Date de publication : 2019-01-29
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Publier semestriellement ou annuellement un rapport su l'utilisation des impôts. Analyser une fois l'an le bien fondé ou pas de cette utilisation et ne pas hésiter, si besoin est, à procéder à des modifications ou à des réajustements immédiatement. Publier annuellement numériquement le rapport complet de la Cour des Comptes et en tenir véritablement compte dans l'élaboration des nouvelles politiques. Au même titre que l'éducation civique faire en sorte que tout enfant scolarisé suive, à partir du CM1 jusqu'au bac, des cours d'économie lui permettant d’apprendre progressivement des notions dédiées indispensables à la compréhension du fonctionnement du pays.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Que l'impôt sur le revenu soit payé par tous les français. Actuellement, il n'est pas juste que seule une minorité contribue. Même les plus démunis et les bénéficiaires d'aides sociales (Allocations Adultes Handicapées comprises) doivent participer à l'effort commun. Pourquoi pas 1 ou 2 € par mois pour ces populations ? Je précise que je suis handicapée à 80 % et que je trouverai normal de payer mon dû à l'impôt. Si nous sommes citoyens pour recevoir des aides sociales, nous sommes citoyens pour les financer également.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Le taux réduit de T.V.A (5,5 %) sur les produits de première nécessite. En contrepartie augmenter le taux normal de 0,5, soit à 20,5 % tout comme celui concernant les produits de luxe. Baisser les impôts sur les entreprises. Par ce biais, les sociétés (surtout les P.M.E et les artisans) seraient moins étranglées fiscalement. Elles pourraient donc embaucher plus facilement, mieux investir. Être de ce fait, plus compétitives et participer à l'accroissement de notre économie (donc du pouvoir d'achat). Ils faut arrêter de croire que l'augmentation de ce pouvoir d'achat ne peut se faire uniquement par l'attribution de nouvelles aides sociales. C'est la vitalité de notre économie et de nos entreprises qui garantissent un meilleur pouvoir d'achat !

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Paiement intégral par les pays d'origine des soins de leurs compatriotes venant se faire soigner en France

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Les Allocations familiales pour les parents qui n'exercent pas convenablement leur autorité parentale, qui se défaussent dans l'éducation de leurs enfants. Aides sociales supprimées si leurs gosses se rendent coupables d'incivilités majeures, d'agressions, de dégradations de biens publics, ou ne fréquentent pas assidûment l'école. Baisse des allocations chômages pour tout bénéficiaire qui s'obstinerait à ne pas chercher ou a refuser un emploi.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

L’éducation et la santé

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Pour la santé (handicap, maladies rares, aide à la dépendance des personnes âgées) et pour une éducation efficace de nos jeunes enfants, futur citoyens actifs de demain

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Revoir en profondeur la fiscalisation des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon). La taxe sur ces géants du numérique prélevée à compter du 1er janvier 2019 dans l'hexagone est une bonne initiative. Mais le taux qui permettrait d’obtenir environ 500 millions d'euros n'est à mon avis pas suffisant vu l'importance de leurs chiffres d'affaires. Pourquoi ne pas prendre en compte le lieu (donc la France) où la richesse est créée plutôt que le pays de l'établissement physique pour calculer cette imposition ?

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Nos élus. En particulier les députés non pas en tant que législateurs (même si ce rôle est fondamental dans une démocratie digne de ce nom) mais plutôt en tant qu'élus de terrain. Personne à mobilité réduite, en conflit sérieux avec la CPAM il y a quelques années, le député de ma circonscription m'a alors fournie une aide bénéfique. D'où l'importance de cette proximité avec les concitoyens.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que les élus soient exemplaires. Qu'ils ne songent pas avant tout à leur carrière politique. Qu'ils redeviennent des hommes de terrain et non des bureaucrates. Pourquoi ne pas instaurer bi-annuellement ou annuellement une consultation des citoyens ? Sur le modèle de ce Grand Débat National, que je trouve judicieux. Ils ne doivent pas avoir peur de se remettre en cause. Cela dit, les citoyens doivent également faire une partie du chemin. S'intéresser beaucoup plus au fonctionnement de nos institutions, ne oublier leurs devoirs avant d'exiger. Ne pas bouder les élections.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Je crois que la multiplicité des mandats était néfaste à un travail en profondeur. Un mandat électif est à lui seul une charge de travail considérable. Les additionner étaient un non-sens. C'était aberrant de voir un député fraîchement élu désigner immédiatement son remplaçant pour le représenter dans l'hémicycle en cas de double, voir triple fonctions politiques.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Instaurer une dose de proportionnalité raisonnable sans qu'elle devienne préjudiciable au bon fonctionnement de nos assemblées. De trop nombreuses sensibilités politiques pourraient polluer les débats, donc les votes au final.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Les élus intermédiaires (hors maires). Je pense notamment aux conseillers départementaux, régionaux.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Les citoyens français ne participent pas assez aux élections. Je vote depuis ma majorité à chaque consultation électorale. Pour moi le vote n'est pas un Droit mais un Devoir. Nous avons la chance de vivre en démocratie, protégeons et sauvegardons cette jouissance en s'exprimant par les urnes. Rendre le vote OBLIGATOIRE ! Pourquoi ne pas l'instaurer sur deux jours au lieu d'un ? (par exemple le dimanche et le lundi, en octroyant aux salariés une heure de pause pour accomplir leur devoir de citoyen). Envisager également d'avoir recours au vote par internet.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Je ne sais pas trop. Ma seule proposition est qu'il ne fausse pas la légitimité du candidat élu.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Je ne pense pas qu'il faille associer les citoyens à toutes les orientations politiques. Certains sujets sont trop complexes, trop techniques pour être compris par une personne lambda. Respectons la souveraineté des urnes. Laissons travailler les gens élus pour conduire le pays. A eux de rendre des comptes annuellement. Ne pas hésiter à utiliser la cohésion nationale en cas de besoin. Les chamailleries entre partis, basta ! l'intérêt de la nation passe avant. Une association des citoyens aux prises de décision au niveau communal est à l'opposé une bonne idée (par internet, en mairie). Cela accentuerait sans aucun doute le sentiment de responsabilité de tout un chacun. Le civisme s'en porterait mieux. Demander un avis pour tout et tout le temps pourrait être désastreux et dangereux.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Ma réponse est quelque peu similaire à celle sur les grandes orientations et la décision publique. C'est insensé de croire que nous pouvons être consultés sur tout. Laissons les personnes démocratiquement élues aux responsabilités. A eux de rendre des comptes, de travailler en harmonie avec les différentes acteurs concernés. Si nous ne leur faisons pas confiance, nous bafouons la démocratie. Il est démagogique de croire que chacun d'entre nous peut diriger le pays. Pour étayer mes propos, je dirai que je ne suis pas certaine que les Français dans leur ensemble savent à quoi sert exactement l'argent public. Les dépenses publiques servent avant tout au paiement des fonctionnaires (polices, enseignants...), à la protection sociale (versements des différentes allocations, paiement des retraites...), au fonctionnement des institutions qui nous sont chères (Sécurité sociale, hôpitaux publics, écoles publiques, maisons de retraite publiques...) La partie utilisée par l'Etat et les collectivités est infime. Sachant cela, comment voulez-vous consulter sur ces thématiques ?

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Leur rôle est suffisant. Ils demandent juste à être connu (surtout le CESE)

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Donner plus de visibilité au Conseil économique, social et environnemental. Expliquer peut-être par un spot publicitaire son rôle à la fois consultatif et obligatoire dans le processus législatif. Montrer qu'il se compose des syndicats, patronats, associations et qu'il représente les catégories socio-professionnelles dans les concertations économiques. Je crois que cette institution est méconnue. Donc la transformation consiste à la faire connaître tout simplement. Pourquoi inventer quelque chose qui existe déjà mais qui n'est pas mis en lumière ? Les membres de la Haute Assemblée, quant à eux, devraient voir leurs avantages réduits : - Une baisse de leur retraite, - Une baisse de la durée de leur couverture chômage, Pourquoi ne pas aussi rajeunir cette institution vieillissante ?

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Que l'Etat se désengage totalement et réellement de toute participation financière liée aux institutions religieuses. Qu'il n'apporte ni aide, ni conseil. Interdire tout signe ostentatoire religieux. Que la séparation entre l'Etat et les institutions religieuses soit effective. Appliquer véritablement la laïcité en clair. Je serai favorable à la création d'une charte sur la laïcité à signer avec engagement à la respecter (au bout de 3 non respects, condamnation à quelques heures de travail d'intérêt général) par tous les citoyens majeurs. (la signature devra être concomitante à l'inscription sur les listes électorales).

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Éduquer avant tout. se servir de supports médiatiques pour informer. Faire preuve de fermeté contre ceux qui ne respectent pas, violent ces valeurs intangibles. Stop à toute forme de laxisme dans ce domaine !

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Sur le modèle des jurés d'assises, instaurer un tirage au sort de citoyens qui seraient mandatés pour participer à l'élaboration de lois dans les diverses assemblées. Obligation (sauf en cas de maladie) de répondre présent en cas de désignation. Les refus non justifiés devront être sanctionnés par une amende. Vote obligatoire également.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Les citoyens doivent respecter les règles sociales. Être respectueux à l'égard des corps de la République (force de l'ordre, pompiers, fonctionnaires de justices, élus, enseignants). Les élus doivent accepter la critique, respecter leurs adverses politiques, accepter une remise en cause. Être exemplaire dans leur comportement.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Remettre l'éducation civique au centre de l'enseignement. A partir de la dernière année de maternelle ou première année du primaire, inculquer à nos enfants les valeurs intangibles de la République : Liberté, égalité, fraternité. Leur apprendre le respect de l'adulte, de l'autorité, des institutions, de leurs camarades. Leur enseigner d'abord de manière ludique l'histoire de notre République et leur faire comprendre du bien fondé de celle-ci. Cette formation devra se continuer tout le long du parcours scolaire (jusqu'en terminale), être progressive dans les acquis suivant l'âge et surtout ne pas se contenter de quelques heures mensuelles par-ci, par-là. Mais être une VÉRITABLE matière au même titre que le français ou les mathématiques. Un apprentissage de la MARSEILLAISE avec obligation de l'écouter chaque matin en rentrant en classe serait une très bonne initiative. Tout comme le respect de notre drapeau. Pour favoriser le développement des comportements civiques, il faut commencer à la source et par le b.a.-ba.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Rendre obligatoire,, sur le modèle du feu service national, le service civique (travail en crèches, en écoles, en hôpitaux, auprès des personnes âgées...) pour les jeunes hommes et femmes de 18 à 25 ans. Sur une durée moyenne de 6 mois pour que cela soit véritablement utile et efficace.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Avoir recours à la violence et aux dégradations de biens publics pour faire passer ou imposer ses idées. Ne pas respecter les idées d'autrui. Bafouer les institutions publiques, se montrer irrespectueux de nos forces de l'ordre et de santé. Exiger des droits avant d'appliquer ses propres devoirs. L'Etat ne doit faire preuve d'aucune tolérance, d'aucune nonchalance envers les fauteurs de troubles. Les condamner sévèrement (abolition du sursis)) et exiger au centime près réparation financière pour les dommages causés.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Ma réponse rejoint la précédente. Fermeté extrême, condamnation réelle. Changer les prérogatives des forces de l'ordre en cas d'incivilités majeures. Ne plus faire preuve de laxisme, redonner force à la loi. Contrôler et exiger véritablement l'application des lois facilitant la vie quotidienne des personnes porteuses de handicap. Quand une commune, un commerce, un établissement public ou privé, ne met pas aux normes ses installations pour permettre l’accès à tout un chacun, il fait preuve d'incivilités. C'est épuisant sur le long terme de devoir se battre pour vivre le plus normalement possible en situation de handicap. Un palais de justice non accessible, un cabinet médical non accessible, un cinéma non accessible...(expériences vécues), est-ce normal ? Est-ce faire preuve de civilité ?

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Ne pas hésiter à dénoncer (sans tomber dans la délation). Ne pas avoir peur des représailles. Ne pas craindre de porter l'affaire en justice. Être tolérant, respecter l'autre. Être exemplaire soi-même. Se comporter comme un véritable citoyen en clair.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Etant une personne à mobilité réduite, je ne dirai pas que j'ai été ou que je suis victime de discriminations. Par contre, victime quasi-quotidiennement d'indifférence ou d'incivilité, oui. Ex : Quand on occupe illégalement les places de stationnement réservées aux personnes handicapées, quand on encombre les trottoirs, les bateaux, quand on fait mine de ne pas me voir lors des passages en caisse, j'en suis la victime comme tous les individus porteurs de handicap. L'indifférence aux autres et à leurs difficultés est un fléau dans notre pays.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Traiter avec sérieux toute personne dénonçant une discrimination. Saisir à chaque dénonciations avérées les tribunaux. Faire preuve d'exemplarité quant aux sanctions prononcées. Se servir, encore et toujours, de l'éducation. Si l'on veut rendre les citoyens plus tolérant, commençons au plus tôt. Ouvrir les lieux privés, publics, professionnels à la différence. Marteler que la différence n'est pas une tare, qu'elle ne doit pas être perçue comme une crainte mais plutôt comme une richesse.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Education des enfants, respect de la nation et de ses valeurs intangibles. Quelques heures par semaine de travail d'intérêt général en collectivités (hôpitaux, établissements scolaires, EHPAD) ou sur la voie publique (débroussaillage, nettoyage...) en contrepartie du versement du RSA, de l'allocation de solidarité spécifique. Cela permettrait au bénéficiaire de retrouver du lien social, de se sentir utile, et de, peut-être, rebondir professionnellement.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Certes, la France est appelée "la patrie des droits de l'homme" depuis fort longtemps, mais nous ne pouvons plus accueillir toute la misère du monde. Commençons, d'abord, à subvenir correctement aux besoins des citoyens français avant d'accepter de nouvelles personnes . Nos ressources économiques, financières, sociales ne sont pas extensibles indéfiniment. Cessation du rapprochement familial. Abolition du "droit du sol". Ne retenir que le "droit du sang" Intransigeance envers tout émigré mettant en péril et en danger notre pays (terrorisme). Expulsion immédiate. Acquisition de la nationalité française qu'après une période de vie de 10 ans sur le territoire national. Cette existence devra être irréprochable (travail légal, respect des valeurs républicaines, de la laïcité, aucune condamnation) et avec la volonté manifeste de s'intégrer. Outre cette obligation de vie, la nationalité française ne pourra être accordée qu'en cas de maîtrise orale et écrite parfaite de notre langue, de cours d'histoires et civiques obligatoires sanctionnés par un examen final, respect de nos règles et de nos valeurs intangibles avec signature d'une charte allant dans ce sens. En cas de manquement grave mettant en péril la sécurité de nos concitoyens (terrorisme) après obtention de la nationalité, déchéance et expulsion immédiate du territoire sans possibilité aucune de retour.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Les obligations d'asiles ne doivent être remplies que pour des raisons politiques et non économiques. Je serai favorable à l'arrêt de toute immigration pour une durée de 5 à 10 ans nous permettant ainsi d'absorber le flux existant déjà et de solutionner nos problèmes économiques, sociétaux, financiers. Au delà de cette période, la politique migratoire devra se faire sur le modèle canadien : l'adapter selon nos besoins. Dans l'optique d'une augmentation de la population et de mise à disposition de main-d'oeuvre visant à un accroissement de l'économie nationale.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Aider efficacement les pays dont sont originaires les migrants. les orienter pour qu'ils mettent en places des politiques éducatives, économiques, sociales permettant de conserver leurs concitoyens. Une fois une guerre ou un conflit armé terminé, le migrant devra obligatoirement rentrer au pays. L'Europe et la France en particulier ne doivent plus être perçues comme un eldorado où les migrants trouvent un lieu qui comble tous leurs rêves et leurs attentes.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Opter pour une migration régulée, réfléchie et efficace. Entreprendre une véritable et efficace éducation des émigrés aux valeurs de la république, à ses règles et devoirs. Ne tolérer aucun manquement. Ne garder sur le territoire aucun étranger se rendant coupable de graves crimes ou délits à l'égard de notre République (terrorisme).

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Notre pays étant lourdement frappé par le terrorisme, je souhaite aborder, ici, le problème des fichés "s" ou apparentés (radicalisés) je trouve incompréhensible et inadmissible, qu'un individu repéré et catalogué fiché "s" par nos agences de renseignement et de sécurité soit libre d'aller et venir en toute impunité avant un éventuel passage à l'acte meurtrier. Pourquoi attendre la barbarie, l'horreur, le massacre d'innocents ? Ces personnes devraient être incarcérées ou expulsées (étrangers) dès la certitude de leur basculement dans le djihadisme. N'attendez pas un bain de sang pour agir !

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Il y a trop d'échelons. C'est un mille-feuille qui faut simplifier. Entre les communes, les communautés de communes, les conseils départementaux, les conseils régionaux, l'Etat, on s'y perd quelquefois. Pour plus d’efficacité, ne faudrait-il pas en supprimer , comme par exemples les conseils départementaux ou régionaux ?

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

Je pense que les collectivités territoriales ont suffisamment de missions. A ces mairies, conseils départementaux, conseils régionaux d'accomplir déjà correctement le travail pour lesquels ils sont mandatés.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Toute démarches administrative devrait être faisable sur internet.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Grâce à de bonnes plateformes numériques, sans aucun doute l'Administration fiscale, la Caisse d'Allocations familiales et l'Assurance Maladie.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Les services communaux, les services préfectoraux.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Démarches que j'ai jugée et que je juge encore inutile : Renouveler tous les cinq ans auprès de l'assurance maladie, mon droit à L'ALD . Demande inutile quand est handicapée de naissance à 80 %, que l'infirmité n'a pas évolué et qu'elle sera toujours présente. Même situation auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées avec le renouvellement obligatoire tous les dix ans de la carte d'invalidité, de l'A.AH, de l'A.C.T.P. Alors que ma carte européenne de stationnement m'a été attribuée à titre définitive.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

En assouplissant les procédures administratives. En permettant aux fonctionnaires de terrain d’être plus autonomes dans la prise de décision, sans passer nécessairement par un avis hiérarchiquement supérieur.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

La formation doit être plus axée sur l'écoute, la capacité à s'adapter à des situations particulières, voir exceptionnelles. Être moins généraliste. Revoir les horaires d'ouverture entre 12 h et 14 h et retarder l’heure de fermeture en soirée afin de permettre aux actifs de s'y rendre.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Proximité et élargissement de la couverture internet dans ces territoires pour permettre à leurs habitants d'avoir accès aux différentes plateformes numériques existantes.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Handicapée moteur, j'ai fait, sur 10 ans environ, plusieurs demandes d'aides financières pour des aménagements spécifiques à mon domicile auprès du Conseil Général, de L'A.N.A.H. et de l'Assurance Maladie. Mes requêtes ont toutes été entendues. J'ai donc pu acquérir des aides techniques indispensables à mon autonomie à moindre coût puisque financées majoritairement par ces différents organismes. Vu le prix exorbitant de tous ces aménagements (ex : monte-escalier à 12000 €, fauteuil roulant à 4000 €...), je ne peux que m'en satisfaire . Mon seul regret concerne la lenteur des procédures. Il faut attendre approximativement de 12 à 18 mois pour obtenir une réponse et ensuite prendre commande ou faire commencer les travaux. Quand l'aménagement est vital à votre quotidien , c'est extrêmement long. Sachant que l'on vous interdit de débuter tout travaux avant la décision administrative sous peine de ne pas être remboursé. En général, je dirai que le traitement des demandes de la part des organismes quand on est en situation de handicap sont trop longues ce qui complique encore plus nos vies.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Réduire nos émissions de CO2. Ne pas bétonner à outrance. Laisser de la végétation.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je ne laisse pas l'eau coulée inutilement (lors du brossage des dents, savonnage). Je n'éclaire pas inutilement les pièces de mon domicile. J'achète, dès que possible, les recharges des produits d'entretien.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Répondre au problème évoqué dans la question relative à l'utilisation éventuelle de solutions de mobilité alternatives.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Des facilités de paiement, un crédit à taux 0, des incitations fiscales.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Rendre le chauffage au sol, les pompes à chaleur, l'énergie solaire photovoltaïque plus abordables financièrement.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Etant une personne à mobilité réduite en fauteuil roulant, je suis contrainte d'utiliser uniquement ma voiture. Les transports en communs ne sont pas majoritairement accessibles et les transports à la demande pour les personnes handicapées sont de véritables usines à gaz quant à leur fonctionnement (Pas de flotte importante, délai de réservation trop long, annulation faute de disponibilités, périmètre desservi peu ou pas assez étendu).

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Voir ma réponse précédente.

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les communes, les collectivités territoriales

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Faire preuve de plus de fermeté envers les trois principaux pays pollueurs que sont La Chine, Les Etats-Unis et l'inde.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None