Date de publication : 2019-01-22
Code postal : 31210

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Cette question est épineuse. Les citoyens ont le sentiment qu'ils payent de plus en plus et qu'ils ont de moins en moins de services ou de protection (santé, éducation, retraite, ...). Même en informant, il est difficile de lutter contre la réalité.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Empêcher l'évasion fiscale. Si une entreprise s'enrichit sur le sol français, elle doit payer l'impôt français. Pour une entreprise étrangère, ou une entreprise qui ne paie pas ses impôts en France, la valeur ajoutée ou l'achat d'un produit par un consommateur français devraient déclencher le paiement d'un impôt "compensatoire". Si les entreprises étrangères veulent s'enrichir en France, elles doivent payer. Si elles ne veulent pas payer, des entreprises françaises prendront leur place. (La nature a horreur du vide !).

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La baisse d'un impôt engendrera l'augmentation d'un autre impôt... et fera toujours un mécontent. Il faut bien couvrir les dépenses (sans oublier la dette). Je reviens donc à ma réponse du paragraphe précédent.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

stopper l'évasion fiscale et le gaspillage de l'argent public

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Les aides sociales doivent être conservées. Les gens pauvres ont besoin de soutien. "Du pain et des jeux" pour garantir la paix sociale... les jeux, il y en a à foison. Pour le pain, c'est autre chose...

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

La santé. Il manque des professionnels de santé, notamment en zones rurales : attente énorme pour consulter un spécialiste (aggravation par conséquent de la maladie), impossibilité d'obtenir un rendez-vous chez un orthophoniste. Service hospitalier dégradé.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Il faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles... La croissance est toujours là, mais les richesses sont inégalement réparties. Il ne faut pas "taxer les riches" (qui migrent ailleurs) mais taxer ceux qui s'enrichissent sur le sol français (voir 2ème paragraphe). J'ai du mal à comprendre, et c'est un exemple, que l'entreprise Total gagne de l'argent en me vendant le carburant à la pompe, et paie ses impôts dans un autre pays à la fiscalité plus attractive. Si Total veut me vendre du carburant, il faut qu'il paie ses impôts en France.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Unifier les impôts, mais aussi la protection sociale en Europe. Sans cela, notre système va bientôt s'effondrer. On voit déjà ce que cela donne... Si cette unification au niveau européen n'est pas possible, il faudra permettre à la France de retrouver ce qui faisait sa singularité et sa richesse et donc sortir de l'Europe... Attention, les partis extrêmes vont partout faire sauter l'UE, il faudrait réagir à temps. Autre point : il faudrait aussi écouter la Cour des comptes et stopper cette gabégie d'argent public.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

par un jeu d'équilibre entre divers représentants et certaines institutions. La séparation des pouvoirs législatif, exécutif, judiciaire et l'indépendance de la presse (et plus largement des médias en général) me paraît très importante. Trop d'entorses y ont été faites récemment. L'indépendance de la justice doit être garantie. Le législatif ne doit pas se soumettre au gouvernement. C'est le cas aujourd'hui avec des députés "tout frais", assujettis à leur parti politique.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Ce serait une mascarade. Les associations sont déjà force de proposition quand elles sont puissantes. Les syndicats, trop anciens, sont liés au système. Le droit de grève n'est plus un contrepoids, dans une société où les salariés sont pieds et poings liés par les crédits qu'ils ont contractés et la peur d'un licenciement.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Il faudrait supprimer des étages. Les maires, les députés et le Président de la République me paraissent suffisants. Voter au niveau européen me semble inutile. L'Europe n'entend pas nos revendications. A nos représentants d'y faire entendre leurs voix (ou de s'en retirer). D'autre part, il me paraît très important de rétablir beaucoup de proportionnelle afin que tous les partis puissent participer à la vie politique et que les diverses opinions y trouvent une expresion. Sinon les textes législatifs sont, comme actuellement, le fruit de la pensée de 25 % de la population, et encore... Le pluralisme est important dans un démocratie, et pas seulement au moment pré-électoral.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Afin que chacun se concentre sur une tâche qui est déjà suffisamment ardue.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Beaucoup plus de proportionnelle afin que le pluralisme politique nécessaire à la démocratie puisse permettre à chaque citoyen de faire entendre ses opinions. De plus, la nécessité pour les élus des partis politiques de participer à l'élaboration des lois pourrait rendre les partis extrêmes beaucoup moins radicaux. Car en n'étant plus dans l'opposition mais dans la réalité de la vie politique, ils constateraient que certaines de leurs idées extrêmes méritent des aménagements ou des adoucissement pour trouver une application concrète dans les textes.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Les élections des conseillers généraux (aujourd'hui "départementaux") et des conseillers régionaux ne m'inspirent pas... Trop d'élections tuent la démocratie. Il me semble que les élus cités sont des "privilégiés" inutiles. Je ne comprends pas vraiment leur rôle et encore moins en quoi leur étiquette politique peut avoir d'importance. Par contre, l'institution en elle-même a des attributions précises et identifiables. Pour moi, le canton est devenu inutile. Concernant la Région, elle devrait être une institution publique avec ses fonctionnaires pour exécuter la politique des élus (députés) et ne devrait pas être politisée.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Les citoyens votent de moins en moins ou votent blanc ou "extrêmes" par déception, ou pour contester la politique actuelle. Le rétablissement de beaucoup de proportionnelle me paraît souhaitable. Chacun aurait ainsi le sentiment que son vote est utile. De plus, la droite et la gauche classique, comme le centre ou le "en même temps" de LREM ne sont que l'expression d'une même politique menée depuis plus de 30 ans (à quelques nuances près). Les électeurs se sentent floués, et se tournent vers les extrêmes ou le vote blanc, ou bien dégoûtés, se désintéressent de la politique et s'abstiennent de voter.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Il ne faut pas le comptabiliser mais le considérer comme l'expression d'un ras-le bol des citoyens envers le système. Par contre, une élection où le nombre des abstentions et des votes blancs réunis dépasserait le nombre des votes effectifs devrait être invalidée, car elle signifie que la majorité a refusé de s'exprimer.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Beaucoup plus de proportionnelle aux élections législatives, et pourquoi pas, au niveau du gouvernement. Interdire les redécoupages des circonscriptions (ceux-ci permettent de truquer les résultats), sauf dans l'année qui suit immédiatement l'élection. Et pourquoi pas, introduire la proportionnelle dans le vote des textes au parlement. Des concessus pourraient être trouvés pour que chaque parti politique puisse aménager une loi selon ses propres sensibilités. Il faudrait également séparer les élections présidentielles des élections législatives de la durée d'un demi-mandat. Ainsi, la politique mise en oeuvre par le gouvernement se verrait sanctionnée au bout de 2 ans et demi. Autre proposition : élire les membres du gouvernement et non plus seulement le Président de la République. Les Français devraient pouvoir choisir leur Président mais aussi chacun des ministres. Cela pourrait offrir un certain pluralisme, ainsi qu'un véritable pouvoir de décision au niveau de chaque ministère (je pense à Nicolas Hulot ). Par contre, il me paraît important de regrouper sur une seule tête le ministère de l'écologie et de l'agriculture. Il me paraît dépassé qu'un Président décide de tout. Un gouvernement moderne doit avoir un fonctionnement plus participatif et pluriel, afin d'être le plus proche des attentes des citoyens. Enfin, je préconise la suppression des sénateurs qui ne sont pas élus au suffrage universel direct.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Oui si on rétablit un véritable scrutin proportionnel aux élections législatives.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Les citoyens ont besoin d'organismes de contrôle, comme la Cour des Comptes. Il faudrait des commissions qui contrôlent les dépenses publiques à chaque niveau. Il y a deux problèmes : 1 - les détournements (y compris ceux où les procédures n'ont pas été respectées) qui doivent aboutir à des sanctions pénales sévères. 2 - la mauvaise gestion. Je propose que chaque collectivité soit dans l'obligation d'effectuer un audit de ses budgets par des professionnels indépendants. A charge pour ces derniers de faire remonter leurs avis à la Cour des Comptes ou l'organisme de contrôle habilité afin de prendre des sanctions ou des mesures correctives. Celles-ci devront ensuite être appprouvées par les élus du secteur concerné (à l'exclusion de ceux de la collectivité auditée). Exemple, pour le budget de la Région, si problèmes de gestion, avis à la Cour des comptes qui préconise des mesures correctives. Renvoi devant une commission à l'assemblée nationale composée des seuls députés de la Région. Vote.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Il appartient aux élus d'élaborer des lois afin d'améliorer notre quotidien. Je préconise que le Sénat et le CESE n'aient qu'un rôle consultatif.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Elections législatives à la proportionnelle. Lois votées uniquement par l'assemblée nationale. Rôle consultatif pour les autres institutions.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Pour moi, la laïcité doit être renforcée. Celle-ci ne signifie pas de s'ouvrir aux autres religions ou sensibilités éthiques dans l'espace public (comme par exemple avec la suppression du porc dans les cantines scolaires : à ce compte-là il faut aussi proposer des menus végans équilibrés dans toutes les cantines... ou supprimer le boeuf pour ceux de confession hindouiste, etc... on n'en finit plus). L'espace public se doit d'être neutre. Pas de signes ostentatoires religieux (croix, voile, etc). La religion doit se cantonner à l'espace privé et aux édifices de prières dédiés. La liberté de religion, oui, à condition que la religion n'empiète pas sur la vie publique.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Encore faudrait-il définir ces valeurs intangibles et les protéger. Liberté, Egalité, Fraternité... Le problème actuel est que la stratégie politico-économique qui consiste à baisser la fiscalité en France vient se heurter à l'impossibilité de financer le système de protection sociale et de redistribution propre à notre pays (à moins de taxer à outrance les classes "laborieuses"). La liberté d'expression est en péril car les médias sont sous la coupole de familles puissantes ou de multinationales. Nos valeurs intangibles sont des chefs d'oeuvres en péril. Il est normal que le manque de repères nuisent à une bonne compréhension de nos valeurs républicaines.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Qu'entendez-vous par engagement citoyen ? S'il s'agit de respecter les codes et règles de notre société, tout commence à l'école. Ensuite, il faut que chacun sente qu'il a une chance de s'intégrer en trouvant du travail. Avec 4 millions de chômeurs et 2 millions de bénéficiaires des minima sociaux en moins, je pense que la délinquance et l'incivilité seraient fortement en baisse. Reste à retrouver le plein emploi. Faute de celà, je ne vois pas d'emplâtre à mettre sur cette jambe de bois qui fait vaciller notre société.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

voir ma réponse précédente.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

idem

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

idem. A moins de choisir la solution chinoise du crédit social (je plaisante).

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

idem. Personnellement, même si je me sens parfois agressée ou en danger, je comprends parfaitement qu'une personne vivant dans un milieu désocialisé ait des comportements aggressifs.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Lutter contre le chômage : promouvoir les entreprises françaises dans tous les médias pour inciter à acheter des produits locaux et français. Encourager la création d'entreprises françaises dans des secteurs où la concurrence étrangère est présente mais où le logo "made in France" est un atout. Si cela ne suffit pas, taxes les produits étrangers qui ne respectent pas nos propres critères (entreprises étrangères polluantes, utilisant des produits phytosanitaires interdits en France, etc).

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

la réponse n'est pas individuelle. La cause est globale, la réponse ne peut être que globale.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La première discrimination est celle de l'embauche, de l'évolution professionnelle et des salaires des femmes. Ensuite, l'inclusion des personnes en situation de handicap dans le monde du travail est très compliquée.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Il faudrait que le CSA supprime les contenus sexistes des films ou publicités. Des efforts sont faits, mais ils ne sont pas suffisants. Il faudrait prendre des mesures correctives pour améliorer l'évolution professionnelle des femmes. Les incitations à l'embauche des personnes en situation de handicap sont insuffisantes, il faut les repenser.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

On ne peut pas demander à un chômeur de travailler s'il n'y a pas de travail. On ne peut pas demander à un bénéficiaire du RSA de faire autre chose que de survivre.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Personnellement je ne dispose pas de suffisamment de données pour jauger si l'immigration est une bonne ou une mauvaise chose. Je déplore les trafics d'immigrés clandestins, les souffrances qu'endurent ces derniers qui s'exposent souvent à la mort. Les traficants doivent être traqués et très sévèrement punis. L'immigration vers notre pays a des limites. Pourquoi offrir une chance à 1 % de ceux qui veulent immigrer et pas aux autres ? Cette situation est injuste. Je pense qu'il ne faut pas encourager l'immigration et montrer une tolérance zéro, mais dans le plus grand respect des personnes. Nous avons suffisamment de mal à inclure les personnes fraîchement entrées sur notre territoire et à gérer notre chômage de masse. Un système de carte verte comme aux E.U. me paraît convenable, avec un quota selon les continents d'origine. Cela reste très injuste, puisqu'il s'agit d'un tirage au sort. Par contre, je pense qu'il est important de participer à des programmes internationaux d'aide à ces pays et surtout, de contribuer à l'arrêt du pillage des ressources naturelles des pays concernés et des guerres qui ont lieu sur leur territoire. Il est honteux que la France participe à des guerres ou vende des armes (se rendant ainsi complice de crimes) dans des pays étrangers. Notre ingérence ne trouve sa raison que dans nos propres intérêts économiques. Nous préoccupons-nous de la situation des Nord-Coréens ou du régime chinois ? Nous défendons de pseudo-alliances afin de nous nourrir de pétrole ou de favoriser nos "champions" nationaux qui s'enrichissent dans ces pays-là.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

voir 1er paragraphe. De même, je pense qu'une notation "éthique" des multinationales sera la bienvenue afin de connaître dans quels pays et à quelles conditions celles-ci ont puisé leurs ressources.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Pour ceux qui sont fraîchement entrés, c'est la maîtrise de la langue qui est la plus importante.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La démocratie est actuellement fragilisée par les puissances financières et les multinationales qui possèdent les moyens d'influencer les politiques et détiennent les médias. On voit très nettement dans quel sens la politique économique et fiscale actuelle est orientée. Il me paraît primordial de dissocier les médias des puissances de l'argent. Il convient donc de doter des médias alternatifs de subventions suffisantes pour couvrir un large public. ll serait également souhaitable d'établir des critères de notation concernant l'indépendance des journalistes ou auteurs, et de publier les sources de financement des médias (et la liste de leurs actionnaires) afin que les lecteurs/auditeurs/spectateurs soient en mesure de peser l'objectivité de l'information qui leur est proposée.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

tout ce qui dégrade la nature : la pollution de l'air et des sols, le réchauffement, la perte de biodiversité...

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Changer notre façon de consommer. Il faudrait que chaque consommateur ait le choix entre acquérir un produit neuf et un produit recyclé. Pour cela, il faut encourager les entreprises à penser le recyclage dès la fabrication, et prévoir la gestion de ce recyclage. Incitations fiscales (crédit d'impôts) pour les entreprises qui prennent en compte cette possibilité de recyclage ou innovent / taxes sur les produits difficilement recyclables / tva taux réduit sur les produits recyclés / communication dans les médias sur l'importance du recyclage. Aides aux entreprises de recyclage.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Les hivers doux ont entraîné la prolifération des larves dans mon petit jardin. Les pluies torrentielles ont inondé le vide sanitaire de mon domicile. J'ai souffert des fortes chaleurs du mois d'août...

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je m'efforce de consommer des produits locaux, je limite mes achats et fais durer mes appareils. Je composte tous les déchets végétaux. Je m'éclaire avec des ampoules basse consommation. J'apporte au tri sélectif tout ce que je peux...

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

J'aimerais pouvoir produire une partie de l'énergie que j'utilise.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Le plan financier ne régit pas mes changements de comportement. Pour moi, c'est plus une question d'éthique. Je pense qu'il faudrait promouvoir les produits locaux (moins de transport = moins de pollution), et en général, les produits français. Ainsi, nous pourrions soutenir notre propre économie.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Des conseils d'un spécialiste pour étudier les différentes possibilités. Mais à l'heure actuelle, le démarchage fait penser à une arnaque. Il faudrait des spécialistes objectifs, dépendant d'un service public ou d'une institution reconnue, et non des commerciaux propres à un type d'entreprise.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le covoiturage|L'auto partage|un véhicule propre et possédant une autonomie suffisante.

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Pour le covoiturage ou l'auto partage, je pense à un site mis en place par la mairie ou la communauté de communes. Pour le véhicule propre, il s'agit d'une question de temps, je pense que les constructeurs vont bientôt proposer des véhicules propres et à un prix abordable. Il n'est pas normal que ce qui est bon pour la planète et sain soit toujours plus cher.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Donner l'exemple.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Penser à la biodiversité, et surtout, doter la recherche de moyens suffisants pour inventer les produits phytosanitaires de demain, c'est à dire non destructeurs des sols, de la biodiversité et de notre santé.