Le président de la République, les membres du gouvernement, les députés,les maires
Oui
associations à caractère social et culturel
quelques réunions locales pour débattre, échanger. Les citoyens n'ont aucun contact avec leurs élus. La création de sites internet pourrait favoriser ce rapprochement où les citoyens pourraient dialoguer avec leurs élus
Une bonne chose
Un élu ne peut pas bien gérer trop de responsabilités en même temps : locales, départementales, nationales. Par exemple un sénateur lors des sessions s'absente de sa mairie ; il est donc obligé de déléguer. Un seul mandat suffit.
Une dose de proportionnelle à prendre en compte pour les élections. (pas plus de 20%). Une proportionnelle plus importante risquerait de rendre le pays ingouvernable. Les oppositions sont rarement constructives ; elles se contentent le plus souvent de s'opposer par principe. C'est ce que j'appelle faire de la politique politicienne. Je suis donc opposé à la proportionnelle intégrale.
Oui
Peut-être au niveau départemental ? Au niveau municipal, lorsque deux communes sont limitrophes, il serait judicieux d'élire un seul maire et des conseillers municipaux des deux communes dont les proportions pourraient correspondre au nombre d'habitants.
Rendre le vote obligatoire n'est pas une absurdité. Trop de citoyens ne votent pas ; ils sont souvent les premiers à se plaindre d'un gouvernement qu'ils n'ont pas choisi ; à descendre dans la rue pour manifester. Bref, la vraie démocratie s'exerce dans les urnes et permet de dégager une majorité. Inciter les citoyens à participer aux élections ne se réduit qu'à de bonnes intentions. Certes, le citoyen a la liberté de ne pas aller voter, c'est son choix, mais qu'il ne vienne pas ensuite entraver l'action d'un gouvernement élu démocratiquement, qui a recueilli une majorité de voix.
Oui
Le vote blanc est un suffrage exprimé. Il peut avoir plusieurs significations. Il faut distinguer le vote blanc d'un vote nul. Je ne vois pas comment il pourrait être pris en compte. Par contre, si dans une élection le vote blanc recueille plus de 50% des votants, cette élection devrait être annulée.
La mise en place d'une démocratie participative n'est pas simple. Certaines décisions sont nécessaires, indispensables, sans pour autant recueillir l'adhésion d'une majorité de citoyens. C'est l'un des paradoxes de la démocratie. La majorité des citoyens n'est pas toujours un critère d'exemplarité fondé sur des valeurs. Je rappelle qu'Hitler a été élu démocratiquement. Nous connaissons la dramatique issue de ce vote. De même lorsque l'excellent ministre Robert Badinter a proposé l'abolition de la peine de mort en France, une majorité de citoyens à cette époque s'y opposaient. Certes, écouter les citoyens est une chose, leur donner toujours raison est autre chose. Méfions-nous donc d'une opinion majoritaire, de la pensée unique, qui peuvent nous conduire au pire. L'histoire est là pour nous le rappeler.
Oui
Oui, mais encore faut-il en fixer les limites, les règles, leur fréquence. À quoi servirait un parlement s'il fallait voter tous les 6 mois ? Déjà, entre deux élections , tous les partis sont en campagne électorale. Dès qu'une élection vient de se terminer, tous nos élus, tous partis confondus préparent déjà la suivante. Beaucoup de démagogie de tous les côtés et peu de pédagogie. De plus, l'arrivée des réseaux dits sociaux, ne permet pas cette nécessaire pédagogie, où tout est dit, sous couvert de la liberté d'expression. Même les fausses nouvelles sont véhiculées par des hauts responsables de certains partis politiques. Ce n'est pas ça la démocratie dite participative.
Je crois que les citoyens ont déjà la possibilité de s'exprimer lors des élections nationales, régionales et départementales. Inutile donc d'organiser d'autres consultations. De plus, l'utilisation de l'argent public est connue. Les médias ont aussi un rôle pédagogique, un rôle d'information ; ils doivent éviter l'information spectacle où le sensationnel et le catastrophique occupent une place excessive.
Le rôle actuel de ces assemblées me semble plutôt satisfaisant même si des améliorations sont envisageables.
Non
None
L'histoire des religions fait partie de l'histoire des hommes. À ce titre, il est évidemment nécessaire de l'enseigner. Il serait bon pour tous que chacun soit mieux informé de ce que contient la religion de l'autre. La seule précaution à prendre serait d'éviter tout prosélytisme. Il ne s'agit pas de convaincre , mais d'informer. Une société est laïque lorsqu'elle permet à tous d'adhérer aux diverses croyances, avec comme seule restriction le respect des autres. Cette laïcité est la base même de la vie en commun. L'État doit prendre toutes les dispositions pour éviter tout prosélytisme, dans le système éducatif, dans la société afin que les religions ne soient pas utilisées pour justifier les guerres, le terrorisme, pour disqualifier la raison humaine mais aussi la science. L'État devrait davantage se préoccuper des sectes, des discours dogmatiques particulièrement dangereux pour les citoyens les plus fragiles.
La démocratie n'est pas un état dans lequel une société peut s'endormir ; elle est forcément une recherche constante de rapports meilleurs entre les citoyens et donc une meilleure compréhension entre eux. Pour garantir le respect des valeurs intangibles de la République il faut insister sur le fait que dans toute société il y a des droits mais aussi des devoirs que l'État doit faire respecter, que la Justice doit garantir en prenant les sanctions prévues par la loi quand ces droits et ces devoirs sont bafoués. Manifester publiquement est un droit mais pas celui de porter atteinte à la liberté des autres notamment celle de circuler librement. C'est l'ordre public qui doit prévaloir et non le désordre provoqué par une minorité.
Pour renforcer l'engagement citoyen dans la société il faudrait faciliter voire récompenser l'aide que pourrait apporter tout citoyen dans tous les domaines, social, éducatif, culturel, sportif. Je pense aux nombreux retraités dont l'expérience professionnelle pourrait être utilisée dans le cadre de la formation, d'activités scolaires, culturelles et sportives. Leur confier 2 à 3 heures d'activités par semaine, rémunérées très modestement, pour qu'ils se sentent à nouveau utile, pour compenser une partie de leur baisse de revenus, de leur contribution excessive à la CSG. Beaucoup d'entre eux seraient certainement candidats. Le bénévolat comporte des limites.
Les comportements civiques ne se décrètent pas. Beaucoup de citoyens, fort heureusement , s'impliquent dans des actions visant à aider les plus démunis. Mais là encore, leur promotion passe une reconnaissance financière, même si pour la plupart d'entre eux l'argent n'est pas un objectif. Le bénévolat a un coût et donc un dédommagement des frais de ceux qui s'impliquent devrait être automatique.
Je crois avoir répondu dans les questions précédentes. N'oublions pas que dans ce monde, dans d'autres pays , beaucoup vivent des situations dramatiques. Malheureusement nous ne sommes pas en mesure de soulager toute la misère du monde. Par contre, si chacun d'entre nous a un désir personnel d'humanité alors on peut espérer un plus grand désir collectif d'humanité. Ce n'est demain la veille. Gardons espoir !
Dans les multiples parcours de vie il y a une multitude de réponses à apporter. Difficile donc de donner une réponse satisfaisante à cette question compte tenu de la complexité des problèmes, de leurs données en perpétuelle évolution.
Les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne sont malheureusement nombreuses. Les insultes verbales devraient être plus sévèrement sanctionnées et notamment à l'école. Les agressions physiques également à l'encontre des autres élèves, de tous les personnels des établissements scolaires. Il faut rétablir l'ordre dans les classes, créer les conditions d'apprentissage, défendre le droit de tous ceux qui souhaitent travailler et réussir et qui représentent une large majorité.
Il y a des lois pour répondre aux incivilités, des règlements. Il suffit de les appliquer à la lettre sans état d'âme. Il faut rétablir l'autorité dans l'intérêt de tous. Trop de gens confondent autorité et autoritarisme.
Tout dépend de la place de chacun dans la société. Un enseignant, un responsable d'établissement peuvent participer activement à l'éducation à la citoyenneté. Un parent d'élève a son rôle à jouer dans l'éducation de son enfant. La première éducation commence dans la famille. L'école des parents peut être parfois nécessaire.
Les discriminations sociales et notamment à l'école sont trop nombreuses dans notre pays. Les écoles, collèges, lycées "ghettos" existent réellement. La mixité sociale fait cruellement défaut dans nos établissements scolaires. Le séparatisme social et scolaire explique en partie les difficultés de l' Éducation prioritaire depuis plus de 30 ans, et ce malgré les moyens supplémentaires et l'implication des équipes pédagogiques. Il est urgent de sortir de cette "ghettoïsation"
Pour sortir de cette discrimination sociale et scolaire, l'Éducation Nationale devrait sérieusement se saisir de ce problème compte tenu de l'urgence sur certains territoires. C'est de sa responsabilité. Les politiques de mixité sociale ne peuvent se construire et durer sans l'adhésion et l'action conjointe de tous les participants de la communauté éducative, des collectivités territoriales (communes, départements, régions). Chacun doit manifester sa volonté d'aboutir. La bataille de la mixité sociale est loin d'être gagnée dans notre pays même si des expériences locales donnent d'assez bons résultats. Enfin il faut que les établissements privés sous contrat participe davantage à cet objectif national de la mixité sociale.
Oui
Les bénéficiaires devraient apporter leur contribution en acceptant quelques heures d'activité dans un domaine de leur choix, dans une association.
Priorité à donner aux réfugiés politiques, ceux qui fuient des dictatures conformément au droit d'asile inscrit dans notre Constitution. Une régulation est nécessaire
Oui pour les objectifs annuels chiffrés définis par le Parlement.
Répartir ceux que nous accueillons dans des communes qui le souhaitent, qui le peuvent.
Les modalités d'intégration les plus efficaces passent par l'emploi, la formation, l'éducation
La mixité sociale, je l'ai déjà dit, doit être une priorité compte tenu de l'urgence sur certains territoires. Le brassage social est très insuffisant dans notre pays et ce depuis plus de 30 ans. Les plus grandes inégalités dans notre pays sont non seulement sociales mais surtout scolaires et culturelles. Cette ségrégation sociale est un véritable problème pour la société française. Espérons que des actions seront mises en oeuvre rapidement pour réduire ses effets puissants et dévastateurs.
Votre message a bien été envoyé.