Date de publication : 2019-02-09
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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Je suis légitimiste et donc j’ai confiance dans la solidité et la légitimité de notre belle république laïque; Je fais le plus confiance dans les corps intermédiaires comme les associations familiales.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les associations de défenses des consommateurs. L’inflation des lois dites protectrices des consommateurs ne fabrique-t-elle pas au contraire un maquis seulement analysable et utilisable par les avocats conseils des entreprises au détriment des consommateurs qui ne peuvent pas seuls tout connaitre de ce maquis ? … Et sur la route desquels on a mis des obstacles supplémentaires en la personne des conciliateurs dont on prit soin de dire qu’ils ne pouvaient être saisis qu’après avoir d’abord dialogué avec les services réclamations de l’entreprise avec laquelle les consommateurs ont des différends… L’enfer est pavé de bonnes intentions dit-on. C’est maintenant de plus en plus souvent souvent le cas.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Être indépendants des pouvoirs de l’argent, résister aux forts pour défendre les faibles avec clairvoyance et ténacité, telles devraient être la tâche, mieux l’honneur des élus ! Mettre fin à la loi anti-cumul qui éloigne les élus de leurs territoires et mieux les protéger de l'influence des pouvoirs des lobbies aux services des entreprises multinationales. Supprimer le sénat et mettre les moyens ainsi économisés pour mieux aider les députés à s'entourer de plus d'assistants capable de mieux maîtriser les sujets complexes.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une mauvaise chose

6. Pourquoi ?

Cela les éloigne de leur électorat et des sujets de préoccupation des territoires dont ils sont issus.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Surtout ne pas continuer à détricoter la constitution de la 5ème république qui a déjà beaucoup souffert des erreurs voire des fautes qui ont été commises par les politiques qui nous ont depuis 1995 gouvernés plus que représentés. Une fois élus, ils ont, en majorité, avant tout, cherché à conserver leurs prébendes. Ils ont tordu la constitution de la cinquième pour améliorer leur confort personnel ou celui de leurs partis : Le quinquennat, l’alignement du mandat législatif sur celui de la présidentielle, les primaires, le non-cumul des mandats des maires, la mise sur la touche des pouvoirs intermédiaires, le refus d’accepter les résultats des référendums, comme celui de 2005 sur la constitution européenne revu et corrigé par le parlement deux ans plus tard, ont fait du président un « roi nu ».

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Supprimer le sénat et mettre les moyens ainsi économisés pour mieux aider les députés, dont on gardera le même nombre, à s'entourer de plus d'assistants capables de mieux maîtriser les sujets complexes et ne pas se reposer exclusivement sur les lobbies et devenir complètement indépendants des pouvoirs de l'argent.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

La contrainte en la matière n'est surtout pas le sujet. Si les politiques "reprennent le pouvoir" et cessent de s'affaiblir aux yeux de leur électeurs en cessant d'être faibles avec les forts et riches et forts avec les faibles et pauvres, les citoyens verront que voter est utile et retourneront aux urnes naturellement. Si le choix proposé est moins manichéens alors les français qui restent attachés à leur belle république voteront et voteront enfin plus pour que contre.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

L'exercice de la liberté inscrite dans notre belle devise nous oblige à faire un choix. Je suis contre cette possibilité de ne pas choisir qui affaiblit notre devise. Tant de nos anciens ses ont battus pour nous éviter des dictatures où la liberté de choix n’existe pas, que nous négligions ce droit qu'il nous ont légué.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Cesser de n'utiliser que des votes avec des questions fermées; tant de possibilités types sondages d'opinions existent comme dans ce grand débat...

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

Malgré ma réponse négative, je ne suis pas contre le principe de consultations des citoyens plus directe que via les élections législatives ou présidentielles à conditions que cela n'affaiblisse pas le pouvoir des députés ou pire que cela ne leur serve pas d'excuse pour ne plus décider de rien sans déclencher une consultation. Le peuple n'a pas toujours raison surtout quand ceux qui sont sensés éclairer son choix les trompent comme on peut le voir dans le cas des USA et de l'UK avec le brexit.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

On peut utiliser des enquêtes d'opinion avec des réponses avec des choix multiples sur des échelles de valeur de 1 à 9 comme dans les enquêtes de satisfaction. Les questions fermées avec des réponses binaires oui-non ne permettent pas d'orienter le conduite des affaires avec la finesse qui convient. De même que tout à droite- tout à gauche ne rperésente pas la diversité des aspirations de nos concitoyens.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Je ne suis pas favorable à la conservation d'un bicamérisme. Le sénat élu au deuxième degré est loin des citoyens et n'a que le pouvoir de ralentir l'élaboration des lois. Le CESE est d'un telle discrétion que pour moi c'est du niveau d'un "machin" surtout utile pour recycler quelques affidés des partis qui y pantouflent...

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Supprimer le sénat et le CESE et mettre les moyens ainsi économisés pour mieux aider les députés, dont on gardera le même nombre, à s'entourer de plus d'assistants capables de mieux maîtriser les sujets complexes et ne pas se reposer exclusivement sur les lobbies et devenir complètement indépendants des pouvoirs de l'argent.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Les principes de la laïcité n'ont pas à être renforcés;. L'ensemble des lois et règlements qui la régissent doivent être appliqués. La laïcité est avant tout une valeur de notre république que beaucoup de citoyens d'autres pays nous envient. Il n'y a pas lieu de vouloir l'utiliser contre les religions et encore moins contre une particulièrement. La laïcité est le ciment de notre devise "Egalité, Liberté, Fraternité" .

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

La bienveillance ne se décrété pas. Le libéralisme forcené est porteur par essence d’excès d'individualisme contraire à la fraternité. Le capitalisme est par essence contraire à l'égalité. Et la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Mieux permettre la prise en compte fiscale des frais générés par le bénévolat. Donner de son temps n'est pas une valeur marchande par contre les frais (de transport par exemple) que le bénévolat déclenche ne sont pas pris en compte fiscalement. Ce sont des dépenses qui pourraient être déductibles des impôts au même titre que les dons...

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Justement les comportement civiques... Ceux qui respectent autrui.. L'exemplarité des gens qui ont l'oreille et l’œil des médias.... L'exemplarité de nos élus est essentielle. Comment respecter son égal quand un président dit 'Casse-toi pauvre con" ou "pour trouver un emploi il suffit de traverser la rue". L'exemplarité est la seule méthode avec un peu de présence des gendarmes...

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Que l'exemple vienne d'en haut ... dois-je citer les costumes de Monsieur Fillon ? Les mensonges d'un ministre concernant des sommes mises à l'abri des impôts etc.etc. Et on attend toujours les jugements qui trop souvent "suivant que vous soyez puissants ou pas vous ferons coupables ou innocents !!!!!

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Question absolument absconse i

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Mes incivilité routières remettre des policiers sur les routes plutôt que des radars véritables machines à sous pour conducteurs distraits ou n'ayant pas les moyens de s'abonner à coyote...

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

On installe des outils de répression qui touchent tout le monde : ralentisseurs, cousins de Berlin, gendarmes couchés, radars dont tout le monde connait l’emplacement pour peu d’être doté des bons outils et d’être un peu attentifs. Ces obstacles ne servent à rien pour empêcher ceux précisément pour qui ils ont été déployés de faire tous les excès en dehors de ces zones. Et c’est alors le « pas vu ; pas pris » qui règne plutôt que la discipline consentie par le respect d’autrui, sinon celui de la règle, l’attention au « vivre ensemble » ou bien encore la naturelle bienveillance. On légifère à tout va, sans se donner les moyens de faire le minimum nécessaire pour que les lois déjà existantes soient respectées. On a un maquis de lois considérable et un des budgets de la justice les plus faibles d’Europe.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

L’exemplarité ! sûrement pas la délation..!.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Le traitement des réclamations auprès des institutions bancaires et assurancielles. L’inflation des lois dites protectrices des consommateurs ne fabrique-t-elle pas au contraire un maquis seulement analysable et utilisable par les avocats conseils des entreprises au détriment des consommateurs qui ne peuvent pas seuls tout connaitre de ce maquis ? … Et sur la route desquels on a mis des obstacles supplémentaires en la personne des conciliateurs dont on prit soin de dire qu’ils ne pouvaient être saisis qu’après avoir d’abord dialogué avec les services réclamations de l’entreprise avec laquelle les consommateurs ont des différends…

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Simplifier les lois, règlements, et cesser de faire semblant de prendre en compte la défense des citoyens en rédigeant des textes qui ménagent la chèvre et le choux, rendant l'exercice des droits du citoyen très théorique si on ne peut pas faire appel à un homme de loi...

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Je trouve la politique de l'immigration équilibrée

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

NON

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

L'immigration n'est pas un défi mais simplement la preuve que notre république attire pour ses qualités. Je serai inquiet si tel n'était pas le cas. Par contre, je refuse que notre république serve de supplétif à la Grande Bretagne et stocke chez nous tous ceux dont la Grande Bretagne ne veut pas. J’espère que le fait que cette dernière sorte de l'UE résoudra une fois pour toute ce problème..

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

L'apprentissage de notre langue et des ateliers sur la pratique des spécificités française comme le laïcité..

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Des erreurs voire des fautes ont été commises par les politiques qui nous ont gouvernés plus que représentés. Une fois élus, ils ont, en majorité, avant tout, cherché à conserver leurs prébendes. Ils ont tordu la constitution de la cinquième pour améliorer leur confort personnel ou celui de leurs partis : Le quinquennat, l’alignement du mandat législatif sur celui de la présidentielle, les primaires, le non-cumul des mandats des maires, la mise sur la touche des pouvoirs intermédiaires, le refus d’accepter les résultats des référendums, comme celui de 2005 sur la constitution européenne revu et corrigé par le parlement deux ans plus tard, ont fait du président un « roi nu ». Pour l’essentiel, globalement, nos gouvernants depuis les années 1995 sont tous coresponsables de la crise actuelle qui retombe assez injustement sur notre jeune président élus par nous il y a seulement un an et demi. Ces dirigeants ont majoritairement été, depuis des décennies, forts avec les faibles et faibles avec les forts. Laissant se répandre l’idée que seule la force fait loi !