Date de publication : 2019-02-22
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Bannir le langage technocratique, être simple et concret sans être simpliste ni réducteur. Donner des exemples qui parlent à tous. Mettre les dépenses en perspective d'un projet de société. Là aussi, il faut un langage clair et direct et pas aligner des phrases creuses, pétries de bonnes intentions pour n'oublier personne mais qui ne contente personne. La France n'a plus les moyens de vouloir tout faire et il faudra un jour avoir le courage de faire des choix forts et de les assumer. Cela sera plus facile si le peuple a été associé à ces choix.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Faire une meilleure progressivité dans les tranches de l'impôt sur le revenu. Les changements de palier sont trop importants. Il faut parler vrai aux Français. Nous savons que le pays est endetté au-delà du raisonnable et que c'est une bombe à retardement qui est léguée aux générations futures. Il faut mettre tout le monde un peu à contribution et non plus taper fort sur chacun à tour de rôle.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Aucun. Le budget de la France n'aura pas les moyens de réduire ses recettes tant qu'il ne sera pas parvenu à réduire durablement et notablement ses dépenses. Et réduire un impôt pour en accroître ou en créer un autre est contre-productif car toute modification fiscale à un coût.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Toutes. Les aides sociales ne doivent concerner que des personnes légalement admises sur le territoire national, sauf à vouloir encourager l'immigration illégale. De même, il devrait y avoir une durée maximale d'allocation. Aucune personne ne devrait être un poids toute sa vie pour la société. Nous confondons depuis trop longtemps solidarité sociale (temporaire, pour aider à surmonter une période difficile) et assistance sociale (sans limite de durée).

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Aucun, elle est déjà trop importante et freine l'ensemble de l'activité économique et la rémunération du travail. Le coût social est devenu supérieur à celui de la rémunération nette du travail et c'est dangereux.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Pour une politique volontariste de désendettement, la seule qui puisse permettre un retour sur investissement en permettant, à terme, de s'affranchir de l'étranglement fiscal.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L’État doit sérieusement s'attaquer à la réduction des dépenses publiques. Cela ne sera pas possible tant que nos dirigeants seront atteint de schizophrénie : vouloir faire toujours plus avec toujours moins de moyens. La simplification ne doit pas s'exercer qu'envers le contribuable mais également au sein des services de l’État. Moi-même fonctionnaire depuis plus de 20 ans, j'ai vu arriver toujours plus de procédures de plus en plus complexes. On veut des procédures réactives, ciblées et individualisées mais les applications et logiciels ne sont pas à la hauteur, le recours croissant au personnels contractuels réduit les compétences des services, les changements réguliers de consignes sèment la confusion et les multiples contrôles systématiques accroissent drastiquement la durée de n'importe quel traitement. Avec les outils informatiques existants aujourd'hui, il n'est pas acceptable que le traitement d'une facture coûte plus de 200 € dans l'administration et que plus personne ne comprenne clairement le cheminement du traitement d'une facture. Il faut alléger les procédures et les contrôles. Il faut responsabiliser et assermenter les agents placés à certains postes, mieux les former, faire des contrôles par exceptions (sauf à partir d'un certain montant de factures). Cette montée en compétence et en responsabilité doit s'accompagner d'une revalorisation salariale mesurée pour mieux motiver et associer le personnel concerné. Sans simplification et dotation en logiciels efficaces, il est vain de prétendre réduire les fonctionnaires de manière sensible. Et le recours aux contractuels ne fera qu'aggraver le problème.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Personne car les mandats sont représentatifs et pas impératifs De plus, c'est le règne de l'irresponsabilité, dans la société comme en politique

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Aucune. Les associations ne représentent qu'elles et n'ont aucun mandat ni droit de parler pour certaines franges de la population, sauf à les avoir consulté préalablement.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que les hommes politiques sont intègres, honnêtes et courageux. Ils sont rares mais il faut admettre que la politique ne prédispose guère à ces qualités. Dire la vérité est aujourd'hui dangereux, surtout quand le sujet est sensible.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Quand on entend assurer une fonction élective importante, on doit s'y consacrer à plein temps et pas à temps partiel. Toutefois, il faut que les élus nationaux disposent d'un peu de temps pour aller en province et rencontre les français afin de ne pas être "dans leur bulle".

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Une part de proportionnelle, mais une part seulement sinon il deviendra impossible d'avoir une majorité à l'assemblée.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Pourquoi avoir fermé cette question ? Les premiers dont le nombre doit être réduit sont justement les députés et les sénateurs. Il est anormal d'avoir plus de députés (577) et de sénateurs(348) en France qu'aux Etats-Unis (100 sénateurs et 435 parlementaires). Pour le reste, il y a trop de commissions théodules et de conseils bidules pour y placer les vieux fonctionnaires qui n'ont pas rejoindre le sénat. Au niveau local, il faut éviter la multiplicité des vices-Présidents dans n'importe quelle communauté d'agglomération.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Elle est faible, mais les hommes politiques présents aux dernières élections en sont les premiers responsables. Le vote doit rester un acte citoyen volontaire. Tout ceux qui décident de ne pas voter renforce d'autant l'importance du vote de ceux qui font la démarche. Chacun doit être responsable de ses choix.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

En le comptabilisant dans les suffrages exprimés. Contrairement à l'abstention ou au bulletin nul, le vote blanc est une réelle expression.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Le sujet des référendums revient souvent dans le débat, notamment à chaque élection, mais les français n'en voit jamais. Un référendum doit être organisé pour tout sujet important susceptible de modifier la société française ou le contrat social (mariage des homosexuels, PMA/GPA, droit de mourir/euthanasie, etc.). Un référendum doit servir à connaître la volonté du peuple et ne pas être instrumentalisé ou manipulé. Il doit encore moins être ignoré lorsque le résultat n'est pas celui espéré.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Un service en ligne qui permette aux citoyens de proposer des pistes d'économies pour le budget de l’État. Une prime serait attribuée chaque mois à la meilleure proposition retenue.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Tout le monde se le demande...

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Réduire le nombre de sénateurs, supprimer le CESE qui ne fait que produire des rapports que personne ne lit.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

L’État est laïc, pas la France. La France est de tradition chrétienne.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Refuser aujourd'hui tout ce qui menace les valeurs intangibles de la République sous peine qu'elles ne le soit plus demain.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Le problème est qu'il n'y a plus une seule société. Il y a celle de chacune des communauté, celle des sans-emplois qui n'en veulent pas, celle des travailleurs et des chômeurs qui veulent un travail, celle des migrants, etc. Tant que chacun vivra selon ses règles, la société continuera à ses déliter.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

L'exemplarité, la constance, l'effort.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Cessons de faire croire à tous que tout le monde à le droit au bonheur sans rien faire et cela ira déjà mieux...

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Je ne comprends pas la question.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Il faut lutter contre toutes les incivilités et ne pas décider d'ignorer certaines. On met en avant certaines incivilités en ignorant les autres. Aujourd'hui, certaines insultes sont acceptées alors que d'autres vous placeront au ban de la société parce que certains ont décidé de graduer les injures ou que des associations défendent certaines populations et pas d'autres.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Tolérance zéro et sanction immédiate, doublée d'un volet pédagogique et d'une période probatoire pour les récidivistes.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Difficile car ceux qui commettent les incivilités sont rarement ouverts au dialogue et aux critiques. Dénoncer ces personnes ne fait que souvent que vous attirer des ennuis. C'est le problème dans une société dont les lois continuent de protéger ceux qui ne respectent pas les lois.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

La solidarité et la tolérance ne peuvent exister que s'il existe un minimum d’homogénéité et des valeurs partagées.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Pas dans un premier temps, mais les personnes qui dépendent durablement de ces aides devraient effectuer quelques travaux dans la mesure de leurs compétences, ne serait-ce que pour prouver -et se prouver ! - qu'elle peuvent encore se rendre utile et garder un lien avec le milieu du travail ou associatif.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La situation est préoccupante et une communauté non intégrée - voire non intégrable - ne cesse de croître dans notre pays. à quoi sert de mettre une politique migratoire en place puisque, dans les faits, elle ne sera pas respectée ? Pour 100 demandes de séjour refusés, combien de demandeurs quittent réellement le territoire national. L’État est incapable de faire appliquer ses décisions. Les demandes de séjours ne devraient pas être faites sur le territoire national. Aucun étranger ne devrait pénétrer le territoire national sans l'accord de ses habitants ou, a minima, de ses représentants.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Encore une fois, à quoi bon puisqu'il suffit de passer la frontière et de squatter ici ou là, avec la bénédiction de quelques samaritains ou associations.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Faire une vraie collaboration au niveau européen pour ne plus accepter cette invasion rampante. Les personnes refusées doivent être ramenées en-dehors de l'Europe et pas simplement renvoyé dans un pays voisin européen. Ok pour accepter certaines personnes dans des situations particulières (menaces de mort). Revoir le rapprochement familial. Le plus petit nombre doit rejoindre le plus grand nombre. Un seul personne ne doit pas pouvoir faire venir 10 autres personnes à lui.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Menacer d’expulsion ceux qui refusent nos valeurs. Les valeurs de la république sont au-dessus des valeurs religieuses et cela doit être compris par tous. Ceux qui ne sont pas d'accord ne doivent pas rester sur le territoire national. Ceux qui arrivent doivent signer une charte mettant en avant les valeurs républicaines et que leur non-respect peut entraîner leur expulsion.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Sans doute mais je doute fort que cela soit pris en compte...