Date de publication : 2019-02-28
Code postal : 6100

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

None

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

None

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

L'impôt sur les successions car, les enfants, notamment, ont souvent été pénalisés par les efforts financiers des parents pour acquérir un bien familial ; on n'a pas toujours mangé à sa faim pour payer les mensualités des prêts. On a donc participé à l'acquisition.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

None

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

None

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

None

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

None

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Je ne peux pas dire que je me sente vraiment représentée dans la société. Une fois l'élection passée, la bataille des égo terminée, le rôle du citoyen est celui d'un petit élève bien sage qui doit respecter la règle que l'on élabore sans son avis. Nous ne sommes, après tout que la "société civile" !!! Qui a, pour la première fois, utilisé cette expression choquante qui scinde la société égalitaire que nous devrions constituer, en deux catégories ? Je me représente, lorsque j'agis, au quotidien. J'essaie de vivre en bonne intelligence avec mes semblables, mais le bal des élus me fatigue. Certes, il y a du travail effectué, des heures et des heures de travail. Mais... en vase clos. Ou alors avec "les partenaires sociaux", dont, hélas, je ne fais pas partie, et qui ne me consultent jamais. Non, vraiment, je ne me sens pas représentée. Je donne un blanc-seing à quelqu'un que je ne connais pas, qui ne me connait pas, le jour de l'élection. Et, pendant tout son mandat, il peut agir à sa guise, sans que je ne puisse lui demander des comptes.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les syndicats pourraient être utiles. Mais, pour avoir assisté, une fois, à une réunion de responsables, je suis très dubitative... Les organisations professionnelles ? Mais qui en désigne vraiment les membres ? J'en viens à me demander, si, comme pour les assises, il ne faudrait pas tirer au sort, chaque année, des gens citoyens, qui ont participé aux suffrages, et leur donner la possibilité de se faire les porte-parole de leurs collègues. Il y a, naturellement, le risque de tomber sur des personnes illettrées ou un peu fanatisées, mais, le nombre aidant, et le changement annuel aussi, leur influence devrait être marginale. Finalement, on en revient un peu à l'idée de la démocratie athénienne, avec une circulation de la responsabilité citoyenne au fil des ans.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Des réunions à thèmes, avec des secrétaires qui seraient chargés de prendre des notes et des groupes qui en feraient la synthèse pour leur représentant, puis, avec lui.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

La démocratie étant le pouvoir du peuple pour le gouvernement de la cité, il n'y a aucune raison que les pouvoirs soient accumulés entre les mains des mêmes, tandis que d'autres n'ont pas leur mot à dire.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Grosse difficulté, tant qu'il y a des partis aussi extrêmistes que ceux que l'on connaît aujourd'hui. Une famille empoisonne le pays depuis un demi-siècle, cela suffit ! Sinon, la proportionnelle serait un système intéressant.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

Non, car la démocratie nécessite la participation d'un maximum de personnes. D'où la nécessité d'interdire le cumul des mandats.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Les citoyens qui ne se sentent pas concernés, ne votent pas, cela me paraît normal. En revanche, lorsqu'aucun candidat ne paraît convenir, mais que l'on se déplace pour mettre un bulletin dans l'urne, la prise en considération du vote blanc est indispensable. Certes, le risque est de devoir recommencer l'élection, faute d'un nombre insuffisant de voix. Et alors ? Lorsque l'on regarde autour de soi, on voit des quantité de gens formidables, qui seraient capables d'assumer des responsabilités dans le pays. Mais ils ne cherchent même pas à se présenter, tant la "classe" politique (drôle de chose, dans une démocratie) s'est emparée du pouvoir et en a fait une ploutocratie. Si les votes blancs contribuent à mettre les professionnels de la politique sur la touche, au profit de gens investis, qui n'ont pas soif de pouvoir, mais envie de faire bouger les choses, ce sera une bonne chose.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Au même titre que les autres suffrages exprimés, c'est-à-dire en comptabilisant les bulletins blancs comme des suffrages exprimés, en pourcentages du total.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Il faut faciliter la création de lieux de rencontre et d'échanges entre les gens et, ponctuellement, demander à tous ces groupes de réfléchir sur telle ou telle question qui aura pu être retenue, car revenue dans de nombreuses discussions.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Des pétitions circulent sur le net. Pourquoi ne pas les prendre en compte à partir d'un certain nombre de signataires. Bien sûr, il faut probablement changer les modalités de signature, en s'assurant que les signataires existent bien, qu'ils en signent pas plusieurs fois, etc. Mais il ma semble que des consultations populaires pourraient très bien être faites via le net, comme l'est ce débat. Cela serait moins coûteux que les élections avec bureau de vote.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Il faudrait faire la liste des besoins les plus importants exprimés par les citoyens et cibler les plus urgents.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

La société civile n'existe que lorsqu'on la place côté de l'armée ou du clergé !!!! Le corps des citoyens, qui forme la nation, ne fait qu'un !!!! Que nos représentants, qui ne sont que des gens parmi les autres, se mettent davantage à l'écoute de la population, qu'ils soient plus accessibles, et moins occupés à des inaugurations et cocktails divers et variés, vrais gouffres pour l'argent public. Être représentant du peuple est une charge et présente des risques : cela signifie qu'il faut aller à la rencontre des gens, pas seulement pour serrer des mains sur les marchés pour gagner ds voix, mais se confronter, en personne, à la population, au cours de débats, de réunions et d'échanges sur des sujets reçus d'elle. Ceux qui n'auront pas le courage de quitter leurs salons et leur gardes du corps abandonneront la partie à plus courageux qu'eux. Le contact avec le corps électoral est indispensable et pas en passant par des repas des "amis du maire" ou autres fadaises. Cesser de considérer que l'on "a le pouvoir", mais savoir que l'on "est au service de ses pairs". Tant que les élus n'auront pas cet état d'esprit, rien n'avancera. Ils continueront à aller aux séances de mercredi, pour ricaner quand leurs adversaires parlent, et dormir ou s'écrire des petits mots, comme des collégiens, pendant que les autres parlent.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il me semble déjà que la Constitution originelle de la Vème République interdisait la "discipline de vote"... et bien, il faudrait revenir aux origines. Que chacun apporte avec lui l'opinion de ses électeurs, et non celle dictée par son parti. Ce serait déjà une bonne chose. Que chacun vote en son nom propre et qu'un seul élu ne puisse pas, en l'absence de ses collègues, tourner des clés pour voter à leur place. On s'éreinte, à faire de la politique ? Oui, c'est normal. Une fois éreinté, on laisse la place à quelqu'un d'autre. On ne s'encroûte pas dans une fonction qui devient un métier, au lieu d'être un service.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Oui, pour toutes les religions. Mais la laïcité dans son sens originel, où chacun est libre de pratiquer la religion qui lui convient. Et non, une laïcité violente qui va jusqu'à interdire de chanter "Frère Jacques" en maternelle ! La religion est quelque chose qui colle à l'Homme depuis la Préhistoire, acceptons qu'elle existe, sans agression, ni d'un côté, ni d'un autre.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Éduquons les enfants. Éduquons-les vraiment... Pas en les entassant à plus de trente dans des salles de classes où ils ne peuvent pas bouger de la journée. Éduquons-les à être ce qu'ils ont à devenir, chacun, individuellement, en respectant leur être profond et leur rythme personnel. Cessons de faire peser sur eux nos peurs d'adultes. N'ayons pas peur de leur dire non, lorsqu'il le faut. Et, n'oublions pas que l'éducation ne se réduisant pas à l'école, il peut être nécessaire d'assurer des permanences gratuites, dans les espaces publics, en dehors des heures et des jours de classe. Qu'aucun de nos petits se retrouve livré à la rue, à quelle qu'heure du jour ou de la nuit. Qu'i trouve toujours un lieu d'accueil, où il pourra se ressourcer auprès d'adultes qui lui transmettront quelque chose de la vie : des éducateurs, pourquoi pas, des professeurs, aussi, mais parfois, de simples adultes capables de raconter une histoire ou d'apprendre à bricoler. Plus d'enfant dans la rue, seul ! Ce n'est pas tolérable. Là où les familles ne peuvent assumer l'éducation, c'est aux autres adultes de le faire, soutenus et aidés par les pouvoirs publics.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Il faut tout simplement proposer des actions concrètes aux gens. Des actions variées, de façon à ce que tout le monde y trouve son compte. Tout le monde n'est pas à même de ramasser les sdf dans les rues, mais il y a tant d'autres choses à faire.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Renforcer les liens sociaux. A regarder les gilets jaunes, il m'a semblé que le fait de se retrouver ensemble a été, pour beaucoup d'entre eux, un élément aussi important que les revendications qu'ils portaient. Il est indispensable de redonner aux gens la confiance en leurs semblables. Le lien social s'est totalement délité, dans certains endroits. Chacun est en face à face avec son écran. Mais, lorsqu'on se parle, lorsqu'on fait des choses ensemble, les yeux s'éclairent et les sourires refleurissent sur les lèvres. Entreprendre des projets communs dans les villes et les quartiers ne peut que servir la vie sociale et faire renaître les comportement civiques par la prise en compte de l'autre. Nous sommes trois nombreux à traverser la ville en nous enveloppant d'une bulle protectrice qui nous éloigne des autres. Varions les activités communes et chacun y trouvera son compte.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Je l'ai plus ou moins déjà développé plus haut.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les incivilités au volant : distance de sécurité non respectée, queues de poisson, klaxon, excès de vitesse... qui sont vraisemblablement le résultat du stress dans lequel nous vivons et qui nous tue, mais aussi d'une éducation manquée. Le bruit, aussi, est fréquent. Le manque de respect de la propreté des lieux collectifs et la dégradation du mobilier urbain. Le vocabulaire et les insultes qui fusent. Il est difficile de régler des problèmes aussi nombreux et relevant de comportements reptiliens en quelques années. Mais, si l'on développe une vie sociale plus paisible et bienveillante, dans l'ensemble de la population, la violence finira par baisser un peu. Pour l'instant, nous vivons dans une société où un regard peut, seul, être pris pour une agression... Il y a donc beaucoup à faire. Là encore, l'éducation est une priorité. Apprendre aux enfants qu'ils ne sont pas les seuls au monde et que leurs désirs ne sont pas des ordres devant lesquels tout doit céder. Leur expliquer que tout droit est assorti d'un devoir.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Il faudrait, à la fois, fournir des

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Ne pas répondre à une incivilité par une autre incivilité.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Le mépris des personnes âgées (les "petits" vieux), les insultes lancées aux gens dont l'apparence est différente des canons actuels (les personnes grosses), le racisme, naturellement, et l'antisémitisme. L'antichristianisme, aussi, même si le terme n'est pas usité. Le mépris de l'intellectuel, le mépris du manuel, le mépris du pauvre.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

On avance beaucoup, depuis un certain temps, notamment grâce à la normalisation de l'homosexualité, de la transexualité, de l'homoparentalité. Mais les racismes perdurent et, ces derniers temps, semblent même se réveiller dangereusement.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

La solidarité n'attend pas de contrepartie, mais, si elle est bien dispensée, elle peut en amener. Alors, pourquoi ne pas proposer, aux gens qui ont été aidés, la possibilité d'aider à leur tour, en utilisant leur expérience pour améliorer les aides ?

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Il faudrait déjà que les gens arrivent à comprendre qu'une personne d'origine étrangère peut très bien être française et que le pourcentage d'immigrés n'est pas bien plus élevé qu'au cours du XXè siècle. Nous avons la chance d'être Français, combien de gens nous envient... !!! Mais il nous faudrait comprendre que nous n'en avons aucun mérite, et que la terre, finalement, ne nous appartient pas, nous ne faisons qu'y passer, pendant quelques dizaines d'années. De tout temps, l'hospitalité a été une vertu. Elle semble bien oubliée aujourd'hui. Ceci dit, les ressources sont limitées et chacun veut conserver sa qualité de vie. Il faut donc demander aux économistes et aux sociologues de faire une large étude et la présenter, peu à peu, à nos concitoyens, preuves en main, de façon à ce que chacun puisse comprendre la détresse des migrants, et la richesse qu'ils peuvent apporter à notre nation. Mais il est aussi nécessaire de calculer ce qui est raisonnable de faire. Ici, la demande d'une contrepartie à l'aide apportée pourrait être utile, car elle désamorcerait un peu les déclarations claironnées qui veulent faire croire qu'un migrant, sans rien faire, aurait plus qu'un Français.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Il paraît indispensable, en effet, de se donner des objectifs raisonnables et de les expliquer à la population. Ensuite, il serait souhaitable de se demander quelles régions sont à même d'accueillir et d'intégrer les migrants. Pourquoi pas, non plus, aider les familles qui souhaiteraient accueillir quelqu'un sous leur toit, mais qui n'osent pas le faire sans garantie que la personne est de confiance et sans aide matérielle ou sociale ? Là, pourraient aussi intervenir des baisses d'impôts. Idem pour les sdf.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Que ce soit pour le développement durable ou pour les migrations, qui ne font que commencer, il va falloir se préparer à la décroissance matérielle. Ce sera difficile. Mais, si la décroissance matérielle est compensée par la croissance de lien social, nous y trouverons notre compte.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Il ne faut pas créer des ghettos, comme on l'a fait autrefois. Sinon, on va se retrouver avec un patchwork de peuples qui garderont leurs modes de vie, au lieu de s'intégrer. Peut-être faudrait-il, au moment où l'on accueille les migrants, trouver un moyen d'évaluer leur envie de s'adapter.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Liberté, Égalité, Fraternité. C'est trois mots suffisent. Que l'on n'y ajoute pas Laïcité, car ce mot prête trop à confusion et entraîne des violences.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

L'organisation de l'Etat est satisfaisante. L'administration... c'est plus compliqué. Il y a beaucoup de lourdeurs dûes, notamment aux divers services qui ne sont pas toujours en connexions les uns avec les autres.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

None

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

L'aide aux personnes dépendantes et à leurs aidants.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Si toutes les démarches pouvaient être faites par internet, ce serait formidable, car cela laisserait plus de temps aux fonctionnaires pour accueillir les demandes non conventionnelles et pour aider les personnes qui ne se débrouillent pas ou rencontrent des difficultés.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Oui

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Le contact avec le public est, dans l'ensemble, plus chaleureux. L'utilisation d'internet facilite les démarches.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La Poste !!!!!!!

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Oui

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

Un oubli de paiement de l'impôt

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Les objectifs et les exigences que l'on demande aux gens qui travaillent dans certaines administrations sont destructrices et génèrent une tension au travail qui entraîne des pathologies très dommageables. Le découragement et la non reconnaissance ne sont pas des techniques efficaces de travail.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Il faut leur laisser juger de la gravité ou de l'urgence d'une situation.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Peut-être aider les gens les moins instruits, ou ceux qui n'ont pas accès à internet, à oser faire des demandes et les aider à le faire.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Les formations publiques sont en général, en présentiel et on ne peut les suivre en travaillant. J'ai donc pris une formation privée, le reste étant trop compliqué.

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Aide pour une personne âgée dépendante : Point positif : déplacement à domicile. Point négatif : avis tranchant qui aurait pu amener la personne en placement contre son gré et celui de sa famille ; pas de suivi de la situation et aucune prise en compte de l'aidant.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Difficile, quand on est enseignant, d'envisager une reconversion par création d'entreprise, puisque l'on doit tout son temps à la collectivité, même si on choisit un mi-temps.... !!! Une année sabbatique ? On perd son poste !!! Que faire ? Difficile d'avoir l'esprit d'entreprise.

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Comme dans tous les autres domaines de la vie en société, il est nécessaire d'introduire plus d'humain dans l'administration. Chaque cas est particulier et on manque d'interlocuteur qui puisse trancher pour aider à résoudre des situations pas toujours classiques. Beaucoup de stress, parfois, pour des choses qui ne devraient pas en valoir la peine. Or, le stress détruit l'être, on le sait.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Il faudrait véritablement prendre du temps pour informer les gens, en particulier les enfants. Créer des groupes de sensibilisation et d'observation intergénérationnels, avec de petites missions qui impliquent les personnes permettrait d'impliquer davantage les citoyens et les futurs citoyens à l'ampleur du problème. Quand on est acteur, on devient très engagé dans les luttes. Cela permettrait, en outre, de créer des liens, ce qui manque cruellement à notre société actuelle. Multiplier les espaces verts, dans lesquels les règles de respect des espèces seraient auto-gérées pourrait aussi être un plus. Même si cela ne se fera pas en un claquement de doigts. Mais, en donnant aux gens la possibilité de se retrouver dans des espaces verts, pour des réalisations concrètes, serait très important, à la fois pour la vie sociale, qui est en grande souffrance, et pour le respect de l'environnement.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Le déplacement de certaines espèces nuisibles, je pense, notamment aux moustiques tigres, qui deviennent un véritable fléau dans le sud.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J'essaie de réduire la consommation de produits qui ont un impact négatif sur l'environnement. Mais c'est très difficile, lorsque l'on voit que beaucoup de produits dit bio sont emballés dans plusieurs épaisseurs de plastique... par exemple. Je respecte au mieux le tri sélectif, mais il est bien incomplet. Je change de plus en plus mes habitudes alimentaires, et je vais probablement essayer d'en faire autant pour mes habitudes vestimentaires, auxquelles je n'avais pas pensé jusque-là. Reste le problème du transport. J'habite une ville où les piste cyclables sont extrêmement dangereuses. Mon désir de rouler en vélo n'est pas réalisable dans l'état actuel des structures.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Comme je l'ai dit, des pistes cyclables vraiment sécurisées (comme celles de Strasbourg, par exemple) m'inciteraient vraiment à rouler en vélo.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

La sécurité dans les transports en commun, ainsi que leur propreté, et un vrai réseau pour les cycles.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

J'envisageais une chaudière à condensation, mais le prix est très élevé. Le poêle à granules est un peu insuffisant pour mon habitation. J'ai changé le chauffage au fioul pour des radiateurs électriques, mais le problème de l'électricité demeure (production nucléaire...).

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

J'habite en zone périurbaine et j'ai des horaires qui sont difficiles à accorder avec ceux des autres.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le vélo|Sans plaisanter, les voitures à traction animales seraient-elles une solution envisageable ? Si oui, je suis prête à investir.

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Le ministère chargé des transports, ainsi que celui de l'environnement sont à même de nous suggérer les meilleures solutions. A nous, ensuite, de faire en sorte de les adopter. Mais, pour cela, il faut des outils de comparaison (efficacité environnementale, prix compétitifs, facilités de paiement fractionné, et, si cela est possible, des déductions fiscales).

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

None

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Je pense qu'il est important de développer les espaces cultivés, au sein des villes : jardins partagés, agriculture raisonnée. Il faut absolument stopper l'utilisation des produits dangereux pour la santé !!!