Date de publication : 2019-03-08
Code postal : 69003

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les élus en général car ces personnes sont choisies par les citoyens, ce qui est l'essence même de la république.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Oui aux associations qui soutiennent la recherche médicale notamment sur les maladies orphelines et oui aux associations qui luttent contre la maltraitante des enfants et des femmes.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Permettre aux citoyens , au niveau local, de déposer des propositions pour participer plus activement à la vie locale.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Les députés et sénateurs doivent pouvoir se consacrer 100% à leur travail législatif. Il peuvent consulter les maires de leurs circonscription s'ils veulent prendre le pouls du terrain. De plus le cumul des rémunérations est mal perçu par une partie de la population qui est bien loin de percevoir de tels revenus.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Permettre à chaque sensibilité politique d'avoir des représentants à l'assemblée nationale et au sénat.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Les élus intercommunaux en priorité ainsi que les sénateurs

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Elle est très insuffisante mais le vote doit rester facultatif. Les élus doivent être honnêtes et doivent rendre compte aux citoyens. Un organe de contrôle indépendant devrait pouvoir destiner de ses fonctions tous élus qui gaspille l'argent du contribuable et ce avant la fin de son mandat (projets mal gérés, dépassement de budget...). Ainsi la confiance en nos élus pourrait être retrouvée.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Le prendre en compte dans les votes exprimés. Le devoir de citoyen est rempli tout en exprimant un désaccord aves les candidats en liste pour une élection donnée.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

En renouvelant cette consultation citoyenne. Un fois à mi mandat de chaque quinquénat afin de redonner du souffle à une deuxième partie de mandat souvent moins productive.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

En permettant l'organisation à l'initiative des maires avec le soutien d'une partie du corps électoral.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Trop de consultation serait improductif. Mais une consultation une fois par mandat pour orienter l'argent public pourrait perte pertinente.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Veiller à ce que la loi soit pertinente et au service de l'ensemble des citoyens.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

En augmentant les temps de présence, en contrôlant mieux les abus budgétaires du Conseil économique, social et environnemental et en supprimant toute forme d'irrégularité. L'exemplarité doit être la seule devise de tous agents ou élus et le contraire doit être réprimandé.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

L'état est laïc et doit le rester. En aucun cas une personne connue pour son prosélytisme ne doit pouvoir accéder à un mandat d'élu, que soit soit au niveau local ou national. La religion doit être confinée à la sphère privée et aux lieus de culte. L'état doit surveiller de près les extrémistes religieux qui sont à l'origine de toutes les guerres au cours des siècles. Enfin les représentants des cultes qui exercent sur le sol français doivent être français et de farouches défenseurs de la république, sous peine de ne plus pouvoir exercer.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Bien sûr l'école doit enseigner la compréhension réciproque et les valeurs de la république. Mais la part la plus importante de cette éducation revient aux parents. Il faut obliger les parents à éduquer leur enfant et non reprocher sans cesse au système éducatif de ne pas assez le faire.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

L'engagement citoyen consiste tout d'abord à respecter la loi en toute circonstance et à avoir des devoirs avant d'avoir des droits. Il faut supprimer certains droits si la loi n'est pas respectée ou si les les devoirs ne sont pas remplis. Il faut des parents responsabilisés par tous moyens afin que les enfants soient éduqués. Afin que des parents ayant des enfants placés ne continuent pas à faire d'autre enfants qui seront à leur tour placés. L'engagement citoyen consiste également à s'engager pour autrui dans des associations ou en tant qu'élu. il faut des incitations pour les personnes bénévoles et de l'exemplarité avec contrôle à la clé pour les élus.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Le respect de la loi, le respect d'autrui quelle que soit sa situation, la bienveillance

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Supprimer l'oisiveté qui favorise la désociabilisation et la délinquance.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Mettre ces engagements citoyens en pleine lumière

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les incivilités (insultes, crachats) dans les transports en commun et celles sur la route qui ne sont pas assez réprimandées.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Mettre un monsieur "sécurité" dans chaque bus, tramway, train... en formant des personnes qui se trouvent au chômage sans diplôme depuis un certain temps. Cette personne pourrait communiquer avec les forces de l'ordre si des renforts s'avèrent nécessaires. La rémunération serait au début la même que celle touchée au chômage. Cela évite de désociabiliser des chômeurs en fin de droit et cela sécurise les transports en commun. Pour la route, il faut obliger les constructeurs à installer dans tous les voitures des mouchards comme sur les camion qui relèvent les infractions commises et les transmettent directement à un organisme pour verbalisation.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Intervenir lorsqu'il constate une incivilité. Mais que faire concretement si une personne insulte une autre personne, lui crache dessus ou lui manque de respect? Le trainer de force au poste de police le plus proche au risque de se battre et d'être soit même réprimandé pour non respect de la loi... Et puis même si la police arrête la personne à l'origine de l'incivilité, la justice la relâchera aussitôt. Car la justice est bien trop laxiste dans notre pays. Les juges sont les premiers à pouvoir faire reculer les incivilités.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La discrimination à l'embauche pour les personnes de plus de 50 ans et pour les jeunes pas assez insérés dans la société par manque d'éducation.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Expliquer qu'avec le recul de l'âge de départ à la retraite, les personnes de plus de cinquante ans peuvent encore travailler plus de 10 ans avec très peu de risque de Turn over pour la société qui les embauche. Et renforcer l'éducation parentale pour tous les jeunes soient éduqués à l'âge d'entrer dans la vie professionnelle. L'éducation fournie par les parents n'est pas, comme nous l'entendons trop souvent, liée à la classe sociale ou à l'absence d'argent. De tels propos sont honteux et méprisent les personnes honnêtes qui malgré leurs faibles revenus ou leur absence de travail élèvent et éduquent leur enfants dans le respect de la loi et d'autrui. La discrimination à l'embauche des certains jeunes est due à la défaillance de la cellule familiale et non à la défaillance du système scolaire pas plus qu'à celle de l'état français.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Oui tout d'abord le respect de la loi. Ensuite pour les personnes en fin de droit d'indemnisation chômage, la formation puis le travail obligatoire d'intérêt général afin d'occuper ces personnes, de ré-créer du lien social, d'éviter l'oisiveté pouvant mener à la délinquance dans les pires cas.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

L'immigration a toujours existé mais elle montre aujourd'hui ses limites. Un peu de sucre se dissout dans de l'eau mais à partir d'une certaine quantité, le sucre ne se dissout plus. Les immigrés ne s'intègrent plus suffisamment en France car ils sont trop nombreux et ne sont pas là pour les bonnes raisons. Trop souvent la raison économique prévaut voir la générosité française en matière d'allocations de solidarité. La politique migratoire doit être plus restrictive tout en continuant à exister. Le droit d'asile doit exister pour les réfugiés politiques ou pour des personnes soumirent à des risques majeurs dans des zones de conflits. Mais la politique migratoire économique doit être limitée à nos besoins.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui, des objectifs annuels doivent être fixés par le parlement en fonction des besoins de notre économie. Chaque immigré économique doit de manière obligatoire avoir un travail dans les 6 mois. Sinon c'est que l'économie française n'a pas besoin de lui. Dans ce cas, la personne retourne dans son pays d'origine.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Négocier avec les états à l'origine des flux migratoires pour que ces derniers développent leurs économies et retirent leur population. Israël a bien construit un pays puissant sur le plan économique dans des zones hostiles, donc tout le mode peut le faire avec des incitation plus ou mois fortes de la part des pays qui subissent les flux migratoires économiques.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Tout d'abord avoir moins de personnes à intégrer pour qu'elles s'intègrent mieux. Ensuite demander à ces personnes des travaux d'intérêts généraux en contrepartie des allocations de solidarité qu'elles toucheront dès leur arrivée. Ceci afin qu'elles travaillent en contrepartie des indemnités reçues. Le travail, c'est l'intégration, c'est formateur, cela permet de créer du lien social, c'est valorisant .

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Je souhaite revenir sur le titre de cette contribution: "Solution pour supprimer la désociabilisation l'oisiveté et la délinquance" Il me semble que le travail est la solution. Il vaut mieux payer une allocation de solidarité à une personne à qui on demande de travailler pour l'intérêt général qu'à une personne sans activité. Car le travail c'est valorisant alors qu'être sans activité nous place en marge de la société. Le travail cela occupe, cela, oblige à avoir une vie réglée et cela responsabilise. Cela crée également du lien social pour des personnes que la précarité isole souvent. L'oisiveté et l'isolement sont les plus grands maux de notre société. cela génère de la dépression, de l'alcoolisme, voire de la délinquance. Je propose donc que toute personne au chômage, au delà de six mois d'indemnité, travaille de façon obligatoire à mi-temps pour l'intérêt général. Et toute personne en fin de droits ou sous sans droits mais recevant des allocations devra travailler à plein temps pour l'intérêt général. Bien sûr les différents cas devront être étudiés (mères monoparentales avec jeunes enfants...) et le temps de travail adapté voire même transformé en travail depuis le domicile. Le travail devra aussi tenir compte du niveau de formation et d'expérience de la personne ainsi et de sa situation géographique. Cela ne devra pas non plus faire de la concurrence aux postes classiques sur le marché du travail. Le ministère en charge de cet aspect doit donc réfléchir aux différents travaux d'intérêt général qui pourraient être proposés. Pour terminer, il est certain que tout travail mérite salaire, mais tout salaire doit être reçu en contrepartie d'un travail pour pouvoir en être fier.