignares manipulées par des tribuns charismatiques. Il faudrait instituer un "permis de voter" équivalent au "permis de conduire" : s'il est criminel de laisser conduire quelqu'un sans formation, il est tout aussi criminel de donner à des individus sans formation le droit de décider de l'avenir du pays. Atteindre l'âge de 18 ans n'est pas un critère suffisant pour décider des affaires de la Nation. Il faut aussi connaître les institutions, le monde de fonctionnement de notre démocratie et avoir suffisamment de bon sens pour savoir déceler les "fake news" et les bonimenteurs. Ainsi un "permis de voter" délivré à l'issue d'une formation et de la réussite à un examen serait le pendant idéal au "vote obligatoire".

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Le vote blanc devrait être pris en compte uniquement lors du premier tour des élections. Si plus de 50% des votes sont blancs, les élections devraient être reportées et organisées avec de nouvelles têtes de listes.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Je ne veux pas d'une démocratie plus participative car c'est la porte ouverte à la chienlit. Si on laisse le simple citoyen décider de tout, c'est le chaos assuré.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Il faut plus de transparence dans l'utilisation des fonds publics. En revanche, le simple citoyen n'a pas à décider de l'emploi de ces fonds. Sinon c'est la porte ouverte à l'expression des égoïsmes locaux. Les dossiers sont aujourd'hui tellement complexes que le citoyen de base n'est pas équipé intellectuellement pour décider.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Les assemblées doivent être revues dans leurs fonctionnement (avantages des élus, salaires et statuts mirobolants des administrateurs) mais pas dans leur but. En revanche les innombrables comités Théodule (387 recensés au niveau du Premier ministre) devraient être évalués en fonction de leur utilité et de leur apport à la Nation.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il faut que les élus aient un statut suffisamment confortable pour ne pas ouvrir la porte à la corruption mais sans exagération (lucrative retraite...). En revanche, il est indispensable de revoir immédiatement les avantages du personnel administratif des assemblées (un salaire d'embauche à presque 4000 euros pour un personnel de catégorie C qui va changer le papier des photocopieuses, c'est indécent).

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

La religion doit rester quelque chose de la sphère privée. La règle de vie en commun dans notre société occidentale ne peut être remise en questions par des questions religieuses. Ces dernières doivent clairement être subordonnées aux lois de la République. Tout citoyen qui souhaite vivre sa foi de façon absolue doit émigrer dans un pays conforme à ses vœux : Israël pour la confession hébraïque ; Iran, Arabie Saoudite et consort pour la religion musulmane.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

C'est la responsabilité à la foi des différentes confessions et de l'Etat. Chaque confession doit faire comprendre à ses coreligionnaires que les lois de la République sont supérieures aux lois religieuses. L'Etat doit sanctionner sans faiblesse les atteintes aux valeurs de la République.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

None

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

None

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

None

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Il faudrait harmoniser au niveau européen des pratiques migratoires cohérentes soumises à la décision des Etats. Il faudrait un statut de réfugié (pour les gens fuyant une guerre) et un statut d'immigré économique (pour les gens souhaitant une vie meilleure). La France et l'Europe ne peuvent accueillir toute la misère du monde mais elles doivent défendre les valeurs qui ont fait leur grandeur (Droits humains). C'est pourquoi les statuts des deux catégories de migrants devraient être bien séparés : - Statut de réfugié : * pas de quotas * liste des pays en guerre révisée chaque année. Le réfugié dont le pays n'est plus en guerre a 6 mois pour quitter le territoire ou poser sa candidature comme immigré économique * accueil dans des camps de réfugiés sur le territoire où, pendant 6 mois, des cours de langue et de civilisation françaises seront dispensés. Au bout de 6 mois, un test de langue et de civilisation permet de contrôler le niveau atteint. En cas de succès, le réfugié peut quitter le camp et trouver à se loger et à travailler. En cas d'échec, deux périodes complémentaires de 3 mois peuvent être accordées pour satisfaire au test. En cas de nouvel échec, après un an de séjour sur le territoire, le réfugié devra trouver des moyens d'existence. * Le réfugié est un invité sur le territoire national. S'il ne respecte pas les lois, il est jugé, et une fois sa peine purgée, il est expulsé sans espoir de retour. - Statut d'immigré économique * Chaque Etat a le droit de fixer des quotas d'immigrés et de sélectionner les personnes dont il a besoin. Un système de points (comme au Canada) sera institué. * Toute demande d'immigration sera traitée dans le pays d'origine. Tout immigré économique tentant de s'infiltrer sur le territoire français sera expulsé sans espoir de retour. * Tout immigré économique doit pouvoir communiquer dans notre langue et connaître nos valeurs. Une période de formation de 6 mois, renouvelable une fois, peut être accordée sur financement public. Au bout de l'année de formation, si le candidat à l'immigration économique ne satisfait pas aux tests de langue et de civilisation, il peut être expulsé sans espoir de retour. * Tout immigré économique qui commet un crime ou plusieurs délits sur le territoire européen sera immédiatement expulsé sans espoir de retour dès sa peine purgée.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui et ensuite cela doit être communiqué au niveau européen, le seul apte à gérer la question des migrations dans sa globalité. Il faut éviter l'exemple de l'appel d'air créé par Mme Merkel en 2015 qui a posé beaucoup de problèmes aux pays d'Europe centrale.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Il faut se mettre d'accord au niveau européen sur une politique migratoire et sur des statuts de réfugiés et d'immigrés économiques. Chaque Etat a le droit de définir combien d'immigrés il peut accueillir. Le candidat à l'immigration pour des raisons économiques peut émettre des souhaits quant au pays de destination (3 priorités par exemple) mais son affectation finale dépendra de la situation des Etats eux-mêmes. Si les souhaits n°1 et 2 du candidat à l'immigration ne sont pas possibles à exaucer, soit il va dans le pays du choix n°3, soit il reste dans son pays d'origine et pourra reposer sa candidature l'année suivante avec une bonification.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Voir la proposition relative aux critères d'immigration.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Le manque d'alternative crédible aux énergies fossiles favorisant le réchauffement climatique, ce qui est à l'origine de tous les problèmes précités.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Favoriser l'investissement dans la recherche pour offrir une alternative crédible aux énergies fossiles. Avant de forcer les gens à acheter des voitures électriques, il faudrait être sûr que le remède ne soit pas pire que le mal (quid du recours aux métaux rares comme le cobalt , le vanadium, l'iridium indispensables pour la production de batteries ; le recyclage des batteries est-il aujourd'hui crédible alors qu'on veut généraliser cette solution) et surtout il est nécessaire que le reste du monde soit prêt à s'engager dans cette voie. Est-il crédible de contraindre par la force 65 millions d'habitants quand 1,4 milliards de Chinois polluent allègrement sans aucune honte ?

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

La pollution de l'air a un impact défavorable sur la santé publique ; les dérèglements climatiques renchérissent les coûts des assurances, provoquent une émigration climatique ; l'eau potable se raréfie ...

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J'ai isolé mon logement, changé de chaudière pour baisser ma consommation de gaz, j'ai ajouté à mes robinets des embouts pour économiser l'eau ; j'ai changé ma pomme de douche par un dispositif qui permet de se doucher avec 8 litres d'eau ; ne supportant pas les transports en commun bondés, je reviens de mon travail à pied : 50 mn de marche qui me permettent de décompresser et font du bien à ma santé. Je regrette de ne pas pouvoir aller à mon travail de la même façon car je travaille en costume et n'ai pas le moyen de me doucher sur place.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

J'ai beaucoup apprécié le dispositif d'aide pour le changement de chaudière et l'isolation de mon appartement. Cela m'a permis de financer la dépense plus tôt que prévu. Je ne prends mon véhicule que pour des trajets longs ou lorsque j'ai besoin de transporter quelque chose de lourd ou d'encombrant. Je serai ravi de circuler à vélo à Paris mais les pistes cyclables sur la chaussée ou sur les trottoirs ne sont pas adaptées, je ne m'y sens pas en sécurité. J'ai toujours peur soit de heurter un piéton (qui ne font souvent pas attention) ou de me faire heurter par une voiture ou un autobus. Les autorités parisiennes pourraient heureusement aller voir à Copenhague au Danemark pour prendre des leçons.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Il faut qu'il y ait sur le marché une solution alternative qui offre un vrai progrès. Il faut communiquer sur celle-ci pour convaincre les gens, inciter à changer par des aides et une fois le mouvement bien lancé (+50% de la population équipée), on peut passer à la coercition. De ce point de vue, la campagne pour le changement des ampoules électriques à incandescence est un modèle à reproduire.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

- Créer de vraies pistes cyclables distinctes de la chaussée et des trottoirs. - Changer le mode de fonctionnement des autobus : il n'y a pas d'horaires fixes, certaines lignes sont fermées le weekend. J'ai habité à Prague où tous les tramways et autobus sont réglés sur des horaires fixes. Vous pouvez prendre le bus de 8h05 à votre arrêt. Et toutes les lignes fonctionnent aussi le weekend, seule la fréquence des bus diminue. - augmenter le nombre de taxis dans Paris (prendre modèle sur Londres où les taxis sont nombreux et abordables).

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

La ville, aidée par la région pour les financements d'infrastructures et pour l'augmentation du nombre de taxis. Les sociétés de transport en commun.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Avoir une vraie politique crédible et claire fondée sur les meilleures pratiques : il n'y a que l'exemple qui marche. S'inspirer à l'étranger de ce qui fonctionne et former des noyaux durs avec les pays partageant nos valeurs et notre démarche, interdire aux pays ne partageant pas ces valeurs l'accès au marché français par des normes restrictives.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Je veux reparler de la taxe sur les carburants et les primes misérables pour inciter à acheter une voiture hybride ou électrique. C'est une idée idiote car nous n'avons pas encore suffisamment de recul pour savoir si ce type de voitures est vraiment un progrès car les modèles ne sont pas encore complètement matures. Je viens d'effectuer un voyage de 1700 km en voiture, cela m'a pris 15 heures avec mon véhicule diesel. Combien de temps m'aurait-il fallu avec une voiture électrique ? Tant que la réponse ne sera pas : "le même temps", vous ne me convaincrez pas de passer à l'électrique. Vous pouvez effectivement me taxer plus, mais dans ce cas, n'attendez plus mon vote aux élections suivantes. Vous ne pouvez imposer aux gens une nouvelle solution que quand celle-ci est parfaitement maîtrisée et qu'elle offre un vrai progrès : voir l'allusion ci-dessus aux ampoules électriques. Si l'Etat veut vraiment faire passer les citoyens à la voiture électrique, il faut une vraie politique d'accompagnement financier sur le long terme. Par exemple, en fonction des ressources du foyer fiscal considéré, l'Etat pourrait prendre à sa charge 75%, 50%, 25% de l'acquisition du nouveau véhicule électrique tout en faisant pression sur les sociétés automobiles pour proposer des modèles abordables. Pour les foyers les plus aisés, il n'y aurait aucune prime alors que les foyers les plus modestes auraient une prime maximale (75%), les 25% restants étant couverts soit par la vente de l'ancien véhicule, soit par un prêt à 0%. L'idée est d'atteindre la masse critique (70% de la population équipée) avant de passer à la coercition. Ainsi, l'Etat pourrait chaque année provisionner dans le budget une cible à atteindre (ex : 10% de la population). Sept ans après, les 70% sont atteints et on peut obliger les récalcitrants à changer en augmentant massivement les carburants.