Date de publication : 2019-02-19
Code postal : 53600

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Mettre en ligne sur internet, de manière fluide et accessible, les appels d'offre, les commandes, les informations concernant les bénéficiaires au niveau des communes, département, région et état.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Il n'y a pas de Démocratie sans Égalité: suppression de toutes les niches fiscales. Que TOUT le monde paie un impôt, certes dérisoire pour les plus démunis, l'euro symbolique par exemple, mais proportionnel à ses revenus pour les autres, selon un barème connu, sans déduction (niches fiscales). Il est inadmissible que les plus riches se constituent un capital au détriment de l’impôt, via les niches fiscales, taillées sur mesure. Tout le monde doit payer son impôt avant tout, selon un barème connu, et même, comme le dit notre Président, s'il en est qui en payent vraiment beaucoup, il leur en reste plus après avoir payé leur impôts que la plupart des gens. Il est normal que des gens gagnent beaucoup, si ce n'est pas du vol. Mais dans ce cas, ils doivent payer leurs impôts en conséquence. C'est le début d'une société solidaire.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Il faut avant tout supprimer les niches fiscales.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Voir les paragraphes ci dessus. Ces propositions ne sont que des trompe l'oeuil. Il faut d'abord lutter contre la fraude fiscale et rétablir la justice fiscale: qui gagne beaucoup paye beaucoup. Il est encore une fois innadmissible que des personnes gagnent beaucoup d'argent en France et s'exilent pour ne pas y payer d'impot. Ou que les plus fortunés ne payent que 1 ou 2% de leurs gains alors que je paye 20% sur mes revenus.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

La justice sociale est la protection de la Démocratie. S'il n'y a plus de justice, c'est la route ouverte aux révolutions. Il faut donc au contraire maintenir les aides aux plus démunis, y compris, surtout les handicapés. Le financement doit provenir de ceux qui détruisent le tissus social en délocalisant, les entreprises, les plus grandes bien sûr, qui profitent de toutes les exemptions possibles. Est il normal que Renault voit son siège social déplacé (celui du groupe Renault Nissan) aux Pays Bas, et que sont PDG ne paye pas d’impôts en France? La réponse est non. Et qu'ont fait les fonctionnaires chargés de surveiller cette entreprise? Et les autres?

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

L'éducation. C'est au niveau de l'éducation, la réinsertion, que le tissus social pourra se reconstituer.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Nous payons suffisamment d’impôts, et étant retraité, j'en paye encore plus pour financer les marges des grosses entreprises. Un exemple? Suite à la ponction sur les retraités, la part de réduction allouée au travail est de 33 €, celle au patronat 66 €: cherchez l'erreur. Le problème principal est la justice fiscale: ceux qui gagnent beaucoup DOIVENT payer leurs impôts à hauteur de leurs revenus, sans niche fiscale. Est il normal que le gouvernement réduise les effectifs des agents chargés du contrôle de la fraude fiscale pour augmenter ceux du contrôle de la fraude aux aides sociales? Il y a un rapport de 1 à 100 entre les 2 types de fraudes: de qui vous vous moquez?

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

En personne, les élus, pour la plupart, ne respectent pas leurs engagements une fois élus.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les syndicats étant en déclin et en perte de vitesse depuis des années, il faut se tourner vers le tissus associatif, qui reste à mobiliser... ce qui est arrivé ces temps ci. Je pense qu'il faut créer une "association" spécifique, laïque indispensablement, au niveau communal qui regroupe et remonte les remarques et analyse les besoins.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

CONTRÔLER. Il est inadmissible qu'en démocratie, des élus puisse voter leur propre salaire, se l'augmenter sans contrôle des électeurs. Il est inadmissible que les députés puissent voter leur propre amnistie. L'élection n'est pas un blanc-seing donné aux élus. Les feuilles de chou publiées (comment, a quel coût?) ne suffisent pas à rendre compte. Il est inadmissible que des groupes de pression des grands industries/commerces/religions aient un accès direct aux élus et orientent les lois selon leurs besoins (quand ils ne les dictent pas eux mêmes). Donc, dans les faits: - créer une charte de l'élu, que doivent signer tous les candidats à un poste public, les contraignant à divulguer leur patrimoine, les engagent à se conformer à l'esprit laïque (un élu est élu au NOM de tous les électeurs sans exception). En cas de manquement, l'élu doit être révoqué. Imposer une limite d'age pour les élus 65 ans est une limite. Un élu ne doit pas pouvoir se représenter à la même fonction plus de 3 fois. - la totalité des rémunérations de TOUS les élus doivent connus et être validé par un vote. Les rémunérations doivent être publiées. - les frais engagés par les élus doivent être publiés et contrôlables par les électeurs. - les groupes d'influence ne doivent pas avoir accès aux législateurs. Les chambres sont élues par les électeurs pour les défendre, pas pour voter des lois allant contre leurs intérêts. - suppression de l'immunité parlementaire qui fait traîner, quand elle ne bloque pas, les procédures pénales possibles. - sanctionner réellement les élus qui ne jouent pas le jeu (absences indues, reprise d’amendements de groupes de pression et autres) par une révocation immédiate et un inéligibilité pendant 10 ans minimum. Sanctions à graduer bien sur mais qu'elles soient effectives. Un élu qui fait l'objet d'une instruction doit être suspendu. les instructions doivent être rendues publiques.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Je ne sais pas

6. Pourquoi ?

Le non cumul est une bonne chose pour donner un peu d'air frais dans le paysage politique, pour éloigner un peu les politiciens (les spécialistes du cumul). Cependant, une attache locale est indispensable pour rester en contact avec les électeurs. Donc, la question reste en suspend, voir ci dessus pour une Charte du candidat.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Plutôt que de s'attacher à représenter diverses sensibilités politiques, il serait plus judicieux que les élus s'attachent à représenter au mieux leurs électeurs, tous leurs électeurs une fois élus, et ne s'enferment pas dans un clivage politique illusoire et artificiel qui a mené à la fracture entre les élus et les électeurs.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

Je ne sais pas. Il faut que le travail soit fait, au mieux. Et que le temps passé, s'il est à temps plein, soit rémunéré normalement. Par contre, concernant les députés et sénateurs, il faut que leur nombre soit proportionnel aux habitants, pas au nombre de vache et de cochons et autre animaux de ferme.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Nulle. La participation aux élections est de plus en plus faible malheureusement. Il faut rendre le vote obligatoire: ce n'est pas une punition, mais un devoir : le permis de conduire est obligatoire, alors pour quoi pas le vote? Mais au delà de l'élection, voir plus haut, le vote n'est pas un blanc-seing donné à l'élu, mais une charge dont il doit rendre des comptes.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Quand le vote blanc devient majoritaire, il faut refaire un tour, mais peut être pas avec les mêmes: un effort de communication est nécessaire par les prétendants, pas seulement avec des tracts ou internet. Dans ce cas, il faudrait constituer des assemblées ouvertes où tout le monde puisse s'exprimer. Le pire étant pour les Européennes: que font nos députés?

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Comme en Suisse, il faut demander l'avis des électeurs sur les orientations principales. Quant à la décision publique, cette question a - elle un sens sachant que les décisions sont prises sans concertation par un très petit groupe de personnes? Pour mieux associer les citoyens, il faudrait que les "décisionnaires" se rendent compte que les électreurs existent, c'est le premier pas à faire.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

En commençant à en faire tout simplement et analyser le déroulement pour en détecter les causes de blocage. La principale étant de passer tous les barrages pour les éviter. Il faut en faire la publicité en expliquant les enjeux.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

La transparence. L'utilisation future est bien sûr intéressante, mais ce qui manque, c'est déjà savoir comment EST dépensé l'argent: toutes les dépenses (achats, sous traitance) doivent être mise en ligne et à la disposition des citoyens, qui y mettront leur nez ou pas. Notamment informer sur les sociétés retenues et qui les dirige. Le pire, ce sont les dépenses somptuaires et inutiles de nos élus, ainsi que les gouffres financiers de certains programmes : il est de rigueur de ne pas cacher, mais d'informer, car c'est en cachant que s'installe la méfiance, et c'est en reconnaissant les erreurs qu'on les corrige. Cependant, les principaux commanditaires doivent être sanctionnés à hauteur des gaspillages. c'est le premier pas vers une réelle prise de conscience de l'existence des citoyens. A partir d'un montant à définir, il serait judicieux de demander le vote citoyen, pour éviter que les élus engagent des dépenses inutiles (des exemples: la gare TGV de Champagne: vous avez vu? Ainsi que de nombreux "Hôtels" de département, de région...).

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Les sénateurs sont élus au suffrage indirect, c'est un mauvais départ. Quelle confiance donner à une personne élue indirectement? Le principal problème est l'inféodation aux partis politiques qui ont d'autres intérêts que ceux des électeurs, une fois élus. Le sénat doit jouer son rôle de tampon régulateur, réellement. La mise en cause est toujours une bonne chose. En ce qui concerne le Conseil économique et etc, c'est pire, car ses membres sont nommés ... pour service rendus? Quelle peut être l’indépendance d'un tel Conseil? Si une décision est donné par ce Conseil, quelle en est la suite? Comme les rapports de la Cours des Comptes? Classé verticalement? On peut discuter du sexe des anges pendant des années, ce sont les décideurs politiques qui sonnent le glas de ces "institutions" en les négligeant pour des intérêts le plus souvent personnels et électoral. C'est à mon avis, le principal problème. Faisons marcher ce qui existe avant de vouloir tout changer. En établissant des règles, en les publiant et en faisant en sorte que toutes les informations soient FACILEMENT accessible.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Pour le Sénat, le vote indirect n'est plus d'actualité: il faut adopter le vote direct. Soyons courageux... Concernant le Conseil, il faut faire la publicité, encore, de ses membres, de ses actions. Internet, c'est bien, mais tout le monde n'a pas le temps de chercher des heures pour arriver à de maigres résultats, voire des résultats (de recherche) indigents. Ici aussi, il faut de la transparence et tout mettre en ligne. Nota encore: un membre ne doit pas être nommé dans un comité dont le rôle est d'orienter la vie publique s'il est membre d'un groupe de pression. Exemple: un médecin qui est consultant d'un groupe pharmaceutique, ou membre de son conseil "scientifique" ne doit pas être nommé dans une commission chargée de définir si un médicament peut être ou doit être remboursé par la Sécu! Il y a assez de bon médecins dans les hôpitaux publics pour faire ce genre de recommandation. Les experts DOIVENT être strictement indépendants. Toute activité secondaire DOIT être obligatoirement déclarée et PUBLIÉE, là aussi, sans avoir à chercher des heures pour trouver ces renseignements. Il en est de même des élus: quand une personne se présente à une élection, son patrimoine doit être mis à jour et disponible pour tous. Une élection est un évènement public. En cas de défaut ou de cachotteries, la seule sanction est la suspension immédiate et inéligibilité pendant 10 ans.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Le principe de laïcité est indiscutable dans une Démocratie. Le problème n'est pas les religions, mais les religieux, il ne faut pas se tromper de cible. L’État doit être extrêmement vigilant et intransigeant sur ce point: la laïcité est le respect de chacun. C'est un principe fondamental et indiscutable. Il n'y a pas de problème avec les religions, -chacun pouvant penser ce qu'il veut, mais surtout ne jamais essayer d'imposer son point de vue aux autres-, mais seulement avec certains religieux, et dans ce cas, l’État doit être très strict et rappeler à l'ordre ou interdire TOUT propos dilatoire, y compris pour les religions dites "européennes". C'est à cause de ce laxisme qu'on assiste entre autre à tous ces scandales de pédophilie. En premier lieu, le principal acteur, le chef de l’État doit renoncer à son titre de Chanoine et montrer l'exemple.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

La Laïcité, c'est avant tout le respect d'autrui, de tous les autres. Il est inadmissible d'entendre dire que la Laïcité est une sorte de religion! C'est inadmissible de laisser dire de telles inepties. Il faut définir ces valeurs intangibles, les diffuser et les faire respecter quelle que soit la religion, et ce n'est pas toujours le cas.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Que les élus soient exemplaires, contrôlables et transparents. Les électeurs n'ont plus confiance dans les personnes, pas obligatoirement dans les institutions. Il faut définir une charte de l'élu et la faire signer par tous les candidats à chaque élection. Tout manquement ultérieur doit entraîner une sanction immédiate et une inéligibilité de 5 à 10 ans.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

La France est riche de son tissus associatif, qui est très actif. Il faudrait que l’État soit aussi exemplaire en ne faisant pas condamner de simples militants humanitaires ou écologistes uniquement par ce que cela les dérange.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

L'engagement est un acte volontaire. On peut le susciter, par l'exemple toujours, mais pas l'imposer. le principal levier reste un support aux associations, qui sont les meilleurs acteurs locaux.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Le mot est dit, malheureusement: valorisation. Le mieux serait déjà parler de reconnaissance, et de prendre en compte ces parcours pour faciliter l’embauche de telles personnes au niveau local, au même titre que des diplomes universitaires qui ne veulent pas dire grand chose la plus part du temps.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

L'irrespect, le chacun pour soi de bon nombres de personnes y compris venant de personnes âgées: se garer devant une porte de garage rien que pour embêter les autres par exemple, les propose injurieux de ces mêmes quand on le leur fait remarquer.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

La proximité. Réagir le plus vite possible: quand on appelle la gendarmerie pour ce genre de problème: ils ne se dérangent même pas, téléphonez donc à la police municipale. C'est vrai, un samedi, il n'y a pas de police municipale. Ce genre de détails. Des expériences de police rapprochée ont été réalisées avec succès mais il semble que nos élus préfèrent les caméras que les personnes. Une caméra peut être utilisée pour déterminer un fait, pas pour arrêter un camion fonçant dans la foule. La suppression des services public ne fait qu’aggraver le phénomène, dans un pays qui comporte plus de 10% de chômeurs, cherchez l'erreur.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Si vous avez un antidote à la bêtise, contactez moi!

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Pas de cas précis.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

La proximité, voir le paragraphe précédent. Pour faire évoluer les gens, il faut être réactif et réagir le plus vite possible à toute discrimination.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

Cela n'a pas de sens d'enfoncer un peu plus des personnes fragiles. La réponse est l'éducation, qui pourrait se traduire aussi par des travaux d’intérêt public.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Vu ce que j'en vois, la situation est bien piètre quand la "politique" migratoire prend le pied sur l'humanité. Et cela ne date pas d'hier: les Harkis par exemple, les Vietnamiens, et plus récemment les Afghans. Sachant que les migrations sont provoquées le plus souvent par des pays en guerre ouverte ou larvée, le futur ne semble pas réjouissant, et ce n'est pas avec des murs que le problème sera résolu. Ici aussi, le manque de transparence et les idées reçues ou volontairement diffusées troublent et tordent le débat quand on lit les données de François Héran, on se pose beaucoup plus de questions sur l'utilité de ce débat.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Encore faut il les remplir et avec humanité.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Lire ci dessus.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Partager ce qui existe le moins en France, le travail.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

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Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La pollution chimique et le poids des "lobbies" . Par pollution chimique, je comprends non seulement les plastiques et autres détritus, mais surtout la pollution chimique liée au pesticides et autres joyeusetés et médicamenteuse, car elle est malheureusement plus pernicieuse et moins visible.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Supprimer l'accès des groupes de pression (agriculture productiviste, chimie, pharmacie) de toutes les instances de décision publiques, au niveau national et surtout Européen. Interdire à tout lobbyiste caché de faire partie d'une instance de décision : tout universitaire, chercheur, médecin ayant un contrat quelconque avec des industriels doit être écarté des commissions de décisions. Surtout dans le domaine de la santé. Si cette interdiction n'est pas respectée, il faut prévoir des peines pénales. Toute personne nommée à ce genre de commission doit être épluchée sous toutes les coutures, et en cas de doute, écartée. Exiger la déclaration de toutes les activités de conseil, subventions, etc de toutes les personnes faisant partie ou devant faire partie de ces commissions. Est il normal que des médecins exercent dans le milieu hospitalier et soient membres de conseils scientifiques de groupes pharmaceutiques? Ma réponse est non. Si ces médecins veulent travailler avec des laboratoires, il faut aller jusqu'au bout, et qu'ils travaillent dans le privé. En clair, il n'est pas normal qu'un médecin soit payé par le public ET par le privé en même temps: double paye, déontologiquement douteux dans notre monde guidé par l'argent.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Chacun doit tenir compte de ce problème en faisant de son mieux. Personnellement, je fais attention a mes consommations, au recyclage, et toutes les petites actions quotidiennes pour limiter mes consommations.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Réduction de la consommation électrique en utilisant des ampoules LED, réduction de la consommation d'eau, de chauffage (chauffage au bois + chaudière gaz à condensation), etc

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Je le fais déjà.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Malheureusement, nos Penseurs ne voient que les contraintes financières comme carotte, car elle leur sert à remplir les caisses. L'exemple ne venant pas de haut, avec toutes les dérogations pour reporter aux lendemains qui ne chanteront probablement pas, il n'y a guère de chance que les contraintes financières soient un bon argument. il faudra attendre que le monde ne soit plus vivable pour que le monde bouge, mais il sera trop tard. Pourquoi reporter l'interdiction des Glyphosphates? Pourquoi reporter au calendes grecques l'application de la loi sur l'eau en Bretagne? Et encore, on ne parle pas d'accident nucléaire...

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Hormis ne pas me chauffer...

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

None

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Je réduits autant que possible mes déplacements, mais dans certains cas, ce n'est pas possible, par exemple quand il faut aller dans une ville distante de 50 km pour trouver un ophtalmo... avec un délai raisonnable (3 mois)

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Le problème de base étant le collectif, c'est au collectif d'organiser ce genre de métamorphose.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Réduire l'impact des lobbies en MONTRANT l'exemple, au niveau Européen. Que font nos députés et représentants aux niveau des instances européennes?

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La transition écologique, ce n'est pas seulement la voiture. Les déplacements sont nécessaires encore dans notre "civilisation". Parlons aussi du reste, de la pollution chimique qui est au moins aussi dangereuse, de la durée de vie des équipements, du prix (regardez de près les marges des constructeurs automobile), de la fuite effrénée en avant de la consommation: à quoi cela sert et à qui cela bénéficie?