Une information pédagogique, du type de celle qui est menée depuis peu sur le site Internet des impôts, sur l'affectation précise des impôts.
Mettre davantage à contribution les très grandes entreprises (qu'elles soient françaises ou internationales) à proportion de leurs bénéfices, dans l'effort national ; réduire en parallèle le fardeau, proportionnellement plus lourd, qui pèse sur les classes moyennes ; réduire les frais de succession pour les familles de la classe moyenne ; rétablir l'ISF, même si ce n'est qu'un symbole - mais les symboles jouent un rôle fondamental en politique !
La taxe d'habitation (merci de l'avoir fait !) et la taxe foncière.
Maintenir le système actuel et mettre davantage à contribution les plus hauts revenus
A mon sens, cette question n'est pas prioritaire.
Certains frais de santé comme les frais dentaires devraient être mieux remboursés ; les dépenses liées au Pôle emploi devraient être davantage utilisées pour financer la formation tout au long de la vie des citoyens et leur permettre ainsi de mieux faire face aux aléas de la carrière.
De manière très claire : la formation et l'orientation tout au long de la vie. Il est d'ailleurs surprenant qu'un grand service public de l'orientation et de la formation n'ait jamais été proposé ni mis en place. Cela permettrait de substantielles économies en temps, énergie et argent. Et donnerait à tous les Français la capacité de mieux maîtriser leur destin.
Absolument. Je pense qu'il y a un effet de myopie permanente dans les sujets présentés à l'opinion publique autour de ces questions. En clair, certains sujets, qui sont un peu le marronnier des médias, en cachent beaucoup d'autres. Est-il ainsi pertinent de mettre régulièrement en lumière les salaires et retraites des élus - lesquels, par définition, ne sont que temporaires - et jamais les avantages des hauts cadres de l'entreprise, de la fonction publique ou encore ceux d'entreprises comme EDF et la SNCF ? Est-il légitime de continuer à verser des primes d'éloignement à des diplomates basés en Europe, dans des ambassades et consulats qui n'ont plus aucune utilité dans le contexte de l'Union Européenne ? Les salaires et avantages mirobolants de ces diplomates (autour de 10 000 euros en moyenne en fin de carrière) et des grands corps de l’État se mesurent-ils réellement à l'aune de leur utilité sociale ? En descendant d'un niveau dans la hiérarchie, est-il légitime qu'une secrétaire ou un huissier de l'Assemblée nationale bénéficie d'une "bûchette" ou prime de chauffage à hauteur de 500 euros...et d'un salaire avoisinant les 7000 euros en fin de carrière quand un attaché parlementaire surdiplômé plafonne à 2000 euros ? Est-il juste que les salariés statutaires d'EDF ne paient que 10% de leur facture d'électricité, avec toutes les dérives possibles et aucun contrôle, et ce jusqu'à leur retraite...alors qu'au même moment on augmente ou projette d'augmenter les taxes sur le carburant ? Est-il équitable que tous les salariés de la SNCF soient considérés comme cheminots (y compris ceux qui travaillent dans les bureaux) et transmettent à leurs enfants (même si ceux-ci ne travaillent pas dans l'entreprise) le privilège de voyager gratuitement sur tout le réseau national, alors qu'on verbalise sans pitié (et à juste titre) les fraudes, y compris quand elles sont commises par des citoyens autrement moins favorisés ? Et puisqu'on aborde les plus favorisés, est-il rationnel et juste de continuer à payer les salaires des filles et fils de la haute bourgeoise - lesquels n'en ont par nature pas besoin - durant leurs études au sein des écoles des Chartes, Polytechnique, Normal Sup et bien sûr à l'ENA, au moment même où cette dernière est au bord de la faillite ? Que l'État commande enfin à ses plus hauts serviteurs de faire preuve d'exemplarité, de modestie et de sens du service (qui est l'étymologie du mot ministère), en les mettant enfin à contribution...au lieu de s'en prendre systématiquement aux chômeurs et aux classes moyennes. Je ne reviendrai pas sur les récentes affaires du salaire de Madame Jouanno, du bureau du président de Radio France ou encore sur le train de vie de l'ex présidente de l'INA. Toujours est-il qu'une réduction voire une abolition de tous les privilège, ainsi que la transparence sur les salaires versés aux fonctionnaires, et notamment aux représentants des grands corps de l’État, me paraît indispensable pour rétablir la confiance, par exemple dans le cadre d'un audit généralisé dont les résultats seraient communiqués au grand public.
Pour être franc, je ne fais réellement confiance qu'à mes délégué(e)s du personnel, dont l'action est à la fois concrète et proche...et dans une moindre mesure à certain(e)s élu(e)s, maires et conseillers territoriaux.
Oui
Les ONG environnementales doivent être systématiquement associées à l'élaboration des projets de loi liées à la transition énergétique.
Il faudrait systématiquement que les citoyens puissent être associés aux décisions prises à tous les échelons de la représentation, qu'elle soit locale ou nationale. Imaginer des outils spécifiques pour ce faire. Mais il y a aussi une question de posture, certains élus ayant des comportements dignes de potentats orientaux qui décrédibilisent leur fonction et, plus grave, découragent les plus motivé(e)s de s'investir pour l'intérêt général dans des environnements humains difficiles souvent perçus comme de véritables "paniers de crabe". Le résultat en est une absence de renouvellement de la classe politique, qui aggrave toujours plus le décalage entre le pays réel et ses représentants. D'où l'impasse gravissime où nous sommes arrivés aujourd'hui.
Une bonne chose
Cela permet à mon sens à l'élu(e) de se concentrer sur une seule fonction et de la mener ainsi dans les meilleures conditions.
Un régime parlementaire, avec une dose maîtrisée de proportionnelle, comme il en existe dans une majorité de pays européens. Cela oblige au consensus et rend davantage compte de la diversité des idées. Il faut donc en finir avec le régime présidentiel dans sa version actuelle.
Oui
Je n'ai pas de vision précise sur cette question mais il me semble que le nombre de maires demeure, malgré les réformes, toujours l'un des plus importants d'Europe.
Cette participation dépend très largement de la capacité des institutions et de leurs représentants à donner envie (ou non) aux gens non seulement de voter mais de s'impliquer. Si l'on sait que les dés sont pipés dès le départ, que la consultation est biaisée ou orientée, que l'on n'est qu'un faire-valoir d'un régime qui vous convoque dans les urnes tous les cinq ans mais se moque de votre avis le reste du temps, alors inutile de participer. A titre d'exemple, si je salue la lettre du président de la République (et la tenue du débat évidemment), je considère que le fait d'écarter d'emblée certains sujets comme la suppression de l'ISF est une erreur de communication fondamentale. Cela renforce l'impression que le peuple n'est pas capable ou n'a pas le droit de s'exprimer sur tous les sujets qui intéressent notre démocratie et que seul la figure paternelle du chef de l'Etat est en mesure de le faire. Lorsque l'on prend le risque de l'échange, il faut aller jusqu'au bout de la démarche et ne pas s'arrêter au milieu du gué. Faute de quoi, la confiance ne sera pas au rendez-vous. Et le lien avec le peuple restera rompu.
Oui
Par exemple, s'agissant des députés ou sénateurs, en retirant du nombre total des élus, les sièges correspondant au pourcentage représenté par les votes blancs dans l'ensemble des votes exprimés.
Il y a d'abord une question de posture d'ordre sociologique que je développerai à la fin de ce questionnaire et qui dépasse selon moi la simple question des institutions, du moins dans son fonctionnement. C'est elle qui donne ou non envie aux gens de participer, avant toute chose. Lorsque / si le lien et la confiance sont rétablis, certains outils comme ceux utilisés par le parlement lituanien, où le peuple peut exprimer son avis lors des échanges au sein de l'Assemblée nationale, pourraient être repris.
Je ne sais pas
None
Peut-être créer des espaces numériques (site Internet ou réseaux sociaux) dévolus spécifiquement à ce travail de pédagogie. Ce qui est fait sur le site des impôts est intéressant mais devrait être étendu plus largement à d'autres sujets.
Au risque d'être brutal, j'ai le sentiment que les deux premières institutions, par leur mode même d'élection indirecte et leur éloignement des préoccupations de la plupart des citoyens, ne peuvent jouer qu'un rôle extrêmement limité. Pour moi, seule l'Assemblée nationale me paraît représentative...à condition que les députés ne soient plus "le doigt sur la couture" aux ordres de l’Élysée.
Oui
Cela passe clairement par un changement de constitution et une évolution vers un parlementarisme moderne. Je suis favorable au retour à une seule chambre, élue au suffrage universel direct, avec une dose de proportionnelle. Le Premier ministre, issue de la majorité élue, conduirait la politique nationale et le président de la République ne jouerait plus qu'un rôle semblable à celui de ses homologues européens. Je pense également que le Sénat pourrait être supprimé, essentiellement pour des questions d'absence suffisante de représentativité et pour faire des économies. Je n'ai pas d'avis sur le CESE, dont le rôle n'est pas suffisamment visible dans l'opinion pour peser réellement sur les décisions.
Que celle-ci soit enseignée avec force et conviction dans tous les établissements d'enseignement, dès la maternelle. Que l'on condamne systématiquement, et lourdement, toute atteinte aux droits des femmes et à l'expression de la différence, quelle que soit la nature de celle-ci.
En commençant par rappeler fièrement et avec force ces valeurs dans tous les espaces publics et en ne tolérant plus les écarts qui sont interprétés par ceux qu'on laisse faire comme une marque de faiblesse. La laïcité c'est la République. Être contre c'est la rejeter...et s'exposer à être soi-même rejeté(e) sinon condamné si on ne respecte pas ce contrat. Cela vaut tout autant pour les Bretons et les Auvergnats que pour les futurs / nouveaux arrivants dans notre pays. Il faut que ce contrat soit rappelé en permanence.
Ici encore, la question est complexe. La base c'est d'abord de permettre à chacun de conduire sa vie librement, d'être en capacité de trouver un travail et d'en vivre dignement. Ces besoins fondamentaux assurés (mais c'est malheureusement loin d'être le cas pour toutes et tous), il faut peut-être réécrire une histoire commune, en tenant compte des apports historiques récents de population et en rappelant quel beau pays nous sommes au départ. Mais il faut surtout que les Français y croient, aient envie de s'investir (voir arguments développés plus haut)...
Valoriser d'abord les actions collectives, les projets menés à plusieurs, et non plus simplement la compétition et l'individualisme qui ont mené les gens au désespoir dans lequel nous sommes aujourd'hui.
Je n'ai rien de précis à l'esprit.
En faire par exemple des expériences valorisées sur les CV, à l'instar des anglo-saxons.
Je dirais l'absence de conscience de l'autre, notamment (mais pas uniquement) chez les plus jeunes, dans les transports en commun. Le bruit généré par tous les appareils électroniques, et accepté universellement, est pour moi la manifestation la plus pénible et criante d'une forme de sauvagerie moderne. Seule compte votre propre bulle hermétique ; l'autre disparaît purement et simplement de votre champ de vision...avec des conséquences dramatiques évidentes pour le lien social.
Sensibiliser dans le cadre de campagnes de communication offensives, audacieuses, pourquoi pas humoristiques. Pour les plus graves, je ne vois que la sanction policière.
Avoir le courage de les notifier poliment et sans agressivité aux intéressé(e)s...lorsque ceux-ci ne sont pas objectivement dangereux ou déséquilibrés (ce qui est un autre problème).
Le racisme et le sexisme ordinaire.
Rappeler en permanence nos valeurs, ce qui est acceptable, ce qui ne l'est pas...et punir lourdement (et effectivement) les crimes les plus graves, y compris surtout le harcèlement sexuel. En finir avec l'impunité sur ce dernier sujet.
Oui
A minima, le fait de scolariser son enfant à l'école sur une base régulière...et d'avoir un casier judiciaire vierge.
Je suis très partagé sur cette question car je pense que nous devons rester un pays d'accueil, ouvert à ceux qui n'ont pas d'autre issue que de partir de chez eux. Pour autant, des sessions d'instruction civique, qui peuvent aller jusqu'à la prestation de serment à la République et ses valeurs, à l'image de ce qui se pratique en Australie, pourraient être intéressantes pour les nouveaux arrivants.
Compte tenu des enjeux et projections liées notamment aux conséquences du réchauffement climatique sur de futurs mouvements migratoires, il me paraîtrait inhumain de fixer de tels objectifs. On ne traite pas la détresse humaine comme une donnée parmi d'autres. Surtout quand on a largement contribué, en tant que société occidentale, à l'origine de cette détresse. Il y a donc là un impératif éthique à rester un pays d'accueil et à s'adapter au fil de l'eau (sans mauvais jeu de mots) à l'évolution de la situation climatique et géopolitique mondiale.
Comme évoqué précédemment, je n'ai pas d'idée figée et préconçue sur ce sujet.
Cela passe d'abord et avant tout par notre capacité à loger décemment les populations nouvellement arrivées.
Oui. A mon sens, la vraie question soulevée par les Français est ce sentiment d'injustice insupportable qui fait que nous ne partons et n'arrivons pas au même point suivant notre naissance. Je veux parler ici du capital culturel mais aussi et avant tout économique. Est-il normal, éthique et acceptable que les revenus du capital rapportent davantage que ceux du travail ? Est-il acceptable que malgré tout son mérite, son talent et ses efforts, le salarié issu d'un milieu modeste et sans héritage ne puisse plus permettre aux siens de vivre décemment, dans un minimum d'espace...alors qu'au même moment tant de propriétaires de biens immobiliers, généralement des héritiers, spéculent et étranglent des familles entières ? Est-il éthique de laisser s'envoler les salaires au sein d'une entreprise ou d'une administration tandis qu'au même moment les jeunes diplômés sont contraints de s'expatrier au Canada, voire en République Tchèque ou au Portugal pour exercer un premier emploi payé 600 ou 800 euros ? La démocratie n'est pas un acquis. C'est un contrat qui doit être renouvelé en permanence, avec une réelle empathie et un respect de celles et ceux qui n'ont pas eu la chance de naître et vivre dans la soie. Il est certes compliqué de se mettre à la place du peuple tant qu'on n'en a pas vécu soi-même, dans sa chair, les difficultés et angoisses au quotidien. Le principal handicap de l'élite et de l'équipe au pouvoir est paradoxalement de n'avoir jamais connu l'échec et les difficultés, j'entends ici les difficultés matérielles. Et de paraître ainsi insensible voire méprisant à l'égard du plus grand nombre. Ce que réclament les citoyens en colère sur les ronds-points, c'est avant tout du respect, de l'écoute et de la justice sociale. Non des leçons de morale paternalistes émanant de figures institutionnelles perçues comme hyper-privilégiées compte tenu de leur origine socio-culturelle. Je terminerai en rappelant que la monarchie est tombée en raison de la révolte suscitée par les inégalités et les privilèges. Je veux croire que vous en prenez conscience en organisant ce débat et vous souhaite d'accueillir avec respect et sérieux l'ensemble des propositions pour ce qu'elle sont : l'expression d'une colère citoyenne qui dit d'abord son angoisse de l'avenir.
Compte tenu de la variété des administrations, il est difficile de répondre à cette question. Ce qui me paraît commun à l'ensemble des problèmes que le citoyen peut rencontrer lorsqu'il y est confronté, c'est le sentiment de se heurter à autant de planètes opaques qui ont leur propre langage et leur propre système. Cela crée un profond désarroi, particulièrement anxiogène quand il s'agit de santé ou d'indemnités de nature sociale. A minima, il faudrait pour toutes à la fois un choc de simplification dans le fonctionnement et un effort de pédagogie visant à parler plus clairement aux citoyens, lesquels sont après tout, du moins a priori, les principaux bénéficiaires des services de l'Etat.
Non
None
Oui
None
Je pense qu'il faut surtout réintroduire de l'humain partout où c'est possible plutôt que de dématérialiser à outrance.
Non
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Très clairement le site impots.gouv.fr est une excellente évolution.
La CAF, la CPAM et le Pôle Emploi ont encore d'énormes progrès à faire en termes de communication pour être performants.
Oui
Non
None
Je n'en ai aucune qui me vient à l'esprit.
Oui
La question est trop vaste (commencez par qualifier ce qu'est un fonctionnaire de terrain) pour que je puisse vous faire une réponse satisfaisante.
Oui
Sur le fonctionnement, en remettant l'usager au coeur du système. Et de même pour la formation : la notion de service public et aux publics doit être rappelée en permanence lors de la formation. Cela passe par une refonte complète des études qui doivent davantage mettre l'accent sur le savoir-être plutôt que sur la maîtrise de savoir-faire ultra techniques, avec comme double résultat que les fonctionnaires parlent souvent un langage accessible uniquement à eux-mêmes et ne comprennent pas leurs concitoyens. Ce dialogue de sourds est extrêmement préjudiciable à toute bonne communication et creuse le fossé entre une France administrative, pléthorique et à l'abri des aléas de l'existence professionnelle (au sens où un revenu lui sera toujours versée à la fin du mois) et une France qui se démène pour créer de la richesse et en crée toujours moins du fait des multiples contraintes (d'abord et avant tout paperassières) qui pèsent sur son activité.
Pour commencer en ne désertant pas les territoires et en continuant à répondre aux besoins des usagers .
Là encore, la question est beaucoup trop vaste et imprécise pour qu'une réponse satisfaisante puisse être apportée.
A ce jour, mon enfant n'ayant que trois ans, hormis quelques manquements en termes de communication, je n'ai eu que des expériences positives, que ce soit au niveau de la crèche ou de l'école maternelle. Des personnels dévoués, compétents...mais scandaleusement sous-payés.
Je n'ai eu affaire à Pôle Emploi qu'une fois dans ma carrière, il y a quelques années. Le principal point négatif et de stress a été occasionné par des bugs informatiques qui ont retardé le paiement de mes indemnités. Pour être parfaitement honnête, cela ne s'est produit que deux ou trois fois en deux ans. Le côté positif vient clairement de la conseillère qui m'a suivi à l'époque et soutenu (y compris financièrement, via l'obtention d'un important financement de la Région) dans mon projet de formation. Un coup de pouce indéniable dont je mesure la valeur. Et qui génère quand j'y pense un fort sentiment de gratitude.
Je n'ai "que" quarante ans et la retraite est encore, heureusement ou malheureusement, une forme de science-fiction. J'espère juste être en capacité d'en profiter lorsque l'âge le justifiera...
Clairement, le remboursement ridicule des frais occasionnés par la pause d'un implant dentaire et ses conséquences financières (3000 euros à débourser, dont seuls 1350 euros sont remboursés par la mutuelle) est un véritable scandale. La principale source d'insatisfaction provient du fait que la CPAM ne prend quasiment rien en charge. Les mutuelles s'alignant sur cette absence de remboursement, on ne touche au final que le strict minimum sur ce type de prestation. Le point positif est qu'il m'est possible de solliciter le fonds social de ma mutuelle. Le point négatif est qu'il faut monter au préalable un dossier de demande de fonds supplémentaires à la CPAM, laquelle met plusieurs semaines à répondre, y compris et surtout négativement en l'occurrence, avant de pouvoir monter ce second dossier et d'espérer toucher, si tout va bien, ce fameux fonds.
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néant
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Je dirais qu'il me paraît vital à la fois d'augmenter de manière importante la rémunération des enseignants, notamment du premier et second degré, et des professions intermédiaires de santé (infirmiers notamment) tout en réduisant à proportion celle des personnels administratifs (sans même parler de leurs effectifs). Ce sont ces personnels, entre autres, qui sont en première ligne de la société et qui méritent enfin d'être valorisés. Faute de quoi, on envoie à terme face aux malades et aux enfants, inévitablement, que les moins motivés...lesquels sont rarement les plus compétents. Et c'est l'avenir que l'on tue ainsi, au sens propre et figuré.
Tous ces sujets ont la même importance et doivent être traités simultanément avec le même degré de priorité.
Commencer par changer de modèle économique, comme le proposent de nombreux penseurs depuis quarante ans et comme l'a parfaitement rappelé Nicolas Hulot lors de son départ du gouvernement. Tant que nous appliquerons aveuglément les diktats du capitalisme financier, par essence prédateur pour les ressources de notre planète, rien ou presque ne bougera. Si l'actuel ministre se contente des petits pas, ce n'est pas par hasard. J'ai donc de sérieux doutes sur la réception réelle du présent questionnaire...
Oui
La pollution qui me donne régulièrement des maux de gorge, la chaleur insupportable durant l'été qui commence toujours plus tôt et s'achève toujours plus tard.
Oui
La première chose qui me vient à l'esprit : en ne possédant pas de voiture, et en utilisant régulièrement les services d'auto-partage, le vélo et les transports en commun. Paradoxalement, en habitant non loin du centre ville, et en étant facilement relié aux services, je dépense à la fois moins d'énergie et d'argent. Mais tout ceci au prix d'une qualité de vie dégradée par la mauvaise qualité de l'air, le tout minéral des centres villes et le manque d'espace du fait du coût de l'immobilier. Je trie aussi mes déchets et vis, de gré et de force, dans la sobriété (il est vrai parfaitement aidé en cela par la modestie des revenus de mon foyer...
La prise de conscience que notre Terre est devenue une étuve et la peur de voir ma fille vivre demain dans un enfer climatique et environnemental.
Commencer par généraliser le télétravail afin de permettre aux gens de vivre dans des environnements moins hostiles que le centre ou la périphérie des grandes métropoles. Apporter une aide plus importante à toute personne entreprenant la rénovation thermique de son logement. Rendre le TGV moins prohibitif. Dans certains cas, il est moins cher de prendre l'avion. Une aberration parmi tant d'autres. Pour le reste, l'essentiel de l'effort doit d'abord être le fait des grandes entreprises / industries, y compris évidemment du secteur agro-alimentaire, qui restent prioritairement à l'origine du réchauffement global que nous subissons aujourd'hui. Si l'on veut que la somme des "petits" que nous, citoyens, représentons, il faut au préalable que les "gros" montrent l'exemple. Faute de quoi, cela donne les gilets jaunes. Mais là encore, je ne vous apprends rien.
Oui
Tout simplement me donner les moyens financiers de le faire, par des aides substantielles ou en rendant accessibles les biens écologiquement performants en cas d'achat (largement hors de prix aujourd'hui).
Oui
J'ai déjà répondu à cette question
None
D'abord et avant tout les communes. J'ai la chance d'en bénéficier en habitant dans l'Eurométropole de Strasbourg. Cela ne devrait pas être un privilège mais la règle partout en France.
Commencer déjà par mettre en place des politiques véritablement ambitieuses avant de faire la promotion de ses "petits" pas, aussi uniques soit-il au regard du reste du monde. Ce n'est qu'en agissant concrètement, en faisant preuve d'humilité et d'exemplarité, que la France sera en capacité de convaincre,sur ce sujet comme sur tant d'autres.
Oui. La crise des gilets jaunes, qui a pour origine la mise en place d'une fiscalité écologique, laquelle sur le papier pouvait paraître pertinente, vient rappeler que c'est toujours l'humain qui porte et subit en dernier recours les conséquences des politiques, y compris environnementales. Nous ne sommes pas dans un monde de pures abstractions. Si l'humain (ou le social, qui est l'un des piliers du développement durable) ne se sent pas respecté, écouté, considéré, rien ne se fait. C'est parce qu'ils n'ont pas su parler au coeur des citoyens que les partis écologiques, et avec une grande partie des forces politiques traditionnelles à travers le monde, ont connu globalement la déroute. A contrario, replacez l'homme au coeur des politiques et vous obtiendrez, c'est ma conviction, des résultats au-delà de toutes les attentes.
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